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Le 17 Mai 2016
Devant la commission :
Hassan Chaib Professeur, Faculté Polydisciplinaire de Ouarzazate Encadrant
Abdessamad Rafiki Professeur, Faculté Polydisciplinaire de Ouarzazate Examinateur
Notre étude n’aurait pu se faire sans l’aide précieuse et constructive d’un grand nombre de
personnes que nous tenons à les remercier infiniment pour tous les efforts qu’ils ont consentis
afin de nous aider à élaborer ce travail.
Nos remerciements les plus distingués sont à l’égard de notre encadrant, Monsieur H. Chaib,
qui en tant que professeur, a bien voulu accepter de suivre notre travail, nous diriger, afin de
pouvoir mener ce stage à terme.
Nous tenons également à remercier toutes les personnes, qui, de près ou de loin, se sont
impliquées dans la réalisation de ce rapport, tant par le soutien opérationnel, que
professionnel.
Nous adressons également nos sincères remerciements aux membres de nos familles qui n’ont
jamais hésité à nous offrir le meilleur d’eux-mêmes, et surtout les parents qui ont supporté les
frais de nos études.
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SOMMAIRE
INTRODUCTION ................................................................................................................................... 1
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE D’ACCUEIL ........................................... 2
I.1. INTRODUCTION ........................................................................................................................ 2
I.2. CIMENTS DU MAROC ............................................................................................................... 2
I.3. PRESENTATION D’INDUSAHA .................................................................................................. 2
I.3.1. Réception de la matière première .................................................................................... 3
I.3.2. Raison de création du parc .............................................................................................. 3
I.4. CONCLUSION ........................................................................................................................... 3
CHAPITRE II : ENERGIE EOLIENNE ET PARC ÉTUDIÉ ............................................................ 4
II.1. INTRODUCTION ........................................................................................................................ 4
II.2. NAISSANCE DES ENERGIES RENOUVELABLES .......................................................................... 4
II.3. ÉNERGIE EOLIENNE.................................................................................................................. 4
II.3.1. Définition.......................................................................................................................... 4
II.3.2. Description et fonctionnement des aérogénérateurs ........................................................ 5
II.3.3. Limite de Betz ................................................................................................................... 8
II.4. PRESENTATION DU PARC INSTALLE A INDUSAHA .................................................................... 8
II.4.1. Paramètre du parc ........................................................................................................... 8
II.4.2. Dimensions de l’aérogénérateur G52-850 kW................................................................. 9
II.4.3. Raccordement au réseau ................................................................................................ 10
II.5. CONCLUSION ......................................................................................................................... 11
CHAPITRE III : BILAN ENERGETIQUE DE L’USINE ET DE SON PARC ................................ 12
III.1. INTRODUCTION ...................................................................................................................... 12
III.2. ANALYSE DE LA PRODUCTION DU PARC ET LA CONSOMMATION DE L’USINE ....................... 12
III.2.1. Logiciel SCADA ............................................................................................................. 12
III.2.2. Évolution de la production du parc en fonction de la vitesse du vent ............................ 12
III.2.3. Analyse du bilan énergétique de l’usine......................................................................... 14
III.2.4. Effet de la maintenance sur la disponibilité du parc...................................................... 17
III.3. DIFFERENTES PROCEDURE DE MAINTENANCE AU PARC D’INDUSAHA .................................. 18
III.3.1. Maintenance préventive du parc .................................................................................... 18
III.3.2. Maintenance corrective .................................................................................................. 19
III.4. CONCLUSION ......................................................................................................................... 19
CONCLUSION ..................................................................................................................................... 20
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................ 21
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INTRODUCTION
Dans un monde où les mots “optimiser“ et “gagner“ prennent tout leur sens, le “changement“
se traduit par la mondialisation des marchés. Ce changement radical incite les entreprises à ne
plus compter sur leurs méthodes classiques. Celles-ci ne sont plus rentables face aux charges
et aux demandes en croissances. Cependant, les entreprises se sont orientées vers de nouvelles
technologies afin de réduire le coût de revient. En plus, l’utilisation de l’énergie solaire pour
chauffer le logement, produire l’eau chaude sanitaire contribue à diminuer la demande en
énergie électrique.
C’est dans ce contexte qu’a eu la naissance des énergies renouvelables afin d’améliorer les
performances des entreprises et lui assurer la pérennité et la meilleure compétitivité. Les
énergies renouvelables sont devenues une préoccupation majeure de la plupart des entreprises
désirants la perfection et l’optimisation de leur performance.
La société Indusaha du groupe Ciment du Maroc est parmi les leaders du marché de la
cimenterie. Vue la rude concurrence dans ce secteur, l’entreprise a songé à fortifier son
potentiel par l’implantation d’un parc éolien qui lui permettra de fournir entièrement son
usine en électricité tandis que l’excès sera vendu automatiquement à l’ONEE (office national
de l’électricité et de l’eau potable) via le réseau.
En cherchant plus d’autonomie et une source de gain supplémentaire par la vente d’électricité,
son investissement n’est sans aucun doute un investissement très rentable sur tous les niveaux
où l’image environnementale de l’entreprise s’embellira.
Dans le cadre de stage de fin d’étude nous avons eu l’opportunité de passer ce stage en
trinôme au sein de la société Indusaha dont le but est de faire l’analyse des données et la
variation de consommation d’usine en électricité à partir du parc éolien d’une part, et à partir
de l’ONEE dans l’autre part indiquons les problèmes qui peuvent mener à l’arrêt du parc ou
d’une des éoliennes, proposons des suggestions pour optimiser la productivité du parc et
d’usine et atteindre le maximum possible de performance.
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CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE D’ACCUEIL
I.1. I NTRODUCTION
Pour mettre en situation la problématique de notre stage, nous commencerons par une
présentation du groupe Ciments du Maroc. En second lieu, nous présenterons une description
de la société Indusaha dans laquelle nous avons effectué le stage. En fin nous déterminons les
raisons pour les quelles l’usine pensait d’inauguré le parc éolien.
Le CPJ 35, faible en clinker, adapté uniquement aux applications ne nécessitant pas de
résistances élevées tel que la maçonnerie et le béton courant ;
Le CPJ 45 et le CPJ 45 Prise Mer, convient aux ouvrages en béton armé fortement
sollicité en milieux agressifs tels que l’eau de mer ou l’eau saumâtre.
Ces ciments sont produits à partir du clinker acheté des usines de ciments du Maroc (Safi,
Marrakech et Agadir) et des matières d’ajouts constituées de calcaire de gypse. La capacité
actuelle de l’usine est de 500 000 tonnes de ciment par an. L’usine d’Indusaha a été créée en
2001 et entrée en production de son centre de broyage. Il est équipé par deux broyeurs B1 et
B2 identiques, alors deux cycles de production identiques afin d’augmenter la production et
de satisfaire les besoins en ciments de la région.
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I.3.1. Réception de la matière première
Les différents types de ciments sont produits essentiellement à base de clinker acheté des
autres usines de ciments du Maroc ou de Lafarge et au niveau du centre on ajoute le calcaire,
la pouzzolane, le laitier et le gypse.
I.4. C ONCLUSION
L’inauguration du parc éolien au sein de l’Indusaha a un grand gain économique et
environnemental, d’une part il diminue les factures en électricité payé à l’ONEE, et d’autre
part, ce parc épargne près de 2000 tonnes de CO2 par an.
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CHAPITRE II : ENERGIE EOLIENNE ET PARC ÉTUDIÉ
II.1. I NTRODUCTION
Dans ce chapitre, nous allons définir le terme « énergies renouvelables » avant de passer à 1a
description d’un type de ces énergies (éolienne) en se basant sur le parc éolien d’Indusaha
dont les éoliennes sont fabriquées par Gamesa.
Pour vivre, l’homme a toujours eu besoin d’énergies. Mais depuis le 18ème siècle, il puise dans
des ressources non renouvelables qui s’épuisent tous les jours un peu plus. L’énergie la plus
utilisée dans le monde est d’origine fossile, comme le charbon, le pétrole ou le gaz…
Cependant, ces réserves ne se trouvant pas en quantité suffisante pour les besoins
énergétiques des générations futures, il faut découvrir et exploiter de nouvelles sources. De
plus ces énergies polluent et aggravent l’effet de serre déjà bien prévalent. L’homme a
remarqué que, sur le long terme, cette pollution pouvait constituer une réelle menace pour la
terre et pour son équilibre. Ainsi, au fil des années et des sommets écologiques, les énergies
dites « propres » ont été mises en valeur. Il s’agit d’énergies fournies par le soleil ou qui en
découlent, comme le vent, les chutes d’eau, les végétaux, les marées. Ces types d’énergies
résolvent la problématique expliquée précédemment. C’est ce qu’on appelle des énergies
renouvelables. L’astre jaune étant une source d’énergie quasiment inépuisable.
II.3.1. Définition
L’énergie éolienne est l'énergie produite par le vent, et plus spécifiquement, l’énergie tirée du
vent au moyen d’un dispositif aérogénérateur comme une éolienne. C’est une forme indirecte
de l'énergie solaire, puisque ce sont les différences de températures et de pressions induites
dans l'atmosphère par l'absorption du rayonnement solaire qui mettent les vents en
mouvement. L'éolienne, que l'on nomme aussi aérogénérateur, est une machine qui permet la
transformation de l'énergie du vent en mouvement mécanique, puis le plus souvent en
électricité. Lorsque l'on ne produit qu'une force mécanique pour actionner une pompe, on
parlera seulement d'éolienne; par contre lorsque l'on produit de l'électricité, on parlera
d'aérogénérateur.
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II.3.2. Description et fonctionnement des aérogénérateurs
Il existe de nombreuses technologies différentes d’aérogénérateurs, ayant chacune des
avantages spécifiques. Les éoliennes se divisent en général en deux grands groupes selon
l’axe sur lequel est montée. Les éoliennes horizontales peuvent être de type « aval » ou «
amont ». Dans la majorité des cas, ce sont des éoliennes « amont », c’est-à-dire que le vent
souffle directement sur les pâles de l’éolienne. Les éoliennes à axe vertical sont plus
onéreuses que les éoliennes à axe horizontal et de conception plus complexes mais s’adaptent
plus facilement à des zones de vent irrégulier. Il existe deux modèles d’éoliennes à axe
vertical : Savonius et Darrieus. On distingue deux catégories des éoliennes, « onshore »,
signifiant sur le sol et « offshore » c’est-à-dire sur la mer. De nos jours, les éoliennes sont
quasiment toutes à axe horizontal à l'exception de modèles à axe vertical tels que le rotor de
Savonius et de Darrieus qui sont encore utilisés mais qui tendent à disparaître. Ici nous allons
traiter les aérogénérateurs classiques tripales à axe horizontale qui sont les plus répandu.
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du vent grâce aux signaux émis par la girouette. Normalement, elle ne pivote que
quelques degrés à la fois, lorsque le vent change de direction.
Le système de changement de pas (pitch controle) sert essentiellement à optimiser
la puissance électrique obtenue pour chaque vitesse du vent inférieure à la nominale
par l’orientation des pales autour de son axe longitudinal. Lorsque la vitesse du vent
est supérieur à la nominale, l’angle de pas sera sélectionné pour fournir la puissance
nominale de la machine. Ce système peut également fonctionner comme un système
de freinage primaire par la mise en drapeau des pales, une position où le vent a le
minimum d’influence sur le mouvement des pales.
Le système contrôle-commande comporte un ordinateur qui surveille en permanence
l'état de l'éolienne tout en contrôlant le dispositif d'orientation. En cas de défaillance
(par exemple : surchauffe du multiplicateur ou de la génératrice), le système arrête
automatiquement l'éolienne et le signale à l'ordinateur de l'opérateur de l'éolienne via
un modem téléphonique.
Le système hydraulique pilote les freins aérodynamiques de l'éolienne et
l’orientation des pales.
Le système de refroidissement contient un ventilateur électrique utilisé pour refroidir
la génératrice. En plus, le système comporte un refroidisseur d'huile destiné à refroidir
l'huile de la génératrice.
La tour d'une éolienne supporte la nacelle et le rotor. Il est préférable d'avoir une
tour haute, étant donné que la vitesse du vent augmente plus qu’on s'éloigne du sol.
L'anémomètre et la girouette sont utilisés pour mesurer la vitesse et la direction du
vent, respectivement. Les signaux électroniques émis par l'anémomètre sont utilisés
par le système contrôle-commande de l'éolienne pour démarrer l'éolienne lorsque la
vitesse du vent atteint approximativement 4 m/s. De même, le système de commande
électronique arrête automatiquement l'éolienne lorsque la vitesse du vent dépasse 25
m/s afin d'assurer la protection de l'éolienne et de son entourage. Le système contrôle-
commande utilise les signaux de la girouette pour orienter l'éolienne dans le vent à
l'aide du dispositif d'orientation.
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Figure II.1 : Éolienne classique.
II.3.2.2. Fonctionnement
L'énergie éolienne est produite par la force que le vent exerce sur les pales d'une éolienne.
Pour produire de l'électricité, le vent doit souffler à une certaine vitesse pour que le démarrage
du rotor puisse se faire. Ce seuil est habituellement de 4 m/s (14,4 km/h). Le rotor entraînera
le mouvement de l'arbre qui est relié à l'alternateur, qui pourra ainsi changer l'énergie
mécanique en énergie électrique. Plus la vitesse du vent augmente, plus la génératrice pourra
produire d'énergie. L'augmentation s'arrête cependant quand la vitesse nominale est atteinte.
Au-delà de cette limite bien souvent située à 12 m/s ou 43 km/h, on restreint la production
pour ne pas abimer la génératrice. Habituellement, on arrête les éoliennes quand les vents
dépassent les 25m/s ou 90 km/h pour éviter les accidents.
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II.3.3. Limite de Betz
L’allemand Albert Betz a démontré que la puissance théorique maximale développée par un
capteur éolien est égale à 16/27 (soit environ 59,3%) de la puissance incidence du vent qui
traverse l’éolienne. C’est ce qu’on l’appelle la limite de Betz. Cette démonstration repose sur
les équations fondamentales de la mécanique des fluides, et suppose que le vent est un fluide
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parfait incompressible, donc on a : Pmax = Pvent et Pvent = ρSV 3 avec Pvent (en W) est la
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puissance disponible du vent, ρ la masse volumique (en kg/m3), S la surface balayée par le
rotor de l’éolienne (en m2) et V la vitesse du vent. Puisque les hypothèses utilisées qui ne sont
pas vérifiées dans la réalité, cette limite est en fait une limite haute qui ne peut pas être
atteinte. Pour classer les éoliennes par rapport à cette limite de Betz, on utilise couramment le
Le parc éolien installé à Indusaha a été inauguré en avril 2011, destiné à alimenter le centre de
broyage de cette usine en énergie électrique, ce projet a nécessité un investissement de 100
millions de dirhams et 7 mois de travaux. Le projet a été confié à Gamesa Eolica qui a pris en
charge les études d’exécution, les travaux de génie civil, les fournitures, le montage, les essais
et la mise en service ainsi que le contrat de service après-vente pendant dix ans. Ciments du
Maroc a donné à ce parc le nom de Feu Driss Cherrak, ancien Directeur Général du groupe
Ciments du Maroc, en hommage à sa mémoire et pour sa grande implication dans le
développement durable.
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d’énergie du parc, estimé à 6 GWh par an, sera cédé à l’ONEE, dans le cadre de l’accord de
partenariat conclu.
Élément Description
Vitesse minimale de rotation : 19,44 tours/minute
Vitesse maximale de rotation : 30,8 tours/minute
Rotor Vitesse minimale du vent : 4 m/s
Vitesse nominale du vent : 12,5 m/s
Vitesse maximale du vent : 25 m/s
Multiplicateur Coefficient de multiplicateur : K= 61,74
Type : asynchrone à double alimentation
Génératrice MADA Vitesse maximale : 1900 tours/minute
Tension de sortie : 690 V
La courbe de puissance en fonction de la vitesse du vent est donnée dans la figure II-2.
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constante à la valeur nominale. Si la vitesse du vent est très forte (à partir de 25m/s),
l’éolienne est mise en drapeau comme la courbe se montre.
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• SD342, ST1 et ST2 sont des sectionneurs motorisés (commande à distance).
• T.T est un transformateur de mesure de tension permet de donner une image de
tension qui présente la valeur exacte de la tension mesuré.
• T.I est un transformateur de mesure d’intensité (s’appelle aussi transformateur de
courant T.C) permet de mesurer l’intensité de courant.
• D342, T1 et T2 sont des disjoncteurs.
• L’élément T est un transformateur 60/5,5kV « étoile-étoile » qui transforme une
tension de 60kV en 5,5kV ou le contraire, c’est-à-dire qu’il est élévateur et abaisseur
au même temps. Il est munit d’un régleur qui permet de maintenir la valeur de
secondaire (5,5kV) presque constante pour protéger les équipements de l’usine et du
parc contre les chutes de tension et sur tension.
Les aérogénérateurs sont lié entre eux suivants une configuration qui permet de contrôler
d’une manière simple la circulation d’électricité pour une bonne gestion au cas d’urgence ou
pour des raisons de maintenance.
II.5. C ONCLUSION
Dans ce chapitre, un bref aperçu sur le fonctionnement des éoliennes est décrit,
particulièrement les aérogénérateurs classiques de 3 palles. En plus on a ajouté une
présentation des aérogénérateurs G52, fabriqué par la société espagnole Gamesa, qui sont
installé au sein du parc Feu Driss Cherrak destiné à alimenter en électricité l’usine Indusaha.
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CHAPITRE III : BILAN ENERGETIQUE DE L’USINE ET DE SON
PARC
III.1. I NTRODUCTION
Dans ce chapitre nous allons analyser la variation de la production du parc au cours de l’année
en se basant sur les données tirées du logiciel Scada. On s’intéresse à comparer cette
production par rapport à la consommation de l’usine au cours de chaque mois de l’année
2015. En suite nous allons donner une brève présentation de différentes formes de la
maintenance suivie pour assurer un bon fonctionnement du parc.
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Septembre 5,95 987 690
Octobre 4,35 486 456
Novembre 5,82 922 506
Décembre 5,99 1 083 258
Totale : 6,99 16 562 453,80
3,000,000 12.00
2,500,000 10.00
2,000,000 8.00
énergie Produite
1,500,000 6.00 par le Parc (kWh)
1,000,000 4.00
vitesse moyenne
du vent (m/s)
500,000 2.00
- 0.00
A partir de ce chronogramme la production est presque stable entre janvier et juin (entre 1,45
et 1,56 GWh), dès ce dernier la production augmente et atteint sa valeur maximale en juillet
où la vitesse moyenne du vent est d’une valeur maximale (9,67 m/s) et l’énergie fournit est
2,439 GWh, aussi le mois août est d’une productivité importante atteint à 1,853 GWh. Après
cette dernière commence à descendre à partir du mois septembre et marque sa valeur la plus
faible en octobre (0,4864 GWh), puis elle augmente peu en peu durant novembre et décembre
dont la moyenne de la vitesse est environ de 6 m/s. Il est donc claire que l’évolution de
l’énergie produite par le parc est proportionnelle à la vitesse moyenne du vent.
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III.2.3. Analyse du bilan énergétique de l’usine
Énergie en kWh
Mois Reçue de l'ONEE Débitée vers l'ONEE
Janvier 565 320 382 810
Février 463 170 505 540
Mars 592 850 379 990
Avril 597 480 414 490
Mai 615 550 408 100
Juin 519 140 534 150
Juillet 110 110 1 473 150
Août 388 320 677 870
Septembre 559 920 353 710
Octobre 906 570 102 920
Novembre 820 690 165 770
Décembre 819 310 221 330
Totale : 6 958 430 5 619 830
Le chronogramme qui correspond au tableau III-2 est rapporté dans la figure III-2.
1,600,000
1,400,000
1,200,000
Energie en kWh
1,000,000
Reçue de l'ONE
800,000
600,000
Energie en kWh
400,000 débitée vers
200,000 l'ONE
0
Janvier
Février
Avril
Juillet
Août
Juin
Mars
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
Mai
Figure III-2 : Variation de l’énergie reçue et débitée par l’usine (inclus le parc).
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Lorsque la vitesse du vent atteint 4m/s, qui est la vitesse minimale pour que les éoliennes
fonctionnent, une excitation du rotor des aérogénérateurs est obligée. L’énergie d’excitation
est reçue de l’ONEE, puis le parc commence à fournir l’énergie qui alimente l’usine. Lorsque
cette énergie est insuffisante, le reste de l’énergie demandée s’obtienne de l’ONEE. Au cas où
la puissance fournie du parc est plus grande, le reste sera injecté sur le réseau de distribution.
Cette explication montre la variation de l’énergie reçue et débitée vers l’ONEE présentée sur
le graphe de la figure III-2. Il apparait bien que l’énergie reçue de l’ONEE est toujours plus
grande que celle débitée sauf dans les mois de juillet, août et février où la production est
importante. Cette variation dépend aussi de la consommation de l’usine au cours de chaque
mois.
L’énergie électrique consommée par l’usine dans chaque mois est proportionnelle à la
production de l’usine en ciment. On essaie toujours de maximiser cette production afin
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d’augmenter le gain le maximum possible. Mais au cas où l’énergie électrique produite par le
parc est très faible, on doit minimiser le débit de production en fonction de la situation de
stock et aussi par rapport aux besoins des clients afin de diminuer le maximum possible le
facteur de consommation électrique de part de l’ONEE. C’est ce qu’on observe clairement
dans le tableau III-3 où la consommation de l’usine est presque stable à l’environ d’un GWh
dans les huit premiers mois de l’année. Cette dernière diminue dans les quatre derniers mois
de l’année surtout dans le mois octobre où la consommation est très faible et correspond à la
valeur la plus faible de la production du parc. C’est pour cela l’usine diminue sa production et
en effet sa consommation électrique. En utilisant les données présentées dans les tableaux
précédents, on peut calculer, en pourcentage, la consommation de l’usine par rapport à la
production du parc et la couverture de l’usine par le parc. Elles sont données par les relations
suivantes :
Les résultats sont présentés dans le tableau III-3. On transforme ces valeurs en forme du
graphe (figure III-3).
100.00%
90.00%
80.00%
70.00%
60.00%
50.00% Consommation usine du
40.00% parc /Production du parc
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La consommation de l’usine par rapport à la production du parc désigne le pourcentage
d’énergie produite par le parc qui a été consommée par l’usine. Annuellement, cette valeur
égale à 66,07%, autrement dit, 33,93% de l’énergie produite par le parc au cours de toute
l’année a été débitée vers l’ONEE. Elle varie entre 60% et 80% au cours de l’année, sauf au
mois juillet où la production est très grande alors que la majorité de celle-ci était débitée vers
l’ONEE (environ 60%). Le calcul de la couverture de l’usine tient en compte l’énergie reçue
de l’ONEE. Elle arrive au pic au cours de juillet (89,77%) et août (75,17%) ce qui est très
favorable pour l’entreprise car en plus qu’elle couvre la majorité de ses besoins électrique par
le parc, elle vend une grande quantité d’énergie à l’ONEE. La couverture des besoins de
l’usine par le parc a baissé au cours d’octobre où la production du parc est très faible et
l’énergie reçue de l’ONEE atteint sa valeur maximale au cours de ce mois ainsi novembre et
décembre. En totale, le parc couvre environ de 61,13% des besoins de l’usine en 2015.
III.2.4.1. Définition
La maintenance est définie comme étant l'ensemble des actions permettant de maintenir ou de
rétablir un bien dans un état spécifié ou en mesure d'assurer un service déterminé. La
maintenance regroupe ainsi les actions de dépannage et de réparation, de réglage, de révision,
de contrôle et de vérification des équipements matériels. On distingue deux catégories
majeures de la maintenance, la maintenance préventive et la maintenance corrective.
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cours de l’année, la disponibilité du parc a réalisé une valeur favorable qui est de 99,89%. La
maintenance au sein du parc implique l’arrêt du fonctionnement du parc, ou au moins l’arrêt
d’une éolienne ça dépend de la nature de maintenance, ça conduit à diminuer la disponibilité
du parc qui cause directement le baissement de production du parc. C’est pour cela on doit
toujours optimiser le maximum possible l’état des éoliennes pour ne pas tomber dans des
grande panne qui prend beaucoup de temps de maintenance.
Dans ce stade, on s’intéresse aux fréquentes procédures réalisées au parc qui se répètent
plusieurs fois. On va diviser ces procédures selon les deux grand types de maintenance, à
savoir préventive et corrective.
18
• Prendre les données d’un dispositif qui calcule les vibrations de la machine ;
• Vérification des balais du générateur, dans le cas qu’on trouve l’usure les change.
III.4. C ONCLUSION
Le parc éolien Feu Driss Cherrak a réalisé son objectif qui est de couvrir 60% des besoins de
l’usine en énergie électrique. Pour optimiser le rendement de ce parc on doit améliorer le
procédé de maintenance pour augmenter la disponibilité du parc et par conséquent augmenter
l’énergie produite. Pour cela il est commandé d’optimiser la maintenance préventive pour
éviter ou minimiser les pannes qui conduisent à l’arrêt imprévu des machines qui peut prendre
un temps considérable.
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CONCLUSION
Ce stage nous a permis de prendre un vrai contact avec le monde du travail et de tester nos
possibilités d’adaptation professionnelle. Nous avons eu l’occasion de mettre en pratique les
connaissances apprises au cours de notre licence professionnelle que ce soit en électronique,
automatique, électrotechnique mais aussi dans le domaine des énergies renouvelables
généralement.
Afin d’assurer la réussite de nos sujet ainsi que notre formation, nous avons essayé de balayer
les secteurs poste électrique, raccordement du parc avec le réseau supervision du parc à
distance, fonctionnement des éoliennes et maîtrise des étapes préalables d’un tel projet. Puis
nous avons analysé le bilan énergétique de l’usine par rapport au parc pendant l’année
précédente pour assurer que ce dernier a réalisé ses objectifs.
De façon générale, l'avenir de la planète se joue en ce moment même. L'une des solutions aux
problèmes énergétiques est l’utilisation des énergies renouvelables comme étant une source
d’énergie non polluante et solution efficace pour les problèmes écologiques ce qui fait de la
société Indusaha un leader dans ce domaine.
Enfin, nous tenons à exprimer notre satisfaction d’avoir pu travailler dans de bonnes
conditions matérielles et un environnement agréable. Nous remercions également toutes les
personnes qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation du présent travail.
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BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages
• Parc Rapin et Jean-Marc Noel, L’énergie éolienne, 2éme édition, Dunod, Paris, 2014.
Sites web
• http://www.thewindpower.net/turbine_media_fr_42_gamesa_g52-850.php
• http://www.cimentsdumaroc.com/fr/nos+usines+et+centres/la%C3%A2youne.htm
• https://fr.wikipedia.org
• http://eolienne.f4jr.org/
21