Poste d’amarrage P1 de 300m à -15,6 m/ZH, avec deux ducs d’Albe à chaque
extrémité, dédié à l’exportation de phosphates et de fertilisant en vrac.
Poste d’amarrage P2 de 180m avec des ducs d’Albe, à -12,5 m/ZH, dédié à
l’exportation de sacs de fertilisant en vrac.
Poste d’amarrage P3 de 180m avec des ducs d’Albe, à -12,5 m/ZH, dédié à
l’importation de charbon.
Poste d’amarrage P4 de 180m avec des ducs d’Albe, à -11,5 m/ZH, dédié à
l’importation de soufre solide.
Poste d’amarrage P5 de 180m à -11,5 m/ZH, dédié à l’importation de soufre liquide.
Poste d’amarrage P6 et P7 de 45m chacun à -11,5 m/ZH, avec deux paires de ducs
d’Albe d’accostage et d’amarrage pour accoster des deux côtés, dédié aux acides et à
l’ammoniac
Sujet de l’étude :
Le fort développement observé aujourd’hui et l’augmentation de l’activité nécessite une
augmentation de la capacité portuaire pour répondre à l’exigence du marché. Le sujet de
notre travail est l’extension du poste 6/7, dont le but est d’assurer l’amarrage et l’accostage
de deux navires pour adapter le port à l’évolution des navires et des trafics.
Figure 3:poste 6/7
Le site du port de Jorf Lasfar est situé à 33°07’ Nord et 8°38’ Ouest sur le littoral atlantique, à
17Km d’El Jadida et à 120Km au sud-ouest de Casablanca.il se trouve à mi-chemin entre
Casablanca et Safi.
3) Courants
Ils sont parallèles à la côte et dépendent en grande partie de la marée et des vents qui
agissent conjointement et de manière très sensible sur le sens et la vitesse des courants
superficiels. Les mesures de courant effectuées par le LPEE dans la baie de Jorf Lasfar pour le
port ont montré que l'intensité des courants est faible (vitesses inférieures à 20 cm/s à une
profondeur de 3 m sous la surface). C’est un courant de direction Nord-Est. Au flot les
courants sont dirigés vers le fond de la baie (Est-Sud Est), avec une dérive littorale
correspondant à un courant dont l’échappement est dirigé vers le Sud. Les résultats de
mesures par flotteurs (en nature) réalisées lors de la construction du port de Jorf Lasfar,
montrent que la Direction du courant est généralement du Sud-Ouest. La vitesse du courant
est d'environ 20 cm par seconde à 750 mètres de la côte. Ce courant à cette immersion est
caractérisé par des faibles variations en amplitude et en direction. Ces variations sont
visibles pendant les périodes voisines des vives eaux et insignifiantes pendant les périodes
de mortes eaux. On peut estimer qu'il y a un courant général vers le NNE qui est dû à la
structure hydrologique ou au vent. Les courants de marée sont faibles par rapport aux
courants généraux
4) Propriétés de l’eau de mer
Densité de l’eau de mer = 1025 kg/m3
5) Houles
a - Houles au large
Le régime des houles dans la région de Casablanca et El Jadida, a fait l'objet de nombreuses
études à l'occasion de divers projets ; nous donnons ci-après les principaux résultats :
6) Vents
D'après les statistiques des vents mesurés par la Station météorologique d’El Jadida, la
répartition des vents est comme suit :
7) Pluies
La région d’El Jadida est caractérisée par un climat semi-aride, méso thermique sans ou avec
un surplus en hiver, favorisée par l'influence océanique. Si l'hiver n'est pas froid, l'été est par
contre sec et chaud. Le Tableau suivant donne les cumuls mensuels de précipitations entre
1996 et 2005
Tableau annuel des cumuls mensuels de précipitations (mm), Période : 1996 - 2005
Figure 6:Tableau annuel des cumuls mensuels de précipitations (mm)
8) DONNEES BATHYMETRIQUES
Des levés bathymétriques sont réalisés périodiquement au port de Jorf Lasfar. Pour le besoin
de l’étude, on a utilisé le plan bathymétrique le plus récent établi par DRAPOR en date de
Mars 2008 pour le compte de l’Agence Nationale des Ports. Le plan bathymétrique est
donné en annexe 4 intitulé Plans.
Les cotes au niveau du chenal d’accès au port sont situées par des profondeurs
variables de -18/ZH au niveau du musoir à -16/ZH au niveau de la passe d’entrée.
Les cotes au niveau du cercle d’évitage devant les quais minéraliers sont situées par
des profondeurs variables de -15 à -14/ZH
Les cotes au niveau du cercle d’évitage devant les quais à divers sont situées par des
profondeurs variables de -12 à -15/ZH
9) Séisme
Pour les cas extrêmes avec séisme, il a été considéré les efforts générés par un séisme
d’accélération nominale de 0.17g ayant une période de retour de 475 ans (classe I
selon le RPS).
Ces efforts sont calculés selon la méthode pseudo-statique éditée dans les AFPS 90
avec :
Coefficient sismique horizontal considéré σH = 0.5 * aN /g
Coefficient sismique vertical considéré σV = 0.4 * σH
-Longueur du quai
La longueur du quai retenue est 1,2 xL longueur du navire. Pour chaque poste à quai, la longueur du
navire de projet rallongée de 40 m, qui correspondent à 20 m de chaque côté, notamment pour les
amarres.
Donc après l’extension du poste 6/7, le quai restera toujours hors le cercle d’évitage.
Géométrie de l’ouvrage
Pour le caisson
hi =lev2-lev3-e 2=4,5+12-0,7≈16m
ht =hi +0,5≈17m
∅ i=13 m
∅ ext =14 m
e 1=0,5m
∅ b =15 m
∅i
r i= =6,5m
2
A=𝛱×r i2=132,73 m2
U=2×𝛱×r i =40,84 m
∅ b2 π
0.7 × π × ×0.35+15.8 × ( ∅ ext 2−∅i2 ) × 8.6
M p ×Y P + M b × Y b 4 4
Y G= = 2
=6.37 m
M p+ M b ∅b 2 2 π
0.7 × π × +15.8 × ( ∅ ext −∅i )
4 4
Poids du remplissage
π
Pr = × ∅i2 × ( ’ tv ×hi +❑W × hW ) =4444.872 T
4
Le point d’application est
∅b
x G= =7.5 m
2
15.8
Y G =0.7+ =8.6 m
2
∅ext ∅
Un poid linéaire de γ B ×( 2× ( 4 )( )
+ 0,4 × ext ) appliqué sur une longueur de ∅ ext
4
Le caisson est considéré comme un silo alors le calcul est basé sur L’EUROCODE 1 : Actions sur
les structures Partie 4 : Silos et réservoirs
Avec
K = aK × K m
❑m
=
a❑
a K , K m ,a❑,❑m et r sont données par le tableau suivant (EUROCODE 1 : Silos et réservoirs, Tableau
E.1)
a K =1,11
K m =0,45
a❑=1,16
r= 39°
❑m=0,57 on a une paroi de type D3 comme indique le tableau suivant
Il faut déterminer la contrainte horizontale Phf et la contrainte de frottement de paroi Pwf en fin de
remplissage de la façon suivante :
Phf =P h 0 ×Y R
Pwf =Phf ×
Avec :
A 1
Ph 0= K Z 0=
U❑
n
Z−h0
Y R=1−( +1)
Z 0−h0
A 1
Z 0=
U ×K
h0
n = – (1 + tan r) (1 – )
Z0
où : ho est la valeur de z au point le plus élevé du contact matériau-paroi
Application numérique
K = 0,5
=0,491
Z 0=13,2 41 m
n =-1,674
Ph 0=125,66KN/m 2
−1,674
Z−1
Y R=1−( +1)
13,292−1
Alors les pressions entre le niveau supérieur et le niveau de la nappe pour les deux cas sont les
suivants :
−1,674
Z−1
Phf =125 , 66×(1− ( 13,2 41−1
+1 ) ¿
−1,674
Z−1
Pwf =0,491 ×12 5 , 66×(1− ( 13 ,241−1
+1 ) ¿
Les forces dans la structure du caisson sont dans deux cas :
a) Cas 1 : Niveau hydrostatique +1m à l’intérieur du caisson et +0m (PBMA) à l’extérieur du
caisson. Ceci donne la traction circulaire maximum dans les parois des caissons
b) Cas 2 : Niveau hydrostatique + 3,5m à l’intérieur du caisson et +4,5m (PHMA) à l’extérieur du
caisson. Ceci donne la traction vertical maximum dans les parois des caissons
WT_1a=0m
WT_2a=1m
WT_3a =0m
Z start =5,5 m
z
−1,674
Z−1
Phf , a=❑1 a(z)×0,5×13,241×(1− ( 13,2 41−1
+1 ) ¿
F h=H ×U=34241.87 KN
4.5 17.5
V=∫ Pwf dz+ ∫ Pwf ,a dz=41.238+370.97=412.208 KN /m
1 4.5
F v =V ×U =16825.75 KN
WT_1b=4,5m
WT_2b=3,5m
WT_3b =m
Z start =5,5 m
z
−1,674
Z−1
Phf , b=❑1 b(z)×0,5×13,241×(1− ( 13,2 41−1
+1 ) ¿ composante horizontal
−1,674
Z−1
Pwf ,b =0,491×❑1 b(z)×0,5×13,241×(1−
( 13,2 41−1
+1 ) ¿ composante vertical
F V =V ×U =14558.04 KN
2 17.5
H=∫ Phf dz + ∫ Phf , b dz=726.33KN/m
1 2
F h=H ×U=29626.89 KN
La détermination de la valeur de la Contraintes verticales sur les fonds, les calculs sont basés sur le
fait que les caisson sont considérés comme des silos d’élancement faible ou intermédiaire avec des
fonds plats ( EUROCODE 1 : silos et réservoirs ,( 6.2.2))
Pour la contrainte verticale Pvsq agissant sur le fond plat d’un silo d'élancement faible ou
intermédiaire, on peut prendre
hc
2−
∅i
Pvsq =Pvb + ∆ Psq ( )
htp
2−
∅i
Pvtp =¿ htp
Pvh 0=× Z v
n+1
1 ( z+ Z 0−2h 0 )
Z v =h0 − ×(Z 0−h0− ) avec z=h0
n+ 1 ( Z 0 −h0 )
n
Pvb : est la composante uniforme de la contrainte verticale, obtenue par l'expression :
Pvf =× Z v
n+1
1 ( z+ Z 0−2h 0 )
Z v =h0 − ×(Z 0−h0− )
n+ 1 ( Z 0 −h0 )
n
Avec z = hc
où :
h0 : la distance entre la surface équivalente et la base de la pile (définie comme le point le plus bas de
la paroi qui n'est pas en contact avec le solide ensilé) (voir L’EUROCODE 1, la figure 6.3 ) ;
htp : la hauteur totale de la pile, définie comme la distance verticale entre le point le plus bas de la
paroi qui est pas en contact avec le solide ensilé et le point le plus haut du matériau ensilé (voir
L’EUROCODE 1,la figure 6.3) ;
Application numérique
Pression au-dessous du niveau +1 (cas1)
h0 =1m
htp =1m
h c=5,5+12-0,7=16,8
Z 0=13,2 41 m
Pvtp , a=13,142 KN /m2
∆ P sq ,a=0 KN /m2
F f , a=Pvsq × A i=15331.9 KN
Pression au-dessous du niveau +3.5 (cas2)
∆ P sq ,b=0 KN /m2
F f , b=Pvsq × A i=¿13922.28KN
PT =0.5 K a γ h 2
20 KN
Pour la poutre de couronnement on a h=2m, et on prend γ compacté du terre (γ = ¿
m3
Avec :
cos ( ⋋−φ)2
Ka= 2
sin ( φ+ δ ) sin ( φ−β )
cos (⋋+δ)(1+
√
cos ( ⋋+ δ ) cos ( ⋋−β )
)
Action de la surcharge : Qs
Il faut tenir compte des poussées qu’elles introduisent .Les valeurs couramment admises pour les
surcharges uniformément réparties sur la surface des ouvrages sont de :
Q=s× K a
Avec
cos ( ⋋−φ)2
Ka= 2
sin ( φ+ δ ) sin ( φ−β )
cos (⋋+δ)(1+
√
cos ( ⋋+ δ ) cos ( ⋋−β )
)
Q=0.5×s× K a
V= Q×cos( 𝜹 )
H=Q×sin(𝜹 )
L’effort d’amarrage
Deux bollards de 2000KN, la force est incliné vers le haut jusqu’à 45°
𝑉 = −𝑄 × sin𝛼
𝐻 = 𝑄 × cos𝛼
L’effort d’accostage
Il existe des défenses pour supporter l’effort d’accostage, la charge des défenses sur les caissons ne
constitue pas un cas de charge critique pour la vérification des structures tandis que la charge agit
dans la direction opposée de la charge principale sur les structures de gravité et les pousse contre le
matériau de remplissage
2.Charges dynamiques
Le comportement d’une structure durant un tremblement de terre est essentiellement un problème
de vibrations, il peut y avoir amplification de la poussée latérale appliquée au mur de quai, voire
perte de sa stabilité par translation ou par rotation. Donc, les ouvrages construits dans des zones
sismiques doivent être conçus pour résister à ces efforts. Les normes AFPS 90 et PS92 indiquent qu’il
est acceptable une méthode statique équivalente : pseudo-statique. Cette méthode est un dérivé de
l’analyse spectrale. Le calcul pseudo-statique s’appuie
sur la méthode de Mononobe-Okabe qui consiste à
ajouter des sollicitations verticales ascendantes ou
descendantes ainsi que des sollicitations horizontales.
Les amplitudes sont définies à l’aide de coefficients
sismiques σ H et σ V qui sont en fonction de l’accélération
nominale a N du site. Ces sollicitations s’appliquent,
d’une part, au soutènement lui-même et, d’autre part,
au massif de terre.
- Tous les points du sol sont soumis au même instant à la même accélération, ce qui
Correspond à un coin de poussée rigide ;
- Le mur est capable de se déplacer suffisamment pour atteindre l’état limite de poussée active
On fait subir à l’ensemble {mur-sol} une rotation fictive d’angle θ de telle sorte que le poids apparent
soit vertical, comme représenté sur la figure, avec : (pour un sol saturé fermé)
Catégorie de σH σV
site S1 S2 S1
Ouvrage poids 0.5 a N τ /g 0.45 a N τ /g 0.4 aN τ /g
Ouvrage ancré a N τ /g 0.9 a N τ /g 0.8 a N τ /g 0.4 σ H
Ouvrage non 1.3 a N τ / g 1.15 a N τ / g a N τ /g
déplaçable
Eh =P p × σ H
E v =P p ×(± σ v )
Avec P p=6317.142T (poids de la poutre de couronnement + les parois et la base du caisson + poids
du remplissage et le remblais sur le caisson)
Eh =536.95T
E v =±214.98 T
Poussée dynamique du remplissage
Dans le cas d’un séisme le massif de terre soutenu exerce une poussée dynamique donnée par la
formule suivante :
Avec
cos ( ⋋−φ−θ)2
K ad = 2
sin ( φ+δ ) sin ( φ−β−θ )
cos ( θ ) cos ( ⋋+ δ +θ)(1+
√
cos ( ⋋+δ +θ ) cos ( ⋋−β )
)
cos ( ⋋−φ)2
Ka= 2
sin ( φ+ δ ) sin ( φ−β )
cos (⋋+δ)(1+
√
cos ( ⋋+ δ ) cos ( ⋋−β )
)
Et
φ σH
⋋=0 ° β=0 ° δ = =11.66 ° Et θ=arctg( )
3 1 ± σv
Le résultat des calculs est donnée par le tableau suivant
PdyT =0.5 γ tv h2 ( ( 1 ± σ v ) K ad −K a )
Et h=2m
S=4t /m 2
1
Qdy ,s =s ×h × (1 ± σ v ) K ad
cos (β−⋋)
Le complément de la poussé dynamique est de ∆Q dy ,s =Q dy ,s −Q , cette complément de
la poussée est appliquée à (2/3)h
Pressions hydrodynamiques
7
Pdy ,r = × γ w × σ H × √ H × Z
8
La résultante de cette surpression pseudo-dynamique a pour intensité
7
Pdy ,r = × γ w ×σ H × H 2=12.68T/m
12
Et son point d’application se situe à la côte : 0,6H au-dessous du niveau d’eau.
Charge des outillages (portiques) Out
A - Combinaisons fondamentales :
γ GW Vaut :
B- Combinaisons accidentelles :
FW : Action hydrodynamique
A - Combinaisons rares :
ELS1:
PT + PG +Q s+0.77 Qa +Out
b - Combinaisons fréquentes :
ELS2:
Bonjour madame
Mon binôme et moi espérons que vous vous portez bien malgré la crise du coronavirus actuelle et
surtout que votre santé et celles de vos proches est bonne également. Concernant notre stage, une
décision a été prise pour arrêter les stagiaires et nous avons continué de travailler à distance sur
notre projet d’étude. Vous trouvez ci-joint notre rapport d’avancement porté sur le calcul des
charges.
Bien cordialement