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Le commerce électronique est entré et continu à entrer dans les pays et les
entreprises, donnant un résultat très positif dans le marché des affaires. Dans le
monde les transactions entre entreprises, entre pays se font de plus en plus via
l’internet. Les Etats-Unis et l’Europe et bien d’autres pays développés sont très
avancés dans ce domaine. Il est vrai que ces pays utilisent toujours le commerce
traditionnel, toutefois le commerce électronique émerge de plus en plus et
occupe désormais une importante place dans leurs activités commerciales. Une
place qui n’est plus à contester, du fait que le commerce électronique est un
moyen efficace pour améliorer la compétitivité des entreprises et booster
l’économie des pays.
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Les pays développés l’avaient assurément compris et ont travaillé pour pouvoir
s’acquérir de cette nouvelle technologie et en tirer les avantages offerts. C’est
de là que vient ce fossé numérique qu’existe entre les pays développés et les
pays en voie de développement, particulièrement ceux d’Afrique. Car nombreux
sont les pays africains aujourd’hui qui se trouvent en marge de cette avancée
technologique que connaît le monde. La principale cause est le fait que les
Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) se trouvent encore
dans la phase d’intégration pour certains et de vulgarisation pour d’autres.
Toutefois certains de ces pays tentent de pallier à ce retard et se sont lancés dans
un processus de développement des TIC.
C’est le cas du Sénégal depuis quelques années fait montre d’un zèle et d’un
engagement politique dans ce processus de développement des technologies de
l’information et de la communication. Ces derniers depuis leur introduction au
Sénégal ne cessent de connaître une croissance fulgurante, changeant ainsi la
société sénégalaise. Par ailleurs le commerce électronique certes initié au
Sénégal, est encore à ses débuts et connaît néanmoins au fur et à mesure une
croissance.
Plusieurs questions se soulèvent ainsi pour savoir qu’elle serait réellement les
retombés présents et à venir de cette innovation technologique pour le Sénégal.
Les acteurs économiques traditionnels sauront-ils s’y adapter ?
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Partie I
Cadre théorique et
méthodologique
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Chapitre 1 : Cadre Théorique
A/- Problématique
B/ - Méthode de travail
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C/ - Objectifs de l’étude
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Chapitre 2 : Cadre Méthodologique
A/ - Recherche Documentaire
Elle s’est entrée surtout au niveau des documents que j’ai trouvé sur internet.
Egalement à la salle d’archives et documentation de la Chambre de Commerce
de Dakar. J’ai aussi au cours de ma recherche rencontré le documentaliste
responsable des bases de données du Trade Point Sénégal, avec qui m’a apporté
plus d’information sur le thème traité dans ce mémoire. La revue littéraire et la
bibliographie montrent tous les documents, articles et livres que j’ai pu avoir à
ma disposition pour rédiger ce mémoire.
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Au niveau du ministère du commerce, où je pense aurait pu obtenir
d’importantes informations, malheureusement l’accès y semble pas facile. C’est
alors que je me suis principalement tourné sur l’internet qui j’avoue m’a plus
apporté en termes d’informations que les archives documentaires. Cela se
remarquera certainement dans ma bibliographie. Il faut dire que le Sénégal est
vraiment en train de tout électroniser.
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Chapitre 3 : Commerce au Sénégal :
Structure d’appui au commerce cas de la
Chambre de Commerce d’Industrie et
d’Agriculture de Dakar (CCIAD)
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A.2/- Présentation
A.3/- Organisation
Les fonctions de la CCIAD sont définies dans le décret qui organise les
Chambres Consulaires du Sénégal. L’Assemblée Générale composée de cent
(100) membres et le bureau de onze membres dont un président et six (6) vice-
présidents, constituent l’organe exécutif de la Chambre de Commerce de Dakar.
La Chambre de Commerce d’Industrie de Dakar est dirigée par un Président élu.
Il est assisté par un Secrétaire Général qui dispose d’un service administratif et
d’un service financier, et d’un service de contrôle interne, et de deux conseillers
qui sont l’un chargé des questions agricoles et l’autre des projets concernant la
chambre de commerce elle-même. Le Secrétaire Général a pour mission,
l’animation, la coordination et le contrôle des services consulaires, la
préparation et l'exécution des délibérations du bureau de l'Assemblée
Consulaire. Il est aussi chargé d’intenter toute initiative ou action qui
favoriserait la création, la promotion et l’émergence d’entreprises industrielles,
commerciales et agricoles à Dakar.
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B/ – Missions et activités
B.1/- Missions
Elle a pour mission générale de participer au développement de la région de
Dakar. C’est un conseiller pour tous les sujets de sa compétence qui lui sont
soumis. Par ailleurs elle contribue au développement du secteur
économique en général et de la ville de Dakar particulièrement ; pour cela
elle mène de nombreuses actions pour remplir ses missions :
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B.2/ - Activités
Pour favoriser le développement du tissu économique, la Chambre de
Commerce d’Industrie et d’Agriculture de Dakar a mis sur pied un assortiment
de services au profit des entreprises, opérateurs économiques,… on y trouve :
Comme son nom l’indique, c’est un centre mis en place pour offrir une
formation professionnelle de qualité et d’actualité.
Ce centre a été crée pour faciliter les démarches administratives tant pour les
personnes physiques que morales, aussi bien nationaux qu’étrangers, pour
réduire les coûts et délais pour l’accomplissement des certaines formalités
administratives. Le CFE permet aux entreprises d’accomplir en un même lieu,
dans un temps réduit et à coût bas l’ensemble des formalités et déclarations
auxquelles elles sont assujetties auprès des administrations et organismes dans
différents domaines (juridique, administratif, fiscal et social).
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- Un Espace du Créateur d’Entreprises (ECE)
- L’Observatoire Economique
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- Service de relations consulaires dans le monde
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Partie II
Cadre
analytique
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Chapitre 1 : Historique et définitions
du commerce électronique
Le commerce électronique n'est pas une nouvelle technologie, mais c'est un
concept commercial, économique, qui exploite les nouvelles technologies.
Apparaissant au début sous la forme d'échange de messages normalisés entre
entreprises, le commerce électronique vit actuellement une expansion fulgurante
grâce à Internet.
A/- Historique
Le commerce électronique n'est pas un nouveau phénomène. En effet les
échanges électroniques existaient depuis les années cinquante grâces
principalement aux standards de l'EDI (Electronic Data Inter change).
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Le principal inconvénient reste les lourds investissements qu'exige l'EDI lors de
son implantation, ce qui a ramené à une migration vers un nouveau moyen de
commerce électronique, à savoir l'Internet.
Conçu à la fin des années soixante grâce au projet ARPANET (1969) à des fins
de recherches militaires et universitaires, Internet se limitait à des échanges de
textes et n'offrait aucune des fonctions de multimédia disponibles aujourd'hui.
Les avantages du réseau des réseaux ont facilité davantage son développement
fulgurant :
- Les prix d'accès et de communication sont généralement moins chers que ceux
de L'EDI.
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- La fidélisation plus facile du client grâce aux outils interactifs et multimédias
conduisant à une meilleure écoute des besoins, préférences et comportement
d'achat.
B/- Définitions
1
OCDE, 1997
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La Commission Européenne dit que « Le commerce électronique permet de
faire des affaires électroniquement. Il est fondé sur le traitement électronique et
la transmission des données, y compris textuelles, sonores et vidéos. Il couvre
des activités multiples et diverses, et notamment le commerce des biens et
services, la livraison en ligne d’informations numériques, les transferts
électroniques de fonds, les activités boursières électroniques, le connaissement
électronique, les enchères commerciales, la conception en collaboration et
l’ingénierie, le sourçage en ligne, les marchés publics, la vente directe aux
consommateurs et les services après-vente. Il concerne tant les produits (biens
de consommation, équipement médical spécialisé, par exemple) que les services
(services d’information, services financiers et juridiques, par exemple), les
activités traditionnelles (soins de santé, éducation, par exemple) et des activités
nouvelles (centres commerciaux virtuels, par exemple). » 2. Dans cette définition
par contre on peut voir ressortir les côtés directs et indirects du commerce
électronique.
2
Commission européenne, 1997
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Une autre référence serait cette définition donné par l’OMC : « Le commerce
électronique pourrait être simplement défini comme étant l’ensemble des
activités de production, de publicité, de vente et de distribution de produits
effectuées par l’intermédiaire de réseaux de télécommunication »3.
3
OMC, 1998
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En résumé, le commerce électronique est l’ensemble des échanges électroniques
liés aux activités commerciales : flux d’informations et transactions concernant
des produits ou des services et utilisant Internet comme forme de transmission
numérisée. Il s’étend donc aux relations entre entreprises (B to B, Business to
Business), entre entreprises et particuliers (B to C, Business to Consumer) qui
consiste à ouvrir une boutique virtuelle sur Internet, comme si on ouvrait une
boutique dans une rue passante ou à rejoindre une galerie marchande virtuelle,
réunissant de multiples boutiques.
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Chapitre 2 : Développement du
Commerce électronique
79
C’est ainsi que l’on remarque la présence du commerce en ligne dans différents
domaines. Les services qui se prêtent le mieux au commerce électronique sont
les fournitures d’accès Internet, l’hébergement de pages Web, la publicité et le
marketing, les services financiers et de courtage, le tourisme et les voyages, les
loisirs, l’information, etc. Les téléservices, qui sont des services réalisés à
distance et livrés soit sur le lieu de production soit chez le client ouvrent de
larges perspectives au commerce électronique puisqu’ils s’appliquent dans des
secteurs aussi variés que l’éducation (téléenseignement), la médecine
(télémédecine), la bureautique (télésaisie de documents), les
télécommunications (centres d’appels), etc. Et concernant les produits, ceux qui
connaissent du succès sont les équipements informatiques, les logiciels, les
livres, la musique, les cadeaux, les fleurs, les vêtements, les produits
alimentaires et agricoles, les produits d’artisanat. Ces produits peuvent être
catégorisés entre les biens tangibles et les biens intangibles ou immatériels.
Cette dernière catégorie comprend tous les produits que l’on peut digitaliser et
livrer sous forme de bits.
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Cette tendance qui rapproche le client du producteur entraîne la disparition de
certains intermédiaires et favorise l’émergence de nouveaux types
d’intermédiaires.
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Section 1 : Evolution des Technologies de
l’Information et de la Communication (TIC)
Notamment l’Internet
79
D'un point de vue marché, les clients de l'Internet qui étaient des scientifiques et
des organismes publics sont maintenant des compagnies privés et des
particuliers. L’Internet est maintenant dirigé par le marché plus que par la
technologie.
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A/- Les différents types d’échanges commerciaux
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A.2/- Business to consumer (B2C)
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Ces échanges interconsommateurs présentent autant d’avantages que
d’inconvénients. Concernant les avantages il y’a par exemple la suppression
d’intermédiaires lors des transactions, c’est un marché vaste et porteur, la
possibilité d’une panoplie d’offre en ligne. Mais comme nous l’avons souligné,
ces transactions directes du C2C présentent des inconvénients. On trouve par
exemple l’absence de contrôle de la qualité des produits vendus, celle de la
garantie de paiement aussi est un fait. D’où la nécessité d’établir avant tout une
relation de confiance entre les intervenants.
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B.2/- Business to Administration (B2A)
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Section 2 : Les Défis du commerce
électronique
4
Dr Christian Simm, Conseiller scientifique et technologique
Swiss Science & Technology Office for Western USA and Western Canada
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En remplissant un formulaire ou une fiche par écrit le consommateur peut ou ne
pas répondre à des questions qui lui sont personnelles. En général ces
questionnaires contiennent plus d’une vingtaine ou trentaine de questions sur les
niveaux aussi variés que sur sa vie professionnelle, financière,… Etant donné
qu’il le remplit à la main, il peut volontairement ne pas répondre à certaines
questions. Par contre sur internet, il est aujourd’hui possible de rendre ces
informations obligatoires et obtenir les moindres détails du consommateur.
Collectées, ces informations serviront aux entreprises d’affiner leurs stratégies
marketing et personnaliser ainsi l’offre.
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Vente à Distance (FEVAD), le chiffre d’affaires du commerce électronique en
France dépassait les 10 milliards d’euros. Une croissance profitable
particulièrement pour les secteurs du transport 49% (vente des billets) et les
prestations de services (séjours, location voiture, billetterie événementielle à
plus de 43%). Quant aux sites spécialisés dans les ventes aux professionnels (ou
B2B), la croissance de leur chiffre d’affaire avait progressé de 41%. Une
croissance meilleure que les années précédentes. En effet c’est le cas pour « les
ventes de noël réalisées par Internet de 33% par rapport à 2004 »5. Le constat
est aussi fait au niveau de la création des sites de commerce en ligne : d’après
les statistiques de la FEVAD, les sites marchands ont atteint les 11000 au lieu de
7500. Concernant les acheteurs, leurs dépenses en ligne à atteint 50% de leur
revenu ; et de ces achats la satisfaction est quasi-totale (9 français sur 10).
En fin mars 2007, 29,7 millions de personnes se trouvent désormais connectées
soit de leur domicile, soit de leurs lieux de travail, d’études. La population
d’internautes aurait progressé de 11 % en un an, ce qui donne un pourcentage de
près de 41 % des ménages français disposant d’une connexion à l’internet à
domicile (fin 2005 selon l’Insee), soit une croissance de 7,3 points de
pourcentage par rapport au début 2004. La France possède certes de par ces
statistiques un important volume en chiffre d’affaire et en pénétration dans le
commerce électronique, il n’est pas moindre que d’autres pays l’ont largement
dépassé dans certains cas.
5
© Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce,
de l’Artisanat et des Professions libérales, 01/2006
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domicile en début d’année 2006 ; alors qu’aux Pays-Bas et au Danemark, la
proportion atteint 80 %.
Au niveau des Etas Unis, c’est la vente de détails (retail e-commerce) via
l’internet qui ne cesse de croître. Elle occupe environ 7% du commerce
électronique total (B2B + B2C). Le commerce électronique des entreprises
américaines du secteur du détail a généré des ventes totalisant 26,3 milliards de
dollars U.S. au deuxième trimestre de 2006. Il s’agit d’une augmentation de
4,6% par rapport au premier trimestre de la même année et du plus haut niveau
de ventes jamais atteint depuis 1999. Notons que ces ventes représentent 2,7 %
de l’ensemble des ventes totales du commerce de détail (« hors ligne » et en
ligne), celles-ci étant estimées à 984,9 milliards de dollars U.S.
Comparativement aux résultats obtenus l’an dernier, soit au deuxième trimestre
de 2005, les ventes électroniques ont augmenté de 23,0 %.
Le tableau suivant présente l’évolution du pourcentage des ventes en ligne par
rapport aux ventes totales de commerce de détail.
79
Tableau 1
Source : http://www.census.gov/mrts/www/data/html/06Q2.html
Par ailleurs, il y aurait environ 126,3 millions de personnes faisant les boutiques
sur internet aux États-Unis (soit 78,5% des utilisateurs d'Internet) en 2007 et
103 millions d'acheteurs par Internet (soit 65,6% des utilisateurs d'Internet ou
84,1% des gens magasinant par Internet). Il est prévu qu’en 2009, le nombre de
personnes achetant par Internet atteindrait 113,3 millions, soit 84,9% des gens
magasinant par Internet. Cela pour dire que dans ces pays développés, la
croissance du commerce électronique est constante et reste forte. Dirait-on de
même pour ceux d’Afrique ?
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Il est vrai que l’Afrique en matière de commerce électronique présente encore
des lacunes de par sa difficulté d’accès aux TIC, de ses mauvaises
infrastructures de télécommunications, du manque de connaissances
approfondies dans ce domaine et de ressources humaines. C’est un défi que
l’Afrique aujourd’hui est en train de relever, bien qu’elle soit encore peu
avancée dans le domaine des TIC. Certains pays l’ont comprise et tentent
d’éliminer les obstacles à l’introduction des TIC et à faciliter et encourager la
pratique du commerce électronique. La plupart des gouvernements africains ont
fait des nouvelles technologies, une priorité pour le développement. La création
d'un ministère en charge des technologies de l'information dans la plupart de ces
pays, en est la preuve patente. C’est ainsi, depuis quelques années, les
populations africaines s'intéressent de plus en plus à travailler grâce à la
technologie Internet pour certaines branches comme la traduction, le
télémarketing, etc. Et cela est devenu une réalité en Afrique. Les effets ne sont
pas certes immédiats et spectaculaires, mais l’évolution du commerce
électronique dans le monde et les améliorations de l’environnement du
commerce électronique devraient permettre des gains de productivité.
C’est le cas du Maroc par exemple qui voit un nombre croissant de ses
entreprises se mettre à l’heure du e-commerce, notamment la Conservation
foncière, la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, Royal Air Maroc… Il ya aussi
le Sénégal dont l’environnement des télécommunications a beaucoup évolué, et
grâce à l’existence d’infrastructures relativement modernes couvrant une grande
partie du territoire national, l’environnement technologique est favorable à
l’introduction des TIC.
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Aussi de nombreux projets innovants en matière de TIC : Réseau Voies et
Données, site web de la primature et de nombreux ministères, Observatoire de
l’industrie, Trade point etc.…Le réseau cellulaire numérique, de norme GSM,
mis en œuvre par la SONATEL (Alizé), couvre les principales villes et axes
routiers du pays et est interconnecté avec des réseaux étrangers (Espagne,
Grande Bretagne, Italie, etc.). Une cinquantaine de structures sont connectées à
internet via une liaison spécialisée sur le point de présence internet de la
SONATEL.
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Ce qui le classe comme l’un des pays offrant des conditions propices au
commerce électronique.
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C/- Comportement d’achat
Graphique 1 : Pourcentage des internautes achetant en ligne
79
D/- Le marché de la publicité
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Section 3 : les acteurs du commerce
électronique
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A/- Les pures players
C’est le plus nouveau de tous ces acteurs. Ce sont des entreprises dont les
activités sont purement électroniques c’est-à-die qui se déroulent exclusivement
sur l’internet. On peut comprendre à cela que ces entreprises n’ont aucun accès à
un point de vente6. La préparation de la commande, la commande elle-même et
le paiement ne se font qu’en ligne. Le modèle du Pure Player est utilisé par des
entreprises comme Amazone qui est une des plus grandes boutiques en ligne.
Certaines de ces entreprises sont orientées vers la vente de produits bien
spécifiques, d’autres se lancent dans une diversité de produits qu’elles vendent
via des catalogues. C’est le cas de www.opodo.fr, www.partirpascher.com qui
sont spécialisées dans le voyage (réservation billet d’avion, hôtel, croisière,…)
et www.cdiscount.com, www.rueducommerce.fr, www.acheter-moins-cher.com,
www.kelkoo.fr, … qui à quelques exceptions près vendent les mêmes produits
de catégories diverses ( téléphonie, vêtement, électroménager, DVD, musique,
ordinateurs, accessoires informatique,…).
6
Source : Actufinance.fr
79
Comme l’indique son nom, la vente à distance (VAD) est une technique de vente
qui se caractérise par la distance qui sépare le producteur ou le distributeur et
l’acheteur. C’est le consommateur (cyberconsommateur) qui après s’être
intéressé à un produit qu’il aurait vu soit dans un magasin d’exposition, soit dans
un support de publicité directe (catalogue, prospectus, courrier, téléachat,…),
passe la commande à distance (courrier, téléphone, télécopie, ou internet) et
règle le paiement par chèque, mandat ou carte de crédit. Ensuite c’est au tour du
vendeur (e-commerçant) d’envoyer la commande passé par le client à son
domicile ou bien au lieu de livraison déterminé par ce dernier. Cela peut-être
illustré par le schéma qui suit :
79
Donc, en dehors des lieux de vente habituels, le consommateur peut alors
demander la réalisation d'un service ou passer une commande sans qu'il ait un
contact physique avec le prestataire de service ou le vendeur. Le commerce
électronique a de ce fait transformé la vente à distance et s’ensuit le
développement de la vente sur internet des entreprises traditionnelles. Grâce aux
TIC ces entreprises ont pu donner et adapter un caractère personnel à leur offre
vis-à-vis de leur client (« one to one »).
Comme pour les pures players, les produits vendus sur ces catalogues et
magasins en ligne sont quasiment les mêmes : supports audiovisuel (CD-DVD),
vêtements, matériel informatique, électroménager, téléphonie,…
7
Mercator 8e édition, p. 376
79
Il s’agit des entreprises qui vendent des services en ligne. La plupart de ces
services sont les réservations de billet, d’hôtels,… qui représentent une part
importante dans le commerce électronique. Car il faut dire que les agences de
voyages et les entreprises d’hôtellerie ne cessent de se développer en passant par
l’internet. Ce dernier se présente encore comme un outil et un moyen efficace
de se faire plus connaître, de proposer et vendre les offres au plus grand
nombre.
Au travers de leur site web, les clients ont la possibilité de réserver à distance la
chambre ou le voyage de leur choix ; de son côté l’entreprise à elle aussi la
possibilité d’effectuer des mises à jours sur les prix ou offres qu’elle adapterait à
sa clientèle. Il s’avère que comme pour tous les acteurs précédents, le
consommateur est le centre d’intérêt de cette entreprise, d’où d’important
investissement sur la publicité.
79
Chapitre 3 : Commerce électronique
au Sénégal
C’est la raison pour laquelle les autorités sénégalaises ont exprimé leur volonté
politique, à donner une place de choix aux TIC dans le neuvième plan de
développement économique et social intitulé « Compétitivité et développement
79
durable 1996-2015 ». Ce plan de développement a pour objectif de consolider et
favoriser l’accès à l’information ; aussi d’encourager la communication sociale
et la population à utiliser les TIC, faciliter la création de service internet
abordables, largement accessibles, éliminer les tarifs et droits d’entrées relatifs
aux technologies de l’information et de la communication,…
79
durable et sécuriser les archives de l’Etat en lui donnant une mémoire
électronique (« e-gouvernement »); estimer l’effet des investissements de l’Etat
dans le secteur de l’informatique,…
8
Application de la loi nº 98-36 du 17 avril 1998
79
Cette technologie à apporter un changement et un développement dans l’usage
habituel de l’internet dans l’entreprise, comme le télétravail. Elle d’autant plus
favoriser la baisse des tarifs d’accès à internet, depuis 5 ans le prix a baissé 10
fois moins que l’année d’installation du réseau des réseaux (de 2000 FCFA à 200
FCFA). A cela s’ajoute une rapidité de la connexion, grâce à une augmentation
constante de la bande passante internet qui s’est développé depuis que l’ADSL
existe au Sénégal9. Depuis cinq alors, la Sonatel a dans ce sens participer à la
prolifération de l’internet, à travers les cybercafés qui sont à ce jour répandus
dans le pays, qui aujourd’hui après l’Afrique du Sud possède le réseau internet
le plus important de l’Afrique Subsaharienne.
Mais le Sénégal ne s’est pas arrêté par là. Juste après l’ADSL, toujours dans la
logique d’imprégner la population et les entreprises des changements
technologiques qui s’opèrent au niveau mondial et de simplifier la vie de ses
clients, la Sonatel Multimédia (filiale de la Sonatel spécialisée dans les services
qui ont attrait à l’internet) a mit sur le marché un produit qui est le WIFI (juillet
2004) encore appelé internet sans fil. C’était un moyen de réseau informatique
mis en place pour travailler en réseau interne ; aujourd’hui il permet d’accéder à
internet à haut débit via un ordinateur, un PDA ou un mobile compatible à
internet sans câbles. Le marché s’est montré intéressé, d’où la diversification de
cette offre. :
- le WIFI Hôtel, destiné aux hôtels, résidences, restaurants,… qui règle le
problème de la mobilité, donne une bonne image des structures et attire les
clients qui sont de plus en plus exigeants ;
9
La bande passante Internet du Sénégal est portée aujourd’hui par Sonatel à 3 Gigabits par
seconde contre 512 Mégabits par seconde en novembre 2004.
79
- le WIFI Entreprise, le câblage qu’exige le réseau ADSL s’avère coûteux,
surtout pour les petites entreprises qui cherchent avant tout à maximiser le
profit et minimiser les dépenses. Cette offre permet aux entreprises d’avoir un
accès à internet sécurisé et peu encombrant ;
- le WIFI Home, destiné aux particuliers. Comme pour les clients d’hôtels, cela
règle le problème de la mobilité. Car il donne la possibilité d’accéder à l’internet
sur plusieurs ordinateurs en même temps et n’importe où dans la maison.
En matière de qualité, disponibilité, performance et sécurité dans le domaine des
TIC, le Sénégal peut tirer un bilan positif. Certes, l’accès rapide aux
technologies de l’information et de la communication est un point qu’il a
dépassé, le point juridique est celui que le gouvernement tente à surmonter.
79
l’information, les échanges électroniques, la protection des données
proprement individuel et la cybercriminalité (fraude, escroquerie,
détournement financier,…)
79
Ce désir de transformer la société sénégalaise en la mettant au même cap que les
changements technologiques et aussi favoriser des investissements dans le pays,
s’est illustré par l’arrivée d’un troisième opérateur mobile sur le territoire
sénégalais, qui retrouve la Sonatel et la Sentel. « Expresso » est la marque sous
laquelle, la SUDATEL a lancé ses activités d’opérateur de téléphonie. Elle offre
les mêmes services que la Sonatel : la téléphonie fixe, la téléphonie mobile et la
fourniture d’accès à internet.
79
A/- Naissance du commerce électronique au Sénégal
79
Cette plate-forme se présente sous forme de boutique virtuelle qui permettrait à
tout opérateur de créer et gérer son site qui serait au préalable validé par le TPS.
Dorénavant, avec cette plate-forme, les entreprises sénégalaises ont la
possibilité de faire partie de ce cybermarché numérique qui rend la circulation
des capitaux et la mobilité des fonds très simple et sécurisée. Les entreprises et
les consommateurs ont ainsi l’opportunité d’acheter ou de vendre des produits,
biens ou services en ligne, ensuite de faire suivre leur paiement par la même
voie. Ces entreprises seront virtuellement visibles, dans le monde entier, où
elles trouveront des clients sans contraintes géographiques.
En février 1992, suite à la 8ème CNUCED, les délégués de 171 nations, réunis
à Carthagène (Colombie), ont adopté le programme pour l’efficacité
commerciale. L’année 1994 est celle qui a marqué la naissance du programme
des TRADE POINT, par le symposium d’OHIO sur l’efficacité commerciale. Le
Sénégal fait partie des pays retenus pour mettre en place le pole de commerce :
Trade Point Sénégal.
79
B/- Opérateur du commerce électronique au
Sénégal : Trade Point Sénégal (TPS)
Le Trade Point Sénégal (TPS) existe depuis février 1996 mais n’a été reconnue
officiellement qu’en juin 1998. Avec le commerce électronique qui a été lancé,
le Trade Point est une structure qui vise à mieux faire connaître cette nouvelle
manière plus rapide et simple de commercer et à le développer. Il s’est fixé
comme objectif de :
Baisser les coûts et les échéances des transactions du commerce en
faveur des opérateurs économiques;
Mettre à la disposition des opérateurs économiques l'information
économique dans le système commercial mondial,
Promouvoir l’utilisation des TIC dans le développement des PME/PMI.
79
Et le Trade Point Sénégal reçoit à peu près 1000 opportunités par mois, offres
et demandes qu’il insère dans son site, mettant ainsi des informations
commerciales à la disposition des opérateurs économiques qui s’y
intéresseraient. Cela est accompagné d’un ensemble d’autres services que le
TPS propose à ces opérateurs économiques que sont :
- Le web incubateur
C’est un système générateur de sites marchands qui a été mis en ligne pour
susciter une participation active au commerce électronique mondial. C’est un
portail qui héberge des sites web marchands Sénégalais sur une période de
douze mois (1an), leur donnant la possibilité d’être présent sur l’internet et
recevoir ainsi des éventuelles demandes. Ce projet permet de positionner le
Sénégal dans le commerce électronique mondial et aussi susciter des
initiatives venant d’opérateurs encore hésitants. Les cibles sont constituées
principalement des artisans et des acteurs du tourisme, qui sont des secteurs
particulièrement porteurs et adaptés à la technologie numérique, les petites et
moyennes entreprises, qui constituent le moteur du développement
économique et social.
Il classifie toutes les entreprises au Sénégal, avec tous les détails sur ces
dernières. Il établit une fiche complète de ces entreprises. À peu près douze
mille (12000) entreprises y sont répertoriées. La possibilité est donner de
s’inscrire, toujours dans le but d’être virtuellement présent dans le monde.
79
- La base de données socio-économique du Sénégal
C’est une base de données qui regroupe toutess les statistiques du commerce
extérieur du Sénégal (importations et exportations). C’est un moyen pour mettre
à la disposition des opérateurs économiques des informations commerciales
quantifiées et qualifiées.
79
En dehors de ses produits, le Trade Point Sénégal offre différents services qui se
répartissent en trois catégories :
- L’accès à internet : il ya l’accès simple, l’accès partagé et l’accès
professionnel
- l’hébergement : l’hébergement de site, celui de messagerie et
l’hébergement de Mailing List (liste de diffusion)
- création de site : site standard et site professionnel
Egalement, la maintenance de site, la publicité sur le web et le Back up des
données (hébergement des données dans un serveur sécurisé)
Le Trade Point Sénégal n’a pas seulement mis en place des outils, produits et
services pour introduire le Sénégal dans le commerce électronique mondial,
mais aussi des stratégies qui visent la généralisation de l'utilisation des nouvelles
technologies et la pratique du commerce électronique dans toutes les régions du
Sénégal. En effet, le constat était que les activités du Trade Point Sénégal à sa
création se centraient à Dakar. D’où le projet de décentralisation lancé en
juillet 1999 avec l’aide de l’initiative Acacia du Centre canadien de Recherches
pour le Développement International (CRDI). Car n’est-il pas important qu’un
moyen pareil de commercer soit vulgarisé, pour permettre aux citoyens
sénégalais et opérateurs économiques surtout, d’’y accéder dans le cadre du
développement des échanges dans cet environnement de mondialisation ?
79
Non seulement, ce projet a permit au Trade Point Sénégal de se rapprocher des
opérateurs régionaux, communaux et ruraux, mais il a fait prendre conscience
des avantages tirés du commerce en ligne. Cela a permit aux opérateurs,
producteurs locaux de se connaître et même pour certains traiter des affaires.
Dans cette lancée, à long terme le TPS pensent décentraliser ses services dans
toutes les régions du Sénégal ; pour les zones reculées de Dakar, ensuite utiliser
le réseau de télécentres comme intermédiaires pour entrer dans le système du
Trade Point Sénégal ; puis au niveau international accréditer les ambassades
sénégalaises à l’étranger, pour pouvoir répondre aux sollicitations des
investisseurs et acheteurs sénégalais.
79
Section 2 : Son développement et son avenir
au Sénégal
79
Ensuite, vient le système de dédouanement électronique GAINDE 2000,
constitué d’ORBUS 2000 (mis en exploitation le 21 janvier 2004 et lancé
officiellement, le 12 mai 2004), qui est un système de collecte électronique des
documents du commerce extérieur, de TRADEX (système informatique
douanier) et du CORUS (Portail de paiement électronique des droits de douane
et taxes assimilées).
79
Cela favorise bien une baisse de coûts liés aux formalités et supprime presque
l’utilisation du papier (demande d’autorisations, demande de certificats,…).
Ce système est aujourd’hui un intermédiaire qui assure ainsi une meilleure
communication entre l’administration douanière et les importateurs ou
exportateurs, aussi les entreprises agréées en douanes et les usagers normaux qui
ont besoin des services de la douane. En effet ORBUS offre non seulement la
possibilité à son utilisateur (qui dispose d’une fenêtre web) de passer sa ou ses
demande(s) à toutes les administrations connectées au système mais lui propose
le meilleur circuit logique à suivre pour l’aboutissement de son opération. Au
cas où cet utilisateur accepte la proposition, le système envoi automatiquement à
toutes les structures concernées (administrative, publique ou privée). Ces
dernières traitent les demandes et envoi à l’utilisateur tous les renseignements et
documents entrant en ligne de compte dans son opération douanière. Ces
documents sont soit renvoyer directement en ligne à la douane, soit imprimer et
envoyer ensuite aux services de la douane. Les structures qui sont connecté à ce
système sont :
Les Banques
La Direction de la Monnaie et du Crédit (DMC)
La Fédération Sénégalaise des Sociétés d'Assurances (FSSA)
La Direction de la Protection des Végétaux (DPV)
La Direction de l'Elevage (DIREL)
La Direction du Commerce Extérieur (DCE)
La Direction de l’Océanographie et des Pêches Maritimes (DOPM)
La Division du Contrôle et de la Qualité (DCQ)
La Division de la Métrologie
La COTECNA
La Direction des Eaux et Forêts
79
La Direction Générale du Trésor
N° CODE DOCUMENTS
1 AV Attestation de Vérification
3 AC Autorisation de Change
4 AI Attestation d’Importation
5 EC Engagement de Change
6 AE Attestation d’Exportation
7 FD Facture Définitive
11 PA Police d’Assurance
12 CON Connaissement
10
http://www.gainde2000.sn/informatique_douaniere/dossier/ORBUS2000.pdf
79
17 CSDO Certificat Sanitaire DOPM
21 CQ Certificat de Qualité
27 PC Permis de Circulation
28 PD Permis de Dépôt
29 PO Permis d’Origine
79
le paiement des droits et taxes au Trésor qui valide le paiement via le système
TRADEX. Puis c’est à l’agent de la douane de traiter et valider la déclaration en
passant toujours par le même chemin que ces prédécesseurs. Et c’est au même
agent de douane d’autoriser la sortie de la marchandise du port.
79
- d’obtenir des renseignements en termes de statistiques grâce au
logiciel d’information LEUK.
Comme faisant partie de ce circuit, les structures privées aussi à savoir les
banques, assureurs tirent profit de ce système. Les conditions de recevabilité des
requêtes se trouvent améliorées et illustrées par la rapidité, la baisse des coûts
liés au traitement des documents demandés par le client. Les services offerts par
ces structures s’améliorent, permettant ainsi la fidélisation des clients et
l’acquisition d’autres clients.
79
GAINDE 2000 à installer au Kenya ce système informatique douanier. Le
logiciel a été mis en production en juillet 2005 et depuis fait ses preuves dans
l’amélioration des services douaniers Kényans12. Il produit les mêmes effets
qu’au Sénégal, c’est-à dire la rapidité dans le processus de dédouanement, le
rapprochement des acteurs du circuit de dédouanement. C’est bien là une
démonstration que le Gouvernement Sénégalais s’est lancé dans une réflexion
profonde pour renforcer et ajuster son économie aux réalités et à l’évolution de
l’économie mondiale. Mais aussi pour servir d’exemple au pays africains dans la
prise de conscience des atouts des Technologies de l’Information et de la
Communication.
79
lois sur les transactions électroniques vient encore appuyer et rassurer les
entreprises comme les individus de la sécurité et l’approbation de l’Etat
concernant le paiement électronique.
Au vu de tout cela, on peut dire que le Sénégal est arrivé à mettre en place les
différents projets faits au cours des années précédentes entre autres :
79
Ce projet est l’idée du Chef de l’Etat Sénégalais qui aura pour objectif de réunir
en un parc technologique à l’entrée de Dakar, des entreprises évoluant dans le
secteur des technologies de l’information et de la communication et de stimuler
le commerce électronique. Cette plate-forme servira à rapprocher le secteur
public du secteur privé, permettra à offrir à ces entreprises un cadre favorable
pour l’épanouissement de leurs activités. Au niveau international, ce parc
technologique donnera une visibilité au Sénégal qui pourra susciter des
investissements étrangers.
79
En termes de perspectives, on note l’automatisation (par exemple la facilitation
par l’automatisation des tâches). Lorsqu’une personne amène sa marchandise et
que certains critères sont remplis, notamment la crédibilité, la transparence et la
valeur, le temps ne sera plus à perdre avec des opérations de visite. Le bon
d’enlever peut lui être ôté. Pour les marchandises destinées à l’exportation au
niveau de l’aéroport, déclaration faite, la possibilité est donnée pour obtenir le
bon à embarquer, en attendant que la douane prenne les documents pour pouvoir
finaliser la déclaration. Ce sont ces critères qui sont mis en place et permettent
une autorisation d’enlèvement. Des techniques d’échanges d’informations
électroniques sont placées pour permettre qu’à partir du navire, de transférer
dans le système de la douane toutes les informations concernant les
marchandises destinées au dédouanement. Ce qui permet à la douane d’avoir des
informations claires et précises sur les marchandises à débarquer, pour pouvoir
entamer l’enlèvement de la marchandise du port.
A/- FORCES
79
de concurrence mondiale. L’internet réduit les difficultés d'accès au commerce
électronique, permettant ainsi aux entreprises, petites et grandes, ainsi qu'aux
consommateurs de l'utiliser à leur avantage. Le commerce électronique génère
d'ores et déjà un important volume de ventes et de grosses économies pour les
milieux d'affaires.
Le Sénégal dispose aussi d’atouts importants dans les domaines des téléservices
car son cadre juridique et fiscal est très intéressant pour les investissements tant
nationaux qu’étrangers. En effet face à ce secteur émergent plusieurs entreprises
ont été créées et suscitées la création des emplois. Le Sénégal est aujourd’hui le
premier pays africain à se lancer dans le domaine des téléservices et à acquérir
79
une expérience non négligeable. Les atouts du Sénégal en matière de
développement des téléservices sont ainsi réels. Les acteurs qui évoluent dans le
domaine des Technologies de l’information et de la communication montrent
un développement sans précédent d’une économie de services. A ces atouts cela
s’ajoute un réseau important de points d’accès constitué globalement par les
fournisseurs d’accès, les télécentres et cybercafés . Mais il faut dire que la
volonté politique à créer les conditions de l’émergence des TIC au Sénégal est à
souligner et se présente aussi comme atout.
13
Site Internet : www.dakar.unesco.org/ntci/ntic_cmc.shtml
79
dans ces zones qui sont en plus désormais dotées de douze (12) nouvelles
fréquences radio et treize (13) stations radios.
B/- Faiblesses
79
pratique du commerce électronique ils semblent inconfiants, hésitants et peut
être pas informés.
L’utilisation des cartes de crédit est encore faible au Sénégal malgré la plate-
forme sécurisée de paiement électronique mis en place par le groupe GPS
14
(GAINDE 2000, Paybox et Sonatel multimédia). Le commerce électronique
en direction des consommateurs ne peut se développer de la sorte.
Une question est aussi à poser, qui devrait être pris en compte. Il s’agit de la
protection des enfants face aux informations malsaines déversées à travers le
web. Car aujourd’hui ce sont les jeunes qui se sont mieux intégrés dans ce
développement des technologies de l’information et de la communication. Le
cadre juridique sur le commerce électronique et l’utilisation de l’internet est
appelé à être renforcé sur ce point.
14
Voir Senfacture
79
CONCLUSION
79
importante. Même s’il est difficile de prévoir avec exactitude l’ampleur de
commerce électronique dans le futur, il est certain que le phénomène est réel et
connaît une croissance exponentielle. C’est la raison pour laquelle le Sénégal
s’active pour adapter les pratiques commerciales, le cadre législatif et les règles
fiscales à cet environnement électronique. Car il estime que le commerce
électronique est un outil primordial pour stimuler la croissance économique et
générer des emplois. De leur côté, les entreprises ne peuvent rester en marge de
cette nouvelle dynamique commerciale : elles se doivent de capitaliser sur les
avantages substantiels dérivés du commerce électronique.
79
numérique qu’existe entre les pays développés et ceux en voie de
développement. Mais certains points sont encore à réviser, étudier et améliorer
pour pouvoir avancer davantage dans ce domaine des TIC (commerce
électronique), qui n’arrête pas de progresser.
79
Au regard de tout cela, nous avons pensé à faire des propositions réparties dans
le tableau ci-après.
Propositions
.
Domaine Proposition / Mesure
79
Faire connaître les
enjeux, informer, Effecteur une sensibilisation au niveau
sensibiliser, mettre en national sur les enjeux de l’internet et du
œuvre et s’organiser commerce électronique.
79
INTRODUCTION ……………………………………………………………………………..1
A/- Problématique………………………………………………………………………..4
A/ - Recherche Documentaire.…………………………………………………………...6
A.1/- Historique……………………………………………………………………..8
A.2/- Présentation………………………………………………………………… …9
B.1/- Missions……………………………………………………………………… 10
B.2/- Activités……………………………………………………………………. .. 11
A/- Historique..................................................................................................................15
B/- Définitions................................................................................................................ 17
79
Section 1: Evolution des Technologies de l'Information et de la Communication:
Notamment l'Internet………………………………………………………………………… 24
A/- Les différents types d'échanges commerciaux……………………………………. 26
A.1/- Business to Business (B2B……………………………………………………... 26
A.2/- Business to Consumer (B2C)………………………………………………………… 27
A.3/- Consumer to Consumer (C2C)…………………………………………………… 27
B/ - Les autres types d’échanges commerciaux ……………………………………….. 28
B.1/- Consumer to Business (C2B) ………………………………………………… 28
B.2/- Business to Administration ……………………………………………………… 29
B.3/- Consumer to Administration (C2A) ……………………………………………29
CONCLUSION…………………………………………………………………………… 74
Tables de Matières………………………………………………………………………… 78
79
79