2019-2020
http://ilm-perso.univ-lyon1.fr/∼cadessi/audioprothese.html
Sommaire
I Oscillateur harmonique simple
VI Intervalles et gammes
0 x
avec F = −kx
(Force de rappel)
F=−k.x
d2 x
et a = dt2
m
2
Soit, −kx = m ddt2x
0 x
d2 x k
dt2
= −m x ⇒ Equation différentielle du 2nd ordre.
d2 x 2
d’où, = −ω x
dt2
Solution d’essai : x(t) = A cos (ωt) (A constante)
dx
dt = −ωA sin (ωt)
2
d x
dt2
= −ω 2A cos (ωt) = −ω 2x(t)
Conclusion : A cos (ωt) est une solution de l’équation du mouvement.
• Le terme harmonique se réfère au fait que le mouvement du pendule (la masse) est décrit par
une sinusoı̈de.
ωt ⇔ θ π 2π 3π 4π θ
−1
dimension physique : [ω] = T x(t)
Unité : rad/s
π 2π 3π 4π t
ω ω ω ω
x(t)
+C
• De ce fait, le système masse-ressort doit avoir une énergie totale constante (en l’absence de
frottement).
• Dans notre cas le déplacement est colinéaire à la force. Par contre, F dépend de la position.
dW = −F.dx = k.x.dx.
• Ce travail est reçu par le ressort, ce qui contribue à augmenter son énergie potentielle.
• L’énergie potentielle du ressort à une position x quelconque correspond à l’énergie reçue par
le ressort entre sa position de repos (x = 0) et la position x.
D’un point de vue physique il faut additionner l’ensemble des travaux infinitésimaux dW
permettant d’amener le ressort de 0 à x. Mathématiquement, cela correspond à :
Rx Rx
Ep = dW = k.x′ .dx′
0 0
′2 x
= 1
2 k[x ]0 = 12 kx2
Soit, Ep = 12 kC 2 sin2 (ωt + φ)
L’énergie potentielle maximum est alors : Ep Max = 21 kC 2
L’énergie totale est :
Etotale = Ec + Ep
1 2 2 2 1 2 2
= 2 mω C cos (ωt + φ) + 2 kC sin (ωt +
φ)
1 2 2 2 2 2 k
= 2 mω C cos (ωt + φ) + sin (ωt + φ) (car ω = m)
1 2 2
= 2 mω C . On vérifie bien que l’énergie totale est constante.
✍
II Généralités sur les ondes ✌
II.A Introduction
Définition : Une onde est une perturbation en mouvement qui transporte de
l’énergie mais sans transport de matière.
Exemple d’onde acoustique :
• A un instant donné, une onde acoustique
correspond à des variations locales de la
densité (et donc de la pression).
• Ces variations locales de la pression se
déplacent de proche en proche (effet
P−Patm
λ domino).
+P0
0 • Les molécules d’air ne font que ”vibrer” au
x
−P0 voisinage de leurs positions.
Autres exemples :
• Onde électromagnétique correspondant à la vibrations du champ électrique et magnétique.
Cette onde ne nécessite pas de milieu de propagation matériel.
• Phonons : Ondes de vibrations de la matière.
Remarque : Une onde varie au cours du temps et se propage dans l’espace.
ressort au repos
onde transversale
onde longitudinale
Direction
des oscillations
Sens de propagation
• Ondes transverses : Le ressort oscille perpendiculairement à la direction de propagation (cas
de la corde vibrante).
• Ondes longitudinales : Le ressort oscille dans la même direction que la direction de propagation.
Dans un gaz, seules les ondes longitudinales peuvent se propager.
• La périodicité des oscillations est caractérisée par la longueur d’onde (λ). La vitesse de
propagation correspond à la célérité.
II.B Propriétés des ondes périodiques
Position du problème : Comment relier la période spatiale (λ) et temporelle (T )?
ω1 =1.1 ω2
ωe =0.05 ω2 ωo =1.05 ω2
En effet, l’onde résultante est de la forme : p(t) = p0 cos ω1t + p0 cos ω2t.
Or l’on sait que : cos a + cos b = 2 cos a+b a−b
2 . cos 2 .
Soit dans notre cas : p(t) = 2p0 cos (ω0t). cos (ωe t),
ω +ω ω −ω
avec ω0 = 1 2 2 qui est la moyenne des 2 ondes et we = 1 2 2 qui correspond à la fréquence
à laquelle l’onde résultante va “battre”.
✎ ☞
Ft = F cos θ − F cos θ = 0
Fn = F sin θ + F sin θ = 2F sin θ
L’angle θ étant petit, on peut écrire que sin θ ≃ θ . La force nette (ou résultante) est une force
normale (ou centripète) : FN et = 2F θ
Rappel :
Le mouvement circulaire uniforme est tel que θ(t) = ωt et
−−→ y
||OM || = R.
M
−−→ x(t) = R cos (ωt)
~
r (t) = OM (t) =
y(t) = R sin (ωt)
θ (t)
ẋ(t) = −Rω sin (ωt) O x
~
v (t) =
ẏ(t) = Rω cos (ωt)
−Rω 2 cos (ωt)
ẍ(t) =
~
a(t) =
ÿ(t) = −Rω 2 sin (ωt)
= −ω 2~
r (t)
On en déduit : ||~ v || = ωR, ||~a|| = ω 2R d’où : a = v 2 /R.
Appliqué à la déformation de la corde qui se propage à la célérité c, on a a = c2/R.
2
Equation de la dynamique : FN et = dm × a ⇔ 2F θ = 2µRθ × cR d’où :
q • c ne dépend que des caractéristiques du milieu.
F
c= µ • c ne dépend pas des caractéristiques de l’onde (f , A ..).
• c augmente avec la tension et diminue avec la masse.
III.B Puissance transportée
• L’onde mécanique se propage sur la corde de proche en proche (elle communique son
mouvement aux parties adjacentes).
• La déformation de la corde de haut en bas correspond à un travail mécanique.
• Cette énergie est initialement fournie par l’expérimentateur puis se propage de proche en
proche.
La valeur moyenne de la fonction sin2 θ sur une période vaut 1/2 d’où :
P̄ = 12 µcω 2A2
d2 y 1 d2 y
dx2
= c2 dt2
Cette équation différentielle (appelée équation d’onde) est vérifiée par toute onde se propageant
sur la corde.
Exemple :
Considérons la fonction d’onde harmonique suivante : y(x, t) = A cos (kx − ωt).
dy dy
dx = −kA sin (kx − ωt) dt = ωA sin (kx − ωt)
d2 y 2
d y
dx2
= −k2A cos (kx − ωt) dt2
= −ω 2A cos (kx − ωt)
ω
On retrouve k = c , également appelée relation de dispersion (reliant le vecteur d’onde avec la
fréquence angulaire).
III.D Ondes stationnaires
III.D.1 Introduction
λ = 2L c
sin kx + φ̄ = 1 ⇔ f = n ×
n 2L
• La corde étant fixée à ses extrémités (x = 0
et x = L), on a obligatoirement un noeud n = 1, 2, 3, ...
en ces points.
fondamental 2eme harmonique
λ2 =L
• Conséquences : La corde ne peut vibrer qu’a
λ1 =2L
certaines fréquences.
• La plus basse fréquence (f1 = c/2L) est
appelée le fondamental.
• Les autres fréquences possibles (ou
harmoniques) sont un multiple de f1.
Fondamental λ1 = 2L f1 = c/2L
eme
2 harmonique λ2 = λ1/2 f2 = 2 × f1
3eme harmonique λ3 = λ1/3 f3 = 3 × f1
4eme harmonique λ4 = λ1/4 f4 = 4 × f1
λ3 =2L λ4 = L ... ... ...
3 2
3eme harmonique 4eme harmonique
III.D.3 Onde résultante
• Lors de la mise en vibration de la corde sont produites
toutes les harmoniques possibles. T
...
• L’énergie fournie initialement (par le marteau pour
un piano) se répartit de façon égale entre toutes les =
harmoniques (équipartition de l’énergie). T
Exemple :
• Spectre du Do (C) de la 6eme octave
(1046 Hz) d’un piano joué fortissimo (ff )
et pianissimo (pp).
• Le fortissimo a un timbre plus riche que le
pianissimo.
• L’amplitude des harmoniques décroit avec f
(An ∝ n1 ).
✓ ✏
IV.A Généralités
• Un son correspond à une variation rapide de la pression de l’air.
• Cette variation est engendrée par la vibration d’un corps qui met l’air environnant en vibration
(piston, cordes vibrantes, glotte, membrane ...).
• Ces variations rapides de la pression correspondent à une succession de surpressions et de
dépressions qui constituent ce que l’on nomme onde acoustique (ou sonore).
• La propagation des ondes acoustiques se fait obligatoirement par l’intermédiaire d’un milieu
matériel (un fluide comme l’air par exemple).
• Une onde acoustique est une onde longitudinale.
• La perception des ondes sonores se fait impérativement par l’intermédiaire d’une surface
(tympan, microphone) qui va rentrer en vibration sous l’action des variations de la pression.
• Le déplacement des molécules d’air autour de leurs positions d’équilibre se fait dans la même
direction que la propagation de l’onde.
• On introduira dans la suite la notion d’onde de déplacement s(x,t) qui quantifie le déplacement
des molécules par rapport à leurs position d’équilibre x.
• Pour quantifier les variations de pression liées à une onde acoutique, on définit la pression
acoustique p(x, t) comme : p(x, t) = P (x, t) − P0, où P0 est la pression atmosphérique
(1, 013.105 Pa) et P (x, t) la pression totale de l’air.
• L’unité de la pression est le pascal (Pa).
• L’oreille humaine n’est sensible qu’à une gamme réduite de valeurs de pression acoustique :
(20 µPa < p < 20 Pa).
Inaudible :
Bande passante de l’oreille :
f < 20 Hz
• Infrason : T > 50 ms
λ > 17 m
Fréquence : 20 Hz ⇐⇒ 20 kHz
Période : 50 ms ⇐⇒ 50 µs • Les infrasons sont ressentis sous
Longueur d’onde : 17 m ⇐⇒ 17 mm forme de vibrations.
f > 20 kHz
◦
remarque : A 20 C, c = 340 m/s. • Ultrason : T < 50 µs
λ < 17 mm
Ondes électromagnétiques :
789 THz > f > 384 THz
c ≃ 300 000 000 m/s Lumière visible :
380 nm < λ < 780 nm
f > 30 PHz
Rayons X,γ :
λ < 10 nm 300 GHz > f > 300 kHz
Ondes radio :
1 mm < λ < 1 km
Remarques :
• La propagation des sons( en présence d’obstacles) dépend de la longueur d’onde.
• Les ondes sont “déviées” (diffractées) différemment par les objets selon leurs longueurs d’onde.
• La lumière visible n’est pas diffractée par les objets usuels. Ils sont modélisés par des rayons
géométriques.
• Les ondes radios sont très largement diffractées par les objets usuels, leur propagation est très
fortement influencée par eux.
IV.B Diffraction, Réflexion et Réfraction
IV.B.1 Diffraction
La diffraction est le comportement des ondes lorsqu’elles rencontrent un obstacle. La diffraction
se manifeste par le fait qu’après la rencontre avec un objet, la distribution de l’onde n’est pas
conservée. La diffraction dépend de λ et des dimensions des obstacles.
λ≥L λ≪L
• Les ondes sonores semblent “accrochées”
• Les ondes sonores ne sont alors pas
(diffractées) par les objets.
perturbées par les objets.
• Les ondes sont alors perçues même en
• Les ondes se comportent comme des rayons
présence d’un objet masquant.
géométriques.
• Les basses sont toujours perçues car elles
• Un objet masquant va arrêter l’onde et
sont diffractées par les objets usuels.
empécher sa perception.
• En optique la diffraction n’apparait qu’en
• On parle de son “détimbré” quand les hautes
dessous du µm.
fréquences sont atténuées.
• Exemple : Communication des éléphants par
• Exemple : Echo-location des chauves-souris.
infra-basse.
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λ∼L 00
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IV.B.2 Réflexion et Réfraction
On se place dans l’approximation où les ondes peuvent être modélisées par des rayons. Lorsqu’un
rayon rencontre une interface entre 2 milieux (caractérisés par leur célérité) celui ci va être
partiellement réfléchi et partiellement transmis dans le 2eme milieu.
• L’angle des rayons se mesure par rapport à la normale à la
surface.
θi θ r
• La réflexion se fait selon le même angle que le rayon incident. C1
c2 < c1 c2 > c1
c1 = 340 m/s (air), c2 = 275 m/s (CO2) et c1 = 340 m/s (air), c2 = 930 m/s (He) et
θ1 = 45◦ θ1 = 20◦
1 1 1 1
340 sin 45 = 275 sin θ t 340 sin 20 = 930 sin θt
◦
θt = arcsin 340 sin 20 ≃ 69◦
275 930
θt = arcsin 340 sin 45 ≃ 35
Les rayons sont réfractés vers le bas Les rayons sont réfractés vers le haut.
Lorsque c2 > c1, il existe un angle d’incidence maximum (angle limite) au delà duquel les sons
ne sont plus transmis mais entièrement réfléchis (réflexion totale).
IV.C Effet Doppler
au repos
• On considère une source sonore émettant dans
toute les directions.
• Les ondes ainsi produites correspondent à des
λ
ondes sphériques.
• Si l’on représente la progression de l’onde à des source
sonore
instants multiples de T , l’on obtient des cercles
(ou surfaces d’onde) distants de λ.
t=0 t=T t=2T t=3T
surpression p.
p = −κ ∆V
V
Remarque : Le signe - est introduit pour prendre en compte le fait que les variations de volume et pression sont inversées.
∆V ∆s
Sachant que V = A∆x et que ∆V = A∆s on obtient : V = ∆x .
∂s
Si l’on fait tendre ∆x vers 0, on obtient la dérivée de s par rapport à x, d’où : p = −κ ∂x .
∂p ∂ s 2
Ou encore : ∂x = −κ ∂x 2.
Ce qui conduit à :
∂ 2s(x,t) ρ0 ∂ 2 s(x,t)
∂x2
= κ ∂t2
q
κ
On en déduit par comparasion avec l’équation d’onde que : c= ρ0
• La célérité dépend de κ et est donc liée à la nature de la transformation que le gaz subit lors
des variations de la pression induitent par l’onde acoustique.
• En l’occurence, pour exprimer cette grandeur, il faut prendre en compte le fait que le gaz subit
une transformation adiabatique pour laquelle les variations de pression se font sans échange
de chaleur.
IV.E Expression des ondes
D’après l’équation d’onde précédente, l’expression de l’onde de déplacement est :
s(x, t) = s0 sin (kx − ωt + φs),
ω
où k et ω sont liés par c = k et φs caractérise le déphasage.
On peut également exprimer l’onde de pression :
p(x, t)
= −κ ∂s(x,t)
∂x
= −κks0 cos (kx − ωt + φs )
= κks0 sin kx − ωt + φs + 3π
2
= p0 sin (kx − ωt + φp) ,
avec p0 = κks0 et φp = φs − π2 .
∂s(x,t)
On peut également définir l’onde de vitesse : v(x, t) = ∂t .
Soit,
p20 A
Sachant que p0 = κks0 = ρ0ωcs0, on obtient : P̄u = 2ρ c
0
Habituellement, on utilise préférentiellement l’intensité acoustique notée I (unité W/m2 ) qui
correspond à Pu/A, soit :
p20
I= 2ρ0c
p p2
ef f
Remarque : Si l’on considère la pression efficace (pef f = √0 ), on obtient : I =
2 ρ0 c .
IV.G Réflexion et transmission d’une onde
IV.G.1 Notion d’impédance
Définition : Sous l’effet d’une surpression acoustique P (la cause), l’effet produit est la mise
en mouvement du fluide à une vitesse v (l’effet). On appelle impédance acoustique le rapport
cause/effet, soit :
p(x,t)
Zacoustique = v(x,t)
Remarques :
Cette notation n’est pas pratique à partir du moment où l’on souhaite faire des calculs. De ce
fait on utilise une notation (dite complexe) pour laquelle l’onde est exprimée sous la forme d’un
nombre complexe :
p± (x, t) = p0 {cos (ωt ± kx) + i sin (ωt ± kx)}
= p0ei(ωt±kx) .
L’onde de pression se déduit simplement en prenant la partie réelle de la notation complexe :
hi
p(x, t) = Re p(x, t) .
i(ωt−k1 x) p0 i(ωt−k1 x)
onde incidente : pi = p0 e , vi = ρ c e
1 1
r.p
onde réfléchie : pr = r.p0ei(ωt+k1x) , v r = − ρ c0 ei(ωt+k1 x)
1 1
t.p
onde transmise : pt = t.p0ei(ωt−k2x) , v t = ρ c0 ei(ωt−k2 x)
2 2
Dans le milieu 1 on a : p1 = pi + pr et v 1 = v i + v r .
Dans le milieu 2 on a : p2 = pt et v 2 = v t .
Les coefficients r et t sont déterminés en considérant qu’en x = 0, on doit avoir continuité de
p1 et p2 ainsi que de v 1 et v 2 .
Onde de pression :
p1(x = 0, t) = p2(x = 0, t)
p0eiωt + r.p0eiωt = t.p0eiωt
1+r = t
Onde de vitesse :
v 1(x = 0, t) = v 2(x = 0, t)
p0 iωt r.p0 iωt t.p0 iωt
ρ1 c1 e − ρ1c1 e = ρ2 c2 e
1−r t
ρ1 c1 = ρ2 c2
ρ2 c2 Z2
En posant α= ρ1 c1 = Z1 le rapport des impédances des 2 milieux, on obtient :
t
1 + r = t et 1 − r = α .
1
En additionnant les 2 équations, on obtient 2=t 1+ α , soit :
✛ ✘
2α
t= α+1
✚ ✙
2α
On en déduit r =t−1= α+1 − 1, soit :
✛ ✘
α−1
r= α+1
✚ ✙
Remarques :
• Ces coefficients ne dépendent que du rapport des impédances spécifiques des milieux, ils sont
donc réels.
• Si α > 1, r > 0. Il n’y a pas de déphasage à la réflexion.
• Si α < 1, alors r < 0. Dans ce cas, il y a un déphasage de π (eiπ = −1).
• Si α = 1, il n’y a pas de discontinuité d’impédance et alors r = 0 et t = 1. Les 2 milieux
peuvent cependant ne pas être identiques.
IV.G.4 Coeff. de réflecxion et de transmission en énergie
L’intensité acoustique se définit comme : I =< pv >. Nous avons ainsi obtenu la relation
2
1 p0
générale : I = 2 ρc .
Dans notre cas, on peut définir les intensités acoustiques moyennes de chaque onde (Ii , Ir et
It ), soit :
p2
0 |r|2 .p2 |t|2 .p2
Ii = 2×ρ1 c1 , Ir = − 2×ρ c0 et It = 2×ρ2 c2
0 .
1 1
|Ir | It
On définit les coefficients de réflexion et de transmission en énergie par R= Ii et T = Ii ,
soit :
2
R = |r|2 = α−1
α+1
|t|2 4α
T = =
α (α+1)2
On vérifie que :
R+T =1
Cas particuliers :
• Si ρ1 c1 ≪ ρ2 c2 , alors α ≫ 1 d’où :
r → 1 R → 1
et
t → 2 T → 0
Le signal transmis a une amplitude de pression double, mais transporte une énergie très faible.
t2 4ρ1 c1
T = α ≃ ρ2 c2 ≃ 1, 2.10−3 .
S1 S1.v 1(x = 0, t) = S2 .v 2 (x = 0, t)
S1 .p0 iωt S1 .r.p0 iωt S2 .t.p0 iωt
S2 ρ1c1 e − ρ1 c1 e = ρ2 c2 e
S1 S2
x ρ1 c1 (1 − r) = ρ2 c2 t
0
ρc
L’impédance caractéristique des milieux est maintenant Z= S.
Les équations donnant r et t sont les mêmes. Seule change la définition de Z .
Cas particulier :
ρ1c1 = ρ2c2 (même milieux) mais S1 6= S2 .
Z2 S1
On obtient α= Z1 = S2 .
• Ce sont des systèmes acoustiques donnant lieu à des résonances à des fréquences multiples.
• C’est le principe de tous les instruments à vent.
• La résonance est basée sur l’apparition d’ondes stationnaires dans le tuyau.
• Les fréquences de résonance sont directement liées à la configuration du tuyau (ouvert, fermé
...).
• La mise en vibration de l’air se fait généralement à une extrémité du tuyau :
– Embouchure de flûte (tuyau ouvert)
– Embouchure à anche (tuyau fermé)
• On peut considérer les 3 configurations suivantes :
– ouvert aux 2 extrémités
– fermé aux 2 extrémités
– ouvert à une extrémité et fermé à l’autre
• Dans tout les cas, les discontinuités de propagation des ondes sonores aux extrémités induisent
l’apparition d’ondes stationnaires.
IV.H.2 Ondes stationnaires
On a dans le tuyau deux ondes se propageant en sens inverse :
2p
s(x, t) = − ρωc0 cos (ωt) sin (kx)
2p0
v(x, t) = ρc sin (ωt) sin (kx)
p0 p0
avec s0 = ρωc et v0 = ρc
IV.H.3 Fréquences propres
Tuyau ouvert-fermé
ventre noeud
de pression de pression
c
Sachant que λ = c/f , on obtient : fn = (2n − 1)
4L
c
On définit f1 = 4L , comme le fondamental.
Les harmoniques sont alors d’ordre impair : f2 = 3 × f1 , f3 = 5 × f1 , f4 = 7 × f1 ...
Tuyau fermé-fermé
ventre
de pression
ventre
de vitesse
• On a les mêmes conditions aux limites aux
deux extrémités du tuyau. pression
• La vitesse et le déplacement particulaire sont vitesse
nuls (noeud) et l’on a un ventre de pression
acoustique.
x
0 noeud
L
de pression
c c
Les harmoniques sont définies par : fn = n × avec f1 = 2L .
2L
Les harmoniques sont paires et impaires : f2 = 2 × f1 , f3 = 3 × f1, f4 = 4 × f1 ...
Tuyau ouvert-ouvert
noeud ventre ventre
de pression de pression de vitesse
y échelle
logarithmique
3
x 1 10 100 10
Remarque : Les sous échelons (i.e. les valeurs ne correspondant pas à une puissance entière de
la base) ne sont pas placés à intervalles réguliers.
V.C Niveau de pression
V.C.1 Problèmatique
• La sensibilité de l’oreille humaine à l’intensité et à la tonalité (fréquence des sons) ne varie pas
linéairement.
• Par exemple, un son est perçu comme 2 fois plus fort lorsque l’intensité acoustique est
multipliée par 10.
• La perception (tel que ressenti) de l’intensité et de la fréquence des sons correspond au rapport
des variations de la grandeur physique correspondante (I et f ) et non à une différence.
Soit R le rapport d’une grandeur physique (I1/I2 , f1 /f2 ...) et soit N une échelle traduisant la
perception auditive correspondante, le passage de l’un à l’autre se fait selon une loi de puissance :
R = B N ⇔ N = logB R
Les échelles des acousticiens :
La décade La déci-décade Le Savart (milli-décade)
Niveau en fonction de r :
Itot
Ntot = 10 × log
10−12
I1 +...+In
= 10 × log
W −12
N (r) = 10 × log 4π.10−12 ×r2 10
10−12 .10N1 /10 +...+10−12 .10Nn /10
= 10 × log
W
= 10 × log 10−12 10−12
N1 /10 Nn /10
−10 × log (4π) = 10 × log 10 + ... + 10
−20 × log (r)
2 sources identiques :
Doublement de la distance :
Ns /10 Ns /10
N = 10 × log 10 + 10
N (2r) − N (r) = −20 × log (2r)
Ns /10
+20 × log (r) = 10 × log 2.10
= −20 × log 2 = Ns + 10 × log 2
≃ −6 dB = Ns + 3 dB
V.E Notion de Pondération
V.E.1 Position du problème
• Les niveaux physiques en dB ne tiennent pas
compte des variations de la perception avec
la fréquence.
• Ce point est particulièrement critique lorsque
l’on souhaite évaluer les nuisances sonores.
• L’idéal serait d’utiliser l’échelle en phone :
Difficile à mettre en oeuvre.
• On utilise une méthode de correction du
• Dans l’absolu, selon le niveau en dB du son il
niveau (on parle de pondération) basée
faudrait prendre une courbe de pondération
sur les courbes isosoniques de Fletcher &
spécifique.
Munson.
– On atténue les basses fréquences • Dans la pratique on n’a retenu que 2 courbes
– On amplifie légèrement à 2 kHz de pondération :
* 40 < N < 80 dB → pondération A.
• La pondération à appliquer dépend de la
* N > 80, dB → pondération C.
fréquence.
• La courbe de pondération A est obtenue par
• Niveau dB(A) = Niveau dB - pondération
lissage de l’isosonique à 40 phones.
V.E.2 Pondération de sons complexes
• Un son complexe est Exemple :
constitué d’un nombre
plus ou moins important f(Hz) 125 250 500 1000 2000 4000
de sons purs. pond. A (dB) −16, 1 −8, 6 −3, 2 0 +1, 2 +1, 0
• Selon sa fréquence, le son 1 (dB) 65 60 65 80 70 85
niveau d’un son pur n’est son 1 (dB(A)) 48, 9 51, 4 61, 8 80 71, 2 86
pas perçu de la même son 2 (dB) 85 70 80 65 65 60
manière. son 2 (dB(A)) 68, 9 61, 4 76, 8 65 66, 2 61
• Pour pondérer un son complexe, il faut • Les 2 sons ne se décomposent pas de la
pondérer chaque son pur le constituant. même manière.
• Dans la pratique, on décompose le son – Son 1 : Plus accentué dans les médium.
complexe par bandes d’octave et l’on applique – Son 2 : Plus accentué dans les basses.
la pondération pour chacune des bandes.
• Par contre les 2 sons ont le même niveau
• Pour obtenir le niveau pondéré du son total : Nson 1 = Nson 2 = 86 dB.
complexe, il faut “additionner” les niveaux
• La répartition en fréquence n’étant pas la
pondérés de chaque bande de fréquence :
même, le niveau est perçu différemment.
– Chaque niveau pondéré par bandes d’octave
• En appliquant la pondération A :
est convertit en intensité.
– On additionne toutes les intensités (pour Nson 1 = 87 dB(A)
chaque bande d’octave). Nson 2 = 78 dB(A)
– L’intensité totale est convertie en niveau.
V.F Mesure des nuisances sonores
Exemples : Mesure en continue
Mesure avec un Sonomètre :
VI Intervalles et Gammes ✍ ✌
VI.A Notion d’intervalle et de consonance
Un intervalle est consonant s’il produit une
impression auditive agréable. Il est dissonant
• Un intervalle se définit comme le rapport de dans le cas contraire→ c’est une notion
f
2 fréquences : I = f2 . subjective.
1
• Il représente l’écart en fréquence de 2 sons. • D’un point de vue physique, on s’aperçoit
• L’octave est un intervalle valant 2. qu’un intervalle considéré comme consonant
• L’intervalle entre le fondamental et la 2eme correspond à des sons dont les “battements”
harmonique est une octave. (ou maxima) coı̈ncident à intervalles
• La somme “auditive” de 2 intervalles réguliers.
s’exprime par le produit des intevalles. • A l’inverse, si les “battements” des sons
I ne coı̈ncident jamais, le son résultant est
I =
f3
=
f3
×
f2
= I1 × I2 dissonant.
I1 I2 f1 f2 f1
f1 f2 f3 • Par exemple pour une octave il y a
coı̈ncidence entre les maxima une fois sur
deux pour le son de plus haute fréquence.
2emeharmonique
T/2 T fondamental
L’octave (intervalle entre f
et 2f ) est considéré comme
le plus consonant.
t
• Comme pour l’intensité acoustique, la perception
• D’un point de vue générale,
auditive des fréquences suit une loi de puissance
la période T du son résultant
proportionnelle au rapport de fréquences i.e. à
de l’interférence de 2 sons
l’intervalle.
quelconques de périodes T1
• Comme pour le niveau, on introduit une nouvelle et T2 est donnée par le
échelle correspondant au log de l’intervalle. plus petit commun multiple
(ppcm) des 2 périodes.
f2
Echelle du Savart : S = 1000 log f1 T = ppcm[T1, T2 ]
• Echelle basée sur le log de l’intervalle de 2 sons.
• Dans le cas d’un son produit
• Une octave correspond à 301 savarts.
par une corde vibrante, le
• Le savart correspond approximativement au plus petit ppcm de T (fondamental), T /2
intervalle décelable par un auditeur entraı̂né. (2 eme harmonique), T /3 (3 eme
f
Echelle du Cent : C = 1200 log2 f2 harmonique)... est T .
1
• Pour le cas du fondamental absent,
• Un demi-ton tempéré (I = 21/12) correspond à 100 le ppcm de T /2 et T /3 est T .
cent.
Cas particulier : Le fondamental absent
• La gamme sera d’autant plus agréable que le nombre d’intervalles distincts sera réduit.
• Le cas de n intervalles identiques (correspondant à in = 2) donne un intervalle irrationnel.
• Nous allons considérer dans la suite le cas de 2 intervalles distincts tel que nous ayons N du
type i1 et P du type i2 (avec N + P = n).
N P Nous développerons dans la suite i1 et i2 sous
i1 × i2 = 2
la forme de puissances de nombres premiers :
Soit : 1 < i1 < 2 ( p1 a1 b1 c1
1 < i2 < 2 i1 = q = 2 × 3 × 5 ...
1
p
i2 = q2 = 2a2 × 3b2 × 5c2 ...
2
Avec ce développement l’expression de la décomposition de l’octave se réécrit :
N.a1 + P.a2 = 1
iN P
1 × i2 = 2 N.b1 + P.b2 = 0
⇒
2N.a1 +P.a2 × 3N.b1+P.b2 × 5N.c1+P.c2 ... = 1 0 0
2 × 3 × 5 ... N.c1 + P.c2 = 0
...
L’intervalle i1 = 9/8 est le ton (noté τ ) et l’intervalle i2 = 256/243 est le 1/2 ton (noté δ ).
Reste à définir l’ordonancement de ces 2 intervalles i.e. les modes. Sachant que l’on a 7
7!
intervalles dont 5 sont des τ et 2 des δ , le nombre de permutations est : 5!×2! = 21.
1er groupe 2eme groupe 3eme groupe τ τ δτ τ τ δ
mode ionien ou majeur
δτ τ δτ τ τ
mode locrien
τ τ δτ τ τ δ τ δτ τ τ τ δ δδτ τ τ τ τ τ δτ τ τ τ δ
mode mélodique ascendant
δτ τ δτ τ τ δτ δτ τ τ τ τ δδτ τ τ τ τ τ δτ τ δτ
mode mixolydien
τ δτ τ δτ τ τ δτ δτ τ τ τ τ δδτ τ τ ou mélodique descendant
τ τ δτ τ δτ τ τ δτ δτ τ τ τ τ δδτ τ τ δτ τ τ δτ mode dorien
τ τ τ δτ τ δ τ τ τ δτ δτ τ τ τ τ δδτ δτ τ τ δτ τ mode phrygien
δτ τ τ δτ τ τ τ τ τ δτ δ τ τ τ τ τ δδ τ τ τ δτ τ δ mode lydien
τ δτ τ τ δτ δτ τ τ τ δτ δτ τ τ τ τ δ τ δτ τ δτ τ mode éolien ou mineur
Remarque :Historiquement, c’est Pythagore qui a proposé ce découpage de l’octave. Il est à
remarquer qu’il existe également une gamme dite de Zarlino, utilisant 3 intevalles distincts (en
usage du 16eme au 18eme siècle) considérée comme la plus harmonieuse.
VI.C La gamme diatonique
Une gamme se définit en choisissant un mode et une note pour le premier degré. Le mode définit
la succession des τ et δ .
Le principe est de partir de la note choisie pour le premier degré et de lui appliquer l’intervalle la
liant avec le 2eme degré pour déterminer la note suivante et ainsi de suite.
τ τ δ τ τ τ δ
Exemple : La gamme en Do majeur Do --
Ré
--
Mi
--
Fa
--
Sol
--
La
,,
Si
--
Do
• Un filtre passe-bande est utilisé pour chaque bande de fréquence. Filtre ideal
−3 dB.
• Pour un filtre réel, le maximun A est ≤ 1.
VII.B Décomposition par bande d’octave
• Le choix des fréquences centrales de chaque bande d’octave est défini de façon standardisé.
• La fréquence centrale de 1kHz est la référence.
• Les autres fréquences sont défini en multipliant ou divisant par 2.
f(Hz) 31, 5 63 125 250 500 1000 2000 4000 8000 16000
• Chaque bande d’octave est caractérisé par une
fréquence min et max. f f
c1 f c2
• Pour qu’il n’y ait pas de recoupement, il faut 2min
fmax
p2ef f 1
Z
2
I = = pSL df
Z Z
fmin
fmin fmax f
On suppose içi que le spectre est continu et
−1/2
• pSL représente la pression acoustique spectral (Pa.Hz ). qu’il n’y a pas de son pur.
• pSL se déduit du niveau spectral qui est mesuré en utilisant un filtre de largeur de 1Hz.
• Dans la pratique, la mesure de niveau par bande de 1/neme d’octave correspond à :
p2ef f = p2SL × ∆f , où ∆f est la largeur de la bande de fréquence.
Le niveau total est obtenue en sommant les niveaux par bande de fréquence :
p2
Ntot = 10 × log
tot
2 2 2 2 400.10−12
ptot = p1 + p2 + ...pn ⇐⇒
N /10 N /10 N n /10
= 10 × log 10 1 + 10 2 + ...10
Exemple : Les niveaux mesurées sur les bandes en tiers d’octave centrées à 400, 500 et 630Hz
sont respectivement de 72, 74 et 68 dB. le Niveau mesuré sur la bande d’octave centrée à
500 Hz est :
72/10 74/10 68/10
Noctave = 10 × log 10 + 10 + 10 = 76 dB
Cas particulier : Conversion d’une largeur de bande à une autre
• Supposons que l’on ait mesuré une niveau sur une bande de fréquence (tiers d’octave par
exemple) et que l’on souhaite avoir une estimation sur une bande plus large (octave par
exemple).
• Cette conversion implique pour être exact que l’énergie soit répartie uniformément sur le
spectre.
Soit p21 le niveau sur la plus petite bande de fréquence et p22 le niveau sur la plus grande. Si le
niveau spectral est constant, on peut écrire :
p2 = p2 × ∆f2
p22 = p2SL ∆f2 2 1 ∆f1
2 2 =⇒
∆f2
p1 = pSL ∆f1 N2 = N1 + 10 × log ∆f
1
Exemple :
On a mesuré un niveau de 58 dB
63 Hz 125 Hz 250 Hz
sur la bande de 1/3 d’octave à 88 Hz 177 Hz
100 Hz et l’on souhaite connaı̂tre
le niveau sur l’octave complète 111 Hz
100 Hz
140 Hz
160 Hz
centrée sur 125 Hz.
∆f1/3octave = fmax
− fmin
1/2 1
∆foctave = fc 2 − 1/2
1/6 1 2
= fc 2 − 1/6 = 125 × 2−1
= 125
√
2 1/2
1/3 2 2
2 −1
= 100 × 1/6 = 89 Hz
2
= 23 Hz
N1/3octave + 10 × log 89
On en déduit : Noctave = 23
= 58 + 10 × log (3, 87) = 64 dB
VII.D Niveau de bruit
Afin de tester les chaı̂nes de reproduction acoustique, il est nécessaire de définir des bruits de
références. Ces bruits sont générés de manière aléatoire.
En effet, la largeur de la ieme bande d’octave est :
bruit blanc : Signal obtenu par un processus fc
∆fi = √2i
aléatoire dans lequel le niveau spectral est
La bande d’octave suivante a pour largeur :
le même pour toutes les fréquences. fc 2×fci
∆fi+1 = √i+1 = √
Ce type de bruit pose un problème lorsque 2 2
Soit, ∆fi+1 = 2 × ∆fi . La largeur de l’intervalle
l’on mesure le niveau par bande d’octave.
double à chaque octave.
Le niveau par bande d’octave augmente donc de 3 dB par octave (10 log (2) = 3 dB).