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Présentation du projet

Présentation du Port Jorf-Lasfar :


Le port de Jorf Lasfar est une installation existante au Maroc traitant une gamme de produits
comprenant, entre autres, des phosphates, des fertilisants, du charbon, du soufre, des
acides, des produits pétroliers et du gaz. Le port comprend 14 postes d’amarrage. Les détails
des postes d’amarrage existants sont les suivants :

 Poste d’amarrage P1 de 300m à -15,6 m/ZH, avec deux ducs d’Albe à chaque
extrémité, dédié à l’exportation de phosphates et de fertilisant en vrac.
 Poste d’amarrage P2 de 180m avec des ducs d’Albe, à -12,5 m/ZH, dédié à
l’exportation de sacs de fertilisant en vrac.
 Poste d’amarrage P3 de 180m avec des ducs d’Albe, à -12,5 m/ZH, dédié à
l’importation de charbon.
 Poste d’amarrage P4 de 180m avec des ducs d’Albe, à -11,5 m/ZH, dédié à
l’importation de soufre solide.
 Poste d’amarrage P5 de 180m à -11,5 m/ZH, dédié à l’importation de soufre liquide.
 Poste d’amarrage P6 et P7 de 45m chacun à -11,5 m/ZH, avec deux paires de ducs
d’Albe d’accostage et d’amarrage pour accoster des deux côtés, dédié aux acides et à
l’ammoniac

 les postes P8 et P9 sur la digue principale, sont dédiés au trafic pétrolier


 les postes P10 à P13 sont dédiés au trafic conventionnel
 le poste P14 est équipé pour l’import des céréales.
Figure 1:port Jorf Lasfar
Figure 2:les postes du port Jorf Lasfar

Sujet de l’étude :
Le fort développement observé aujourd’hui et l’augmentation de l’activité nécessite une
augmentation de la capacité portuaire pour répondre à l’exigence du marché. Le sujet de
notre travail est l’extension du poste 6/7, dont le but est d’assurer l’amarrage et l’accostage
de deux navires pour adapter le port à l’évolution des navires et des trafics.
Figure 3:poste 6/7

Les données du projet :


 Données environnementales
1) Situation géographique

Le site du port de Jorf Lasfar est situé à 33°07’ Nord et 8°38’ Ouest sur le littoral atlantique, à
17Km d’El Jadida et à 120Km au sud-ouest de Casablanca.il se trouve à mi-chemin entre
Casablanca et Safi.

Figure 4:situation géographique du port Jorf Lasfar

2) Marées et zéro des cartes


La marée au niveau de Jorf Lasfar est du type semi-diurne. L'annuaire des marées du service
hydrographique et océanographique de la marine donne les valeurs suivantes pour les cotes
des marées caractéristiques :
 Niveau moyen = + 2,17 m / Z.H
 Basse Mer de vive eau ordinaire = + 0,64 m / Z.H
 Pleine Mer de vive eau ordinaire = + 3,62 m / Z.H
 Basse Mer de morte eau ordinaire = + 1.51 m / Z.H
 Pleine Mer de morte eau ordinaire = + 2,83 m / Z.H
Pour les marées exceptionnelles de coefficient 120, les cotes extrémales suivantes sont
atteintes :
 Pleine Mer de vives eaux exceptionnelles = + 4 m / Z.H
 Basse Mer de vives eaux exceptionnelles = + 0,20 m / Z.H
En outre, la conjonction de forts coefficients de marée et de surcotes ou de décotes dues à
des conditions météorologiques particulières peut conduire à des côtes extrêmes.
Le zéro hydrographique (Z.H) est situé à 2,17m au-dessous du zéro NGM (Nivellement
Général du Maroc), ce dernier coïncidant avec le niveau moyen de la mer. A la marée
astronomique considérée ci-dessus peuvent se superposer des fluctuations d’origine
climatiques (vent, dépression atmosphérique) susceptibles de conduire à des surcotes
atteignant 0.50 m dans les cas extrêmes. Ces cotes extrêmes sont les suivantes :
 Pour le maximum : + 4,50 m / Z.H
 Pour le minimum : + 0,00 m / Z.H
Le contractant doit prendre en considération lors de l’établissement de son
planning, les données statistiques relatives :
 A la consignation du port suite au mauvais temps.
 Aux contraintes de trafic à l’intérieur et l’extérieur du port.
 A l’exploitation à l’intérieur du port…etc.

3) Courants
Ils sont parallèles à la côte et dépendent en grande partie de la marée et des vents qui
agissent conjointement et de manière très sensible sur le sens et la vitesse des courants
superficiels. Les mesures de courant effectuées par le LPEE dans la baie de Jorf Lasfar pour le
port ont montré que l'intensité des courants est faible (vitesses inférieures à 20 cm/s à une
profondeur de 3 m sous la surface). C’est un courant de direction Nord-Est. Au flot les
courants sont dirigés vers le fond de la baie (Est-Sud Est), avec une dérive littorale
correspondant à un courant dont l’échappement est dirigé vers le Sud. Les résultats de
mesures par flotteurs (en nature) réalisées lors de la construction du port de Jorf Lasfar,
montrent que la Direction du courant est généralement du Sud-Ouest. La vitesse du courant
est d'environ 20 cm par seconde à 750 mètres de la côte. Ce courant à cette immersion est
caractérisé par des faibles variations en amplitude et en direction. Ces variations sont
visibles pendant les périodes voisines des vives eaux et insignifiantes pendant les périodes
de mortes eaux. On peut estimer qu'il y a un courant général vers le NNE qui est dû à la
structure hydrologique ou au vent. Les courants de marée sont faibles par rapport aux
courants généraux
4) Propriétés de l’eau de mer
Densité de l’eau de mer = 1025 kg/m3

5) Houles
a - Houles au large

Le régime des houles dans la région de Casablanca et El Jadida, a fait l'objet de nombreuses
études à l'occasion de divers projets ; nous donnons ci-après les principaux résultats :

 L'amplitude significative de la houle est supérieure à 1.5m pendant 70% du temps en


hiver, 31,7% en été et 52,6 % pour toute l'année.
 Les périodes sont comprises entre 7 et 20 secondes et celles les plus fréquentes sont
comprises entre 8 et 12s. Les périodes supérieures à 15 s sont présentes pendant 5.4
% du temps.
 Les directions sont essentiellement celles des houles océaniques du secteur Ouest /
Nord - Ouest qui sont susceptibles d'atteindre la côte. Les mers du vent du secteur
Sud Ouest engendrent des houles faibles.
 Les caractéristiques des tempêtes exceptionnelles sont :
Probabilité : 1j / an, H = 5,7m
(période de retour) 1j / 2ans, H = 6,5 m
1j / 5ans, H=8m
1j / 10ans, H = 9 m
b - Agitation dans le port
Les ouvrages principaux (caisson et parois moulées) ne sont pas sensibles à la charge due
aux houles. La charge n’est donc pas significative dans leur conception et la vitesse des
houles peut être ignorée .

6) Vents

D'après les statistiques des vents mesurés par la Station météorologique d’El Jadida, la
répartition des vents est comme suit :

 Vents forts (9 à 10 m/s) de direction W-SW ;

 Vents modérés (6 à 9 m/s) de secteur W, N et NE ;

 Vents faibles (2 à 5m/s) provenant du secteur N et NE.


Figure 5:Rose des vents à El Jadida.

(D’après la Direction de la Météorologie Nationale (2005))

Les Vents dominants sont de direction Nord/Nord Est.

7) Pluies

La région d’El Jadida est caractérisée par un climat semi-aride, méso thermique sans ou avec
un surplus en hiver, favorisée par l'influence océanique. Si l'hiver n'est pas froid, l'été est par
contre sec et chaud. Le Tableau suivant donne les cumuls mensuels de précipitations entre
1996 et 2005
Tableau annuel des cumuls mensuels de précipitations (mm), Période : 1996 - 2005
Figure 6:Tableau annuel des cumuls mensuels de précipitations (mm)

Le maximum de précipitation est enregistré entre le mois de Novembre et Janvier durant la


période de 1996 à 2005.

8) DONNEES BATHYMETRIQUES
Des levés bathymétriques sont réalisés périodiquement au port de Jorf Lasfar. Pour le besoin
de l’étude, on a utilisé le plan bathymétrique le plus récent établi par DRAPOR en date de
Mars 2008 pour le compte de l’Agence Nationale des Ports. Le plan bathymétrique est
donné en annexe 4 intitulé Plans.

L’examen de ce levé conduit aux constatations suivantes :

 Les cotes au niveau du chenal d’accès au port sont situées par des profondeurs
variables de -18/ZH au niveau du musoir à -16/ZH au niveau de la passe d’entrée.

 Les cotes au niveau du cercle d’évitage devant les quais minéraliers sont situées par
des profondeurs variables de -15 à -14/ZH

 Les cotes au niveau du cercle d’évitage devant les quais à divers sont situées par des
profondeurs variables de -12 à -15/ZH

 La profondeur devant le poste P1 se trouve à environ -14,00/ZH

 La profondeur devant les postes P2, P3 et P4 se trouve à environ -13,00/ZH

 La profondeur devant les postes P5, P6 et P14 se trouve à environ -12,00/ZH


 Le fond des darses est à des profondeurs variables de -5 et -10,00/ZH

9) Séisme
Pour les cas extrêmes avec séisme, il a été considéré les efforts générés par un séisme
d’accélération nominale de 0.17g ayant une période de retour de 475 ans (classe I
selon le RPS). 

Ces efforts sont calculés selon la méthode pseudo-statique éditée dans les AFPS 90
avec :
 Coefficient sismique horizontal considéré σH = 0.5 * aN /g
 Coefficient sismique vertical considéré σV = 0.4 * σH

10) Caractéristiques Matériaux : densités et angles de frottement


 Eau ❑w= 1,025 t/m3

 Béton poids  = 2,40


’ = 1,40

 Béton armé  = 2,50


’ = 1,50

 Matériaux de remplissage à l’intérieur des caissons et du remblais sur le caisson


 = 19KN /m3 (non compacté), ’ =11KN/m3 ,  = 20KN/m3 (compacté)
❑SAT =21,25 KN /m3 Φ = 35°

11) Surcharges générales du Terre-plein


 Charges réparties S = 4,0 t/m². Pour un trafic de marchandises diverses

12) Navires du projet


N° de poste Type de Longueur Largeur(m) Te(m) TPL(t) Niveau
navire (m) après
dragage-
ZH(m)
6&7 Handysize 200 30 11,5 55000 -12,5
La conception de l’extension du poste 6/7
L’état actuelle du poste 6/7

Le choix du type du nouveau quai


Ce choix est basé sur :
* conditions géotechnique
- D’après le rapport de l’étude géotechnique, le sol ne pose pas des problèmes de portance
et de tassement.
→Donc nous optons pour un ouvrage poids et nous avons plusieurs variantes :
Quai en caisson
Quais gabionnés en palplanches
Quai en maçonnerie
*la hauteur de l’ouvrage
La profondeur devant les postes P7, P6 se trouve à environ -12,00/ZH et le niveau des plus
hautes eaux est de 4,5/ZH, le niveau supérieur de l’ouvrage doit être arasé à une cote
supérieure de 1,5 à 2m à celle des plus hautes eaux connues donc la hauteur totale de
l’ouvrage est :
12+4,5+2≈19m

→alors un quai en caisson constitue le bon choix puisqu’il est


adapté pour des profondeurs supérieures à 10m, en outre les caissons
circulaires sont plus favorables car ils n’ont pas d’arrêtes, donc ils ne posent pas un
problème de fragilité.

Le nouveau quai sera en caisson circulaire


La conception proposée

-Longueur du quai
La longueur du quai retenue est 1,2 xL longueur du navire. Pour chaque poste à quai, la longueur du
navire de projet rallongée de 40 m, qui correspondent à 20 m de chaque côté, notamment pour les
amarres.

Longueur du quai = (1,2×200)+(1,2×200)=480m

Étude de la possibilité de réalisation


On doit vérifier que cette conception ne va pas perturber la circulation des navires, pour
faire cela on doit s’assurer que la longueur du nouveau quai ne dépassera pas la zone
réservée pour le cercle d’évitage

Positionnement du cercle d’évitage devant le port :


On parle du ‘cercle d’évitage’, qui est donc l’aire nécessaire pour l’évolution sans danger du
navire mouillé, compte tenu de l’action des vents et des marées sur son cap.
Dans notre cas, les manœuvres sont effectuées à l’aide d’un remorqueur donc :
1.5 ∗ 𝐿 < 𝐷 < 2 ∗ 𝐿 avec L : longueur de plus grand navire
→ 1.5 ∗ 260 < 𝐷 < 2 ∗ 260
On prend D = 2*L d’où 𝑫 = 𝟓𝟐𝟎 𝒎. La position du cercle d’évitage dans le port de Jorf
Lasfar est illustrée dans la figure qui suit :

Donc après l’extension du poste 6/7, le quai restera toujours hors le cercle d’évitage.

→la conception proposée est réalisable


Description de l’ouvrage
Le quai est constitué de deux plateformes conçues pour le chargement et le déchargement ;
des ducs d’albe d’amarrages et d’accostage
La plateforme est supportée par des caissons circulaire remplies par des tout venant ; les
caissons sont surmontés par une poutre de couronnement, par la suite un matériau de
remplissage est placé au-dessus des caissons afin d’apporter le niveau de la plateforme au
même niveau que celui de la poutre de couronnement. La base du Caisson est constituée d’un
radier d’épaisseur 1,5 m.

Géométrie de l’ouvrage
Pour le caisson

hi =lev2-lev3-e 2=4,5+12-0,7≈16m

ht =hi +0,5≈17m

∅ i=13 m
∅ ext =14 m

e 1=0,5m

∅ b =15 m

∅i
r i= =6,5m
2

A=𝛱×r i2=132,73 m2

U=2×𝛱×r i =40,84 m

Pour la poutre de couronnement

Calcul des charges


Les sollicitations sont calculées par rapport au point 0 situé à la base du radier, à l'avant du caisson
1. Charges statiques
Poids propre PG
Le poids propre total du système étudié est composé des éléments suivants :
 Poids de la poutre de couronnement.
 Poids des parois et de la base du caisson.
 Poids des matériaux de remplissage .
 Poids du remblais sur le caisson.

Poids des parois et de la base du caisson.


π 2 2 2
P= × γ BA ( ( ∅ext −∅i ) h i+ ∅ b × e2 )=1157,48 T
4
Le point d’application est le centre de gravité du caisson
∅b
x G= =7.5 m
2

∅ b2 π
0.7 × π × ×0.35+15.8 × ( ∅ ext 2−∅i2 ) × 8.6
M p ×Y P + M b × Y b 4 4
Y G= = 2
=6.37 m
M p+ M b ∅b 2 2 π
0.7 × π × +15.8 × ( ∅ ext −∅i )
4 4

Poids du remplissage
π
Pr = × ∅i2 × ( ’ tv ×hi +❑W × hW ) =4444.872 T
4
Le point d’application est
∅b
x G= =7.5 m
2
15.8
Y G =0.7+ =8.6 m
2

Poids de la poutre de couronnement

∅ext ∅
Un poid linéaire de γ B ×( 2× ( 4 )( )
+ 0,4 × ext ) appliqué sur une longueur de ∅ ext
4

P pc=0,6 ×γ B ×∅ ext 2=294T

Le point d’application est le centre de gravité de la poutre de couronnement

M 1 × X G 1 + M 2 × X G 2 7× 0.4 ×11 +1.6 ×3.5 ×12.75


x G= = =12.16m
M 1+ M 2 7 × 0.4+1.6 ×3.5
M 1 ×Y G 1 + M 2 × Y G 2 7 × 0.4 ×16.7+1.6 × 3.5× 17.7
Y G= = =17.36m
M 1+ M 2 7 × 0.4+1.6 × 3.5

Poids du remblais sur le caisson.


3
Un remblai d’une hauteur de 2m étalé sur une surface de ∅ ×∅
4 ext ext
3
P R=¿ × γ tv × ∅ ext 2=558 , 6 T
2
Le point d’application

M 1 ×Y G 1 + M 2 × Y G 2 0.4 ×7 ×16.7+10.5 ×1.6 × 17.7


Y G= = =17.55 m
M 1+ M 2 0.4 ×7+10.5 ×1.6
M 1 × X G 1 + M 2 × X G 2 0.4 ×7 × 4+10.5 × 1.6× 5.75
x G= = =5.5 m
M 1+ M 2 0.4 × 7+10.5 ×1.6

Calcul des poussée PT

Pression des terres de remplissage sur le caisson

Le caisson est considéré comme un silo alors le calcul est basé sur L’EUROCODE 1 : Actions sur
les structures Partie 4 : Silos et réservoirs

r : angle de talus naturel pour une matière particulaire

K : valeur caractéristique du coefficient de poussée latérale

 : coefficient de frottement sur la paroi

Avec

K = aK × K m
❑m
=
a❑
a K , K m ,a❑,❑m et r sont données par le tableau suivant (EUROCODE 1 : Silos et réservoirs, Tableau
E.1)
a K =1,11

K m =0,45

a❑=1,16
r= 39°
❑m=0,57 on a une paroi de type D3 comme indique le tableau suivant

(EUROCODE 1, Tableau 4.1 — Définitions des surfaces de paroi)


ho : distance entre la surface équivalente et le pied de la pile supérieure (c'est-à-dire le point le plus
bas de la paroi qui n'est pas en contact avec le matériau ensilé)

dans notre cas h0 =1 m

Il faut déterminer la contrainte horizontale Phf et la contrainte de frottement de paroi Pwf en fin de
remplissage de la façon suivante :

Phf =P h 0 ×Y R

Pwf =Phf ×

Avec :
A 1
Ph 0=  K Z 0=
U❑
n
Z−h0
Y R=1−( +1)
Z 0−h0
A 1
Z 0=
U ×K
h0
n = – (1 + tan r) (1 – )
Z0
où : ho est la valeur de z au point le plus élevé du contact matériau-paroi

dans notre cas h0 =1 m

 : est la valeur caractéristique du poids spécifique du matériau

 : la valeur caractéristique du coefficient de frottement du matériau sur la paroi verticale

K : la valeur caractéristique du coefficient de contrainte latérale

z :la profondeur sous la surface équivalente du matériau

A :la valeur de la superficie de la section droite du silo

U : le périmètre intérieur de la section droite du silo

r : l'angle de talus naturel du matériau

Application numérique

K = 0,5

 =0,491

Z 0=13,2 41 m

n =-1,674

Ph 0=125,66KN/m 2
−1,674
Z−1
Y R=1−( +1)
13,292−1
Alors les pressions entre le niveau supérieur et le niveau de la nappe pour les deux cas sont les
suivants :
−1,674
Z−1
Phf =125 , 66×(1− ( 13,2 41−1
+1 ) ¿

−1,674
Z−1
Pwf =0,491 ×12 5 , 66×(1− ( 13 ,241−1
+1 ) ¿
Les forces dans la structure du caisson sont dans deux cas :

a) Cas 1 : Niveau hydrostatique +1m à l’intérieur du caisson et +0m (PBMA) à l’extérieur du
caisson. Ceci donne la traction circulaire maximum dans les parois des caissons
b) Cas 2 : Niveau hydrostatique + 3,5m à l’intérieur du caisson et +4,5m (PHMA) à l’extérieur du
caisson. Ceci donne la traction vertical maximum dans les parois des caissons

Pression au-dessous du niveau +1 (cas1)

Le niveau de la nappe est de 1m

WT_1a=0m

WT_2a=1m

WT_3a =0m

Z start =5,5 m

❑1 × ( Z start −W T 2 ) +❑1' ×( z−( Z start −W T 2 ) )


❑1 a(z)= a a

z
−1,674
Z−1
Phf , a=❑1 a(z)×0,5×13,241×(1− ( 13,2 41−1
+1 ) ¿

19 × 4,5+11×( z−4,5) Z−1 −1,674


Pwf ,a =0,491×
z
×0,5×13,241×(1−
13,2 41−1
+1 ( ) ¿
La résultante est donc égale :
4.5 17.5
H=∫ Phf dz + ∫ Phf , a dz=¿83.98+753.564=837.544KN/m
1 4.5

F h=H ×U=34241.87 KN
4.5 17.5
V=∫ Pwf dz+ ∫ Pwf ,a dz=41.238+370.97=412.208 KN /m
1 4.5

F v =V ×U =16825.75 KN

Pression au-dessous du niveau + 3,5 (cas2)

WT_1b=4,5m

WT_2b=3,5m

WT_3b =m

Z start =5,5 m

❑1 × ( Z start −W T 2 ) +❑1' ×( z−( Z start −W T 2 ) )


❑1 b(z)= b b

z
−1,674
Z−1
Phf , b=❑1 b(z)×0,5×13,241×(1− ( 13,2 41−1
+1 ) ¿ composante horizontal
−1,674
Z−1
Pwf ,b =0,491×❑1 b(z)×0,5×13,241×(1−
( 13,2 41−1
+1 ) ¿ composante vertical

La résultante est donc égale :


2 17.5
V=∫ P w f dz+ ∫ P w f , b dz=3.93+352.70=356.63 KN /m
1 2

F V =V ×U =14558.04 KN
2 17.5
H=∫ Phf dz + ∫ Phf , b dz=726.33KN/m
1 2

F h=H ×U=29626.89 KN

La détermination de la valeur de la Contraintes verticales sur les fonds, les calculs sont basés sur le
fait que les caisson sont considérés comme des silos d’élancement faible ou intermédiaire avec des
fonds plats ( EUROCODE 1 : silos et réservoirs ,( 6.2.2))

Pour la contrainte verticale Pvsq agissant sur le fond plat d’un silo d'élancement faible ou
intermédiaire, on peut prendre

hc
2−
∅i
Pvsq =Pvb + ∆ Psq ( )
htp
2−
∅i

Avec ∆ P sq =Pvtp−P vh0

Pvtp =¿ htp

Pvh 0=× Z v
n+1
1 ( z+ Z 0−2h 0 )
Z v =h0 − ×(Z 0−h0− ) avec z=h0
n+ 1 ( Z 0 −h0 )
n
Pvb : est la composante uniforme de la contrainte verticale, obtenue par l'expression :

Pvb .a=C b Pvf

Pvf =× Z v
n+1
1 ( z+ Z 0−2h 0 )
Z v =h0 − ×(Z 0−h0− )
n+ 1 ( Z 0 −h0 )
n

Avec z = hc

C b : un coefficient d’amplification de charge sur le fond, pour tenir compte de la possibilité


d’avoir des actions plus fortes transférées depuis la zone des parois verticales vers la trémie ou le
fond du silo.

C b=1 selon l’EUROCODE 1, silos et réservoirs ;( 6.1.2)

où :

h0  : la distance entre la surface équivalente et la base de la pile (définie comme le point le plus bas de
la paroi qui n'est pas en contact avec le solide ensilé) (voir L’EUROCODE 1, la figure 6.3 ) ;

htp  : la hauteur totale de la pile, définie comme la distance verticale entre le point le plus bas de la
paroi qui est pas en contact avec le solide ensilé et le point le plus haut du matériau ensilé (voir
L’EUROCODE 1,la figure 6.3) ;

h c: la distance entre la base du silo et la surface équivalente.

Application numérique
Pression au-dessous du niveau +1 (cas1)

h0  =1m

htp  =1m

h c=5,5+12-0,7=16,8

Z 0=13,2 41 m 
Pvtp , a=13,142 KN /m2

Pvh 0 ,a=47 KN /m2

∆ P sq ,a=0 KN /m2

Pvb .a=115,51 KN /m2

Pvsq =Pvb . a=115,51 KN /m2


La résultante est donc égale :

F f , a=Pvsq × A i=15331.9 KN
Pression au-dessous du niveau +3.5 (cas2)

Pvtp , b=11.95 KN /m2

Pvh 0 ,b=27 KN /m2

∆ P sq ,b=0 KN /m2

Pvb .b=104.89 KN /m2

Pvsq =Pvb . a=104.89 KN /m2

La résultante est donc égale :

F f , b=Pvsq × A i=¿13922.28KN

Pression des terres de remblai sur la poutre de couronnement :


La résultante PT des poussées unitaires, sur la hauteur « h » de l’écran, s’applique au tiers inférieur
du parement avec l’inclinaison δ et l’intensité :

PT =0.5 K a γ h 2
20 KN
Pour la poutre de couronnement on a h=2m, et on prend γ compacté du terre (γ = ¿
m3
Avec :

cos ⁡( ⋋−φ)2
Ka= 2
sin ( φ+ δ ) sin ( φ−β )
cos ⁡(⋋+δ)(1+

cos ( ⋋+ δ ) cos ( ⋋−β )
)

 𝝀 : Inclinaison du mur par rapport à l’horizontale


 𝝋 : Angle de frottement interne du sol
 𝜹 = (𝟐 /𝟑)𝝋 : Angle de frottement du mur par rapport au sol
 𝜷 : Inclinaison du talus par rapport à l’horizontale

Action de la surcharge : Qs
Il faut tenir compte des poussées qu’elles introduisent .Les valeurs couramment admises pour les
surcharges uniformément réparties sur la surface des ouvrages sont de :

- 4t/m 2pour un trafic de marchandises diverses


- 6 à 10 t/m 2pour les trafics pondéreux

Dans notre cas on prend la charge mobile sur le quai, s=4t/ m 2


L’incrément de la pression latérale des terres est calculé à partir de K a

Q=s× K a

Avec

cos ⁡( ⋋−φ)2
Ka= 2
sin ( φ+ δ ) sin ( φ−β )
cos ⁡(⋋+δ)(1+

cos ( ⋋+ δ ) cos ( ⋋−β )
)

 𝝀 : Inclinaison du mur par rapport à l’horizontale


 𝝋 : Angle de frottement interne du sol
 𝜹 = (𝟐 /𝟑)𝝋 : Angle de frottement du mur par rapport au sol
 𝜷 : Inclinaison du talus par rapport à l’horizontale
Lorsque la surcharge est placée sur le haut du caisson, la moitié de la charge est supportée par le
couronnement, en conséquence, seule la moitié de la charge affectera les parois alors L’incrément de la
pression latérale des terres dû à la surcharge est calculé à partir de K a

Q=0.5×s× K a

La résultante donne une composante vertical et horizontal calculées comme suit

V= Q×cos( 𝜹 )

H=Q×sin(𝜹 )

L’effort d’amarrage
Deux bollards de 2000KN, la force est incliné vers le haut jusqu’à 45°

𝑉 = −𝑄 × sin𝛼

𝐻 = 𝑄 × cos𝛼

L’effort d’accostage
Il existe des défenses pour supporter l’effort d’accostage, la charge des défenses sur les caissons ne
constitue pas un cas de charge critique pour la vérification des structures tandis que la charge agit
dans la direction opposée de la charge principale sur les structures de gravité et les pousse contre le
matériau de remplissage
2.Charges dynamiques
Le comportement d’une structure durant un tremblement de terre est essentiellement un problème
de vibrations, il peut y avoir amplification de la poussée latérale appliquée au mur de quai, voire
perte de sa stabilité par translation ou par rotation. Donc, les ouvrages construits dans des zones
sismiques doivent être conçus pour résister à ces efforts. Les normes AFPS 90 et PS92 indiquent qu’il
est acceptable une méthode statique équivalente : pseudo-statique. Cette méthode est un dérivé de
l’analyse spectrale. Le calcul pseudo-statique s’appuie
sur la méthode de Mononobe-Okabe qui consiste à
ajouter des sollicitations verticales ascendantes ou
descendantes ainsi que des sollicitations horizontales.
Les amplitudes sont définies à l’aide de coefficients
sismiques σ H et σ V qui sont en fonction de l’accélération
nominale a N du site. Ces sollicitations s’appliquent,
d’une part, au soutènement lui-même et, d’autre part,
au massif de terre.

La méthode de Mononobe-Okabe suppose que :

- La surface de rupture dans le sol est plane ;

- Tous les points du sol sont soumis au même instant à la même accélération, ce qui
Correspond à un coin de poussée rigide ;
- Le mur est capable de se déplacer suffisamment pour atteindre l’état limite de poussée active
On fait subir à l’ensemble {mur-sol} une rotation fictive d’angle θ de telle sorte que le poids apparent
soit vertical, comme représenté sur la figure, avec : (pour un sol saturé fermé)

Catégorie de σH σV
site S1 S2 S1
Ouvrage poids 0.5 a N τ /g 0.45 a N τ /g 0.4 aN τ /g
Ouvrage ancré a N τ /g 0.9 a N τ /g 0.8 a N τ /g 0.4 σ H
Ouvrage non 1.3 a N τ / g 1.15 a N τ / g a N τ /g
déplaçable

 Le coefficient d’amplification topographique τ est égal à 1 (car le sol ne présente aucune


inclinaison).
 Le type de site est S1,
 L’accélération du sol considérée esta N =0.17 g.
0.5 a N τ
Donc σ H= =0.5 × 0.17=0.085
g
σ V =0.4 σ H =0.034
Poids propre Gp

Eh =P p × σ H

E v =P p ×(± σ v )

Avec P p=6317.142T (poids de la poutre de couronnement + les parois et la base du caisson + poids
du remplissage et le remblais sur le caisson)

Eh =536.95T

E v =±214.98 T
Poussée dynamique du remplissage
Dans le cas d’un séisme le massif de terre soutenu exerce une poussée dynamique donnée par la
formule suivante :

PdyT =0.5 γ tv hi2 ( ( 1 ± σ v ) K ad −K a)

Cette poussée complémentaire est appliquée à (2/3)h

Avec

cos ⁡( ⋋−φ−θ)2
K ad = 2
sin ( φ+δ ) sin ( φ−β−θ )
cos ( θ ) cos ⁡( ⋋+ δ +θ)(1+

cos ( ⋋+δ +θ ) cos ( ⋋−β )
)

cos ⁡( ⋋−φ)2
Ka= 2
sin ( φ+ δ ) sin ( φ−β )
cos ⁡(⋋+δ)(1+

cos ( ⋋+ δ ) cos ( ⋋−β )
)

Et

φ σH
⋋=0 ° β=0 ° δ = =11.66 ° Et θ=arctg( )
3 1 ± σv
Le résultat des calculs est donnée par le tableau suivant

Poussée dynamique du remblai sur la poutre de couronnement

De même, la poussée est calculé comme suit

PdyT =0.5 γ tv h2 ( ( 1 ± σ v ) K ad −K a )

Avec γ tv =20 KN /m3(remblai compacté)

Et h=2m

Cette poussée complémentaire est appliquée à (2/3)h


Action dynamique des surcharges d’exploitation

S=4t /m 2

1
Qdy ,s =s ×h × (1 ± σ v ) K ad
cos ⁡(β−⋋)
Le complément de la poussé dynamique est de ∆Q dy ,s =Q dy ,s −Q , cette complément de
la poussée est appliquée à (2/3)h

Et voila le résultat des calculs

Pressions hydrodynamiques

Pour le calcul de la surpression hydrodynamique, on prendra conformément de la AFPS ,


l’hypothèse qui consiste à schématiser cette surpression par une courbe de pression
parabolique telle que

7
Pdy ,r = × γ w × σ H × √ H × Z
8
La résultante de cette surpression pseudo-dynamique a pour intensité

7
Pdy ,r = × γ w ×σ H × H 2=12.68T/m
12
Et son point d’application se situe à la côte : 0,6H au-dessous du niveau d’eau.
Charge des outillages (portiques) Out

Calculée à l’aide de la méthode de krey


Combinaisons d’actions et sollicitations de calcul vis-à-vis des états
Les combinaisons retenues et utiles pour l’étude de stabilité des quais, d’après le Fascicule 62 titre V
sont les suivantes :

Limites ultimes : ELU

A - Combinaisons fondamentales :

1,35G max + G min + 1,125 (γ GW G W ) + γ Q 1 Q 1 K + ∑1,3 ψ 0 i Q ik

G max : actions permanentes défavorables

G min: actions permanentes favorables

G W : action des pressions statiques de l’eau

Q 1 K : valeur caractéristique de l’action variable de base

ψ 0 i Q ik : valeur de combinaison d’une action variable d’accompagnement

γ GW Vaut :

1 lorsque la pression interstitielle présente un caractère favorable,

1.5 Lorsque la pression interstitielle présente un caractère défavorable.


γ Q 1 vaut :

1.5 dans le cas général,

1.35 pour les charges d’exploitation étroitement bornées ou de caractère particulier.

La combinaison fondamentale devient : ELU1 :

1.35 PT + PG+1.5Q s +0.8Q a+1.125Out

B- Combinaisons accidentelles :

Gmax + Gmin + G W + FA + FW +Q1 K + ∑ Q ik Avec :

FA : Valeur nominale de l’action accidentelle

FW : Action hydrodynamique

La combinaison accidentelle devient : ELU2 :

PT + PG + E+ P dyT +Qdy , s+ 0.8Q s+0.4 Q a+0.4Out

L’états limite de service : ELS

A - Combinaisons rares :

Gmax + Gmin + G W +Q1 K + ¿∑ ψ 0 i Qik

ELS1:

PT + PG +Q s+0.77 Qa +Out
b - Combinaisons fréquentes :

Gmax + Gmin + G W +Q1 K +∑ ψ 2 i Qik

ELS2:

PT + PG +¿ 0,4QS +0,2Q a+0,5 Out

Bonjour madame

Mon binôme et moi espérons que vous vous portez bien malgré la crise du coronavirus actuelle et
surtout que votre santé et celles de vos proches est bonne également. Concernant notre stage, une
décision a été prise pour arrêter les stagiaires et nous avons continué de travailler à distance sur
notre projet d’étude. Vous trouvez ci-joint notre rapport d’avancement porté sur le calcul des
charges.

Bien cordialement

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