MÉMOIRE
PRÉSENTATION EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER
INTITULE
SPECIALITE : ENERGETIQUE
DEVANT LE JURY
2018/2017
Remerciements
Je remercie avant tout, notre Dieu qui nous a éclairé la bonne voie et
Nous avons aidé à la parcourir.
Je tiens à exprimer no vif remerciement à promoteur (Pr : Sari Mohamed Rafik),
pour nous avoir proposé ce sujet, leurs précieux conseils tout au long de notre
travail, son aide et sa confiance.
Nous remercions très chaleureusement les membres du jury pour l’honneur qu’ils
nous ont fait en acceptant d’examiner notre travail.
Nous exprimons nos profondes reconnaissances à tous les enseignants De
l’université de BADJI MOKHTAR, et en particulier nos enseignants de
l’énergétique et environnement, pour le savoir qu’ils nous ont transmis, pour leur
disponibilité et leur gentillesse durant ces deux dernières années.
Nous aimerions adresser du fond du cœur nos plus fervents remerciements à nos
parents, car nul autres qu’eux se sont plus sacrifiés pour notre bien et
l’accomplissement de nos projets.
Ils ont fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui.
Enfin, tous nos remerciements à toutes les personnes qui ont contribué de près
ou de loin à l’aboutissement de ce modeste travail.
Nous leurs sommes très reconnaissants.
DEDICACE
J’ai toujours pensé faire où offrir quelque chose à mes
parents en signe de reconnaissance pour tout ce qu’ils ont
consenti comme efforts, rien que pour me voir réussir, et
voilà, l’occasion est venue.
A ceux qui m’ont donné la vie, symbole de beauté, et de
fierté, de sagesse et de patience.
A ceux qui sont la source de mon inspiration et de mon
courage, à qui je dois de l’amour et de la reconnaissance.
A mes parents.
A Mes frères, et Ma sœur et Ma Nièce ‘Loudjaine’.
A ma grande mère.
A toute ma famille Hachelfi et Bouyeddah.
A tous mes Amis sans exception.
A tout le groupe Energétique ainsi que les étudiants de
Génie Mécanique
[TITRE DU DOCUMENT]
Nomenclature 01
Introduction générale 08
I. Généralités 09
I.1. Notion de système 09
I.2. Loi d’un gaz parfait et capacités calorifiques 09
II. Les principes de la THERMODYNAMIQUE 10
II.1. Premier principe – principe d’équivalence 10
II.2. Deuxième principe – principe de hiérarchie 10
III. Les fonctions d’états 12
IV. Bilan des machines thermiques diathermes 12
IV.1. Machine motrice 12
IV.2. Machine réceptrice 13
V. Cycle thermodynamique d’une centrale thermique à vapeur 13
V.1. Diagramme de Mollier 14
V.2. Chute d’enthalpie 15
V.2.1.Chute d’enthalpie et rendement isentropique 15
VI. Circuit eau-vapeur 16
VI.1. Les cycles thermodynamiques 16
VI.2. Bilan thermique 19
VI.3. Bilan de l’installation 20
VI.4. Rendements et puissance effective 20
VI.4.1. Rendement thermodynamique 21
[TITRE DU DOCUMENT]
I. Introduction 23
II. Généralités 23
II.1. Les Centrales Nucléaires 23
II.1.1.Introduction 23
II.1.2.Histoire 23
II.1.3.Le fonctionnement d’une centrale nucléaire 24
II.1.3.1. Description 24
II.1.3.2. Fonctionnement 24
II.1.4.Les avantages et Les inconvénients des centrales nucléaires 25
II.2. Les centrales hydrauliques 26
II.2.1.Introduction 26
II.2.2.Principe de fonctionnement 26
II.2.2.1. La retenue de l’eau 26
II.2.2.2. La conduite forcée de l’eau 26
II.2.2.3. La production d’électricité 26
II.2.2.4. L’adaptation de la tension 27
II.2.3.Les avantages et Les inconvénients des centrales hydrauliques 27
II.3. Les centrales éoliennes 28
II.3.1.Introduction 28
II.3.2.Historique 28
II.3.3.Fonctionnement 28
II.3.4.L’implantation d’une éolienne nécessite 29
II.3.5.Les avantages et Les inconvénients des centrales éoliennes 29
II.4. Les centrales solaires 30
II.4.1.Introduction 30
[TITRE DU DOCUMENT]
II.4.2.Historique 30
II.4.3.Fonctionnement 31
II.4.4.Les avantages et Les inconvénients des centrales solaires 32
II.5. Les Centrales Thermiques 33
II.5.1.Définition 33
II.5.2.Historique 33
II.5.3.Description des principes organes d’une centrale thermique 33
II.5.3.1. Turbine à vapeur 33
II.5.3.1.1. Définition 33
II.5.3.1.2. Historique 34
II.5.3.1.3. Principe 35
II.5.3.1.4. Les avantages 36
II.5.3.1.5. Les inconvénients 36
II.5.3.2. Les chaudières 37
II.5.3.2.1. Introduction 37
II.5.3.2.2. Principe de fonctionnement d’une chaudière 37
II.5.3.3. Les Condenseurs 38
II.5.3.3.1. Introduction 38
II.5.3.3.2. Classification des condenseurs 38
II.5.3.3.3. Principe de fonctionnement 38
II.5.3.4. Les pompes centrifuges 39
II.5.3.4.1. Historique 39
II.5.3.4.2. Principe de fonctionnement 40
III. Conclusion 41
I. Introduction 42
II. Description de la centrale industrielle 42
[TITRE DU DOCUMENT]
Conclusion générale 68
[TITRE DU DOCUMENT]
NOMENCLATURE
𝑊𝐷
𝑖𝑠 = Le travail de détente 𝐾𝑗/𝐾𝑔
𝜌 = Le rapport volumétrique
HP = haute pression
MP = moyen pression
1
[TITRE DU DOCUMENT]
BP = basse pression
𝐶𝑒2 𝐶𝑠2
; = Énergies cinétiques d’entrée et de sortie
2 2
2
[TITRE DU DOCUMENT]
S = la surface en m2 ;
X = Le titre ;
Kj
Cpe = La chaleur massique de l’eau en Kg . °C ;
3
[TITRE DU DOCUMENT]
ɸ = Flux thermique en MW
= La surface réduite en m²
𝛼 = L’efficacité du condenseur
𝑊𝑠 = 𝐾𝑗/𝐾𝑔
𝑊𝑡 = 𝐾𝑗/𝐾𝑔
𝑊′𝑠 = 𝐾𝑗/𝐾𝑔
𝐷
𝜂𝑝𝑜𝑙 = Rendement polytropique détente
𝐶
𝜂𝑝𝑜𝑙 = Rendement polytropique compression
𝐶
𝜂𝑖𝑠 = Rendements isentropique compression
𝐷
𝜂𝑖𝑠 = Rendements isentropique détente
4
[TITRE DU DOCUMENT]
ɳT = Rendements de la turbine
ɳ𝐶 = Rendements du condenseur
ɳ𝐺 = Rendements global
5
[TITRE DU DOCUMENT]
Figure 19 réchauffeur 56
6
[TITRE DU DOCUMENT]
7
Chapitre 1 Généralités sur la thermodynamique
[TITRE DU DOCUMENT]
I. Généralités :
On étudie une portion limitée de l’univers appelée système, celui-ci pouvant être
limitée par une surface servant de frontière réelle ou fictive (surface limitant une certaine
masse de fluide) [1].
Convention de signe :
Signe positif lorsque le système reçoit de la chaleur ou du travail. On ne considère dans la suite
que les valeurs absolues. Les bilans ne comporteront que des sommes algébriques.
9
Chapitre 1 Généralités sur la thermodynamique
[TITRE DU DOCUMENT]
II. Les principes de la THERMODYNAMIQUE :
II.1. Premier principe – principe d’équivalence :
Energie interne :
∆𝑈 = 𝑊 + 𝑄 𝑜𝑢 𝑑𝑈 = 𝛿𝑊 + 𝛿𝑄 (I. 1)
Plus l’écart 𝑇𝑐ℎ − 𝑇𝑎𝑡𝑚 est important, plus la part transformable est grande.
10
Chapitre 1 Généralités sur la thermodynamique
[TITRE DU DOCUMENT]
Quand 𝑇𝑐ℎ = 𝑇𝑎𝑡𝑚 , on ne peut plus rien récupéré de la source de chaleur.
Enoncé de Clausius : « Le passage de la chaleur d’un corps froid vers un corps chaud
n’a jamais lieu spontanément et sans modification simultanée du milieu extérieur ».
Enoncé de Kelvin : ”A l’aide d’un système qui décrit un cycle et qui n’est en contact
qu’avec une seule source de chaleur, il est impossible de recueillir du travail.”
Entropie :
L’entropie S est une fonction d’état (en J/k). La variation d’entropie au cours d’une
transformation peut être décomposée en deux termes :
𝑄
𝑆𝑒 : entropie échangée avec le milieu extérieur : 𝑆𝑒 = 𝑇
𝑄 𝑄
∆𝑆 = + 𝑆𝑐 𝑜𝑢 𝑑𝑆 = (I. 3)
𝑇 𝑇
𝑄𝑟𝑒𝑣 𝑄𝑖𝑟𝑟𝑒𝑣
𝑆𝑎 − 𝑆𝑏 = ∫ ≥∫ (I. 5)
𝑟𝑒𝑣 𝑇 𝑖𝑟𝑟𝑒𝑣 𝑇
𝑄𝑖𝑟𝑟𝑒𝑣
Pour tout cycle : ∆𝑆 = 0. Inégalité de Clausius pour un cycle : 0 > ∫𝑖𝑟𝑟𝑒𝑣 𝑇
11
Chapitre 1 Généralités sur la thermodynamique
[TITRE DU DOCUMENT]
Si l’on passe d’un état ordonné à un état désordonné, l’entropie augmente (par
exemple lors d’un changement de phase solide → liquide et liquide → gaz).
On distingue les machines motrices (W < 0) et les machines réceptrices (W > 0).
La quantité de chaleur échangée avec la source froide est considérée comme perdue
(point de vue « économique »). Thermodynamiquement, Qfr n’est pas perdue et peut être
valorisée.
𝑊𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒
Rendement thermique: 𝜂𝑡ℎ = 𝑄𝑐ℎ
12
Chapitre 1 Généralités sur la thermodynamique
[TITRE DU DOCUMENT]
𝑊𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒 𝜂𝑡ℎ
Rendement exergétique : 𝜂𝑒𝑥 = =
𝐸𝑥 𝜂𝑐𝑎𝑟𝑛𝑜𝑡
La notion d’exergie est due aux travaux du Français Louis-Georges GOUY (1854-1926)
en 1889.
Elle transfère de la chaleur d’une source froide vers une source chaude (frigo, pompe
à chaleur).
𝑄𝑓𝑟
Machine frigorifique : on définit un coefficient d’effet frigorifique ∑ = 𝑤 .
𝑓𝑜𝑢𝑟𝑛𝑖
𝑄𝑐ℎ
Pompe à chaleur : on définit un coefficient de performance (𝐶𝑂𝑃 ) ∅ = 𝑤 .
𝑓𝑜𝑢𝑟𝑛𝑖
On peut donc représenter un cycle par des diagrammes à deux coordonnées dont le
plus courant est le diagramme température-entropie (T-S) [2].
13
Chapitre 1 Généralités sur la thermodynamique
[TITRE DU DOCUMENT]
V.1. Diagramme de Mollier :
14
Chapitre 1 Généralités sur la thermodynamique
[TITRE DU DOCUMENT]
V.2. Chute d’enthalpie :
Et comme on a dit, entropie de fluide croit (la différence d’entropie est supérieure à
zéro).
𝐻1 −𝐻2 𝐻𝑒
ɳ𝑖𝑠 = = (I. 7)
𝐻 −1 𝐻2𝑠 𝐻𝑖
15
Chapitre 1 Généralités sur la thermodynamique
[TITRE DU DOCUMENT]
La définition même de ce rendement permet de tracer de proche en proche sur le
diagramme de Mollier, la ligne d'expansion du fluide dans la machine et de préciser
l'état de la vapeur à la sortie [4].
Le cycle de Carnot est le cycle idéal des machines thermiques. Il est composé, de deux
transformations isothermiques au cours desquelles il reçoit de la chaleur et en fournit au
milieu extérieur, qu’on appelle source chaude et source froide, et de deux transformations de
compression et de détente isentropiques [7].
16
Chapitre 1 Généralités sur la thermodynamique
[TITRE DU DOCUMENT]
Il est intéressant de comparer le cycle de Rankine et celui de Carnot, ils ne se diffèrent que
dans les phases d’échauffement de l’eau et la surchauffe de la vapeur, pour cela les
constructeurs se sont efforcés de rapprocher du cycle de Carnot le plus possible.
Les cycles de Rankine ou de Hirn applicables aussi bien aux turbines qu’aux machines
alternatives à vapeur, pour lesquelles le fluide de travail mis en œuvre est condensable à l’état
condensé et des mises en contact avec les sources chaudes et froides isobares [2].
Avec un rendement plus grand, le cycle de Hirn ne diffère du cycle de Rankine que dans
l’évolution dans la chaudière (générateur de vapeur).
Le cycle de Rankine est le cycle théorique le plus élémentaire pour ne pas dire le plus
simple. Aucune installation ne fonctionne ainsi.
17
Chapitre 1 Généralités sur la thermodynamique
[TITRE DU DOCUMENT]
Les transformations thermodynamiques élémentaires de ce cycle sont :
En pratique, les cycles de Rankine et de Hirn sont déformés du fait des irréversibilités qui
ont lieu lors de l’évolution du fluide dans la machine. Cela se traduit par :
Des pertes de pression dues aux pertes de charge et variations de masse volumique
dans les échangeurs et les tuyauteries de liaisons. Ces pertes peuvent atteindre
plusieurs, voire une dizaine de bars dans les installations de forte puissance. Les
évolutions correspondantes ne sont plus rigoureusement isobares [2].
18
Chapitre 1 Généralités sur la thermodynamique
[TITRE DU DOCUMENT]
L'eau d'alimentation est chauffée (de 𝐴 à 𝐵) par la vapeur soutirée de la turbine. Plus
une élévation de pression.
Dans la chaudière elle-même, la chaleur est utilisée pour préchauffée l’eau (dans
l’économiseur, 𝐵 à 𝐶) avant d’entrée à la phase de vaporisation cela veut dire :
Elévation de la température de l'eau jusqu'à la saturation ensuit 𝐶𝐷 : Vaporisation à
température constante.
𝐷𝐸 : Surchauffe de la vapeur à pression constante.
𝐸𝐹 : Une première détente de la vapeur dans le corps 𝑯𝑷.
𝐹𝐺 : Resurchauffe d'une partie de la vapeur à pression moyenne.
𝐺𝐼 : Une dernière détente (théoriquement, une entropie constante) dans les turbine
(ou bien les Corps de la turbine) à moyenne et basse pression, 𝑴𝑷 et 𝑩𝑷.
𝐼𝐴 : Condensation à température constante.
Le diagramme montre que l’énergie délivrée à la turbine est maximisée Si les points 𝐸
et 𝐺 sont à leurs valeurs maximales (hautes) possible et le point 𝐼 a son possible basse
valeur [2].
L’énergie d’un système fermé se conserve, ce qui va changer serait la forme des
énergies dont la somme est toujours constante. Le travail et la chaleur communiqués au fluide
sont consacrés à l’augmentation de l’énergie cinétique, potentielle et interne.
𝐶𝑒2 𝐶𝑠2
𝑄 + ℎ𝑒 + + 𝑍𝑒 𝑔 = 𝑊 + ℎ𝑠 + + 𝑍𝑠 𝑔 (I. 8)
2 2
19
Chapitre 1 Généralités sur la thermodynamique
[TITRE DU DOCUMENT]
Où :
𝐶𝑒2 𝐶𝑠2
; : Énergies cinétiques d’entrée et de sortie
2 2
Dans beaucoup de cas, un fluide (ou corps) subit une série de transformations pour
finir dans le même état que dans son état initial (état caractérisé par le trio 𝑃, 𝑉 et 𝑇), cela
permettra d’obtenir des transformations périodiques, c’est-à-dire non limitées dans le temps
(moteur qui tourne par exemple). Dans ce cas, l’énergie interne du système n’aura finalement
pas varié. Si de l’énergie interne a été perdue au cours d’une transformation, elle aura été
regagnée au cours d’une transformation suivante. (∆𝑈𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒 = 0). Cette relation permettra
d’évaluer les chaleurs et travaux développés par un cycle, voire, par une transformation
particulière du cycle [2].
20
Chapitre 1 Généralités sur la thermodynamique
[TITRE DU DOCUMENT]
VI.4.1. Rendement thermodynamique :
Le travail à la sortie de la turbine devrait être égale à la chute d’enthalpie réelle, appelé
travail indiqué. En plus des pertes thermodynamiques indiquées, apparaissent des pertes
externes provoquées par les frottements mécaniques et les fuites. Le travail reçu est appelé
travail effectif, d’où [2] :
𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 𝑒𝑓𝑓𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓
ɳ𝑚𝑒𝑐 = (I. 12)
𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 𝑖𝑛𝑑𝑖𝑞𝑢é
𝑊𝑒𝑓𝑓 𝑊𝑖 − 𝑊𝑓
ɳ𝑚𝑒𝑐 = = (I. 13)
𝑊𝑖 𝑊𝑖
Avec :
𝑊𝑓 : Pertes mécaniques.
𝑊𝑖 : Travail indiqué.
21
Chapitre 1 Généralités sur la thermodynamique
[TITRE DU DOCUMENT]
En ce qui concerne la puissance effective elle est calculée comme suit :
Pour toute l’installation il faut tenir compte surtout du rendement de cycle utilisé. Pour
toute l’installation, de l’entrée, qui est le générateur de vapeur, jusqu’à la sortie de la turbine,
le rendement est :
22
Chapitre 02 Généralités sur les centrales énergétiques
[TITRE DU DOCUMENT]
I. Introduction :
Une centrale énergétique est le point de départ de notre consommation d’énergie. Il en
existe différents types. Dans ce chapitre, nous détaillerons les centrales énergétiques les plus
importantes.
II. Généralités :
II.1. Les Centrales Nucléaires :
II.1.1. Introduction :
II.1.2. Histoire :
Le 27 juin 1954, la première centrale nucléaire civile fut connectée au réseau électrique
à Obninsk en Union soviétique, avec une puissance de production électrique de 5 Mégawatts.
En 1956, plusieurs centrales nucléaires furent aménagées en France, en Angleterre et aux
États-Unis. En 1957, les travaux de construction du premier réacteur pour usage civile en
France (EDF1) démarrèrent au niveau de la centrale nucléaire de Chinon.
La puissance nucléaire mondiale a augmenté rapidement au fil des années, s’élevant à
plus de 1 Gigawatt (GW) en 1960, allant jusqu’à 366 GW en 2005.
Plus des deux tiers des centrales nucléaires commandées après janvier 1970 ont été
annulés. Pour cause : les coûts économiques croissants, dus aux durées de construction de
plus en plus longues, ont rendu le nucléaire moins compétitif dans les années 1980 et 1990.
Par ailleurs, dans certains pays les risques d’accidents nucléaires et les problèmes des déchets
radioactifs, ont conduit certains pays à renoncer à l’énergie nucléaire [9] .
23
Chapitre 02 Généralités sur les centrales énergétiques
[TITRE DU DOCUMENT]
II.1.3. Le fonctionnement d’une centrale nucléaire :
II.1.3.1. Description :
- Le bâtiment réacteur.
- Une enceinte étanche qui contient le réacteur nucléaire.
- Les générateurs de vapeur (3 ou 4 selon la génération).
- Un pressuriser.
- une partie d’un circuit d’eau secondaire et le circuit d’eau primaire [9].
II.1.3.2. Fonctionnement :
L’uranium est enfermé à l’intérieur de gaines métalliques étanches. C’est dans ces
gaines que se produit la fission d’uranium. L'eau dans le cœur se réchauffe au contact de ces
éléments combustibles. Cette eau, à la sortie de la cuve, cède sa chaleur à l'eau d'un second
circuit, par l'intermédiaire d'un générateur de vapeur. Une fois refroidie, elle retourne dans le
24
Chapitre 02 Généralités sur les centrales énergétiques
[TITRE DU DOCUMENT]
cœur à l'aide d'une pompe. Cette eau est chauffée à 320°C et est maintenue à une pression
de 155 atmosphères afin de rester à l'état liquide. Dans le générateur de vapeur, l'eau du
circuit secondaire se transforme en vapeur au contact des tubes parcourus par l'eau à 320° du
circuit primaire. Cette vapeur fait tourner une turbine qui entraîne un alternateur. A la sortie
de la turbine, la vapeur se transforme en eau dans le condenseur, avant d'être renvoyée au
générateur de vapeur. De l'eau en provenance de l'Aéroréfrigérants traverse le condenseur
par des milliers de tubes. La vapeur en provenance de la turbine se condense au contact de
ces tubes froids. L'eau contenue dans ces tubes va se réchauffer d'une dizaine de degrés :
cette eau tiède (30-35°) est refroidie par le courant d'air dans l'Aéroréfrigérants avant de
repartir vers les tubes du condenseur. Un panache de vapeur d'eau générée par la différence
de température entre l'air et l'eau s'échappe de la tour de refroidissement [9].
25
Chapitre 02 Généralités sur les centrales énergétiques
[TITRE DU DOCUMENT]
II.2. Les centrales hydrauliques :
II.2.1. Introduction :
L'énergie hydraulique est une énergie renouvelable qui utilise l'énergie cinétique et
potentielle de l'eau (rivière, chute d'eau et marée) pour produire de l'énergie mécanique et,
surtout, de l'électricité. On parle alors d'hydroélectricité [10] .
Fondamentalement, une centrale hydroélectrique est constituée de trois éléments :
Une fois l’eau stockée, des vannes sont ouvertes pour que l’eau s’engouffre dans de
longs tuyaux métalliques appelés conduites forcées. Ces tuyaux conduisent l’eau vers la
centrale hydraulique, située en contrebas.
À la sortie de la conduite, dans la centrale, la force de l’eau fait tourner une turbine qui
fait à son tour fonctionner un alternateur. Grâce à l’énergie fournie par la turbine, l’alternateur
produit un courant électrique alternatif.
La puissance de la centrale dépend de la hauteur de la chute et du débit de l’eau. Plus ils seront
importants, plus cette puissance sera élevée [10].
26
Chapitre 02 Généralités sur les centrales énergétiques
[TITRE DU DOCUMENT]
II.2.2.4. L’adaptation de la tension :
27
Chapitre 02 Généralités sur les centrales énergétiques
[TITRE DU DOCUMENT]
II.3. Les centrales éoliennes :
II.3.1. Introduction :
L'énergie éolienne est une source d'énergie qui dépend du vent. Le soleil chauffe
inégalement la Terre, ce qui crée des zones de températures et de pression atmosphérique
différentes tout autour du globe. De ces différences de pression naissent des mouvements
d'air, appelés vent. Cette énergie permet de fabriquer de l'électricité dans des éoliennes,
appelées aussi aérogénérateurs, grâce à la force du vent [11].
II.3.2. Historique :
II.3.3. Fonctionnement :
28
Chapitre 02 Généralités sur les centrales énergétiques
[TITRE DU DOCUMENT]
- Elles tournent uniquement s’il y a du vent, donc elles sont dépendantes de la météo et aussi
de la nature du sol.
29
Chapitre 02 Généralités sur les centrales énergétiques
[TITRE DU DOCUMENT]
- Impact sur le paysage.
- Elles produisent beaucoup de bruit (55 Décibels).
- Dangereuse pour les oiseaux, la vitesse des pales peuvent les surprendre [11].
L'énergie solaire est une source d'énergie qui dépend du soleil. Cette énergie permet
de fabriquer de l'électricité à partir de panneaux photovoltaïques ou des centrales solaires
thermiques, grâce à la lumière du soleil captée par des panneaux solaires [12].
II.4.2. Historique :
30
Chapitre 02 Généralités sur les centrales énergétiques
[TITRE DU DOCUMENT]
En 1949, Félix Trombe construit à Mont Louis un immense miroir parabolique qui
permet d'atteindre 3000°C à son point de concentration.
C’est à la fin du XXème siècle que sont lancés diverses centrales et fo urs solaires à
concentration : après différents prototypes, EDF inaugure en 1983 Thémis, la première
centrale électro solaire à tour française. La France ayant fait le choix de ne développer que la
filière nucléaire, cette centrale ferme en 1986, pour ouvrir à nouveau en 2007. De même, de
1984 à 1991, de nombreuses centrales à miroirs cylindro-paraboliques voient le jour aux Etats-
Unis.
Depuis la fin des années 90, quelques pays ont relancé des programmes de soutien au
développement du solaire thermique : l’Autriche, l’Allemagne, la Chine ... [12].
II.4.3. Fonctionnement :
31
Chapitre 02 Généralités sur les centrales énergétiques
[TITRE DU DOCUMENT]
II.4.4. Les avantages et Les inconvénients des centrales solaires :
II.4.4.1. Les Avantages :
Se résument, en ce qui suit :
- L’énergie solaire est inépuisable et non polluante.
- L’énergie est propre et ne dégage pas de gaz à effet de serre.
- L’énergie solaire thermique permet d’assurer une partie des besoins en eau chaude
sanitaire et en chauffage. L’installation des panneaux solaires thermiques permet de
réaliser des économies conséquentes.
- Les frais de maintenance et de fonctionnement d’une installation thermique sont
relativement faibles.
- Il s’agit d’une source d’énergie électrique totalement silencieuse ce qui n’est pas le
cas, par exemple des installations éoliennes.
- Le rendement énergétique est positif : il faut en moyenne entre 3 et 4 ans pour que le
panneau produise l’énergie nécessaire à sa fabrication et un panneau solaire produit
en moyenne entre 9 à 14 fois l’énergie qu’il a consommé pour sa fabrication [12].
32
Chapitre 02 Généralités sur les centrales énergétiques
[TITRE DU DOCUMENT]
II.5. Les Centrales Thermiques :
II.5.1. Définition :
La centrale thermique est une centrale électrique qui produit de l'électricité à partir
d'une source de chaleur (charbon, gaz, fioul, biomasse ou déchets municipaux). La source de
chaleur chauffe un fluide (souvent de l'eau) qui passe de l'état liquide à l'état gazeux (vapeur).
Cette vapeur entraine une turbine couplée à un alternateur qui transforme l'énergie cinétique
contenue dans la vapeur en énergie mécanique de rotation, puis en énergie électrique grâce
à une génératrice découvrant [13].
II.5.2. Historique :
33
Chapitre 02 Généralités sur les centrales énergétiques
[TITRE DU DOCUMENT]
4 : Alternateur
II.5.3.1.2. Historique :
34
Chapitre 02 Généralités sur les centrales énergétiques
[TITRE DU DOCUMENT]
avec un bon rendement. En 1901, L’ingénieur de génie Auguste Râteau conçoit la turbine
multicellulaire [13].
II.5.3.1.3. Principe :
int
4
Surchauffeur
T
3 4
Chaudière
Turbine à
35
Chapitre 02 Généralités sur les centrales énergétiques
[TITRE DU DOCUMENT]
accompagnée d’une légère augmentation d’enthalpie. La ligne 1-2 représente l’énergie
ajoutée par la pompe alimentaire.
Le principal avantage des turbines à vapeur c’est qu’ils sont des moteurs à combustion
externe. De ce fait, tous les combustibles (gaz, fuel, charbon, déchets, chaleur résiduelle) et
notamment les moins chers peuvent être utilisés pour l’alimenter en vapeur. Le chauffage
peut même se faire par énergie solaire. Le rendement peut atteindre des valeurs assez élevées
d’où des frais de fonctionnement réduits [16].
36
Chapitre 02 Généralités sur les centrales énergétiques
[TITRE DU DOCUMENT]
II.5.3.2. Les chaudières :
II.5.3.2.1. Introduction :
37
Chapitre 02 Généralités sur les centrales énergétiques
[TITRE DU DOCUMENT]
combustion et le gaz chaud chauffe l’eau d’alimentation et la transforme en vapeur ou l’eau
chaude. La vapeur ou l’eau chaude sont des fluides caloporteurs utilisés selon les exigences
de l’installation, la purge n’est pas une forme utile d’énergie mais est une opération nécessaire
à long terme pour le bon fonctionnement de la chaudière [18].
38
Chapitre 02 Généralités sur les centrales énergétiques
[TITRE DU DOCUMENT]
II.5.3.3.3. Principe de fonctionnement :
Dans le cas d'une pompe à chaleur, le fluide frigorigène, après avoir emmagasiné de
la chaleur et s'être évaporé dans l'évaporateur, circule dans un circuit fermé. Ensuite, il passe
à proximité d'une source plus fraiche (air, sol ou eau) et ainsi se condense pour refaire un
cycle.
II.5.3.4.1. Historique :
Les pompes centrifuges sont difficiles à dater. On a pu créditer Denis Papin d'en avoir
fabriqué une des premières au XVIIe siècle1, mais des machines similaires bien plus anciennes
ont été décrites. En 1735, M. Le Demour invente une pompe basée sur ce principe pour être
utilisée dans les jardins du roi.
39
Chapitre 02 Généralités sur les centrales énergétiques
[TITRE DU DOCUMENT]
universelle de Londres en 1851. Cependant l'utilisation des pompes alternatives restera la
règle dans l'industrie du XIXe siècle.
Cette énergie hydraulique peut être vue comme la somme d’une énergie cinétique
déterminée par le mouvement liquide dans le tube et d’une énergie potentielle stockée soit
sous la forme d’un accroissement de pression soit sous celle d'une augmentation de hauteur
(théorème de Bernoulli).
Une pompe centrifuge ne délivre ni une quantité de liquide fixée, ni une pression
déterminée : le point de fonctionnement est déterminé par la résistance du circuit connecté
à la pompe.
Elle augmente simultanément ces deux paramètres, en sorte que le débit obtenu
dépend de la pression selon une certaine relation qui définit dans un graphique débit –
pression une courbe qu’on appelle « courbe caractéristique de la pompe ».
La pression obtenue lorsque la pompe fonctionne à débit nul est la pression maximale
à laquelle le circuit aval puisse être soumis et constitue un paramètre de dimensionnement
très important pour toute l’installation aval.
40
Chapitre 02 Généralités sur les centrales énergétiques
[TITRE DU DOCUMENT]
III. Conclusion :
41
Chapitre 03 Bilan énergétique d’une centrale thermique
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I. Introduction :
La centrale thermique (Fig. 12) objet d’étude à une puissance de l’ordre de 176MW. Elle
regroupe les éléments suivants :
Une chaudière
Une turbine.
Un condenseur.
Six réchauffeurs.
Un alternateur.
Une bâche d’alimentation.
Six soutirages
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II.1. Propriétés thermodynamique aux points notables de la centrale :
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II.2. Principe de fonctionnement d’une centrale thermique :
Après l’alimentation de la chaudière par l’eau, une combustion est produite dans la
chambre de combustion en dégageant une quantité de chaleur qui échauffe et vaporise l’eau
qui circule dans les tubes tapissant les parois de cette chambre.
La vapeur saturante humide formée est envoyée dans le ballon, le rôle de ce dernier est très
important car il permet de séparer la vapeur du liquide.
La vapeur saturante sèche (ne contient pas de gouttelettes d’eau liquide) quitte le
ballon et passe par les surchauffeurs de la chaudière en bénéficiant d’une augmentation
d’enthalpie, après elle traverse la turbine se détend dans une turbine et abandonne une
grande partie de son énergie.
La vapeur qui s’échappe de la turbine se dirige vers le condenseur. Après le
changement de phase ‘’vapeur-liquide’’ (condensation) dans le condenseur, il vient le rôle des
pompes d’extraction pour extraire les condensats (c.à.d. l’eau située dans le fond du
condenseur) et qui sont refoulés dans les réchauffeurs (1 et 2) alimentés par de la vapeur de
soutirage, pour y arrivé en fin dans la bâche alimentaire avec le système dégazage.
La bâche alimentaire constitue à la fois un réchauffeur particulier et une réserve d’eau,
le dégazeur assure une teneur très faible en (O2) dissous dans l’eau afin de limiter la corrosion
des matériaux tel que les aubages de la turbine et les aubes de générateur de vapeur.
Une fois l’eau est dégazée, il pénètre dans la bâche alimentaire, ensuite vent le rôle des
pompes alimentaires qui effectuent une pression importante sur l’eau avant de la refouler
dans la chaudière et le circuit tourne de nouveau.
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Le refroidissement est assuré soit à l’aide de l’eau de mer ou l’eau d’un fleuve dans le
cas d’un circuit ouvert et à l’aide de l’eau d’un circuit de réfrigération dans les cas d’un circuit
fermé. Le condenseur travaille presque sous vide, la réalisation du vide est assurée par des
pompes à vide.
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III. Bilan énergétique du central thermique :
III.1. Détermination du rendement de la turbine :
La turbine est une machine à une ligne d’arbre composée de corps 𝑯𝑷 (Haute
Pression), 𝑴𝑷 (moyenne Pression), et 𝑩𝑷 (Basse Pression) qui servent à convertir un courant
de vapeur (énergie thermique) provenant du générateur de vapeur en énergie mécanique qui
sert à tourner l’arbre et à entrainer l’alternateur. Ces corps sont By-passés et permettent un
conditionnement de la vapeur.
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Le rendement se calcule comme suit :
h2 − h3
ɳHP =
h2 − h3s
A.N :
3421 − 3112,9
ɳHP = = 0,77
3421 − 3020
ɳHP = 77%
h5 − h8
ɳMP =
h5 − h8s
A.N :
3528,6 − 3026,5
ɳMp = = 0,871
3528,6 − 2951
ɳMp = 87,1%
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A.N :
3026,5 − 2450
ɳBp = = 0,805
3026,5 − 2310
ɳMp = 80,5%
A.N :
1387,2
ɳT = = 0,82
1692,5
ɳT = 82%
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III.2. Calcul des débits de soutirage :
On a :
Les débits de soutirage au niveau des lieux des soutirages sont calculés comme
suit :
ṁ7′
X𝐵 =
ṁMP
A.N :
10,6
X B= = 0,089
119,3
ṁ6′
X𝐶 =
ṁMP
A.N :
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16,739
X C= = 0,139
119,3
ṁ10′
XD =
ṁBP
AN :
4,272
X D= = 0,038
111,88
ṁ11′
X𝐸 =
ṁBP
A.N :
2,158
XE = = 0,019
111,88
ṁ12′
XF =
ṁBP
A.N :
0,99
XF = = 0,009
111,88
Dans notre calcul, on va déduire la valeur du flux thermique porté au fluide réfrigérant
ɸe, la valeur de rapport Rd, la surface réduite du condenseur et l’efficacité du condenseur.
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Diamètre extérieur des tubes : dext = 20 mm ;
Diamètre intérieur des tubes : dint = 19 mm ;
Epaisseur des tubes (e) :
e = dext − dint = 20 − 19 = 1 mm ;
Longueur des tubes : L = 10 m ;
Surface d’échange (A) :
S = dext × π × L × N = 4273 m2 ;
Enthalpie d’entrée du condenseur : h13 = 2364 Kj/Kg ;
Enthalpie de sortie du condenseur : h14 = 137 Kj/Kg ;
Le titre X=1 ;
Le débit massique : ṁm = 111,88 Kg/s ;
Le débit volumique d’eau de refroidissement : ṁe = 1,7 m3 /s ;
Masse volumique de l’eau de refroidissement (mer) : e = 1020 Kg/ m3 ;
Masse volumique de la vapeur : v = 0,048 Kg/ m3 ;
Kj
La chaleur massique de l’eau : Cpe = 4,01 Kg . °C ;
(T31 − T30 )
DTLM = (1)
(T − T30 )
ln 13
(T13 − T31 )
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A.N :
(22 − 16)
DTLM =
(33,95 − 16)
ln
(33,95 − 22)
DTLM = 14,75°C
la condensation d’une vapeur X13, le membre gauche de l’équation (2) est égal à :ṁv ×
Lv × X13 .
ṁe × e
Rd =
ṁv × v
A.N :
1,7 × 1020
Rd = = 15,5
2330,83 × 0,048
Par ailleurs, on peut également écrire que le flux thermique « ɸ » comme suit :
ɸ = h∗ × S × DTLM (3)
Où :
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∗
h : Coefficient global d’échange de chaleur ;
S : Surface d’échange thermique eau-vapeur ;
DTLM : Ecart moyen logarithmique de température entre l’eau de refroidissement
et la vapeur échappée de la turbine.
ɸ = 598,007 MW
(T31 − T30 )
=
DTLM
A.N :
6
= = 0,407
14,75
𝛼 = 1 − 𝑒 − = 0,3344
𝛼 = 33,44%
III.3.2. Réchauffeur :
La (Fig. 19) représente le schéma de principe d’un réchauffeur à surface. Ce dernier est
constitué d’une enceinte indéformable. Au niveau de cette enceinte, l’eau reçoit une
puissance chaleur de la part de la vapeur.
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Figure 19 réchauffeur
9’ t9’= 356 C°
23 22 t22= ??? C°
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Détermination de la température d’entrée t22 d’eau d’alimentation dans le
réchauffeur :
h
h22 = cpeau . t 22 t 22 = cp22
eau
844
A.N : t 22 = 4.18
t 22 = 201,9 C°
Bilan de masse :
∑𝐞𝐧𝐭𝐫é𝐞𝐬 = ∑𝐬𝐨𝐫𝐭𝐢𝐞𝐬
Bilan thermique :
Ṡ − Ė + Ṡt = 0 → Ṡt = 0 (R. P)
A.N :
150,54 × 844 + 4,34 × 3112 − 150,54 × 908
h29 =
4,34
h29 = 892,06 kj/kg
P = 18,1 bar →
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Bilan thermique du réchauffeur (B) :
22 21 t21= ??? C°
ℎ
ℎ21 = 𝑐𝑝𝑒𝑎𝑢 . 𝑡21 𝑡21 = 𝑐𝑝 21
𝑒𝑎𝑢
661
A.N : 𝑡21 = 4.18
𝑡21 = 158,14 𝐶°
Bilan de masse :
∑𝒆𝒏𝒕𝒓é𝒆𝒔 = ∑𝒔𝒐𝒓𝒕𝒊𝒆𝒔
Bilan thermique :
Ṡ − Ė + Ṡ𝑡 = 0 → Ṡ𝑡 = 0 (𝑅. 𝑃)
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ṁ28 × ℎ28 + ṁ22 × ℎ22 = ṁ7′ × ℎ7′ + ṁ29′ × ℎ29′ + ṁ21 × ℎ21
A.N :
𝑃 = 6,04𝑏𝑎𝑟 →
19 18 t18= ??? C°
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Détermination de la température d’entrée d’eau t22 d’alimentation dans le
réchauffeur :
ℎ
ℎ18 = 𝑐𝑝𝑒𝑎𝑢 . 𝑡18 𝑡18 = 𝑐𝑝 18
𝑒𝑎𝑢
218
A.N : 𝑡18 = 4.18
𝑡18 = 52,13 𝐶°
Bilan de masse :
∑𝒆𝒏𝒕𝒓é𝒆𝒔 = ∑𝒔𝒐𝒓𝒕𝒊𝒆𝒔
Bilan thermique :
Ṡ − Ė + Ṡ𝑡 = 0 → Ṡ𝑡 = 0 (𝑅. 𝑃)
A.N :
𝑃 = 1,54 𝑏𝑎𝑟 →
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Bilan thermique du réchauffeur (E) :
18 17 T17= 39 °C
P18= 7,88 bar h17= 169 ,3 kj/kg
t18= 50,23 °C ṁ17= 119,3 kg/s
h18= 218,78 kj/kg s
27’ 26
ṁ18= 119,3 kg/s P26= 0,52 bar
P27’= 15,682 t26=??? °C
t27’= 87 °C h26=??? kj/kg
h27’= h29 kj/kg ṁ26= 6,43 kg/s
ṁ27’= 10,16 kg/s
ℎ
ℎ17 = 𝑐𝑝𝑒𝑎𝑢 . 𝑡17 𝑡17 = 𝑐𝑝 17
𝑒𝑎𝑢
𝑡17 = 40.50 𝐶°
Bilan de masse :
∑𝒆𝒏𝒕𝒓é𝒆𝒔 = ∑𝒔𝒐𝒓𝒕𝒊𝒆𝒔
Bilan thermique :
Ṡ − Ė + Ṡ𝑡 = 0 → Ṡ𝑡 = 0 (𝑅. 𝑃)
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ṁ17 × ℎ17 + ṁ27′ × ℎ27′ + ṁ9′ × ℎ9′ = +ṁ26 × ℎ26 + ṁ18 × ℎ18
A.N :
169 × 119,3 + 489,1 × 4,272 + 2652 × 2,158 − 119,3 × 218
ℎ26 =
6,43
𝑃 = 0,52 𝑏𝑎𝑟 →
16 15 t15=33,95 c°
p16= 8,862 bar h15= 146 kj/kg
t16= 38,8 c° ṁ15= 119,3 kg/s
P24’= 0,05 bar
h16= 163,2 kj/kg s
24’ t24’= ??? C°
ṁ16= 119,3 kg/s
h24’ ???kj/kg
ṁ24’= 0,99
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Détermination de la température d’entrée d’eau t22 d’alimentation dans le réchauffeur :
ℎ
ℎ15 = 𝑐𝑝𝑒𝑎𝑢 . 𝑡15 𝑡15 = 𝑐𝑝 15
𝑒𝑎𝑢
146
A.N : 𝑡15 = 4.18
𝑡15 = 34,92 𝐶°
Bilan de masse :
∑𝒆𝒏𝒕𝒓é𝒆𝒔 = ∑𝒔𝒐𝒓𝒕𝒊𝒆𝒔
Bilan thermique :
Ṡ − Ė + Ṡ𝑡 = 0 → Ṡ𝑡 = 0 (𝑅. 𝑃)
A.N :
𝑃 = 0,05 𝑏𝑎𝑟 →
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IV. Calcul des différents rendements
IV.1. Rendement du condenseur :
ɳ𝑐 = 1
Le rendement du cycle réel n’est que le rapport du travail réel de la turbine 𝑊𝑟é𝑒𝑙 et de la
quantité de chaleur fournie par la chaudière à la vapeur. Il se calcule comme suit :
𝑊𝑟é𝑒𝑙
ɳ𝑟é𝑒𝑙 =
𝑄
Alors on obtient :
A.N :
1466
ɳ𝑟é𝑒𝑙 = = 0,3962
3700
ɳ𝑟é𝑒𝑙 = 39,62%
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Chapitre 03 Bilan énergétique d’une centrale thermique
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IV.3. Calcul du rendement mécanique :
𝑊𝑠
ɳ𝑚é𝑐𝑎𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒 =
𝑊 𝑣𝑎𝑝
𝑊𝑠
ɳ𝑚é𝑐𝑎𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒 =
(ℎ2 − ℎ3 ) + (ℎ5 − ℎ13 )
IV.3.1.1. Calcul de 𝑾𝒔 :
Il vient :
𝑃𝑠
𝑊𝑠 =
ṁ
A.N :
176 × 1000
𝑊𝑠 = = 1169,132 𝐾𝑗/𝐾𝑔
150,539
Également, on a :
A.N :
𝑊𝑡 = 1464 𝐾𝑗/𝐾𝑔
Il arrive finalement :
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Chapitre 03 Bilan énergétique d’une centrale thermique
[TITRE DU DOCUMENT]
𝑊𝑠
ɳ𝑚é𝑐𝑎𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒 =
𝑊𝑡
A.N :
1169,132
ɳ𝑚é𝑐𝑎𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒 = = 0,7986
1464
ɳ𝑚é𝑐𝑎𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒 = 79,86 %
Dans une centrale industrielle, il est bien établi qu’une portion du travail recueillie sur
l’arbre de la turbine est utilisée pour faire fonctionner les autres organes de l’installation tels
que : les différentes pompes, les éléments de la chaudière (ventilateur, broyeurs, etc.), bâche
alimentaire ………………etc.
La portion du travail est donnée comme suite :
𝑊′𝑠 = 6% 𝑑𝑒𝑊𝑠
𝑊′𝑠 = 0,06 × 𝑊𝑠
A.N :
𝑊𝑠 − 𝑊′𝑠
ɳ𝑎𝑢𝑥 =
𝑊𝑠
A.N :
1169,132 − 70,148
ɳ𝑎𝑢𝑥 = = 0,9399
1169,132
ɳ𝑎𝑢𝑥 = 94%
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Chapitre 03 Bilan énergétique d’une centrale thermique
[TITRE DU DOCUMENT]
IV.3.3. Rendement de la chaudière :
ɳ𝐶ℎ = 92%
𝑃𝑎𝑙𝑡
ɳ𝑎𝑙𝑡 = ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑃𝑎𝑙𝑡 = 175 𝑀𝑊
𝑃𝑠
A.N :
175
ɳ𝑎𝑙𝑡 = = 0,99 = 99%
176
Le rendement global est le produit des différents rendements qui ont été calculé. Il est
donné par la formule suivante :
A.N :
ɳ𝐺 = 0,2709 = 27,09%
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[TITRE DU DOCUMENT]
Conclusion générale
Conclusion générale
En fin, cette étude nous a permis de comprendre les phénomènes qui régissent le
fonctionnement d’une centrale thermique et qui conditionnement ses performances.
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[TITRE DU DOCUMENT]
Bibliographique :
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[13] Cabot G., Combustion dans les turbines à gaz, EFE. (2010).
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[21] ″″les pompes centrifuge ″. Dans Wikipedia, l’encyclopédie libre ″.[En ligne].
https://fr.wikipedia.org/wiki/pompe_centrifuge. [Page consulté le 20 m ai 2018]