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CHAPITRE I: INTRODUCTION;
CHAPITRE II: LE MILIEU HYDROLOGIQUE;
CHAPITRE III: LES PRECIPITATIONS;
CHAPITRE IV: EVAPORATION-
EVAPOTRANSPIRATION – DEFICIT
D’ECOULEMENT;
CHAPITRE V: ETUDE DES CRUES
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CHAPITRE III: LES PRECIPITATIONS
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PLAN DU CHAPITRE
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III.1. Mesure des précipitations sur un bassin versant
Il existe une grande variété d’appareils de mesure des précipitations
qui peuvent être classées en pluviomètres et pluviographes.
Le pluviomètre fournit généralement la hauteur de pluie cumulative
sur 24 heures. Mais cette durée peut être plus ou moins selon la
fréquence de lecture. Cet appareil est généralement non
enregistreur.
Le pluviomètre est l’appareil de mesure de pluie le plus ancien qui
permet de déterminer la lame d’eau cumulative tombée entre deux
lectures.
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III.1. Mesure des précipitations sur un bassin versant
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III.1. Mesure des précipitations sur un bassin versant
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III.1. Mesure des précipitations sur un bassin versant
Pluviomètres au sol
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III.1. Mesure des précipitations sur un bassin versant
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III.1. Mesure des précipitations sur un bassin versant
Inconvénients du pluviomètre
Cet appareil possède trois inconvénients :
1. L’erreur de mesure peut être non négligeable à cause des pertes par
éclaboussement, évaporation et effet du vent;
2. Il ne fournit pas l’hyétogramme, mais seulement la lame
cumulative; les modèles hydrologiques utilisées actuellement
nécessitent la connaissance de la variation de l ’intensité de la pluie
dans le temps; ceci est d’autant plus vrai pour les bassins urbains où
le ruissellement ne dure que quelques minutes;
3. Il ne se prête pas à l’automatisation et ne permet ni la lecture, ni
l’enregistrement, ni la transmission des mesures à distance; ceci
pose un grand problème pour les régions éloignées et pour la
gestion en temps réel.
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III.1. Mesure des précipitations sur un bassin versant
Pluviographes enregistreurs
Le pluviographe le plus communément utilisé est le pluviographe à augets
basculeurs, très ancien dans sa conception (fin des années 1600 par
l'anglais R. Hooke, d'après L'Hôte, 1990).
Il permet de remédier aux lacunes du pluviomètre et fonctionne de la façon
suivante:
l'eau recueillie par un entonnoir (ou impluvium) se déverse dans un premier
auget A;
le centre de gravité de l'ensemble étant situé au-dessus du point pivot; il y a
basculement pour une quantité réglée à 20 grammes; l'auget A se vidange
alors, tandis que l'auget B se remplit à son tour etc.;
chaque basculement dans un sens ou dans l'autre fait avancer d'une dent une
roue à rochets.
Ce mouvement transmis par divers mécanismes est transcrit sur un tambour
enregistreur (B mécanisme), effectuant une rotation complète en une semaine, en
un jour, ou en une heure.
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III.1. Mesure des précipitations sur un bassin versant
Pluviographes enregistreurs
Principe de mesures:
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III.1. Mesure des précipitations sur un bassin versant
Pluviographes enregistreurs
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III.1. Mesure des précipitations sur un bassin versant
Pluviographes enregistreurs
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III.1. Mesure des précipitations sur un bassin versant
Pluviographes enregistreurs
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III.1. Mesure des précipitations sur un bassin versant
Pluviographes enregistreurs
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III.1. Mesure des précipitations sur un bassin versant
Normes d’implantation
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III.1. Mesure des précipitations sur un bassin versant
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III.1. Mesure des précipitations sur un bassin versant
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III.1. Mesure des précipitations sur un bassin versant
Le but de la mesure des précipitations en un point est d'obtenir un
échantillon qui est censé représenter au mieux les précipitations sur toute
une région. La région concernée par une mesure ponctuelle aura une
superficie variable selon la densité du réseau de postes d'observations; à
titre d’exemples voici quelques densités connues:
un poste pour quelques hectares sur un bassin de recherche et d’étude
(BRE);
un poste pour environ 150 km² en moyenne sur le réseau français (3 600
postes sur 550 000 km²);
un poste pour 2 000 à 3 000 km² dans les régions africaines les mieux
observées (près des côtes et des capitales);
voire un poste pour 10 000 à 50 000 km²
et plus, dans les régions sahéliennes et sahariennes d'Afrique: Mauritanie,
Nord-Mali, Nord-Niger et Tchad du nord.
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III.2 Evaluation des précipitations sur un bassin versant
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PLAN DU COURS
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CHAPITRE I: INTRODUCTION;
CHAPITRE II: LE MILIEU HYDROLOGIQUE;
CHAPITRE III: LES PRECIPITATIONS;
CHAPITRE IV: EVAPORATION-
EVAPOTRANSPIRATION – DEFICIT
D’ECOULEMENT;
CHAPITRE V: ETUDE DES CRUES
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CHAPITRE IV: EVAPORATION-
EVAPOTRANSPIRATION – DEFICIT
D’ECOULEMENT
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PLAN DU CHAPITRE
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IV.1. Définition ;
IV.2. Estimation de l’évaporation;
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IV.1 Définitions
L’évaporation est le processus physique au cours duquel un liquide se
transforme en vapeur. La transformation en vapeur d’un solide tel que
la neige ou la glace, sans passer par l’état liquide, s’appelle la
sublimation.
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IV.1 Définitions
Parmi les facteurs influençant l’évaporation et son intensité, on peut
citer:
• les facteurs climatiques:
• la radiation solaire;
• la température de l’air;
• l'humidité de l’air;
• la pression atmosphérique;
• la vitesse des vents;
• les facteurs du milieu:
• la température de l’eau;
• les caractéristiques du bassin;
• la qualité de l’eau etc.
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IV.2. Estimation de l’évaporation
Il existe plusieurs méthodes pour mesurer l’évaporation à partir d’une
surface d’eau libre. Ces méthodes peuvent être divisées en trois
grandes catégories:
• mesures directes de l’évaporation en certains sites de mesures.
L’extrapolation de ces mesures ponctuelles à une région se fait, en
général, par des coefficients d’ajustements;
• méthodes empiriques qui sont le résultat d’un traitement statistique
des observations disponibles concernant certains éléments physiques
ou atmosphériques facilement mesurables, qui expliquent
l’évaporation. Des analyses de corrélation conduisent à développer des
relations mathématiques entre ces éléments et l’intensité et la
variabilité de l’évaporation;
• méthodes analytiques qui font appel au bilan énergétique.
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IV.2. Estimation de l’évaporation
• Méthodes directes:
Les types d'appareils les plus utilisés sont les bacs d'évaporation et les
évaporomètres.
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IV.2. Estimation de l’évaporation
• Méthodes directes: Les bacs d’évaporation
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IV.2. Estimation de l’évaporation
• Méthodes directes: Les bacs d’évaporation
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IV.2. Estimation de l’évaporation
• Méthodes directes: Les bacs d’évaporation
• Le bac Colorado Il se
présente sous la forme d’un
parallélépipède, dont la section
droite est un carré de 0.914 m de
coté; sa profondeur est de 0.462 m;
il est enterré dans le sol de manière
que ses arêtes supérieures soient à
0.10 m au dessus de la surface de
celui-ci. Le plan d’eau dans le bac
est maintenu à peu près au niveau
du sol.
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IV.2. Estimation de l’évaporation
• Méthodes directes: Les bacs d’évaporation
• Les bacs flottants. Ils sont utilisés quand on veut étudier l’évaporation de
grandes surfaces d’eau (lacs, rivières...). Leur installation peut être délicate (problèmes
d’amarrage et de stabilité sur un plan d’eau de niveau variable). Les mesures peuvent
être faussées les jours de grands vents par l’eau introduite dans le bac par les vagues, ou
déversée sous l’action des mouvements de roulis.
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IV.2. Estimation de l’évaporation
• Méthodes directes: Les bacs d’évaporation
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IV.2. Estimation de l’évaporation
• Méthodes directes: Les évaporomètres
Atmomètre à sphère poreuse type LIVINGSTONE
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IV.2. Estimation de l’évaporation
• Méthodes directes: Les évaporomètres
Evaporomètre Piche
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IV.2. Estimation de l’évaporation
• Méthodes empiriques: DALTON
La plupart des méthodes empiriques reposent sur les relations existant
entre l’intensité de l’évaporation à un endroit donné et les facteurs
atmosphériques responsables du phénomène.
La grande majorité de ces relations empiriques sont établies à partir de
l’équation de DALTON:
où:
E - taux d’évaporation (mm/j);
Pw - pression moyenne de vapeur d’eau à la température de l’eau en
surface (KPa);
Pa - pression moyenne de l’air sur la surface liquide (KPa);
C - coefficient de proportionnalité.
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IV.2. Estimation de l’évaporation
• Méthodes empiriques: HORTON
Avec des mesures directes sur bacs classe A, HORTON (1917) développait l’équation suivante:
E 3YPw Pa ,
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IV.2. Estimation de l’évaporation
• Méthodes empiriques: MEYER
E CPw Pa
. 1 0,062w ,
où:
E - évaporation en mm/mois;
C - coefficient qui varie entre 110 pour les lacs peu profonds et 80 pour les nappes d’eau de grande
profondeur.
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IV.2. Estimation de l’évaporation
• Méthodes empiriques: PENMAN
E 0,22.103 qs q
. 0,93 u2 ,
où:
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IV.2. Estimation de l’évaporation
• Méthodes analytiques: Bilan hydrique
L’équation du bilan hydrique d’un réservoir, pendant un intervalle de temps DT est donnée par
l’expression:
P - (R + I + E + ET) = DS ,
avec:
P - précipitation;
R - écoulement;
I - infiltration;
E - évaporation;
ET - évapotranspiration;
E = P - (R + I + ET) - DS.
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IV.2. Estimation de l’évaporation
• Méthodes analytiques: Bilan énergétique
Cette méthode, complexe à mettre en œuvre, n’est citée ici que pour mémoire.
L’équation du bilan énergétique appliquée à une masse d’eau ayant une surface libre est:
Q0 Qs Qr Qa Qar Qv Qbs Qe Qh Qw ,
avec:
Q0- taux d’accroissement de l’énergie emmagasinée dans la masse liquide;
Qs- radiation solaire incidente (onde courte);
Qr - radiation solaire réfléchie;
Qa- radiation incidente à grande longueur d’onde provenant de l’atmosphère;
Qar- radiation à grande longueur d’onde réfléchie;
Qv- énergie nette d’advection dans les échanges horizontaux;
Qbs- radiation à grande longueur d’onde émise par l’eau;
Qe- énergie utilisée par l’évaporation;
Qh- énergie perdue par la masse d’eau sous forme de chaleur;
Qw- énergie nette d’advection de l’eau évaporée.
En général, tous ces éléments sont exprimés en j/cm2/min.
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IV.2. Estimation de l’évaporation
• Quelques valeurs de l’évaporation annuelle des grandes nappes d’eau libre
Evaporation moyenne
annuelle en mm
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1. Régions tropicales humides 1 500 à 3 000