MEMOIRE
PRESENTE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER
INTITULE
EFFETS DE LA QUALITE DE L’EAU SUR LES PERFORMANCES DE
LA CENTRALE THERMIQUE DE KOUDIET ED DRAOUCH
DEVANT LE JURY
PRESIDENT : PR H. MZAD
EXAMINATEURS :
S. AZZOUZ M .C.A
F. MECHIGEL M.C.B
Année: 2013/2014
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE 1
I. INTRODUCTION 2
I. INTRODUCTION 18
II. LES INSTALLATIONS INDUSTRIELLES A VAPEUR 18
II.1 Calculs d’énergie 21
II.2 Cycle de Hirn (surchauffe de la vapeur) 22
II.3 Détente étagée (cycle avec resurchauffeur) 24
II. PRICINPES ET ASPECTS THERMODYNAMIQUES DU CYCLE COMBINE 26
I. INTRODUCTION 28
II. FONCTIONS 28
III. DESCRIPTION 28
III.1 Circuit d'eau d'alimentation/d'eau de mer 28
III.1.1 Circuit de vapeur motrice 30
III.1.2 Circuit de condensat 30
III.1.3 Circuit d'eau distillée 30
III.1.4 Circuit de saumure 31
III.1.5 Circuit d'extraction d'air 31
IV. DESCRIPTION DES ÉQUIPEMENTS PRINCIPAUX 32
IV.1 Liste des équipements 32
IV.2 Description des équipements principaux 32
IV.2.1 Refroidisseurs de l'eau distillée 32
IV.2.2 Refroidisseur de condensat 32
IV.2.3 Refroidisseur de la saumure 32
IV.2.4 Condenseur final et cuve de l'évaporateur 32
IV.2.5 Thermo-compresseur et pompe d'eau d'extraction 32
IV.2.6 Pompe d'eau distillée 33
IV.2.7 Pompe de saumure 33
V. DONNÉES TECHNIQUES DU SYSTÈME ET DES ÉQUIPEMENTS PRINCIPAUX 33
Système d’eau de circulation et réfrigération
VI. FONCTIONS 34
VII. DESCRIPTION 34
VII.1 Généralités 34
VII.1.1 Prise d'eau de mer 35
VII.1.2 Grilles fixes 35
VII.1.3 Filtres rotatifs 35
VII.1.4 Pompes de circulation 36
VII.1.5 Pompe de remplissage 36
VII.1.6 Pompes de refroidissement de secours 37
VII.1.7 Condenseur 37
VII.1.8 Système de nettoyage des tubes du condenseur 38
VII.1.9 Système d'amorçage des boîtes à eau du condenseur 39
VIII. DONNEES TECHNIQUES DU SYSTEME ET DES PRINCIPAUX EQUIPEMENTS 42
VIII.1 Pressions et températures de calcul 42
VIII.2 Conditions de fonctionnement du système 43
IX. FONCTIONS 45
X. DESCRIPTION 46
X.1 Généralités 46
X.1.1 Condenseur 47
X.1.2 Pompes d'extraction 47
X.1.3 Collecteur de refoulement des pompes d'extraction 48
X.1.4 Condenseur de vapeur d'étanchéité 48
X.1.5 Tuyauteries d'alimentation en aval du condenseur de vapeur d'étanchéité 49
X.1.6 Sous-système d'appoint en eau déminéralisée du puits du condenseur 49
XI. DONNEES TECHNIQUES DU SYSTEME ET DES EQUIPEMENTS PRINCIPAUX 50
XI.1 PRESSIONS ET TEMPÉRATURES DE CALCUL 50
XI.2 CONDITIONS DE FONCTIONNEMENT DU SYSTÈME 51
I. INTRODUCTION 52
Système d’éléctrochloration
I. TURBINE A GAZ 67
I.1 Calcul du rendement thermique de la turbine à gaz (TG) 67
I.1.1 Détermination des points figuratifs du cycle 67
II. CHAUDIERE DE RECUPERATION (HRSG) 71
III. TURBINE A VAPEUR 72
IV. RENDEMENT DU CYCLE COMBINE 73
V. DIMENSIONNEMENT DU CONDENSEUR 74
CONCLUSION 79
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 80
RESUME 82
Résumé
Résumé
Le présent travail porte sur le suivi du circuit d’eau de mer de la centrale thermique de
Koudiet Ed Draouch et les différents traitements chimiques subis par celle-ci depuis son
extraction jusqu’à son retour à la mer.
Les résultats obtenus de cette étude révèlent que les types des traitements chimiques effectués sur
l’eau, sont le paramètre majeur influençant la qualité de la vapeur d’eau générée, par conséquent
le rendement de la centrale thermique à cycle combiné.
Abstract
This work focuses on the monitoring of the water circuit of the power plant Koudiet Ed Draouch
and various chemical treatments suffered by it from its extraction to returning to the sea.
A calculation of the efficiency of major equipment has been made, particularly on the gas turbine
(TG), the steam turbine (TV), the Heat Recovery Steam Generator and a design of the condenser.
The results of this study indicate that the types of chemical processing operations performed on
the water, are the main parameter influencing the quality of the generated steam, therefore the
efficiency of the combined cycle power plant.
Keywords: Combined cycle power plant, heat exchanger, sea water, fouling, bio fouling.
الملخص
يركز هذا العمل على رصد نوعية المياه المستعملة في محطة توليد الكهرباء في كودية الدراوش ومختلف العالجات الكيميائية
التي لحقت بها مند استخراجها من البحر حتى عودتها اليه
غالية االسترجاع، )TV( التوربينات البخارية، )TG( حيث تم حساب أداء المعدات الرئيسية و خاصة توربينات الغاز
.) والمكثفHRSG(
هي من بين العوامل الرئيسية التي تؤثر، نتائج هذه الدراسة تشير إلى أن أنواع المعالجات الكيميائية التي تجرى على ماء البحر
.وبالتالي فإن كفاءة محطة توليد الكهرباء قد تتأثر جراء ذلك، على نوعية البخار الناتج
.قاذورات، مياه البحر، المبادالت الحرارية، خطة الطاقة الدورة المركبة:الكلمات المفتاحية
82
NOMENCLATURE
Symbole Description
CP Capacité calorifique à pression constante, [J/kg K]
T Température, [K]
P Pression, [bar]
ṁ Débit, [kg/s]
S Entropie, [J/kg K]
Abréviations
TC Turbine de compression
TP Turbine de puissance
TG Turbine à gaz
TV Turbine à vapeur
Ch Chaudière de récupération
cc Chambre de combustion
HP Haute pression
MP Moyenne pression
BP Basse pression
Grecques
Rendement isentropique du compresseur
Rendement de la chaudière
Taux de compression
Indices
a Air
g Gaz
c Compresseur
e Entrée
s Sortie
LISTE DES TABLEAUX
21 Nettoyeur à boules. 38
22 Nettoyeur à boules inefficace. 39
INTRODUCTION GENERALE
La production d’électricité, qu’elle soit assurée par une ou plusieurs centrales utilisant
de l’énergie renouvelable ou conventionnelle, reste l’un des plus importants segments dans
l’architecture globale du secteur électrique. En Algérie, l’énergie électrique est produite,
principalement, à partir du gaz naturel. La part de la puissance installée de l’ensemble des
centrales utilisant cette énergie primaire dépasse les 96%, le reste des énergies employées se
répartit entre le gasoil dans les centrales Diesel et l’eau dans les centrales hydroélectriques. Le
gaz est utilisé dans des centrales thermiques à vapeur, à gaz, ainsi que dans les centrales à
cycle combiné.
Le refroidissement des centrales est assuré par un circuit (ouvert, fermé) qui participe à la
production de l’électricité. Les centrales sont souvent implantées au bord de l’eau (rivière, canal
ou mer) pour des raisons diverses, notamment : cette eau est source inépuisable et possède des
caractéristiques physico-chimiques intéressantes.
Toutefois, l’utilisation de cette eau pose un certain nombre de problèmes à savoir ; corrosion de
certains matériaux, encrassement par les algues ou mollusques …etc.
Puisque les circuits de refroidissement ont pour mission de refroidir des unités de la centrale par
l’intermédiaire d’échangeurs de chaleur, par conséquent le rendement d’échange est un point
important au niveau du rendement thermique des unités, donc de la production électrique.
De ce fait, ce projet de fin d’études a pour but d’investiguer sur la qualité de l’eau circulant dans
la centrale thermique de Koudiet Ed Draouch.
1
Chapitre I Présentation et description de la centrale thermique
I. INTRODUCTION
La consommation électrique de l’Algérie est en constante augmentation. Ce phénomène est
lié à la croissance démographique, à une industrialisation et une urbanisation soutenues, ainsi
qu’à une hausse significative du niveau de vie. Le taux d’augmentation de la demande en 2006
est de 10% par rapport à 2005.
L’Etat a élaboré un programme de réalisation de multiples centrales électriques pour satisfaire les
besoins domestiques et industriels. La centrale électrique est destinée à faire face à la demande
d’énergie résultant d’une part de l’implantation dans la région de divers aménagements
industriels et domestiques, d’autre part de la demande du réseau général interconnecté.
Les principaux avantages d’une installation génératrice de vapeur à récupération de chaleur sont
sa faible valeur calorifique et son faible coût d’investissement, qui font de l’installation CCTP
une installation performante. Le gaz naturel et le gasoil léger sont des combustibles propres et
permettent une combustion quasi complète dans les chambres de combustion de la turbine à gaz.
Les émissions d’oxyde d’azote restent cependant à contrôler, mais l’utilisation des brûleurs
spéciaux (‘Low Noxburners’) ajoutée au générateur de vapeur à récupération de chaleur permet
une importante diminution de ces émissions.
Le site de Koudiet dispose d’une surface suffisante à l’implantation de la centrale thermique et
présente l’avantage d’être localisé à proximité de la mer pour le refroidissement de l’installation.
Ce site s’inscrit dans une zone de terrain compatible avec ce type d’équipement, puisqu’il n’y a
pas dans un périmètre immédiat de zones résidentielles ; la zone la plus proche étant le village
d’El Harraba à environ 7 km au sud. De plus, le projet est suffisamment éloigné des zones
naturellement sensibles.
Dans les centrales électriques à cycle combiné, les turbines à gaz génèrent de l’électricité à un
rendement variant entre 33 et 38%.
2
Chapitre I Présentation et description de la centrale thermique
SKD, Sharikat Kahraba Koudiat Ed draouch est une société mixte Sonelgaz (51%) /
Sonatrach (49%), créée en 2007 pour la réalisation de la centrale électrique de 1 200 MW à
Koudiet Ed Draouch, près d’El Tarf. Elle sera chargée de produire et de commercialiser l’énergie
électrique. SONELGAZ, la Société Nationale de l'Electricité et du Gaz est l’opérateur historique
chargé de la distribution de l'électricité et du gaz en Algérie. Elle a été créée en 1969, en
remplacement de l'entité précédente Electricité et gaz d'Algérie (EGA). En 2002, le décret
présidentiel N° 02-195, la convertit en une compagnie privée. En 2003, SONELGAZ produisait
29 milliards de kWh par an et vendait 4,6 milliards de mètres cube de gaz par an. En 2006, elle
employait environ 28 000 personnes. SONATRACH est la compagnie algérienne de recherche,
d’exploitation, de transport par canalisation, de transformation et de commercialisation des
hydrocarbures et de leurs dérivés. Elle est classée 12ème parmi les compagnies pétrolières
mondiales, 2ème exportateur de GNL et de GPL et 3ème exportateur de gaz naturel. Sa
production globale (tous produits confondus) est de 230 millions de tep en 2006. Ses activités
constituent environ 30% du PNB de l'Algérie.
b. Présentation du constructeur
Les centrales à cycles combinés suivantes ont été, ou sont développées dans le monde :
Riga TEC-2, 420MW (Latvia)
Messaieed A IPP, 1200MW (Qatar)
Fujairah, 225MW (UAE)
Kuraimat, 150MW (Egypt)
Sugres, 40MW (Russia)
Termopernambuco, 526MW (Brazil)
3
Chapitre I Présentation et description de la centrale thermique
GE ENERGY à Belfort, seul producteur de turbines à gaz de moyenne et grande puissance (40 à
280 MW) en France, produit dans ses usines les turbines 6B, 6C, 6FA, 9E, 9FB, et 9FA qui sont
exportées dans le monde entier. GE ENERGY à Belfort et en Bourogne emploie plus de 1 500
personnes et fait travailler près de 5 000 fournisseurs.
GE ENERGY (www.gepower.com) qui a affiché un chiffre d’affaire de 17,3 milliards de dollars
en 2004 est l’un des leaders mondiaux dans le domaine des équipements électriques. La société a
son siège à Atlanta (Georgie, Etats-Unis). Son métier est la production et la distribution
d’électricité et plus largement d’énergie, tout particulièrement pour le secteur pétrolier.
La centrale turbine à gaz cycle combiné se situe sur le site de SKD à Berrihane, dans la
daïra de Ben M’Hidi, Wilaya d’El Tarf, Algérie. Le site se situe à l’extrême de la côte
Algérienne. Lesite de Koudiet se situe à environ 30 km à l’est de la ville d’Annaba, aux
coordonnées géographiques 36º53’04”N, 08º04’11”E (UTM WGS 84). Le site surplombe la mer,
du haut de falaise d’environs 40 m.
L’accès au site se fait depuis le Chemin Wialaya 109, une route à deux voies, qui relie Annaba à
El Tarf et traverse les agglomérations de Fedjioua, El Harraba et Berrihane qui sont les plus
proches du projet.
4
Chapitre I Présentation et description de la centrale thermique
SKD, Sharikat Kahraba Ed Draouch, a construit une centrale électrique à cycle combiné simple
arbre (single-shaft) dans la Wilaya d’El Tarf. D’une puissance totale nominale nette d’environ
1200 MW, la centrale comprend :
trois turbines à gaz fonctionnant à cycle combiné ;
trois systèmes HRSG (‘Heat Recover Stream Generator’, Générateur de vapeur à
récupération de chaleur) sans postcombustion ;
trois turbines à vapeur en configuration simple arbre.
La centrale est alimentée principalement par du gaz naturel Algérien en provenance de
HassiR’Mel..
Dans les centrales électriques à cycle combiné, les gaz d’échappement chaud de la turbine à gaz
sont menés vers un générateur de vapeur à récupération de chaleur. Ce dernier est utilisé pour
générer de la vapeur, qui se dilate ensuite dans une centrale électrique à turbine à vapeur, en
principe similaire à une centrale électrique de condensation. Les gaz d’échappement auront une
température d’environ 90°C lors du fonctionnement avec du gaz naturel et d’environ 140°C en
cycle de combustion du gasoil.
5
Chapitre I Présentation et description de la centrale thermique
Figure 0-2:
Le cycle combiné est conçu pour pouvoir assurer environ 7 800 heures de marche par an,
maiségalement subir un nombre élevé de cycle de démarrage/arrêt dans une année, à savoir :
260 démarrages à chaud par an,
27 démarrages à tiède par an,
9 démarrages à froid par an.
La centrale comprend également des installations nécessaires au fonctionnement de la centrale,
àsavoir une station d’épuration, des installations de traitement des eaux usées, des installations
dusystème de prise d’eau de réfrigération, ainsi que des infrastructures et des bâtiments.
Le système de collecte d’approvisionnement et de traitement des eaux est principalement
composé de six éléments :
Système de dessalement,
Système de déminéralisation,
Système de drainage,
Système de rétention des drains et des déversements,
Traitements des eaux usées,
Bassin d’homogénéisation.
6
Chapitre I Présentation et description de la centrale thermique
7
Chapitre I Présentation et description de la centrale thermique
V. DESCRIPTION DU SITE
a. Contexte administratif
La Wilaya d’El Tarf abritant le projet est située au Nord-Est de l’Algérie. Elle s’étend sur une
superficie de 2891,65 km2 et possède une population de 366 950 habitants. Elle est
organiséeadministrativement en 24 communes réparties sur 7 daïrates (sous préfectures) : El Tarf,
El Kala, Ben M’Hidi, Besbes, Drean, Bouhadjar, Bouteldja.Le projet de la CCPP
KoudietEddracouch est situé sur la commune de Berrihane.
b. Climatologie
Le site du projet, enclavé entre la ville d’Annaba (environ 30 km à l’ouest) et la ville d’El
Kala (environ 30 km à l’Est), est caractérisé par un climat du type subhumide : humide chaud au
Nord, et humide doux au Sud. La région de la Wilaya d’El Tarf est richement arrosée avec une
pluviométrie qui varie de 900 à 1 200 mm/an. La température moyenne varie de 13°C pendant la
période hivernale, jusqu’à 27°C pendant la période estivale (juillet-août), avec des maximas
pouvant atteindre 44°C.
Les directions principales des vents sont influencées par la Mer Méditerranée et les reliefs
environnent. Les mesures réalisées aux différentes stations météorologique dans les environs du
projet font apparaître des vents de toutes provenances, avec prédominance du secteur Est à Sud-
Est et Nord à Nord-Ouest, ces dernières directions étant également prépondérantes en intensité
(vitesse maximale de 20 à 25 m/s).
8
Chapitre I Présentation et description de la centrale thermique
Description de la centrale thermique
Les principales composantes de cette extension sont essentiellement constituées par les
équipements suivants :
La turbine à gaz ;
La turbine à vapeur ;
L’alternateur ;
La chaudière de récupération ;
La cheminée ;
Le condenseur de vapeur.
La turbine à gaz, la turbine à vapeur et l’alternateur sont sur la même ligne d’arbre d’où la
nomination Cycle Combiné Mono-arbre.
9
Chapitre I Présentation et description de la centrale thermique
Description de la centrale thermique
10
Chapitre I Présentation et description de la centrale thermique
Description de la centrale thermique
VI.3 L’alternateur
L'alternateur est une machine tournante
destinée à produire une tension alternative
sinusoïdale. Son fonctionnement est
proche de celui d'une génératrice de
bicyclette.
Les alternateurs sont couplés aux turbines
à gaz et à vapeur.
11
Chapitre I Présentation et description de la centrale thermique
Description de la centrale thermique
Les conditions des gaz d'échappement à l'entrée de la chaudière sont définies sur toutes les plages
de température ambiante et de charge prévues. A chaque point de fonctionnement correspond une
température et un débit des gaz d’échappement pris en compte pour les calculs et les garanties de
performance de la chaudière. La Chaudière est conçue pur une variation possible de ± 14 °C par
rapport à la valeur attendue des gaz d’échappement de la turbine à combustion.
a. Le système de vapeur HP
b. Le système de resurchauffe
c. Le système de vapeur MP
d. Le système de vapeur BP
a. Surchauffeur HP3, Surchauffeur HP2, Surchauffeur HP1, Ballon HP, Évaporateur HP,
Economiseur HP3, Économiseur HP2, Économiseur HP1.
Outre les composants ci-dessus, la chaudière inclut des tuyauteries d'interconnexion, des vannes y
compris des vannes de régulation, des débitmètres, des vannes de vidange et de purge et
l'instrumentation nécessaire.
Le système de purge continue est conçu pour disposer d'une capacité de purge d’au moins 5% du
débit total HP et du débit MP. Les vannes de purge sont conçues pour de forte perte de charge et
une plage de fonctionnement importante.
La purge de démarrage de l'évaporateur est dimensionnée pour 15% du débit de vapeur maximum à
une pression minimale de 200 Psi.
12
Chapitre I Présentation et description de la centrale thermique
Description de la centrale thermique
VI.5 La cheminée
La cheminée est un ouvrage métallique conçu
pour le dégagement des émissions
atmosphériques (gaz, vapeur, poussières)
issues des procédés de production
d’électricité.
Les ateliers prévus pour la centrale projetée auront une superficie totale de 700 m². Ces ateliers sont
nécessaires pour l'entretien systématique des équipements électromécaniques.
Fournir à la turbine à gaz du gaz réchauffé, conforme aux exigences de propreté, pression et
température.
14
Chapitre I Présentation et description de la centrale thermique
Description de la centrale thermique
Pour une description détaillée de la station de détente et de comptage, le gaz naturel entre dans la
station de détente dans les conditions suivantes :
Température (ºC) 5 - 45
Après la station de détente, le gaz naturel est conduit, au moyen de deux tuyauteries différentes,
vers chaque type de consommateur : la première mène le gaz aux trois turbines à gaz, tandis que la
seconde le mène aux chaudières auxiliaires.
La fourchette admissible de pressions à la sortie de la station de détente vers les turbines est fixée
par la fourchette de calcul (pressions d'admission à la turbine à gaz). Le gaz naturel fourni aux
turbines à gaz quitte la station de détente dans les conditions suivantes:
Température (ºC) 10 - 45
Le gaz naturel fourni aux chaudières auxiliaires quitte la station de détente dans les conditions
suivantes:
Pression (bar) 5 - 6
Température (ºC) 10 - 45
16
Chapitre I Présentation et description de la centrale thermique
Description de la centrale thermique
17
Chapitre II Cycles thermodynamiques des centrales thermiques
I. Introduction
Les cycles utilisant la vapeur d’eau sont toujours d’actualité, car une grande partie de la
production d’électricité est basée sur ce procédé. En effet, les centrales thermiques comme les
centrales nucléaires sont également d’immenses machines à vapeur. Que la chaleur soit apportée
par la fission de l’uranium, ou par la combustion de charbon, de pétrole ou de gaz, le principe
général de ces centrales reste le même. [25]
D’une turbine où la vapeur vient se détendre en cédant une partie de son énergie sous
forme de travail. Le travail ainsi récupéré sur un arbre moteur est transmis aux
alternateurs de manière à le convertir en énergie électrique.
D’un condenseur où la vapeur est ramenée à l’état liquide à basse pression et basse
température. A l’origine, les premières machines à vapeur ne possédaient pas de
condenseur et la vapeur détendue était rejetée directement dans l’atmosphère ce qui
18
Chapitre II Cycles thermodynamiques des centrales thermiques
donnait ces jolis panaches de fumées blanches. L’idée du condenseur est due à Rankine
qui donnera son nom au cycle thermodynamique décrit plus bas. L’intérêt du condenseur
est de permettre une détente jusqu’à une pression inférieure à la pression atmosphérique
ce qui augmente le travail récupéré
D’une pompe refoulant le liquide condensé dans la chaudière pour que le cycle puisse se
reproduire.
L’eau circulant dans l’installation va décrire le cycle ABCDE représenté sur la figure ci-contre.
Le point D et le point E sont très proches sur le diagramme car la pompe ne fait
qu’augmenter la pression en fournissant un travail négligeable par rapport aux autres échanges
d’énergie en jeu. En pratique, on ne considère que le cycle ABCD nommé cycle de Rankine.
point A : C’est l’état de l’eau juste au point où elle va être vaporisée (liquide saturé à
haute pression et à haute température).
19
Chapitre II Cycles thermodynamiques des centrales thermiques
Point C : vapeur détendue, ici c’est un mélange liquide-vapeur contenant une grande
proportion de vapeur, à basse pression et à basse température.
Point D : Le liquide saturé froid à basse pression sera réinjecté dans la chaudière par
l’intermédiaire de la pompe.
20
Chapitre II Cycles thermodynamiques des centrales thermiques
Le travail massique utile est négatif, ce qui est bien conforme à ce qui est attendu puisqu’il
s’agit d’un travail perdu pour la vapeur et donc gagné par le milieu extérieur c’est à dire
l’alternateur.
Cette fois ci, c’est le travail utile est nul dans la chaudière. Comme la variation d’énergie
cinétique est négligeable, il reste:
̇ ̇ ̇( )
21
Chapitre II Cycles thermodynamiques des centrales thermiques
Pour remédier à ce problème, il faudrait que le fluide sortant de la turbine soit de la vapeur
surchauffée. La solution consiste à séparer la vapeur du liquide en sortie de chaudière et à la
surchauffer. Un surchauffeur est placé entre la sortie de la chaudière et l’entrée de la turbine, dans
lequel la vapeur, n’étant plus en contact avec le liquide, peut être chauffée jusqu’à une
température plus élevée alors que la pression restera sensiblement constante.
22
Chapitre II Cycles thermodynamiques des centrales thermiques
Un autre avantage de la surchauffe est que le travail récupéré dans la turbine sera plus
important, ce qui dans certains cas peut améliorer le rendement. En effet, le diagramme montre
que la variation d’enthalpie dans la turbine est plus importante avec une surchauffe pour une
même baisse de pression.
23
Chapitre II Cycles thermodynamiques des centrales thermiques
Calcul du rendement
Pour le calcul du rendement, il y a lieu de tenir compte de la chaleur reçue par la vapeur
dans le surchauffeur. La quantité de chaleur apportée par la source chaude sera alors:
Où
PB’C : la puissance de la chaudière.
PGN : la puissance apportée par le combustible.
Il peut être avantageux d’utiliser une turbine à deux corps. Les deux corps de turbine sont
généralement couplés sur le même axe ce qui permet de récupérer toute la puissance mécanique
sur un seul arbre moteur. La vapeur se détend une première fois dans le premier corps jusqu’à
une pression intermédiaire. La vapeur sortant du premier corps est alors resurchauffée à cette
pression intermédiaire puis est dirigée vers le deuxième corps de turbine où elle est détendue
jusqu’à la pression finale.
24
Chapitre II Cycles thermodynamiques des centrales thermiques
Il est plus facile de cette façon d’obtenir un point final dans la zone de vapeur surchauffée
ce qui garantit la longévité de la turbine.
D’autre part, le travail récupéré est plus important, ce qui augmente la puissance
récupérée pour le même débit de vapeur.
Ces avantages sont obtenus au prix d’une plus grande complexité de l’installation et d’un
prix plus élevé.
25
Chapitre II Cycles thermodynamiques des centrales thermiques
La quantité considérable d'énergie disponible dans les gaz d’échappement d'une turbine à
gaz peut également être employée dans un système secondaire, augmentant
considérablement le rendement global. C’est le cycle combiné dans lequel on couple un
cycle de turbine à gaz (TG) (qui valorise la température élevée de la combustion) à un
cycle de turbine à vapeur (TV) (qui utilise uniquement la chaleur rejetée par la TG). En
effet, il faut que la chaleur rejetée par la turbine à gaz corresponde exactement (en quantité et en
qualité du point de vue de la température) à la chaleur requise pour le cycle de la turbine à
vapeur. Dans ces conditions, il est désormais possible, sur les nouvelles générations de
centrales électriques classiques, d’obtenir des rendements de 60 % [1].
Cependant, pour atteindre ces rendements élevés, seulement des carburants tels que
le gaz naturel peuvent être brûlés. En conclusion la centrale de cycle combiné offrant un
rendement plus élevé est le système le plus utilisé aujourd'hui.
Figure 18 : diagramme T-S du cycle combiné avec cycle à vapeur à simple pression
[1].
26
Chapitre II Cycles thermodynamiques des centrales thermiques
27
Chapitre III Les circuits d’eau de la centrale thermique
Description de la station de dessalement
I. Introduction
Le présent chapitre décrit les principaux circuits d’eau de la centrale thermique de Koudiet Ed
Draouch :
- La station de dessalement.
- Le système d’eau de circulation et réfrigération.
- Le système d’eau d’extraction.
Chacun de ces circuits est généralement constitué d’une prise d’eau, d’un système de distribution,
d’équipements utilisateurs et d’un rejet.
L’eau prélevée en mer est dessablée et après filtration, envoyée par pompage dans les différents
circuits.
II. FONCTIONS
Le processus de fonctionnement du poste de dessalement peut se diviser en plusieurs sous-
processus :
Circuit d'eau d'alimentation/d'eau de mer.
Circuit de vapeur motrice.
Circuit de condensat.
Circuit d'eau distillée.
Circuit de saumure.
Système du vide.
III. DESCRIPTION
Les sous-processus mentionnés ci-dessus sont décrits ci-après.
L'eau de mer (d'alimentation) fournie à la station de dessalement, après la déchloration, est filtrée
et dépourvue de toutes ses substances nuisibles telles que particules d'huile en suspension,
composants toxiques, sable, etc., normalement non présents dans l'eau de mer normale. La
déchloration est obtenue en injectant du bisulfite de sodium dans le flux d'alimentation pour
éliminer l'excès de chlore dû au dosage choc de chlore dans l'eau de mer. L'eau de mer entre dans
28
Chapitre III Les circuits d’eau de la centrale thermique
Description de la station de dessalement
Une portion constante de l'eau de mer est utilisée comme eau d'alimentation pour être évaporée et
est prise de la sortie du condenseur en utilisant la chaleur de la condensation dans le condenseur.
La partie d'eau d'alimentation est maintenue constante afin de conserver le facteur de
concentration de la saumure dans l'évaporateur à la valeur de consigne. La majeure partie de l'eau
de mer - après n'avoir été utilisée que pour le refroidissement - est déversée en aval de la sortie du
condenseur et renvoyée à la sortie de l'eau de mer à la limite du système. La vanne de régulation
à température maintient une température constante dans le condenseur et détermine par
conséquent le débit d'eau d'alimentation.
Dans chacun de ces effets, l’eau d'alimentation est distribuée uniformément sur les surfaces des
condenseurs/évaporateurs des plaques. L'eau d'alimentation s'écoule ensuite longitudinalement,
conformément au principe du flot tombant, en maintenant toujours un film homogène sur les
surfaces des plaques.
Les plaques sont chauffées d’un côté, par les vapeurs de condensation. La chaleur de
condensation libérée est transportée - conduite par une certaine différence de température
effective et provoque l'évaporation partielle du film liquide du côté de l'eau de mer des plaques.
Étant donné le débit de chaleur très bas, l'évaporation se produit sur la surface du film liquide
seulement, sans formation de bulles de vapeur à l'intérieur du film liquide. Ceci réduit le risque
de formation de tartre dû aux dépôts secs locaux et, par conséquent, la précipitation thermique
locale pour la formation de tartre est réduite à un minimum et la quantité d'agents antitartre à
injecter peut être réduite.
La vapeur s'étant formée dans les cavitations d'évaporation quitte les plaques grâce à l'ouverture
des colonnes des plaques. Elle passe ensuite par une déshumidification au moyen de
29
Chapitre III Les circuits d’eau de la centrale thermique
Description de la station de dessalement
déshumidificateurs intégrés dans la cuve de l'évaporateur afin de séparer les éclaboussures d'eau
de mer provoquées. La vapeur propre est transportée par des conduites internes d'un mode à un
autre.
Le poste est équipé d'un thermo-compresseur à vapeur motrice pour l'aspiration de la cuve
de l’évaporateur. Juste après que la vapeur d'aspiration de l'évaporateur ait été recompressée et
mélangée avec la vapeur motrice, le mélange est surchauffé. La température est plus élevée que la
température d'évaporation correspondant à la pression agissante. Pour saturer ce mélange de
vapeur, la vapeur condensée et la vapeur de la chambre de condensat de l'évaporateur est pompée
par la pompe de condensat vers le thermo-compresseur et envoyée au débit de vapeur, réduisant
ainsi la température grâce à l'évaporation de l'eau pulvérisée dans le flux de vapeur.
La pompe de condensat refoule le condensat produit non utilisé pour la saturation de la vapeur
motrice. Le refoulement de cette eau est dirigé vers dans le refroidisseur de condensat à la limite
du système. Une régulation de niveau assure un niveau de condensat constant dans la chambre de
condensat de l'évaporateur grâce à la régulation du débit en ajustant la vanne de contrôle et, si
nécessaire, en démarrant et arrêtant la pompe d'extraction .
La pompe d'eau distillée refoule l'eau distillée produite. Cette eau est dirigée vers le refroidisseur
d'eau distillée avant de quitter le système. Une régulation de niveau assure un niveau d'eau
distillée constant dans l'évaporateur, en ajustant la vanne de contrôle et, si nécessaire, en
démarrant et arrêtant la pompe d'eau distillée.
30
Chapitre III Les circuits d’eau de la centrale thermique
Description de la station de dessalement
L'évaporation du film d'eau de mer sur la surface des plaques de l'échangeur thermique fait
augmenter la salinité et entraîne la formation de saumure, qui est ensuite collectée dans la partie
inférieure des sections de la cuve. La saumure concentrée parcourt les conduites en siphon d'un
effet à l'autre et est finalement collectée dans l’effet 3
Pour faire diminuer la température de la saumure, un refroidisseur de saumure est installé. L'eau
de mer d'arrivée est utilisée en guise de réfrigérant afin que la saumure de l’effet n'atteigne pas
une température trop élevée.
Les gaz non condensables, entraînés par l'eau d'alimentation, sont libérés par l'eau d'alimentation
des évaporateurs. Pour l'évacuation de ces gaz non condensables, le poste de dessalement est
pourvu d'un éjecteur à vide.
Ces gaz sont aspirés des effets vers une tuyauterie principale et conduits vers le condenseur final
pour être sous-refroidis. Ces gaz sous-refroidis ainsi que les gaz non condensables du condenseur
final sont évacués par le système de vide jusqu'à la sortie de l'eau de mer.
31
Chapitre III Les circuits d’eau de la centrale thermique
Description de la station de dessalement
32
Chapitre III Les circuits d’eau de la centrale thermique
Description de la station de dessalement
33
Chapitre III Les circuits d’eau de la centrale thermique
VI. FONCTIONS
Le système d'eau de circulation a été conçu pour réaliser les fonctions suivantes :
VII. DESCRIPTION
VII.1 Généralités
Une partie du système d'eau de circulation est commune aux trois tranches. Elle se compose
d'un circuit qui capte l'eau de mer au moyen de quatre conduites sous-marines, la fait circuler
dans les tubes du condenseur et la renvoie à la mer par un canal de rejet.
Un filtre situé à l'admission des conduites d'eau de circulation permet de limiter l'entrée de
solides dans le système. L'hypochlorite est injecté en dosage choc au moyen d'une tuyauterie
qui se divise en deux et d'un diffuseur.
Les conduites refoulent dans un bassin commun aux trois tranches, où de l'hypochlorite est
également injecté en dosage continu et dosage choc. L'eau passe ensuite par six grilles fixes et
six filtres rotatifs à chaînes fonctionnant en parallèle. Une pompe de circulation aspire de
chacune de ces six conduites de filtration (6 pompes de 50% de capacité chacune). En plus
des 6 pompes d'eau de circulation, la fosse d'aspiration contient une pompe pour le
remplissage du circuit, et trois autres pompes de secours pour refroidir les refroidisseurs
d'huile de graissage (une par tranche), en cas de besoin.
Les pompes refoulent deux par deux dans un collecteur, de sorte qu'il y a un collecteur de
refoulement par tranche. Ce collecteur dirige l'eau refoulée par les pompes de circulation au
condenseur par une tuyauterie qui monte jusqu'au niveau de la centrale ; cette eau pénètre
dans le condenseur par les boîtes à eau d'admission, le refroidit et sort chaude par les boîtes à
eau de sortie, pour enfin parvenir au puits d'écoulement. Une conduite amène l'eau du puits
d'écoulement au canal de rejet. Ce dernier comporte 7 gradins permettant de dissiper l'énergie
d'écoulement ; l'eau est rendue à la mer par un émissaire sous-marin.
34
Chapitre III Les circuits d’eau de la centrale thermique
Le système de nettoyage des tubes du condenseur permet de résoudre les problèmes associés à
l'encrassement et à la formation de dépôts dans les tubes. Les injecteurs de balles nettoyantes
se trouvent dans les tuyauteries d'admission au condenseur. L'eau de circulation entraîne ces
balles dans les tubes du condenseur, permettant leur nettoyage sous l'action du frottement. Ces
balles sont ensuite captées par les filtres installés dans les tuyauteries d'eau chaude partant des
boîtes à eau de sortie. Les balles sont enfin ramenées au point d'injection par deux pompes de
recirculation prévues à cette fin.
Des transmetteurs de niveau situés de chaque côté de ces filtres permettent d'établir la
différence de niveau entre amont et aval du filtre, résultant de son taux d'encrassement. Sur
atteinte d'une valeur de consigne préétablie, le filtre se met à tourner et les pompes de
dégrillage se mettent en marche ; il s'agit de deux pompes de 100%, communes aux trois
tranches.
Ces pompes sont alimentées en eau de dégrillage par trois tuyauteries (une par tranche)
provenant de la conduite de refoulement d'une des pompes d'eau de circulation appartenant à
chaque tranche. Chaque tuyauterie est pourvue d'une vanne d'isolement, d'un clapet de retenue
et d’un évent manuel ; les trois convergent dans un collecteur commun (équipé d'un pressostat
et d'un indicateur de pression) qui achemine l'eau à l'aspiration des pompes de dégrillage. Les
pompes propulsent l'eau contre les filtres rotatifs et contre le dégrilleur des grilles fixes,
permettant ainsi de dégager les détritus qui y adhèrent.
35
Chapitre III Les circuits d’eau de la centrale thermique
L'effluent de dégrillage est dirigé vers un panier de collecte des déchets, qui retient les
matières solides, tandis que l'eau dégrillée est retournée au bassin de pompage.
Enfin, la conduite de refoulement de chaque pompe d'eau de circulation est pourvue d'un joint
élastique et d'un raccord de réduction.
36
Chapitre III Les circuits d’eau de la centrale thermique
une vanne motorisée d'isolement, deux purgeurs d'air et une purge. Cette conduite de
refoulement se divise en trois branches, une pour le remplissage de chaque tranche. Chacune
de ces trois branches pourvues d'une vanne d'isolement, est reliée à la conduite de refoulement
d'une des pompes d'eau de circulation de la tranche qui lui est associée. Un évent manuel est
disposé au point haut de chaque branche, en aval de la vanne d'isolement.
VII.1.7 Condenseur
Bien que le condenseur fasse partie du système d'eau d'extraction, on trouvera ci-après une
description de son « côté eau ». Le condenseur principal est un échangeur de chaleur par
surface, avec boîtes à eau cloisonnées. Il se compose de deux corps (supérieur et inférieur) à
deux faisceaux tubulaires en titane, chacun à deux passes. Chaque corps comprend une boîte à
eau d'entrée, une de sortie et une de retour.
Chaque boîte à eau du condenseur est pourvue d'une purge et d'un évent manuels
normalement fermés, ainsi que d'un manomètre et d'un point de prise de pression.
Chacune des boîtes à eau d'admission dispose par ailleurs d'une tuyauterie de raccordement
aux dispositifs d'amorçage, laquelle est équipée d'un papillon d'isolement normalement
ouvert.
Chacune des boîtes à eau de retour est également reliée aux dispositifs d'amorçage par une
tuyauterie équipée d'un papillon d'isolement normalement ouvert. Ces deux tuyauteries et
celles des boîtes à eau d'admission s'élèvent jusqu'au niveau +15,3 m, où elles s'unissent pour
ensuite converger vers le réservoir d'amorçage. Ces quatre conduites disposent de vannes,
situées aussi près que possible du point de raccordement, et qui permettent le passage de l'air
mais non de l'eau.
En plus des éléments susmentionnés, chaque boîte à eau de sortie du condenseur est équipée
d'un indicateur et d'un transmetteur de niveau, et de deux tuyauteries de raccordement aux
dispositifs d'amorçage, chacune pourvue d'un papillon d'isolement normalement ouvert. Ces
deux tuyauteries s'unissent en une seule, reliée au réservoir d'amorçage.
37
Chapitre III Les circuits d’eau de la centrale thermique
L'accumulation de dépôts dans les tubes a un impact négatif sur les coefficients de
transmission de chaleur.
Le nettoyage de la surface interne des tubes est obtenu par circulation de sphères en
caoutchouc, d'un diamètre légèrement supérieur à celui du tube, et revêtues de corindon, ce
qui leur confère des propriétés abrasives.
Les balles nettoyantes sont retirées du courant d'eau à la sortie du condenseur au moyen de
filtres capteurs (un filtre par tuyauterie de sortie du condenseur). Un transmetteur de pression
différentielle permet de contrôler le niveau d'encrassement du filtre. Les deux tuyauteries
sortant de chaque filtre capteur convergent en une seule, qui achemine les balles à l'aspiration
des pompes de recirculation des balles. Les tuyauteries d'aspiration de ces deux pompes sont
reliées entre elles pour permettre le nettoyage simultané ou en alternance des deux corps du
condenseur. Les tuyauteries de refoulement des deux pompes convergent dans un distributeur
pour ne former qu'une seule conduite, où se trouvent le compteur de balles, le récupérateur de
balles (équipé d'une purge et d'un évent) et enfin un autre distributeur où la conduite se divise
en deux tuyauteries qui ramènent les balles aux injecteurs.
38
Chapitre III Les circuits d’eau de la centrale thermique
Une fraction de l'air dégagé est entraînée par le courant d'eau de circulation, tandis que le
reste va s'accumuler dans la zone supérieure des boîtes à eau. Hors, la présence d'air à
l'intérieur des tubes du condenseur a pour effet de diminuer le transfert de chaleur,
d'endommager les tubes qui ne sont pas remplis d'eau, et peut même rompre l'effet siphon sur
lequel repose le fonctionnement de ce système : il faut donc veiller à ce que l'air soit éliminé.
Que ce soit en régime normal ou en fonctionnement préalable au démarrage, l'air est évacué
des boîtes à eau par six tuyauteries de 4" : deux d'entre elles sont reliées aux boîtes à eau de
sortie, deux sont reliées aux boîtes à eau de retour et les deux autres sont reliées aux boîtes à
eau d'admission.
Chacune de ces tuyauteries est pourvue d'une vanne papillon normalement ouverte, dont la
fonction est d'isoler du circuit la boîte à eau correspondante.
39
Chapitre III Les circuits d’eau de la centrale thermique
La tuyauterie raccordée à la boîte à eau de sortie du corps inférieur est reliée à la tuyauterie
provenant de la boîte à eau de sortie du corps supérieur (toutes deux verticales ou
ascendantes) ; ces tuyauteries s'unissent en une seule, reliée au réservoir d'amorçage.
Les tuyauteries provenant des boîtes à eau de retour et d'admission (verticales ou ascendantes)
s'élèvent jusqu'au niveau +15,3 m et sont raccordées au point haut.
Toutes ces tuyauteries disposent de vannes, situées aussi près que possible du point de
raccordement, et qui permettent le passage de l'air mais non de l'eau. Ces tuyauteries
convergent en une seule, reliée au réservoir d'amorçage. Le tracé de cette tuyauterie
commune, du point de convergence au raccordement au réservoir, a la forme de deux « U »
renversés : en effet, la tuyauterie descend à partir du point de convergence (niveau +15.3 m)
jusqu'au niveau approprié pour l'aspiration des pompes d'amorçage ; elle remonte à nouveau
au niveau +15.3 m, pour enfin descendre et se raccorder au réservoir d'amorçage. Une vanne
située sur cette tuyauterie, en amont du raccord au réservoir, empêche le passage de l'eau. La
présence sur cette tuyauterie des « U » renversés et des vannes permettant uniquement le
passage de l'air est nécessaire pour éviter l'arrivée d'eau aux pompes à vide.
Les pompes à vide aspirent les incondensables par une tubulure reliée au point bas de la
tuyauterie commune provenant des boîtes à eau de retour et d'admission, en amont de son
point d'union au réservoir. Cette tuyauterie se divise en deux branches, qui constituent les
tuyauteries d'aspiration de chacune des pompes d'amorçage.
L'une des branches est équipée d'une purge avec deux vannes permettant d'évacuer les
condensats produits par l'humidité de l'air dans la tuyauterie. Chacune de ces tuyauteries est
pourvue d'une vanne pneumatique tout-ou-rien.
Sur signal de niveau bas dans le réservoir (autrement dit, lorsqu'une quantité d'air suffisante
est accumulée dans la partie supérieure), l'un des deux dispositifs d'amorçage démarre
automatiquement et reste en marche jusqu'à ce que le niveau soit haut dans le réservoir
40
Chapitre III Les circuits d’eau de la centrale thermique
d'amorçage. En cas de niveau très bas dans le réservoir, les deux dispositifs d'amorçage
démarrent simultanément.
Le réservoir est équipé d'une purge, d'un évent fermé en régime normal, d'un transmetteur de
niveau, d'un manomètre et d'un indicateur de niveau. La tuyauterie provenant des boîtes à eau
de retour et d'admission du condenseur est reliée à la partie supérieure du réservoir. Comme
on l'a vu plus haut, cette tuyauterie comporte deux « U » renversés, d'une hauteur telle que
l'eau ne peut atteindre l'aspiration des pompes d'amorçage, quel que soit le mode de
fonctionnement de la tranche.
Au cours du démarrage, on utilise les deux pompes pour réduire la durée d'amorçage des
boîtes à eau et des tubes du condenseur.
Comme son nom l'indique, le séparateur eau-gaz effectue la séparation entre l'eau du circuit
d'étanchéité et l'air aspiré.
3) Circuit d'étanchéité
41
Chapitre III Les circuits d’eau de la centrale thermique
42
Chapitre III Les circuits d’eau de la centrale thermique
En cas de déclenchement d'une des pompes de circulation, la tranche peut fonctionner avec
une seule pompe alimentant le condenseur à une pression inférieure à la pression de
déclenchement de la turbine ; cette pompe apporte environ 60% du débit de calcul du
condenseur.
Lorsqu'il est nécessaire d'isoler un faisceau de tubes du condenseur, on met d'abord une
pompe de circulation à l'arrêt. Ensuite, la moitié correspondante du condenseur est isolée.
43
Chapitre III Les circuits d’eau de la centrale thermique
dessalement
Tuyauteries du système d'amorçage des boîtes à 0,532 26,46
eau
Refoulement de la pompe de secours 6,81 23
Tuyauterie de refroidissement de l'échangeur de 1,88 23
chaleur du groupe d'amorçage
44
Chapitre III Les circuits d’eau de la centrale thermique
Système d’eau d’extraction
IX. FONCTIONS
Le système d'eau d'extraction est conçu pour remplir les fonctions suivantes :
Extraire du puits du condenseur les appoints provenant des différents systèmes du cycle
qui sont amenés au condenseur.
Compenser les pertes d'eau du cycle par l'appoint d'eau au condenseur provenant du
système d'eau déminéralisée et, le cas échéant, du réservoir de stockage d'eau d'extraction.
45
Chapitre III Les circuits d’eau de la centrale thermique
Système d’eau d’extraction
X. DESCRIPTION
X.1 Généralités
Le système d'eau d'extraction est conçu pour transférer l'eau stockée dans le puits du condenseur
à l'économiseur basse pression. Le système dispose à cet effet de deux (2) pompes d'extraction de
100% de capacité chacune ; une seule pompe fonctionne en régime normal, tandis que l’autre
demeure en secours. Il est possible que les deux pompes fonctionnent simultanément à certains
moments ponctuels de fonctionnement de la centrale en mode by-pass. Les conduites de
refoulement de ces pompes se rejoignent dans un collecteur de refoulement commun qui se dirige
vers la chaudière de récupération.
L'eau d'extraction est fournie à d'autres systèmes à partir du collecteur commun ; sur son parcours
vers la chaudière de récupération, elle sert également de fluide refroidisseur au condenseur de
vapeur d'étanchéité.
Le système se charge par ailleurs de contrôler et d’entretenir le niveau d'eau dans le puits du
condenseur. Il dispose à cet effet d'une conduite de trop-plein qui, à partir du collecteur de
refoulement, transfère l'excédent d'eau d'extraction stockée dans le puits vers le réservoir de
stockage d'eau d'extraction.
La compensation des éventuelles pertes se produisant dans le cycle est obtenue au moyen de la
conduite d'appoint en eau déminéralisée, qui injecte l'eau dans le condenseur ; lorsque cet apport
s'avère insuffisant, une pompe d'appoint de secours peut également être utilisée. Cette pompe
transfère l'eau du réservoir de stockage d'eau d'extraction au condenseur.
X.1.1 Condenseur
Le condenseur a pour fonction de condenser la vapeur d'échappement provenant du corps basse
pression de la turbine à vapeur, afin de produire et de maintenir, autant que possible, le vide
nécessaire dans la source froide du cycle, en transférant la charge thermique à l'eau de circulation.
Le condenseur est en position axiale par rapport au refoulement de la turbine à vapeur.
Le joint de dilatation constitue le point d'interface avec la turbine à vapeur basse pression; il s'agit
d'un élément flexible qui relie le condenseur au refoulement du corps BP de la turbine,
compatibilisant ainsi efforts et déplacements.
Le puits du condenseur sert à stocker l'eau d'extraction, qui est par la suite aspirée par les pompes
d'extraction.
Le condenseur est également un dégazeur, c'est-à-dire qu'il dispose d'une chambre dans laquelle
se mélangent vapeur de dégazage (sparging steam) et eau d'extraction stockée dans le puits du
condenseur, permettant ainsi de réduire la concentration d'oxygène dans l'eau d'extraction.
Les deux pompes d'extraction aspirent de deux tuyauteries indépendantes qui partent du point le
plus bas du puits du condenseur.
47
Chapitre III Les circuits d’eau de la centrale thermique
Système d’eau d’extraction
Les conduites suivantes partent du collecteur de refoulement, juste en aval du raccordement des
deux conduites de refoulement :
Conduite, qui fournit de l'eau d'extraction au système d’arrosage des fonds de la turbine à
vapeur. En phase de démarrage ou de rejet, la température de la vapeur peut augmenter
de manière excessive et endommager le caisson d'échappement de la turbine à vapeur.
Pour éviter cela, l'échappement de la turbine est pourvu de buses de pulvérisation
(arrosage de la hotte d’échappement du corps basse pression de la turbine à vapeur).
48
Chapitre III Les circuits d’eau de la centrale thermique
Système d’eau d’extraction
La tuyauterie du collecteur de refoulement des pompes d'extraction est pourvue d'un diaphragme,
avec les deux transmetteurs de pression différentielle redondants qui lui sont associés, dont la
fonction est de mesurer le débit circulant dans le condenseur de vapeur d'étanchéité
La conduite d’échantillonnage,
49
Chapitre III Les circuits d’eau de la centrale thermique
Système d’eau d’extraction
Paramètres de calculs
Equipements Pression Température
(barg/vide) (°C)
Conduites d'aspiration des pompes d'extraction 3,5 65
Conduites de refoulement des pompes d'extraction 40 65
Conduite d'appoint normal et conduite d'aspiration 3,5 50
de la pompe d'appoint de secours
Conduite de refoulement de la pompe d'appoint de 6 50
secours
50
Chapitre III Les circuits d’eau de la centrale thermique
Système d’eau d’extraction
Conditions de fonctionnement
Equipement Pression de Température de Débit(t/h) Débit max(t/h)
service (bar) service (°C)
Conduites d'aspiration des 0,05 33,11 407,63 503
pompes d'extraction
Conduites de refoulement des 24,5 33,4 407,63 605
pompes d'extraction au
collecteur eau d'étanchéité
Conduites de refoulement des 23,5 34 407,63 605
pompes d'extraction, en aval du
collecteur eau d'étanchéité
Conduite d'appoint à 23,3 34 407,63 458
l'économiseur basse pression de
la chaudière de récupération de
chaleur
51
Chapitre IV Les traitements chimiques de l’eau
Système de conditionnement chimique
I. INTRODUCTION
Ce chapitre est consacré au suivi des principaux traitements chimiques de l’eau utilisé dans
la centrale thermique de Koudiet Ed Draouch :
Post d’éléctro-chloration.
Traitement de déminéralisation.
II. FONCTIONS
Les fonctions principales du système de conditionnement chimique sont les suivantes :
III. DESCRIPTION
Un dispositif de verrouillage des pompes est prévu en cas de niveau très bas dans le réservoir.
Une entrée d'eau déminéralisée permet le rinçage des lignes avant la maintenance des pompes.
L'ammoniaque est injectée automatiquement et en continu par les pompes en deux points
du cycle : au refoulement des pompes d'extraction et sur la ligne d'appoint d'eau déminéralisée au
condenseur.
L'injection dans la ligne d'appoint en eau déminéralisée est réalisée en fonction du débit d'appoint
et du pH de l'eau déminéralisée.
53
Chapitre IV Les traitements chimiques de l’eau
Système de conditionnement chimique
Un dispositif de verrouillage des pompes est prévu en cas de niveau très bas dans le réservoir.
Un raccord d’admission d'eau déminéralisée permet le rinçage des lignes avant la maintenance
des pompes.
Trois pompes de 100% chacune sont prévues pour les ballons moyenne et haute pression. Les
pompes démarrent et s’arrêtent automatiquement pour maintenir le pH et la conductivité
spécifique des ballons dans les limites désirées.
Un dispositif de verrouillage des pompes est prévu en cas de niveau bas dans le réservoir.
Un raccord d’admission d'eau déminéralisée permet le rinçage des lignes avant la maintenance
des pompes.
Une entrée d'eau déminéralisée permet le rinçage des lignes avant la maintenance des pompes.
54
Chapitre IV Les traitements chimiques de l’eau
Système de conditionnement chimique
55
Chapitre IV Les traitements chimiques de l’eau
Système d’éléctrochloration
Dosage continu de 2 ppm de chlore dans la fosse des pompes d'eau d'alimentation ;
Quatre (4) injections choc de 5 ppm par jour, chacun d'une durée de 15 minutes, au
niveau des points de captage afin d'éviter le développement des microorganismes et
bactérien dans la tuyauterie d'eau brute et dans le condenseur.
La teneur en chlore libre de l'hypochlorite de sodium produit par les cellules d'électrolyse doit
avoir une concentration minimale de 0,1%.
56
Chapitre IV Les traitements chimiques de l’eau
Système d’éléctrochloration
Le dosage en continu à la fosse d'aspiration des pompes et le dosage choc dans la prise d'eau
de mer ou dans la fosse d'aspiration des pompes sont réalisés automatiquement en fonction du
débit total d'eau d'alimentation il y aura également possibilité de fonctionnement en mode
manuel.
Les pompes de dosage en continu (2 ppm) et de dosage choc (5 ppm) sont dimensionnées
pour pouvoir administrer le chlore nécessaire pour un débit d'alimentation maximal de
97950m3/h.
Afin de protéger les cellules d'électrochloration, l'eau de mer passe par un (1) filtre rotatif
autonettoyant (1x100%) avec une rétention des particules supérieure à de 500 microns.
Le nettoyage est automatique. En effet, deux (2) transmetteurs mesurent la pression à l'entrée
et à la sortie du filtre. Ces valeurs traduisent une pression différentielle : lorsque la valeur de
consigne établie pour le nettoyage du filtre est atteinte, ce nettoyage est lancé.
En aval du filtre, une partie de l'eau de mer filtrée est acheminée aux électrochlorateurs ; le
reste est destiné à l'auto-nettoyage des filtres, au nettoyage des réservoirs de stockage
d'hypochlorite de sodium,
57
Chapitre IV Les traitements chimiques de l’eau
Système d’éléctrochloration
On peut résumer le processus global comme étant la réaction du sel avec l'eau pour former de
l'hypochlorite de sodium :
D'autres réactions peuvent avoir lieu, mais dans la pratique, les conditions dans
l'électrochlorateur sont soigneusement établies pour assurer le moins d'effet possible.
V.3.4 Transformateur-redresseur
L'intensité du courant de sortie du transformateur-redresseur peut être réglée dans une plage
de 10 à 100% afin de modifier la concentration de chlore en sortie de l'électrochlorateur.
58
Chapitre IV Les traitements chimiques de l’eau
Système d’éléctrochloration
Lorsque le niveau d'hydrogène est haut, une alarme se produit et entraîne le déclenchement
de l'installation.
Chaque réservoir de stockage dispose d'une colonne de dégazage dans la partie supérieure,
permettant d'évacuer l'hydrogène à l'atmosphère.
Les réservoirs sont conçus pour une pression atmosphérique et une température de 50ºC.
Chaque réservoir est équipé d'oreilles de levage, de trous d'homme, et de tous les raccords
nécessaires à leur bon fonctionnement, comprenant au minimum : admission et sortie de
produit, raccord de nettoyage du réservoir, évent, raccord de drainage, trop-plein, raccord de
vidange, un (1) indicateur de niveau et capteurs de niveau.
Niveau bas : après un laps de temps pour vérifier que le niveau se maintient,
démarrage du dosage d'hypochlorite de sodium.
59
Chapitre IV Les traitements chimiques de l’eau
Système d’éléctrochloration
V.3.7 Ventilateurs
Conçus pour éliminer l'hydrogène excédentaire du réservoir de stockage de la solution
d'hypochlorite produite, ils contribuent à ce que la concentration d'hydrogène dans le réservoir
demeure inférieure à 1%.
Chaque réservoir comporte deux (2) ventilateurs d'une capacité de 100% chacun ; en régime
normal, l'un est en service, tandis que l'autre est en secours. Le mélange air-hydrogène est
évacué à l'atmosphère de façon sûre, au moyen de deux colonnes de dégazage situées dans la
partie supérieure des réservoirs de stockage.
Le dosage en continu (2 ppm) est réalisé dans la fosse d'aspiration des pompes d'eau de
circulation.
Les dosages de choc (5 ppm) peuvent être effectués en deux points différents, au choix de
l'opérateur : dans l'ouvrage de prise d'eau de mer, ou dans la fosse d'aspiration des pompes
d'eau de circulation. En conditions normales, le dosage choc se situe dans la prise d'eau de
mer.
Le dosage en continu est assuré par trois (3) pompes d'une capacité de 50% du débit maximal
requis pour les trois tranches de la centrale, qui est de 100 m3/h à 5 bars ; en régime normal,
deux pompes sont en service et une en secours.
Le même principe est suivi pour le dosage choc, qui est assuré par trois (3) pompes d'une
capacité de 50% du débit maximal requis (240 m3/h à 5 bar ) ; en régime normal, deux
pompes sont en service et une en secours.
Les pompes de dosage continu (2 ppm) et celles de dosage choc (5 ppm) sont conçues pour
fournir le chlore requis pour la gamme complète de paramètres de débit de l'eau brute.
Des raccords d'eau filtrée équipés de vannes pneumatiques automatiques (tout ou rien) sont
prévus pour le nettoyage des collecteurs de refoulement communs aux pompes pendant une
période (réglable) de 0-5 minutes.
Dosage continu
Le débit d'eau de refroidissement peut varier de 33650 à 97950 m3/h maximum, selon le
nombre de tranches en fonctionnement dans la centrale et, dans les limites de ces valeurs, en
fonction de la charge de chaque tranche.
60
Chapitre IV Les traitements chimiques de l’eau
Système d’éléctrochloration
La quantité d’hypochlorite à injecter pour chaque tranche est contrôlée par une vanne de
régulation (située sur la ligne de dosage) qui module le débit d’hypochlorite, mesuré par le
transmetteur de débit, en fonction de la valeur en chlore résiduel (mesuré par d’autres) qui
doit être entretenue dans le circuit et du nombre de pompes d’eau de circulation en service.
Dosage choc
Le dosage choc est effectué quatre (4) fois par jour (chaque 6 heures; chaque dosage dure 15
minutes.
Dans la conduite de refoulement des pompes se trouve une tuyauterie avec vanne manuelle de
recirculation au réservoir qui assure le débit minimal requis par les pompes, ainsi qu'une
vanne de régulation automatique qui fonctionne suivant le même principe que pour le dosage
continu. Au moment où commence le dosage choc, la vanne de régulation automatique située
dans le refoulement de la pompe centrifuge s'ouvre en fonction des tranches qui se trouvent en
service et du nombre de pompes d'eau de circulation en fonctionnement.
La solution acide à 6% est préparée par ajout de la quantité appropriée d'acide chlorhydrique
commercial dans le réservoir de nettoyage acide, au moyen d'une pompe portative qui
transvase le réactif de son contenant d'origine au réservoir. Le produit commercial est dilué
avec de l´eau de service pour obtenir la concentration d'acide recherchée (6%).
Le réservoir d'acide chlorhydrique en solution est équipé d'un niveau stat qui donne l'alarme
sur niveau haut, d'un indicateur de niveau externe à flotteur, ainsi que d'un capteur de niveau
à pression différentielle qui protège la pompe de nettoyage de l'électrochlorateur en cas de bas
niveau.
61
Chapitre IV Les traitements chimiques de l’eau
Système d’éléctrochloration
Lorsqu'il est établi, après divers nettoyages, celle-ci est pompée par la pompe de nettoyage au
réservoir d'acide usé et de neutralisation, après avoir pris soin d'activer les vannes manuelles
de décharge.
Le réservoir d'acide usé est équipé d'un niveau stat qui donne l'alarme sur niveau haut, d'un
indicateur de niveau externe à flotteur, et comme le réservoir de nettoyage, il comporte un
capteur de niveau à pression différentielle qui protège la pompe de recirculation/évacuation
en cas de bas niveau.
Cette pompe recircule l'acide usé jusqu'à neutralisation complète de la solution au contact du
système de soude (NaOH) à 50%. Le processus de neutralisation se termine sur émission du
signal correspondant par le pH mètre situé dans la conduite de recirculation entre la pompe et
le réservoir.
62
Chapitre IV Les traitements chimiques de l’eau
Station de traitement de déminéralisation
conductivité <0.010µs/cm
PH 6.8 - 7.2
Soduim < 3 ppb
Chlorures < 3 ppb
Silice < 10 ppb
TOC < 200 ppb
TDS < 50 ppb
63
Chapitre IV Les traitements chimiques de l’eau
Station de traitement de déminéralisation
64
Chapitre IV Les traitements chimiques de l’eau
Station de traitement de déminéralisation
65
Chapitre V Calcul thermique des performances de la centrale
I. TURBINE A GAZ
I.1 Calcul du rendement thermique de la turbine à gaz (TG)
Données :
La température atmosphérique
Pression atmosphérique
Température entrée turbine
Débit gaz
Débit du mélange gaz + air :
Pouvoir calorifique du GN
Chaleur spécifique et exposant adiabatique
{́
́
Rendement isentropique du compresseur
Rendement mécanique du compresseur
Rendement mécanique dans la chambre de combustion
T
2
4s 5s
s 2
2 5s
2s
s
s 2
2
S
Figure 23 : Process et diagramme T.S de la turbine à gaz « cycle de Brayton2».
67
Chapitre V Calcul thermique des performances de la centrale
Compression (1-2)
( | ) ( )
( )
( )
Travail de compression
( )
( )
̇ ( )
̇ ( )
( )
68
Chapitre V Calcul thermique des performances de la centrale
( )
⁄
( )
⁄
( )
( )
⁄
( )
⁄
( )
( )
( )
69
Chapitre V Calcul thermique des performances de la centrale
( )
( )
Puissance utile
( )
70
Chapitre V Calcul thermique des performances de la centrale
Puissance de la chaudière
( )
( ( )
̇ ( )
̇ ( )
71
Chapitre V Calcul thermique des performances de la centrale
PHP= 137,4
PMP= 20,64
PBP= 3,407
72
Chapitre V Calcul thermique des performances de la centrale
( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( )
( )
( )
73
Chapitre V Calcul thermique des performances de la centrale
V. Dimensionnement du condenseur
̇ ( )
74
Chapitre V Calcul thermique des performances de la centrale
Calcul de DTLM
( )
Ou : ( )
( )
( )
Dimensionnement
( )
Nature d’écoulement
75
Chapitre V Calcul thermique des performances de la centrale
( )
( ) ( )
Du faite de la petite épaisseur des tubes, leur résistance thermique à la conduction peut être
négligée :
[ ⁄ ( )⁄ ]
Dans la calandre il y-a condensation de la vapeur d’eau sur les tubes horizontaux ; Nusselt
propose :
⁄
[ ]
( )
Ou :
76
Chapitre V Calcul thermique des performances de la centrale
( )⁄
⁄
( ) ( ) ( )
[ ]
( ) ( ) ( )
( )
( )
Ou :
( ) ( )
Avec : {
( )( ( ))
( )
77
Chapitre V Calcul thermique des performances de la centrale
Sachant que :
78
Conclusion et perspectives
Conclusion
Suite à l’investigation faite sur la qualité d’eau utilisée au niveau de la centrale thermique
de Koudiet Ed Draouch et à son influence sur la production de l’énergie électrique, les
principaux résultats obtenus se résument comme suit:
Perspectives
79
Références bibliographiques
Références bibliographiques
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Wiley, New York, 1990, pp. 523–584.
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Ser. 58 (1989) 175–189.
[5] G.J. Brankevich et al., Biofouling and corrosion in coastal power-plant cooling systems, Mar.
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[10] J.W. Patching, G.T.A. Fleming, Industrial biofilms: formation problems and control, in: P.
Lens, A.P. Moran, T. Mahony, P. Stoodley, V. O’Flaherty (Eds.), Biofilms in Medicine, Industry
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[12] W.G. Characklis, Biofouling: effects and control, in: Biofouling and Biocorrosion in
Industrial Water Systems, Proceedings of the Inter-national Workshop on Biofouling and
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[16] S.M. Zubair, A.K. Sheikh, M. Younas, M.O. Budair, A risk based heat exchanger analysis to
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[17] D.Q. Kern, R.E. Seaton, A theoretical analysis of thermal surface fouling, Br. Chem. Eng. 2
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81