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Flexion
SOMMAIRE
Flexion des pales de Porte à faux de 40m sur structure du musée CeReM,
l’hélicoptère Mil Mi-26 Marseille
russe, rotor arrêté
Problème de rupture à la fatigue du ressort de tirette d’une montre Audemars Piguet, Zoom 673x
soumis à une sollicitation régulière de flexion.
Réalité, modèle d’étude et simulation perspectives : vers une modification de forme
(géométrie), de matériau et/ou de procédé de fabrication ?
Crédits : B.Rey et A.Hildebrandt, Ansys conférence, Lausanne Sept 2015
Flexion plane :
Le torseur de cohésion est réduit en tout point G
(centre de la coupure fictive) du tronçon à :
A C
B
A C
B
Remarque : être vigilant sur le repère global qui est fixé, et sur le repère local mis en place.
Autre exemple d’un modèle simple de poutre soumise en partie à de la flexion pure :
Remarque : être vigilant sur le repère global qui est fixé, et sur le repère local mis en place.
ou ? ou ou ?
Le moment quadratique est une grandeur qui caractérise la géométrie d’une section, et se définit par rapport à
4 4
un axe ou un point. : moment quadratique exprimé autour de l’axe . Unité : m ou mm .
Cas n°1 : poutre mince posée Cas n°2 : poutre mince posée Cas n°3 : poutre épaisse Cas n°4 : poutre épaisse
à plat sur chant posée à plat posée sur chant
Constats intuitifs :
les poutres posées à plat (cas n°1 et n°3) se déformeront plus et résisteront moins que les poutres posées sur
chants (cas n°2 et n°4) ;
la poutre du cas n°2 résistera plus et se déformera moins que la poutre du cas n°4.
La grandeur qui prend en compte cette caractéristique de rigidité est le moment quadratique de la section de la poutre
par rapport à l’axe de flexion de la poutre : dans les cas des 4 poutres précédentes.
Plus la matière est éloignée de l’axe longitudinal de la poutre, et plus le moment quadratique est important.
Remarque : le moment quadratique est parfois appelé « moment d’inertie » ; attention cependant à ne pas abuser de
cette appellation car la masse de la poutre n’apparaît pas dans l’écriture du moment quadratique.
3.3.2. Définition
Soit un petit élément de surface appartenant à une section d’aire totale ,
situé à une distance de l’axe et à une distance de l’axe .
Section Le moment quadratique élémentaire de cet élément par rapport à l’axe
d’aire
s’écrit , avec .
Le moment quadratique de toute la section par rapport à s’établit à partir
de l’intégrale sur toute la surface de l’expression précédente, soit :
( sollicitation flexion)
Remarque : la mise en application de ces relations n’est théoriquement pas au programme de TSI mais rien n’exclut
une réflexion sur ces écritures dans l’épreuve de modélisation…
Remarque 1 : on peut donc établir l’équation de la déformée à partir du moment fléchissant par 2 intégrations
successives, en recherchant les constantes d’intégration par les conditions aux limites.
Remarque 2 : comme dépend du tronçon de la poutre, la méthode par intégration doit être réalisée pour chacun
de ses tronçons.
Équation particulière de la
déformée de la poutre étudiée
Localisation et expression de la
déformée maximale ou flèche
Poutre encastrée avec charge ponctuelle en Poutre encastrée avec charge répartie
extrémité
Module de Young :
Module de Young :
Moment quadratique :
Moment quadratique :
Moment de flexion maxi :
Moment de flexion maxi :
Poutre sur 2 appuis avec charge concentrée au Poutre sur 2 appuis avec charge répartie
milieu
A B B
A
C C
Fibre la plus
étirée
Poutre sur 2 appuis soumise à de la flexion simple
Constats :
pour la poutre étudiée,
pour ; la contrainte normale est nulle le long de la ligne moyenne
pour ; sollicitation de compression, son signe s’inverse à la traversée de la fibre neutre
pour ; sollicitation de traction
la répartition de est linéaire et proportionnelle à
les fibres les plus sollicitées sont celles qui sont les plus éloignées de la fibre neutre
Les fabricants de profilés notent régulièrement , avec le rapport appelé « module de flexion ».
La contrainte normale maximale doit rester inférieure à la résistance pratique élastique du matériau.
avec
Avec : : contrainte normale maximale dans la poutre (voir calcul Chap. 4.3), en MPa
: résistance (ou limite) pratique élastique, en MPa
: résistance (ou limite) élastique du matériau. Caractéristique propre du matériau utilisé ou à utiliser, en MPa
s : coefficient de sécurité fixé par le contexte d’utilisation de la poutre
Quelques exemples de valeurs du coefficient de sécurité s selon le contexte :
Levage par câbles métalliques s = 5 ; ascenseurs (transport public) s = 10 ; aviation s = 1,5 (poids ennemi n°1 de
l’aviation donc comportements simulés avec précision, matériaux connus et de qualité, procédés de fabrication
maîtrisés).
6. APPLICATION
L’étude porte sur le dimensionnement d’une des poutrelles
composant la structure métallique de l’ossature d’un bâtiment
industriel.
Le modèle de poutre retenu est le suivant :
+
C
Q2. Déterminer le torseur de cohésion dans le tronçon AB. En déduire le type de sollicitation, et tracer les diagrammes
des sollicitations correspondantes.
A
+
B
A +
B
Q4. Déterminer le profilé de poutre IPN issu de l’extrait de catalogue constructeur donné ci-dessous et qui respecte la
condition d’une flèche .
q = 1000 N/m
L = 10 m
= 210000 MPa
Q5. Déterminer la contrainte maximale dans la poutre. En déduire la valeur du coefficient de sécurité .