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Rech

Rap
genre musical issue du mouvement
culturel "hip-hop"

Pour les articles homonymes, voir RAP.


Cet article concerne le rap en tant que
technique vocale ou activité. Pour plus
d'information sur le genre musical, voir
hip-hop.
Genre musical
Blues · Chanson
française · Drum and
bass · Easy listening ·
Electronic dance
music · Electronica ·
Funk · Gospel · Heavy
metal · Jazz · Musique
classique · Musique
country · Musique
électronique · Musique
expérimentale ·
Musique folk ·
Musique
instrumentale ·
Musique latine ·
Musique soul ·
Musiques du monde ·
New age · Pop · Rap ·
Reggae · RnB
contemporain · Rock ·
Dubstep · Liste de
genres
Voir aussi
Portail de la musique

Le rap est un mouvement culturel et


musical prenant ses racines du hip-hop,
ayant émergé au début des années 1970
dans les ghettos aux États-Unis. Le rap
se caractérise par sa diction très rythmée
(notamment beat, scratching,
échantillonnage) et en rimes[1], le plus
souvent une succession de couplets
séparés par des refrains. Influencé par
d'autres genres musicaux (reggae, blues,
et jazz, rock), le rap acquiert une
popularité de plus en plus grande au fil
des années 1980. Aux premières heures,
les MCs (Master of Ceremony) servaient
juste à soutenir les DJ, et les parties
rappées étaient simplement appelées
MC-ing (emceeing) ou (aimesi-ing).

Étymologie et usage
Aux États-Unis, on le définit comme le
rétroacronyme de « rhythm and poetry ».
Les premiers MC's accordaient leurs
syllabes avec le beat[2] en « rythme » et
« poésie », car le rap est avant tout
l'expression de ses sentiments ou de
ceux des autres, d'une vérité ou d'un
« trip », de nos envies. Ils parlaient donc
de « rythme et poésie » pour le fait
d'assimiler les deux et de partager ses
émotions sur une ligne musicale.

Le mot « rap » provient aussi de l'anglais


to rap, un verbe signifiant « bavarder,
blâmer, baratiner » en slang (argot
anglophone américain)[3],[4],[5]. Enzo
Gonçalves retrace l'usage du terme
depuis 1541 avec le sens de « prononcer
vigoureusement ou soudainement »[6]. Le
Dictionary of American Slang de
Wentworth et Flexner donne pour
définition « parler à, reconnaître, faire
connaître à quelqu'un »[7] (1931), puis
« parler ouvertement ou franchement »[8].
« Rap » peut aussi signifier « Rock Against
Police » (à la suite d'une rébellion de
jeunes des années 1980 contre la
police [réf. nécessaire]), signification utilisée
par certains morceaux de rap
francophone des années 1990 (exemple,
la compilation Police sortie en 1997).

Rap a été un terme utilisé dès 1971 pour


décrire des voix enregistrées sur l'album
d'Isaac Hayes, Black Moses, et plus
précisément sur les titres Ike's Rap, Ike's
Rap II, Ike's Rap III, et ainsi de suite[9].
Pour Del the Funky Homosapien
l'expression rap était utilisée pour décrire
les voix dans les musiques au début des
années 1970 : « Je suis né en '72... à
l'époque, ce qu'on qualifiait de rap, c'était
surtout des paroles non chantées qui
essayaient de nous convaincre de
quelque chose. C'est ça le rap, c'est une
façon de parler, de s'exprimer[10]. »

Histoire

Genèse …

Le premier rappeur connu fut Herc[1],


constatant que les soirées les plus
dansantes du funk, qui dominaient alors
les clubs, house parties et dance-floors,
étaient les breaks. Afin de s'assurer un
plus grand succès, Herc, qui gagnait
alors sa vie grâce à son sound-system,
se mit à passer en boucle ces breaks. Ce
qui allait devenir l'essence du rap, le
choix, puis la confection d'une boucle
puissante et prenante était déjà là, bien
que de façon artisanale: à ce moment
(1974-1976) il n'y avait pas d'autre
moyen, pour répéter en continu un
passage, que de mettre deux disques
identiques et de passer de l'un à
l'autre[11]. La technique fut améliorée par
un passionné de matériel
phonographique : Joseph Saddler, plus
connu sous le nom de Grandmaster
Flash. Flash élabora ce qui allait être
connu comme le DJ-ing[12]. Ses premiers
essais publics solo ne furent pas des
succès, alors il s'associa à Robert Keith
« Cowboy » Wiggins, aux frères Glover
(Melvin « Melle Mel » et Nathaniel « Kidd
Creole ») pour former les Furious 4 et
révolutionner la musique.

Origines et influences …

Le rap semble au premier abord avoir des


racines dans la culture africaine. Le chant
scandé du MC évoque en effet le griot,
poète et musicien qui chronique la vie
quotidienne ou est invité à chanter lors
des célébrations (par exemple un
mariage). De même, le retour à une
musique fondée plus sur le rythme que
sur la mélodie rappelle les polyrythmies
de percussions africaines. Cela aurait
transité par le jazz (scat et bebop) et
surtout par la musique jamaïquaine (une
grande partie des premiers DJ et MC
était d'origine jamaïquaine et les sound
systems jamaïcains, et la pratique du
talk-over ont eu un rôle essentiel dans
l'apparition du rap dans les ghettos noirs
américains). On parle aussi de l'influence
d'une musique d'origine brésilienne, la
capoeira (musique, chant, danse-combat,
contre l'esclavagisme). Toutefois,
d'autres ont aussi évoqué la possibilité
d'une origine occidentale de cette
expression, en prenant l'exemple des
troubadours pour appuyer leur thèse.

L'ancêtre le plus proche du rap est le


spoken word (« mot parlé »), apparu au
début des années 1930 avec le Golden
Gate Quartet, un groupe de gospel, avec
la chanson Preacher and the Bear. Bien
plus tard, quelques groupes confidentiels
dont The Last Poets à New York, The
Watts Prophets, en Californie, ainsi que
Gil Scott-Heron (voir notamment la
chanson The Revolution Will Not Be
Televised) utilisent la déclamation de
discours sur des rythmes battus par des
tambours africains avec la négritude
comme thème de prédilection.
Parallèlement au spoken word, et bien
que, par essence, le hip-hop a surtout le
funk comme racines, une autre influence
possible dans la genèse du rap est
l'apparition dès le début des années
1970, du toasting en Jamaïque. Des
DJ/animateurs se mettaient à parler-
chanter par-dessus des mix
instrumentaux de hits reggae (souvent
placés en face B de ces derniers) à la
radio ou dans les sound systems. Ces
mix conçus pour les sound systems ont
permis le développement du dub, tandis
que cette façon de chanter-parler par-
dessus définissait le toasting, ou autre
ragga, et du coup les prémices de rap à
venir. U Roy est l'un des meilleurs
exemples. Le rapprochement avec le rap
est évident.

Le hip-hop, lui, est né en 1974 avec DJ


Kool Herc, et les premiers raps étaient
réalisés par des MC (Maîtres de
Cérémonie) qui faisaient des rimes
toutes simples pour mettre l'ambiance en
soirée. Le premier morceau de rap
proprement dit n'est pas américain, il est
italien. C'est le titre d'Adriano Celentano,
Prisencolinensinainciusol en 1972, sept
ans avant King Tim III du groupe Fatback
Band et Rap-O Clap-O de Joe Bataan
(1979). En 1979, quelques mois après, le
premier tube rap sort en 45 tours, c'est
Rapper's Delight du Sugarhill Gang, dont
la musique est clairement influencée par
le funk. En 1980, le groupe punk anglais
The Clash intègre le rap dans le morceau
Magnificent Seven.

Les années 1980 sont celles de


l'explosion du rap avec des groupes
politiques (comme Public Enemy) ou
entertainment (comme Run–DMC). Dans
la lignée du do it yourself des punks new-
yorkais (le hip-hop fut d'abord surnommé
le « punk noir »), les rappeurs rappaient
sur des rythmes synthétiques et brutaux,
issus de boîte à rythmes bon marché. Il
s'agit d'une véritable musique populaire
de rue qui développait ses propres
thèmes : d'une part sous l'influence de la
Zulu Nation d'Afrika Bambaataa qui
voyait dans le hip-hop le moyen d'éloigner
les jeunes de la drogue et des gangs et
d'émuler leur créativité, d'autre part en
tant que témoignage d'une vie difficile
(rap « hardcore »). Initialement issu des
quartiers défavorisés, le rap à ses débuts
est souvent un exutoire au mal-être et
aux revendications des jeunes qui les
habitent. Les propos violents ou crus
sont fréquents, volontiers provocateurs.
Le rap est à la fois un phénomène social
et une forme artistique à part entière.

En 1982, The Message de Grandmaster


Flash est la révolution annoncée. Il s'agit
du premier tube hip-hop, une culture de
rue qui était alors composée
principalement de danse et de DJ-ing. Il
est d'ailleurs curieux que, malgré le fait
que ce soit le rappeur Melle Mel qu'on
entend sur l'enregistrement, le titre est
crédité du nom de Grand Master Flash (le
DJ - concepteur sonore). Le rappeur
n'avait pas le rôle de premier plan qu'il a
aujourd'hui. Les rappeurs américains tel
que Run–DMC critiquent le racisme des
blancs dans leurs chansons, la majorité
des auditeurs sont alors des noirs. Les
Beastie Boys commencèrent eux aussi à
se faire connaître, prouvant et montrant
ainsi que la culture hip-hop était bien un
mélange de culture et d'influence noir et
blanche. Plus tard, Puff Daddy a calqué
la musique rap sur les chants doux très
en vogue chez les blancs aux États-Unis.
Âge d'or …

À New York, la guerre des crews


(équipes) se termine. Les crews
réunissaient des rappeurs (souvent des
dizaines) du même quartier, réunis autour
d'un producteur charismatique. Le plus
célèbre était le Juice Crew de
Queensbridge, emmené par le célèbre
Marley Marl à qui est attribuée l'invention
du sampling (échantillons extraits
d'autres morceaux puis inclus dans les
boucles). Le Juice Crew a fait de
nombreux beefs (luttes) avec les lyricists
(paroliers) des autres quartiers. Par
exemple, KRS-One, du South Bronx, a
défié le Juice Crew par chansons
interposées dont le célèbre The Bridge is
Over qu'il est venu chanter devant eux
dans une salle de Queensbridge.

L'âge d'or, c'est donc l'émergence à New


York des duos DJ-MC comme Gang Starr
(DJ Premier et Guru), Eric B & Rakim ou
Pete Rock & CL Smooth qui continuent
l'œuvre de Marley Marl ; et en Californie
d'une nouvelle scène Gangsta avec
surtout les NWA. À Los Angeles le
groupe de rap NWA est fondé par Dr. Dre,
Ice Cube, Eazy-E, MC Ren et DJ Yella en
1986, il sévit jusqu'en 1991 après avoir
révolutionné le rap. En effet, alors que le
rap new-yorkais produit un rap teinté de
soul et de jazz à tendance consciente,
les NWA créent le gangsta rap,
musicalement très inspiré du P-Funk. Il
s'agit de raconter leur vécu : les violences
policières, les guerres de gangs, et de
représenter leur ville Compton.

Leur album Straight Outta Compton est


classé comme un monument du hip-hop.
Ce groupe permet à la scène rap de la
côte ouest d'avoir une visibilité
médiatique. Cela est plutôt réussi
puisque jusqu'au milieu des années 1990,
le rap de Los Angeles
domine [réf. nécessaire] l'actualité hip-hop
(avec les premiers albums solos de Dr.
Dre en 1992, de 2pac en 1991, de Snoop
Dogg en 1993, Tha Dogg Pound composé
de Daz Dillinger et Kurupt en 1995, etc.)
pendant toute cette période avec le
Gangsta rap et le G-funk (sample de funk
de la côte ouest).

Mais le rap de l'est ne baisse pas les


bras en sortant des albums de rap
pendant cette même période. Se font
connaître des artistes issus du Juice
Crew comme NAS avec Illmatic en 1994,
Mobb Deep (The Infamous en 1995), le
Wu-Tang Clan en 1993 avec Enter the Wu
tang 36th Chambers, The Notorious B.I.G.
en 1994 avec Ready to die. New York
produit un rap bien plus sombre faisant le
récit de la dure réalité des rues du
Queens, du Bronx et de Brooklyn. C'est
Puff Daddy qui révolutionne une nouvelle
fois le rap new-yorkais en mettant un peu
de fête et en samplant de la funk qui
permet à Notorious B.I.G. d'avoir une
énorme couverture médiatique et de
rivaliser avec les rappeurs de Los
Angeles. Il s'ensuit d'ailleurs une guerre
entre l'est et l'ouest des États-Unis due à
la rivalité entre 2Pac et Notorious B.I.G..
Celle-ci se termine par la mort
prématurée des deux protagonistes,
assassinés en 1996 pour le premier et en
1997 pour le second. Cette date marque
la fin d'une époque pour le hip-hop old
school.

Évolution actuelle …

S'il est bien issu des populations noires


américaines, le rap s'est démocratisé dès
le début des années 1990 pour toucher
également les populations blanches dont
provient une part croissante des
créateurs de rap, l'exemple le plus connu
étant Eminem. Plus récemment, les pays
européens, africains puis asiatiques ont
développé leurs propres scènes rap.
Ainsi devenu un courant musical mondial
très à la mode, le rap génère
d'importants flux d'argent. Des radios
spécialisées sont apparues mais
privilégient les artistes « grand public »
dont la promotion est assurée par les
majors et aboutissent à une certaine
homogénéité au détriment des artistes
indépendants. Certains font remarquer
que le rap est depuis le début une
musique grand public qui, comme tous
les genres, contient en son sein des
artistes commerciaux et d'autres plus
indépendants et peut-être plus créatifs.Il
existe aussi le mumble rap qui est un rap
émergent et s'affirmant en 2016 mais qui
fut expérimenté par Wiz khalifa.

Les évolutions du rap sont nombreuses.


On peut parler par exemple de hip-hop
instrumental ou hip-hop expérimental (DJ
Shadow, RJD2, Big Dada, DJ Krush), une
musique très élaborée et qui se fonde sur
la rythmique hip-hop. Le rap s'inspire et
se mélange aussi aux autres genres
jusqu'à brouiller les frontières : rock et
métal avec la fusion et le rapcore, trip
hop avec le hip-hop expérimental,
musiques traditionnelles ou encore
électroniques.
Jean-Baptiste Vieille, du magazine
musical Tsugi, remarque que Kanye West
avec 808s and Heartbreak permet
l'émergence du « rappeur vulnérable », qui
substitue ainsi à la fin des années 2000
« au modèle viril incarné par 50 Cent »[13].
Il explique que « là où le rap raconte
habituellement des histoires d'ascension,
du bas vers le haut, la nouvelle
génération fait le chemin inverse » à
l'image de Drake qui, à peine décollé,
« contemple déjà sa réussite avec
lassitude »[13]. À partir des années 2000,
le rap est considéré par le département
d'État américain comme un outil
diplomatique : la diffusion de « bon rap
musulman » serait un moyen de lutter
contre l'embrigadement djihadiste de
jeunes du monde entier[14].

Différence entre rap et hip-


hop
Le rap est un mode d'expression alors
que le hip-hop est un mouvement culturel
et artistique qui regroupe quatre
principaux modes d'expression[15] : le rap,
le deejaying dont le beatbox qui en est
une sous-branche, la danse et le graffiti.
Ces modes d’expression artistique
existaient séparément avant la création
du mouvement hip-hop. Réunis dans les
années 1970, ils donnèrent naissance à
un réel état d’esprit avec ses propres
codes : des valeurs, des attitudes, un
style vestimentaire et des cultures
urbaines.

Caractéristiques

Thèmes …

En 1982, le morceau The Message de


Grandmaster Flash[16] confirme [pourquoi ?]
l'importance du rap et de ses thèmes
dans le paysage musical [réf. nécessaire].
Ses textes, parfois très virulents contre
les symboles du pouvoir, la police ou la
justice, ont stigmatisé le rap pour une
partie de la population. Pour David
O'Neill, le succès de The Message
favorise en France une conception
politisée du rap contrairement à des
racines américaines plus hédonistes[17].
Les critiques violentes sont en fait assez
minoritaires et l'aspect contestataire se
limite le plus souvent à une dénonciation
qui passe par les descriptions des
problèmes sociaux tels que les bavures
policières, le racisme, la pauvreté, le
chômage, et l'exclusion.
Les thématiques récurrentes, notamment
dans le gangsta rap, se retrouvent autour
des produits de consommation et des
symboles du pouvoir, ainsi que des
femmes, des voitures de luxe ou des
armes à feu. Les rappeurs jouent sur ces
fantasmes et se construisent des
personnages en général sans lien avec
leur vraie personnalité et leur quotidien
réel. Des critiques ont été faites contre
ces textes qualifiés de sexistes[18],
matérialistes ou prônant la violence, par
des hommes politiques et par une partie
du milieu rap.
Les religions (les trois monothéismes
abrahamiques dont l'influence de l'islam
dans la zulu nation ainsi que le déisme,
parfois l'animisme et les kamites)
comme les autres positions
philosophiques (l'agnosticisme ou
l'athéisme[19]) sont également présentes
dans le rap américain ou francophone.

Structure rythmique …

  Cette section peut contenir un travail


inédit ou des déclarations non
vérifiées (indiquez la date de pose grâce
au paramètre date). Vous pouvez aider
en ajoutant des références ou en
supprimant le contenu inédit.

Le rythme de la musique "rap" est très


cadencé, dans l'esprit de la musique
populaire afro-américaine (blues, gospel,
jazz, funk, etc.). Les temps sont
fortement scandés par une alternance
entre grosse caisse et caisse claire, pour
soutenir un phrasé qui rappelle les
dialogues du soliste dans les gospel
songs. Généralement, le tempo avoisine
les 90-105 pulsations par minute. Le
caractère syncopé marqué rappelle celui
de certaines formes de funk, dont le rap
des premiers temps était d'ailleurs
fortement inspiré.

Ce style est amené de manière


prédominante par les musiques soul et
funk, lesquelles répétaient tout au long
des morceaux leurs rythmes et leurs
thèmes musicaux. Dans les années 1960
et 70, James Brown jette certaines bases
sur lesquelles sera fondée une partie du
rap : une musique rythmée (ses
enregistrements sont encore aujourd'hui
une source de samples inépuisable pour
les DJ), un style de chant saccadé,
parfois parlé ou crié et des textes
véhiculant une forte identité et des
revendications sociales ou politiques.
C'était le parfait tremplin pour pousser
les MC à écrire leurs rimes. C'est
d'ailleurs toujours ce qui attire le plus
dans le rap : l'emphase mise sur les
paroles et la prouesse de leurs
élocutions. Dans le rap (instrumental), les
disc jockeys et les producteurs sont
libres d'expérimenter avec la création de
morceaux instrumentaux. Les
producteurs peuvent prendre des
sources sonores assez « diverses »
(comportant des voix, etc.).

Instrumentation et production …
L'instrumentation rap découle de la
musique funk, disco et R&B, à la fois sur
le plan de l'équipement sonore et des
albums échantillonnés. Alors que le
mixage réalisé par les DJ disco et de
clubs avait pour but de produire une
musique continuelle avec des transitions
discrètes entre les morceaux, celui
réalisé par Kool DJ Herc a lui donné
naissance à une pratique visant à isoler
et à étendre les seuls breaks en les
mélangeant entre eux avec deux copies
du même morceau. À l'origine, les breaks
(ou breakbeats) étaient les transitions à
l'intérieur d'un morceau, composées
surtout de percussions. C'est ce qu'Afrika
Bambaataa décrivit comme « la partie du
disque qu'attend tout le monde… où ils se
laissent aller et font les fous » (Top,
1991). James Brown, Bob James et
Parliament - parmi d'autres - ont
longtemps été des sources populaires
pour les breaks. Sur cette base
rythmique, on pouvait ajouter des parties
instrumentales provenant d'autres
albums (et beaucoup l'ont fait).
L'instrumentation des premiers samples
utilisés est la même que celle de la
musique funk, disco ou rock : voix,
guitare, basse, clavier, batterie et
percussions.

Alors que l'originalité de la musique rap


provenait principalement des breaks des
albums du DJ, l'arrivée de la boîte à
rythmes (appelée en anglais beat box ou
drum machine) a permis aux musiciens
du rap d'intégrer des fragments originaux
à leur musique. Les sons de la boîte à
rythme étaient joués soit par-dessus la
musique produite par le DJ, soit seule. La
qualité des séquences rythmiques est
progressivement devenue centrale pour
les musiciens de rap, car ces rythmes
étaient la part la plus dansante de leur
musique. En conséquence, les boites à
rythme ont rapidement été équipées pour
produire des kicks (sons de grosse
caisse) avec une basse puissante et
sinusoïdale en arrière-plan. Cela a permis
d'émuler les solos de batterie de vieux
albums de funk, de soul et de rock datant
des années 1960 et 1970. Les boites à
rythme avaient de plus un stock limité de
sons prédéterminés incluant des
cymbales, des grosses caisses, des
caisses claires et des toms.

L'introduction des échantillonneurs (ou


sampleurs) a changé la manière dont le
rap était produit. Un échantillonneur
permet d'enregistrer et de stocker
numériquement des petits passages
sonores provenant de n'importe quel
appareil disposant d'une sortie
électrique, comme une platine-disque.
Les producteurs ont donc pu
échantillonner les sons de batterie des
albums de leur jeunesse. Plus important
encore, ils ont pu sampler des sons de
cuivre, de basse, de guitare et de piano à
ajouter à leurs rythmes. Et le rap avait
finalement son orchestration au grand
complet.

Le caractère dur et énergique des


sonorités de la musique rap, souvent
assez éloigné du son plus organique des
autres genres musicaux, constitue un
obstacle à la reconnaissance du genre en
tant que forme artistique à part entière.
Même les groupes de rap ayant un
orchestre utilisent souvent les samples et
le son des machines pour créer leurs
rythmes en studio (lors de concerts, ils
les recréent habituellement avec un
orchestre). Le rap est l'objet d'une
méprise répandue selon laquelle les
samples et les boites à rythme sont des
techniques pour musiciens paresseux ou
encore qu'ils ne sont qu'une pâle
compensation pour un « véritable »
orchestre (cette considération étant
d'ailleurs courante pour toute musique
faisant usage de ces techniques). Dans
les faits, les producteurs de rap sont
souvent à la recherche d'un timbre, d'une
texture et d'une fréquence précis pour
leur sample et leur séquence rythmique.
Un batteur jouant en direct le break de
Funky Drummer de James Brown ne peut
se substituer à son sample. Toutefois, on
peut noter ces dernières années une
tendance de retour vers les instruments
originaux avec des musiciens et
producteurs tels que Timbaland, OutKast,
The Roots et The Neptunes.
Aujourd’hui [Quand ?], certains rappeurs
utilisent de nouveaux procédés pour
enjoliver leur art. La batterie est ancrée
depuis bien longtemps dans le rap, le
tempo est étrangement similaire à une
platine ou encore à un logiciel de
percussions. Timbaland a récemment
démontré, que la batterie pouvait
convenir au rap, grâce à la grosse caisse
et autres. Kanye West quant à lui, utilise
les percussions pour son rap. Et ainsi,
d'autres rappeurs vont suivre ce
mouvement, celle de l'association
d'instruments à percussions, qui mettent
en valeur leurs origines lointaines, venant
d'Afrique et autres pays colonisés.

Flow …

Le flow désigne le « rythme et les


rimes »[20],[21],[22] des paroles d'une
chanson hip-hop. Une même phrase peut
être rappée d'un nombre infini de
manières. Le flow peut se concentrer sur
le rythme, se rapprocher de la parole ou
plus rarement d'une mélodie. La mode
actuelle en ce qui concerne les flows est
de « surprendre » l'oreille de l'auditeur en
utilisant des rythmes ternaires, dansants
et changeants. Les rappeurs américains
utilisent ce genre de procédés pour
garder l'attention de l'auditeur même si
celui-ci ne comprend pas les paroles, et
ce dans le but de se vendre
internationalement. Cependant, des
artistes, comme Sinik en France (qui y
remédiera dans la chanson Adrénaline),
possèdent un flow strictement linéaire
(lorsque le rappeur place
systématiquement le même nombre de
syllabes, souvent 4, par pulsation, ce qui
est perçu comme étant répétitif et
monotone). Le flow dépend aussi de la
voix et des intonations du rappeur. Les
procédés poétiques classiques tels les
allitérations, homéotéleutes, métaphores
et assonances sont utilisées
massivement. La paronomase est la
figure de rhétorique reine du rap. L'argot
est souvent utilisé.

À l'international
Le rap est apparu aux États-Unis et s'est
répandu partout dans le monde dans les
Années 1990. Auparavant inscrit
seulement dans la culture urbaine, il est
aujourd'hui présent dans tous les
milieux [réf. souhaitée].
La suite de cet article détaille le statut du
rap pays par pays. Quelques artistes ou
duos ont également réalisé des albums à
portée internationale en espéranto, tels
La Pafklik  , Eterne Rima 
(eo) (eo) et Tone.

Amérique latine …

Chili …

Au Chili, la naissance du hip hop date


environ du 14 juin 1986 avec l'apparition
des MCs étrangers. Au fil des années, de
nouvelles techniques ont été acquises
avec le soutien de certains étrangers
anonymes et sont arrivés dans le pays,
ainsi que des groupes de B-boys sud-
américains. Cependant, un des plus
grands progrès a été réalisé grâce à
l'arrivée, en 1987, de Jimmy Fernandez
(anciennement de Pozze Latina). Les
groupes principaux sont : La Pozze
Latina  , Rezonancia, Panteras Negras,
(en)

Makiza  , Calambre, Movimiento Original,


(es)

Tiro de Gracia, Los Brujoz, Dj Raff, Tapia


Rabia Jackson, Flaiteground, De Kiruza,
La Frecuencia Rebelde et Calambre.

Brésil …

Racionais MC's, groupe de rap brésilien


fondé en 1988
Mano Brown, le plus connu au sein du
groupe
Caraïbes …

Vico C est le premier rappeur latino qui


sera à l'origine du
reggaeton [réf. nécessaire]
Los Aldeanos, Aldo est un groupe de
rap cubain qui jouit d'une grande
reconnaissance et notoriété en
Amérique Latine (Mi Hermosa Habana)
Apache et Canserbero, Venezuela
Tres Coronas, Colombie-République
Dominicaine et Afaz Natural (Medellin,
Colombie)
Europe …

Allemagne …

Article connexe : Hip-hop allemand.

Des premiers artistes locaux


underground sont Cora E. et Advanced
Chemistry. Ce n'est pas avant le début
des années 1990 que le hip-hop allemand
ne se popularise grâce à des groupes
comme Die Fantastischen Vier et
Rödelheim Hartreim Projekt. Le hip-hop
allemand s'inspire largement des films, et
se focalise beaucoup sur des éléments
culturels comme le graffiti et la
breakdance au-delà de la musique elle-
même[23]. Ces films mènent la population
locale à penser que le rap est bien plus
qu'une musique. La scène hip-hop
commence à se répandre dans les
années 1990[24]. MTV n'existe pas à cette
période en Europe, et la scène reste
principalement underground. Plus encore,
il y a un manque significatif de clubs hip-
hop sur le continent[25].

Belgique …

Article connexe : Hip-hop en Belgique.

Le rap belge est assez similaire au rap


français à la différence que très peu
d’artistes y ont réellement percé, que ce
soit sur la scène nationale ou
internationale. Ceci peut s’expliquer par
le manque de structures, de moyens,
d’argent, et de médiatisation avec
lesquels les artistes sont obligés de
faire… en attendant peut-être de se faire
connaitre en France et dans les autres
pays francophones. Historiquement, le
rap apparaît en Belgique fin des années
1980 et naît de la sortie de deux disques
importants : ceux de Benny B et de BRC.
Ensuite, c’est le groupe Starflam qui
percera sur la scène hip-hop et qui
connaîtra un succès honorable.
Progressivement, de nombreux nouveaux
artistes et collectifs vont apparaître tels
que CNN 199, OPAK, Ultime Team, Pitcho,
Gandhi ou encore James Deano.

On retrouve au sein du rap belge les


mêmes thèmes que dans le rap français
(injustice, quartiers défavorisés et vie
difficile, avenir incertain…) mais traité sur
la base d’une réalité propre aux rappeurs
belges, avec des références spécifiques
telles que des quartiers, des communes,
ou encore des hommes politiques. Les
rappeurs se font également souvent le
relais de problématiques typiquement
belges telles que le conflit
communautaire (problématique face à
laquelle ces derniers semblent souvent
défendre un point de vue unioniste et
royaliste).

À partir de 2015, une nouvelle vague de


rappeurs belges fait son apparition.
Caballero et JeanJass percent jusqu'en
France en Suisse et au Québec avec leur
rap égotrip au second degré. Roméo
Elvis devient aussi célèbre grâce à sa
collaboration avec le duo belge. On peut
aussi citer Scylla, la Trilogique, Damso,
Hamza, L'Or du Commun, La Smala, Les
Alchimistes ou encore Bruksel'R.
Espagne …

Article connexe : Hip-hop espagnol.

L'un des facteurs qui contribueront au


développement et à la popularisation de
la culture du hip-hop dans le pays est la
présence de bases militaires américaines
sur le sol espagnol. Les militaires, en
particulier ceux de descendance afro-
américaine, écoutaient du rap dans leur
base via des stations de radio,
notamment[26]. L'une des base notables
souvent citée comme point d'entrée du
rap en Espagne est la base aérienne de
Torrejon près de Madrid[27].
France …

Article détaillé : Rap français.

Le rap apparaît en France au début des


années 1980 grâce notamment au DJ
Dee Nasty. La diffusion du rap est alors
limité à quelques radios pirates.

La culture hip-hop, dont le rap, est


popularisée pour la première fois en
France et répandue partout dans le pays
grâce à l'animateur, DJ et musicien
Sidney, dont l'émission H.I.P. H.O.P.,
diffusée sur TF1 de janvier à décembre
1984, est la première au monde
entièrement hip-hop[28],[29].
L'essor du rap français se fait à partir des
années 1990 avec des groupes comme
MC Solaar, NTM, Assassin, IAM,
Ministère AMER, La Cliqua, Ideal J, Time
Bomb, Les Sages Poètes de la rue,
Lunatic, Oxmo Puccino, Menelik, Secteur
Ä, 113, Scred Connexion, Mafia K'1 Fry ou
Fonky Family. La diffusion devient de
moins en moins confidentielle, avec par
exemple les radios Générations et
Skyrock avec son émission Planète Rap.
La nouvelle vague amenant aussi de la
fraîcheur , de l'électronique dans les
instru comme Orelsan , Damso , Bigflo et
Oli , Roméo Elvis qui vont beaucoup
utiliser les médias , réseaux sociaux, ou
encore radio (comme citée au dessus)
Planète Rap , les "Feats" (collaborations)
vont être de plus en plus fréquent comme
par exemple : Orelsan/Damso ,
Lefa/Orelsan , Damso/Kalash ou même
plus impressionnant
Orelsan/Nekfeu/Dizzee.Rascal] (Orelsan
et Nekfeu étant souvent comparé pour
leur physique et style et Orelsan s'étant
inspiré plus jeune de Dizzee Rascal).

Asie …
Le rap en Philippines date des années
1980 avec Francis Magalona et le rap
chinois est apparu officiellement en 2001
avec MC Jin [réf. nécessaire].

Québec …

Article connexe : Hip-hop québécois.

KC LMNOP connait un succès


commercial au début des années 1990
avec la chanson Ta Yeul' (Vis ta vie pis
reste en vie), parue sur l'album Ta Yeul[30].
Il est l'un des premiers rappeurs
québécois à enregistrer un album au
Québec et l'un des ambassadeurs du hip-
hop québécois et
montréalais [réf. nécessaire]. L'album La force
de comprendre[31], du groupe
Dubmatique, paraît en 1996. Il offre au
public québécois un produit musical du
type rap dans lequel il peut se
reconnaître. La porte ayant été grande
ouverte, d'autres groupes suivront bientôt
et d'autres produits du même genre
feront leur apparition. En 1983, le poète
Lucien Francoeur qui est le fondateur du
groupe Aut'Chose enregistre Le Rap-à-
Billy.

Afrique …
Le rap arrive sur le continent africain
dans les années 1980 à travers la danse :
des collectifs se forment dans les
grandes villes et reproduisent les gestes
des danseurs de hip-hop américains. En
Côte d'Ivoire notamment, le groupe de
danse hip-hop Abidjan City Breakers sort
en 1983 l'un des premiers
enregistrements de rap en Afrique : le
maxi ACB Rap[32].

Mais le rap africain se développe surtout


à partir des années 1990. À ses débuts, il
a tendance a reproduire des créations
venues de pays occidentaux, tels les
États-Unis ou la France. Il est alors utilisé
par la jeunesse africaine comme un
moyen d'exprimer son mal-être ainsi que
son manque de repères. Quelques
groupes pionniers développent le rap en
Afrique francophone à l'aide de textes
militants rédigés en français et en
langues locales, et basés sur des
mélodies s'inspirant de musiques
traditionnelles : Daara J et Positive Black
Soul (au Sénégal), Yeleen et Faso
Kombat (au Burkina Faso) ou encore
Ak'sang Grave (au Cameroun)[33],[34].

Le premier album de rap à sortir sur le


continent sera en 1990 celui du groupe
sud-africain Prophets of da City, intitulé
Our World, qui sera suivi d'un deuxième
album plus aboutit en 1993, Age of Truth,
en large partie censuré dans un contexte
de transition post-apartheid. En Afrique
francophone, le premier groupe à sortir
un album de rap est Positive Black Soul
(Sénégal) en 1995, avec Salaam, dont est
extrait le morceau Bul Falé (« laisse
tomber », en wolof), dont la jeunesse
sénégalaise s'empare « comme d’un
étendard ». Olivier Cachin, journaliste
français spécialiste de la musique hip-
hop, déclare d'ailleurs en 2007 à ce sujet :
« Le rap africain a longtemps été une
utopie grandissant dans l’ombre du rap
français, tout comme le rap français le
fut à ses débuts face au géant américain.
Et puis il y eut Positive Black Soul,
pionnier d’une expression hip-hop
profondément africaine. »[32].

Le rap africain se cherche par la suite une


identité avec une plus grande utilisation
de langues locales (telle le wolof, utilisée
par des groupes sénégalais). De même,
les rythmes traditionnels sont de plus en
plus utilisés, comme par exemple au
Gabon avec les groupes Raaboon et
Movaizhaleine[33].
Le phénomène de la piraterie fait
cependant des ravages. Ce fait, allié à un
appui limité des autorités locales, permet
à de grandes marques de s'imposer
comme des intermédiaires et mécènes
indispensables de la scène musicale
africaine, ce qui pousse les artistes au
conformisme afin d'obtenir des soutiens
financiers. En Côte d'Ivoire par exemple,
le rappeur Christ Carter déclare au Monde
que les rappeurs sont « ghettoïsés », les
médias locaux préférant diffuser des
stars nigérianes ou encore du coupé-
décalé, ce qui pousse les rappeurs
ivoiriens à tenter de mélanger ce style
avec le rap, comme le groupe Tour 2
Garde et son titre Makassa, qui fut un hit
dans toute l'Afrique francophone en
2014[33].

Au Maghreb, la scène rap se développe


également à la fin des années 1990, avec
des groupes tels que MBS et Intik
notamment, qui s'exportent rapidement
en France[32]. Les rappeurs maghrébins
s'avèrent très engagés par la suite,
notamment en Tunisie suite au Printemps
arabe, où plusieurs artistes sont
condamnés ou emprisonnés pour leurs
morceaux (El General, Weld El 15  ). En
(en)

Afrique subsaharienne par contre, dans


un contexte de « décollage économique
de certains pays » francophones durant
les années 2010, le rap se fait plus léger,
festif et commercial, se transformant
souvent en une « ode au consumérisme »,
sur fond de « culte de l'égo » de certains
artistes[33].

Dans les pays anglophones, l'Afrique du


Sud et le Nigéria dominent la scène rap,
et sont ceux dont les artistes s'exportent
le plus à l'étranger du fait de leurs liens
avec les États-Unis[35]. Au Nigeria, l'un
des pionniers du rap sera le groupe
Trybesmen  , qualifié de « légendaire »
(en)

par la BBC, et qui sort un unique album en


l'an 2000, intitulé LAG Style. Depuis, de
nombreux artistes nigérians ont atteint
un succès non seulement en Afrique,
mais également au niveau planétaire, tels
que le groupe P-Square ou encore le
rappeur D'banj  , dont la musique se
(en)

rapproche du RnB américain[32]. Les


morceaux des rappeurs d'Afrique
anglophones sont également très
consuméristes, les clips tournant en
boucle sur des chaînes dédiées (MTV
Base, Channel O, Hip TV) et mettant en
avant villas, belles femmes et voitures de
luxe[33].
Algérie …

Article détaillé : Hip-hop algérien.

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Le rap algérien est composé de plusieurs


artistes tels que les pionniers MBS,
Hamma Groupe, T.O.X, ou encore TaaRyk
Tk... Mais le plus connu est sans doute le
rappeur Lotfi du groupe Double Kanon,
qui est l'un des groupes à avoir vendu le
plus d'albums au Maghreb. À la suite
d'une dispute entre Lofti et Wahab, Lotfi
se lance dans une carrière solo comptant
déjà plusieurs albums, et maintenant Les
participants fortement Blidian Thugz
(TFK - MC HOOD - MC MAJNOON -
BIGGIZI - AMIYANO - VRUS) et le groupe
Bouroubaz Crew (Mc Boy - Riad) Zed-K -
Kami Phénomène - L'anonyme - FLENN
WB.

Bénin …
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Le Bénin est un pays très actif sur la


scène rap africaine, on peut le placer en
Afrique de l'Ouest juste derrière le Nigeria
et le Sénégal. Les artistes s'expriment
principalement en français mais aussi
dans les langues locales comme le fon,
le yoruba, le bariba, le mina. Les
précurseurs du mouvement dans les
années 1990 sont Ishack, Sakpata Boys,
H2O, Radama Z, Jonquet Zoo, Tatu Clan,
Gérard Ayi, Eric Harlem, Polo Orisha et
bien sûr les légendaires Kaysee
Montejàno et Ardiess Posse qui ouvrent
vraiment les portes du rap au pays.
Ardiess Posse organisera pendant de
nombreuses années le célèbre festival
« Hip Hop Kankpe » ou des artistes
internationaux viennent se mêler aux
locaux.

Les années 2000, que l'on peut appeler


« l'âge d'or du rap béninois » [réf. souhaitée],
voient l’émergence de groupes ou
artistes emblématiques comme Diamant
Noir et Blaazfem, mais aussi Dhalai-K,
Esprit Neg, Apouké, Private Club, Taka
Crew, Duce, BMG Yari, Secteur Tréma,
3ième Monarchie, X Kalibur, Darkness,
Fool Faya... Puis vient le temps des
labels et collectifs qui se constituent
pour avoir plus de chance d'être actifs et
médiatisés [réf. souhaitée] (Ardiess Prod,
Reflex Enten2ments, Cotonou City Crew,
Afropop, Self Made Men, We Magic,
Witch, Meko Prod, CKS, Carpe Diem, 4
Season, etc.).
Le rap s'est aussi conjugué au féminin au
Bénin : Moona, MC MCA, Kouadja,
Kissmath, Beezy Baby.

Plusieurs émissions de radio ont


contribué à travers les années à
développer le mouvement [réf. souhaitée] et
à le médiatiser, dont « Ghetto Blaster »
de Freddy Shark sur Golf FM, « Big
Tempo » de Sergent Markus sur Radio
Tokpa, « Rap Altitude » de Gérardo sur
Océan FM, « 360° Hip Hop » de Nick sur
Atlantic FM... À la télévision, le jeu a
toujours été plus ou moins faussé faute à
la corruption de certains animateurs pour
passer tel ou tel clip, pour parler de tel ou
tel artistes dans leurs
émissions [réf. souhaitée]. Golf TV a diffusé
pendant plusieurs années l'émission
Ghetto Blaster entièrement consacrée au
hip hop.

Par la suite, des artistes de poids


comme Dibi Dobo ou Mister Blaaz
essayent de faire connaitre le Bénin hors
de ses frontières. On peut citer aussi
plusieurs noms qui auront marqué leur
époque [réf. souhaitée] comme Nasty Nesta,
Jay Killah, Sam, Mutant, Adinon,
Nicoteen, Sewedo (ADN), Kemtaan,
Demos, Sam Seed, Cyanogêne, WP,
Mamba Noir, D-Flex, K-Libr Volcanik,
DRBX, Roccah, DJ Highfa, le regretté
Rim'K (rip)... Une scène urbaine de Slam
conscient est elle aussi très active
depuis des années [Depuis quand ?] avec des
artistes comme K-Mal Radji, Sergent
Markus, Rodoutan le Silencieux, Le Yov,
Sêminvo...

L'avènement d'Internet a aussi permis au


rap béninois d'être plus médiatisé, ouvert
sur le monde et accessible à la diaspora
éparpillée, de 2005 à nos jours des
forums et sites comme Zangbeto,
Béninzik, Rapdubled, Voluncorp,
UrbenHits, etc. ont relayé les hits et clips
à travers la toile.
Depuis quelques années, le rap béninois
cherche son identité [réf. souhaitée] tiraillé
entre influences américaines, nigérianes,
françaises et plus traditionnelles. Le
manque de structures, de managements
professionnels, d'investissements
culturels de l'état et le copinage
médiatique freine le développement de
cette musique. [réf. souhaitée] Depuis 2014,
les nouveaux talents urbains les plus
populaires sont Fanicko, Tyaf, Hypnoz,
Zef, Vano Baby, T-Boy...

Burkina Faso …
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Le Burkina Faso rassemble chaque année


les rappeurs venus d'Afrique et du monde
entier durant une semaine à travers un
festival nommé « OUAGA HIP HOP »[36].
Entre 2000 et 2007, le Hip-Hop cartonne
et est le premier genre musical de la
jeunesse burkinabè. Des groupes et des
rappeurs de renoms comme Censure,
Yeleen, Smockey, Faso Kombat, K-
DJOBA, OBC, Clepto Gang, Baloukou, 3e
Régiment, Tere Pirattack explosent sur la
scène nationale, africaine et
internationale. À la même période,
certaines compilations (Faso connexion,
Chronik noir, la part des ténèbres 1 et 2,
vrai de vrai) et concours rap (Craven A
flow, Hip-Hop allstars, Nescafé rap tour,
All Flowz)[37],[38] permettent de révéler
plusieurs groupes et artistes du
Underground comme Waguess Family,
Baloukou, Tere, 2 Kays, Wedhyak, K-TA.
Mais l'influence grandissante du Coupé-
décalé ivoirien au Burkina Faso à partir
des années 2005 aura un impact négatif
sur le développement du Hip-hop
burkinabè. Certains groupes de rap ou
rappeurs vont même s'essayer à ce genre
musical pour des raisons commerciales
au détriment du rap. Néanmoins, des
artistes et groupes indépendants
continuent à faire vivre le mouvement.

Gabon …
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On assiste depuis quelques années [Depuis


quand ?] à l'émergence du rap dans des
pays comme le Gabon, avec des acteurs
tels que Movaizhaleine, HAY'OE,
Ba'ponga, Lestat XXL, Lord Ekomy Ndong
☥, Dany Maggeintha ou encore Secta'a.
Au début des années 1990, le groupe
V2A4, pionnier en Afrique, sort le tube
AFRICAN REVOLUTION qui peut être
considéré comme le premier 45 tours de
l'histoire du hip-hop africain [réf. nécessaire].
De même, Libreville abrite déjà le grand
mouvement des « Rappeurs de La côte
ouest africaine », initié par Arcad,
animateur sur Africa numéro 1.
Aujourd'hui [Quand ?], le pays abrite des
évènements hip-hop parmi les plus
grands du continent africain [réf. nécessaire]
tels que la nuit de la musique, le Bantou
live, le Show du pays ou le Gabao hip-hop
qui voient défiler chaque année les stars
du hip-hop mondial.

Maroc …

Article détaillé : Rap marocain.

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plus de détails.

Le Maroc est souvent présenté [Par qui ?]


comme le principal pays du rap au
Maghreb [réf. nécessaire]. Le rap marocain
prend différentes formes allant du rap
commercial au rap conscient. Les débuts
du hip-hop et des arts urbains au Maroc
remontent au milieu des années 1980. Il
faut préciser que dès son apparition en
Occident, des jeunes marocains issus de
l'immigration vivant en Europe feront
entrer le rap au pays lors de leur retour
saisonnier au Maroc. Les rappeurs
marocains mettront plusieurs années
pour transformer le rap occidental en rap
marocain (fusion entre musiques
traditionnelles marocaines et rap
occidental) et pour trouver le phrasé
adéquat (mélange d'arabe marocain dit
darija, tamazight (berbère), français et
anglais). L'ouverture démocratique du
pays (amorcée à la fin des années 1990)
jouera un rôle crucial dans
l'épanouissement et l'expansion de tous
les nouveaux genres musicaux de la
nouvelle scène marocaine. Il ne se fait
réellement connaître qu'à partir de
l'année 1996 grâce au rappeurs Dogs,
3awd Lil, Double A (Aminoffice) et Zanka
Flow dont MUSLIM qui représentait le
côté conscient du rap marocain. De
l'autre côté, il y avait Don Bigg avec une
vision du rap très proche de celle des
Européens et où on recense beaucoup de
succès à travers l'Europe et l'Afrique
dans les années 2000. Des artistes et
des groupes comme Kachela, Casa Crew,
Casa System, H-Kayne, Don Bigg,
Shayfeen, Fnaïre, MUSLIM ou Dizzy DROS
rendent célèbre le rap marocain.

Sénégal …
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Autre pays précurseur, le Sénégal est une


scène du rap africain avec des groupes
ou artistes comme PBS (Positive black
soul) ou Daara J et Pee Froiss.

Tunisie …
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Le rap tunisien démarre au tout début


des années 1990. On voit quelques
artistes et groupes s'aventurer sur des
scènes locales (T-Men, Wled Bled, Arab
Clan, Brigade Parazit's, Hogra Sexion,
Light Beat, B4 Clan, Mc bilel, etc., Rag Tag
Music.) avec un succès limité à une
sphère d'initiés. En effet, ces artistes
demeurent inconnus pour la grande
majorité de la jeunesse tunisienne. Cette
vague artistique s'amplifiant de
génération en génération, on retrouve des
rappeurs chantant de plus en plus en
tunisien (dialecte arabe local). Cette
scène rap est très active et productive
mais souffre du manque de soutien à la
fois officiel et des éditeurs locaux. Ce
manque de soutien est notamment dû au
contenu de quelques titres de rap
dénonçant les injustices sociales, le
chômage, la corruption, etc. Cette scène
rap est sous surveillance, surtout depuis
l'apparition d'El General qui interpelle le
président Zine el-Abidine Ben Ali sur la
corruption, le chômage et les violences
de la police.

Notes et références
1. Encyclopedia Universalis Junior
2007, volume 8.
2. , d'où provient la phrase "être dans
les temps", ou encore de
« rythmique »
3. (en) « Rap | Define Rap at
Dictionary.com » ,
Dictionary.reference.com (consulté le
27 janvier 2014).
4. Jean-Marie Jacono, Pour une
analyse des chansons de rap, vol. 5,
Musurgia (lire en ligne ), chap. 2,
p. 65-75.
5. David Diallo, « La musique rap
comme forme de résistance ?  »,
Revue de recherche en civilisation
américaine, 2009-1.
6. (en) Shorter Oxford English Dictionary,
troisième édition, révisée, 1970, page
1656.
7. (en) Harold Wentworth and Stuart Berg
Flexner, Dictionary of American
Slang, 2nd supplemented edition,
1975, p. 419.
8. (en) Harold Wentworth and Stuart Berg
Flexner, Dictionary of American
Slang, 2nd supplemented edition,
1975, p. 735.
9. (en) Lindsay Planer, « Black Moses -
Isaac Hayes | Songs, Reviews,
Credits, Awards » , AllMusic
(consulté le 27 janvier 2014).
10. (en) Edwards, Paul; Gift of Gab
(foreword) (septembre 2013). How
to Rap 2: Advanced Flow and
Delivery Techniques, Chicago Review
Press, p. 98.
11. Jeff Chang, Can't stop Won't stop,
Allia, p. 108
12. Jeff Chang, Can't stop Won't stop,
p. 146-147
13. Jean-Baptiste Vieille, « Drake, le
blues du millionnaire », Tsugi, no 46,
novembre 2011, p. 60-61
(ISSN 1959-8564).
14. Hisham Aidi, « La diplomatie par le
hip-hop », Courrier international,
no 1223, 10 avril 2014, p. 46-49
(ISSN 1154-516X). — Publication
originale : (en) Hisham Aidi,
« America's Hip-Hop Foreign
Policy », The Atlantic, 20 mars 2014
(lire en ligne ). — extrait de (en) Hisham
Aidi, Rebel Music : Race, Empire, and
the New Muslim Youth Culture,
Pantheon, 2014, 432 p.
(ISBN 978-0375424908)
15. (en) « Hip-hop terme » , sur Urban
Dictionnary (consulté le
25 mars 2013).
16. (en) « The Message Overview » , sur
AllMusic (consulté le
7 octobre 2015).
17. David O'Neill, « Explicit Lyrics : Toute
la culture rap ou presque », Les
éditeurs libres, 2007, p. Le premier
hit à envahir la France fut The
Message, titre conscient sur les
conditions de vie des ghettos. D'où
cette idée biaisée que le rap serait
une musique sérieuse qui tirerait sa
légitimité de la revendication sociale
alors qu'il a toujours parlé de sexe,
de rue et de musique..
18. Lionel Labosse, L’année de
l'orientation, Publibook, 2006, Dans
leurs chansons, les filles ne sont que
le gibier de la drague. Leurs textes
peuvent se résumer à "Toutes des
putes y compris ma sœur, sauf ma
mère, mais pas la tienne". Ils
inscrivent leur mépris de la femme
dans leur propre nom. Tu avais NTM,
et tu as Doc Gynéco. ça veut bien
dire ce que ça veut dire. Ils réduisent
la femme à son sexe et ses seins […]
Ces mecs ont une mentalité du
Moyen Âge, ou plutôt non, au Moyen
Âge les chevaliers s'humiliaient pour
l'honneur de leur Dame. C'est
carrément la préhistoire..
19. Ill Bill ex Non Phixion a un morceau
nommé God is an atheist, il rappe
dans un autre morceau : « God is an
sexe, why should I believe in
religion? »
20. Edwards 2009.
21. Kool Moe Dee 2003, p. inside cover,
10, 17.
22. Krims 2001, p. 48–49.
23. (en) Brown, Timothy S. ‘Keeping it Real’
in a Different ‘Hood: (African-)
Americanization and Hip-hop in
Germany. In The Vinyl Ain’t Final: Hip
Hop and the Globalization of Black
Popular Culture, ed. by Dipannita
Basu and Sidney J. Lemelle, 139,
Londres.
24. (en) Elflein, Dietmar. From Krauts with
Attitudes to Turks with Attitudes:
Some Aspects of Hip-Hop History in
Germany. Popular Music, Vol. 17, No.
3. (octobre 1998), pages 255–265.
25. (en) Hip Hop In Germany
26. (es) Marcos Carlos, « El Madrid más
'hip-hopero' » , El País, 24 mars 2010
(consulté le 17 mars 2011), Sobre la
discoteca Stone's, cuenta el MC El
Chojin : Estaba en Torrejón de Ardoz
y ha sido muy importante para el hip-
hop. Se abrió en 1974. Por allí
pasaba todo el mundo. Cuando
grupos como Boney M o Kool & The
Gang tocaban en Madrid, luego
siempre acababan en el Stone's.
Para un niño, entrar a esta discoteca
era el principal objetivo. Los fines de
semana venía gente de toda España.
Ponían la mejor música (...). Con el
tiempo todos los raperos españoles
hemos actuado allí. Lo cerraron en
2002. Ahora es un almacén de
madera..
27. (es) Elola Joseba, « La base
americana contagió el 'rap' » ,
Torrejón de Ardoz, El País,
25 août 2008 (consulté le
20 décembre 2010), El subtítulo del
artículo reza de modo explicativo : El
ritmo de la rima entró en España
hace 25 años gracias a los militares
estadounidenses de Torrejón.
28. Extrait du commentaire de la chaîne
musicale MCM à propos de la
compile de Sidney : « on peut dire
aujourd'hui que Sidney est le papa du
hip-hop français. Concepteur de
l'émission H.I.P. H.O.P. en 1984
(première émission rap au monde
diffusée à l'époque le dimanche à
14 h avant Starsky & Hutch), ce
Dj/rappeur/breakeur extravagant fait
découvrir cette nouvelle tendance
américaine aux Français, à peine
remis de la vague disco, et crée des
vocations (Joey Starr, Passi, Stomy
Bugsy…) »
29. H.I.P H.O.P - L'émission Mythique de
Sidney .
30. Jean-Philippe Arcand, « Le rappeur
KC LMNOP au banc des accusés » ,
sur 24h Montréal, 21 juin 2010
(consulté le 22 avril 2015).
31. « Le meilleur album hip-hop
canadien de tous les temps ? » , sur
brbrtfo, 2013 (consulté le
22 avril 2015).
32. Fabien Mollon, « Les dix albums qui
ont marqué l’histoire du rap
africain » , sur jeuneafrique.com,
19 mars 2015
33. Paola Audrey, « Le rap africain se
cherche encore » , sur lemonde.fr,
14 janvier 2015
34. Abdoulaye Niang, « Rap en Afrique :
faire tourner la roue de l’histoire »,
Mouvements, no 96, avril 2018,
p. 119 à 127 (lire en ligne )
35. Fabien Mollon, Jean-Sébastien
Josset et Mathieu Olivier, « Musique :
les sept familles du rap africain » ,
sur jeuneafrique.com,
11 février 2016
36. « Burkina : Waga hip-hop est devenu
Waga festival » , sur burkina24.com,
17 octobre 2016 (consulté le
16 août 2018)
37. Émilie de Bonneval (dir. René
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