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PSI - Lycée Bellevue Corrigé du Devoir Maison n˚3

Sciences Physiques Pour le mardi 28 septembre 2010


Devoir Maison n˚3
Corrigé

I Détection d’ondes gravitationnelles E3A PC 06


1. Le signal comporte :
⋆ une composante continue, proportionnelle à m2 ;
⋆ une composante de fréquence Ω/2π, proportionnelle à 2mαε ;
⋆ une composante de fréquence 2Ω/2π proportionnelle à m2 .
Pour ne conserver que le signal gravitationnel, il faut conserver le signal proportionnel à ε, c’est-à-dire
le signal de fréquence Ω/2π. Il faut donc utiliser un filtre passe-bande.
2. En basse fréquence, les condensateurs sont équivalents à des interrupteurs ouverts. Le courant qui
traverse la résistance kR est donc nul et sorte que V − = Vs . Si l’A.O. idéal fonctionne en régime
linéaire, V − = V + = 0 ce qui implique Vs = 0.
En haute fréquence, les condensateurs sont équivalents à des fils. La sortie est donc reliée directement
à la borne inverseuse par un fil : V − = Vs . Si l’A.O. idéal fonctionne en régime linéaire, V + = V − ce
qui implique Vs = 0.
Le filtre étudié ne laisse passer ni les basses fréquences, ni les hautes fréquences. C’est donc un filtre
passe-bande.
3. L’A.O. étant idéal, les courants de polarisation sont nuls : i+ = i− = 0. En appelant A le nœud
commun aux deux condensateurs, l’application du théorème de Millman à la borne − et au point A
donne
Vs VA Ve Vs V− 0
+ + + +
kR Z c R Zc Zc R

V = et V A =
1 1 2 2
+ +
kR Z c R Zc
Si l’A.O. idéal fonctionne en régime linéaire, alors V − = V + = 0. On en déduit
V s = −jkRCω V A
V e + jRCω V s
VA =
2(1 + jRCω)
En reportant l’expression de la deuxième équation dans la première, on obtient
2V s (1 + jRCω) = −jkRCω [V e + jRCω V s ]
soit " #
k Vs − jkRCω/2
2Vs 1 + jRCω − (RCω)2 = −jkRCω V e ⇒ =
2 Ve k
1 + jRCω − (RCω)2
2
En divisant numérateur et dénominateur par jRCω, on trouve

− k/2
H=
1 k
1+ + jRCω
jRCω 2

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Par identification avec la forme proposée


  r
 Q k  k
k

 = RC Q =

H0 = − et Ω0 2 soit 2√
2  1  2

Qω0 = 
Ω0 = √
RC RC k

V
s
4. Le gain en décibels est défini par GdB = 20 log |H| = 20 log .
V e
Ici, Q = 10 d’où l’on déduit H0 = −100. L’asymptote basse fréquence a une pente de +20 dB/décade
et l’asymptote haute fréquence, une pente de −20 dB/décade. Les asymptotes se coupent en ω = Ω0
et y = 20 log |H0 /Q| = 20 dB.
Le gain est maximal en ω = Ω0 et vaut GdB,max = 20 log |H0 | = 40 dB.
La courbe de réponse en gain est représenté sur la figure 1.

Figure 1 –

5. La bande passante (en pulsation) est l’intervalle [ω1 , ω2 ] dans lequel |H| > |H|max / 2 soit GdB >
GdB,max − 3 dB.
Les valeurs de ω1 et ω2 sont donc solutions de
!2
2
1 1 1 x
1+Q x− = 2 soit x − = ± ou x2 ± − 1 = 0
x x Q Q
On retient la racine positive de chacune de ces équations :
s s
1 1 1 1
x1 = − + 1+ 2
et x2 = + 1+
2Q 4Q 2Q 4Q2
D’où
1 Ω0
x2 − x1 = ⇒ ∆ω = ω2 − ω1 =
Q Q
6. Le filtre est bien adapté si Ω = Ω0 .
7. En sortie du filtre
 
V s = γI0 m2 H(0) + 2mαεH(jΩ) ejΩt + m2 H(2Ω) e2jΩt
soit  
 
 jΩt 2 H0 
2jΩt 
2mαεH0 e + m
V s = γI0  !e 
 1 
1 + jQ 2 −
2

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On en déduit les amplitudes des différentes composantes :




AΩ = γI0 2mα εH0


H0
A2Ω = γI0 m2 r


 9Q2
 1+
4

8. Le rapport de ces deux termes vaut


s
AΩ 2αε 9Q2
= 1+ = 1, 77.10−7
A2Ω m 4

La détection du signal gravitationnel paraît difficile à moins d’atténuer la composante à 2Ω d’un


facteur b = 10−7 par rapport au terme de pulsation Ω., ce qui paraît expérimentalement délicat . . .
9. Pour ce filtre GdB (Ω) = 0 et GdB (2Ω) = −43 dB. Pour le filtre précédent, GdB (Ω) − GdB (2Ω) =
23, 5 dB.
Le signal à la pulsation 2Ω est donc atténué d’un facteur 10−43/20 = 7, 1.10−3 tandis que le filtre ini-
tialement proposé n’atténuait cette composante que d’un facteur 10−23,5/20 = 4, 7.10−2 relativement
au terme en Ω. On en déduit que ce filtre est mieux adapté mais la détection reste délicate.

II Étude d’un filtre passe-haut du premier ordre ENTPE PSI 97


1. D’après la formule du pont diviseur de tension

Vs jRCω
H= =
V e 1 + jRCω

2. C’est la fonction de transfert d’un passe-haut d’ordre 1, de gain maximal unitaire et dont le dia-
gramme de Bode est représenté sur la figure 2 (cf cours pour le tracé).

GdB = 20 log |H| ϕ = arg H


ω
log
−2 −1 0 1 2 ω0
b 3 dB π
de

20 log |H0 |
ca

π/2

−20
B/
0d

b
π/4
+2

ω
log
−2 −1 0 1 2 ω0
−40

Figure 2 – Diagramme de Bode d’un filtre passe-haut d’ordre 1.

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3. Si le gain présente une pente de +20 dB/décade alors le gain est en G ∼ ω et la fonction de transfert
est en H ∼ ω
Si le déphasage vaut π/2, alors la fonction de transfert est de la forme H = jA où A ∈ R. On en
déduit que la fonction de transfert se comporte comme H = jω/ω0 d’où

1 dV e
Vs =
ω0 dt
Le filtre a bien un comportement dérivateur.
4. Il suffit de placer un suiveur aux bornes de R (voir figure 3).

Figure 3 –

5. L’A.O. étant supposé idéal, les courants de polarisation sont nuls. L’application du théorème de
Millman à la borne − donne, en notations complexes
Vs Vc
+
R Zc
V− =
1 1
+
R Zc

Si l’A.O., supposé idéal, fonctionne en régime linéaire, alors V + = V − = 0. On en déduit

dVe
V s = −jRCω V e soit, en notations réelles Vs = −RC
dt
On a un filtre dérivateur (inverseur).
6. Il faut déterminer ε = V + − V − = −V − . D’après le théorème de Millman, on a
Vs Ve
+ ′
R R + Zc V s 1 V e jCω 1
V− = = !+ !
1 1 R 1 jRCω 1 + jR′ Cω 1 jRCω
+ 1+ 1+
R R′ + Z c R 1 + jR′ Cω R 1 + jR′ Cω

D’où
1 + jR′ Cω jRCω
V− = Vs+ V
1 + j(R + R )Cω
′ 1 + j(R + R′ )Cω e
Avec V s = µε = −µV − , on a
!
ω
Vs 1+j = −µ0 V −
ω0

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où l’on a remplacé µ par son expression et où l’on a posé ω0 = 2πf0 et ω = 2πf .


En remplaçant l’expression de V − , on trouve :
!
ω 1 + jR′ Cω jRCω
Vs 1+j + µ0 = −µ0 V
ω0 1 + j(R + R )Cω
′ 1 + j(R + R′ )Cω e

soit, en multipliant par (1 + j(R + R′ )Cω) les deux membres de cette équation, on trouve
( ! )
ω
Vs 1+j [1 + j(R + R′ )Cω] + µ0 (1 + jR′ Cω) = −µ0 jRCω V e
ω0

On en déduit la fonction de transfert complexe du circuit

Vs jRCω
H= = −µ0 !
Ve ω
1+j [1 + j(R + R′ )Cω] + µ0 (1 + jR′ Cω)
ω0

En divisant numérateur et dénominateur par µ0 et en faisant intervenir les fréquences f1 et f2 , on


trouve
jf
Vs f2
H= =− !" #
Ve 1 jf (R + R′ ) f R′ f
+ 1+j +1+j
µ0 f1 R f2 R f2

On obtient la fonction de transfert d’un filtre passe-bande d’ordre 2 : le filtre est donc stable à
haute fréquence car le gain décroît en −20 dB/décade aux très hautes fréquences. Toutefois, il peut
apparaître un phénomène de résonance pour certaines fréquences, centrées sur la fréquence centrale
du filtre.
7. En développant l’expression de H, on a

jf
f2
H=−
1 (R + R ) f

jf (R + R′ ) f 2 R′ f
+j + − +1+j
µ0 R µ0 f2 f1 R f1 f2 R f2

Avec µ0 ≫ 1, on peut négliger 1/µ0 devant 1.


(R + R′ )
Avec R ≫ R′ , on a = 1.
R
On a donc
jf
f2
H≈−
f jf f2 R′ f
j + − +1+j
µ0 f2 f1 f1 f2 R f2
Comme f2 ≫ f0 , on peut négliger jf /(µ0 f2 ) devant jf /f1 = jf /(µ0 f0 ) de sorte que

jf
f2
H≈−
jf f2 R′ f
− +1+j
f1 f1 f2 R f2

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soit, avec fc2 = f1 f2 s


jf f1 1
H ≈− × × !
fc f2 f fc R′ fc f2
1+j + −
fc f1 R f2 f1 f2
| {z }
=1/Q
p
Posons A = −fc /f2 = − f1 /f2 et définissons Q de sorte que
1 fc R′ fc 1 1
= + ⇒Q=
Q f1 R f2 fc 1 R′ 1
+
f1 R f2
On a donc bien la forme proposée

Ajx f
H= avec x =
x fc
1 + j − x2
Q

8. L’application numérique donne fc = 12, 6 kHz, Q = 2, 45 et A = −80.


9. Quand x → 0, H → Ajx soit GdB = 20 log |A| + 20 log x et ϕ = −π/2 (car A < 0).
Quand x → ∞, H → A/jx soit GdB = 20 log |A| − 20 log x et ϕ = π/2 (car A < 0).
Quand x = 1, H = AQ soit GdB = 20 log |A|Q = 46 dB et ϕ = 0.
Les asymptotes se coupent en x = 1 et en y = 20 log |A| = 38 dB. Le diagramme de Bode est
représenté sur la figure 4.
GdB = 20 log |H|

ϕ = arg H

40
π/2
de

−2
ca

0

20 −2 −1 1 2
dB

ω
B/

log
/d

0
0d

ω0
éc

ω
+2

ad

log
e

−2 −1 0 1 2 ω0
−π/2

Figure 4 – Diagramme de Bode d’un filtre passe-bande d’ordre 2 pour différentes valeurs du facteur de
qualité.

10. Au voisinage de 10 kHz, la fréquence du signal est voisine de la fréquence centrale du filtre : dans
ce domaine, le filtre n’est ni intégrateur, ni dérivateur. Il est dérivateur pour f ≪ fc = 12, 6 kHz
(il faut toutefois vérifier que toutes les harmoniques sont bien dérivées), il est intégrateur pour f ≫
fc = 12, 6 kHz.

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11. Un signal triangulaire de fréquence f0 = 100 Hz est dérivé pour le montage mais sa série de Fourier
comporte des fréquences (2n + 1)f0 où n ∈ N et donc des fréquences voisines de 10 kHz qui sont très
amplifiées par le montage (de gain maximum égal à |A|Q = 80 × 2, 45 =≈ 200).
Il est donc logique que des ondulations de fréquences voisines de 10 kHz se superposent au créneau,
qui est la dérivée d’un signal triangle.

III Équilibre liquide vapeur


III.A. Vaporisation de l’eau à température ambiante Concours DEUG 04

1. La pression de vapeur saturante est la pression de la phase vapeur en équilibre avec la phase liquide,
à une température donnée. Si la pression partielle en vapeur est supérieure à la pression de vapeur
saturante, il y a liquéfaction de la vapeur. Si, au contraire, la pression partielle en vapeur est inférieure
à la pression de vapeur saturante, il y a vaporisation du liquide.
Lorsque l’on laisse un liquide, par exemple l’eau, au contact de l’air, il se produit généralement un
phénomène d’évaporation. En effet, si la pression partielle en vapeur d’eau au niveau de l’interface
liquide/air est inférieure à la pression de vapeur saturante, l’eau liquide passe en phase gazeuse. On
parle d’évaporation. Puis la vapeur d’eau formée s’éloigne de l’interface (diffusion), ce qui fait chuter
la pression partielle au niveau de l’interface et génère à nouveau de l’évaporation.
Le processus ne cesse que lorsque la pression partielle de la vapeur est égale à la pression de vapeur
saturante au niveau de l’interface.

2. Lorsqu’un liquide est au contact d’un gaz à la pression P , il règne dans le liquide une pression P (en
négligeant la dépendance de la pression avec la profondeur).
En chauffant l’eau, la pression de vapeur saturante augmente (PV (T ) est une fonction croissante
de T ). On observe un phénomène d’ébullition lorsque la pression de vapeur saturante atteint la
valeur de la pression totale P :
P = PV (T ) ⇒ ébullition
Sous une pression d’air de 1 atm=1,013 bar, l’eau bout à 100°C. Mais sous une pression différente,
l’ébullition a lieu à une température différente.
3. (a) La chaleur reçue est celle qui a permis de vaporiser une masse m d’eau. En appliquant le premier
principe pour une transformation isobare (pression égale à la pression de vapeur saturante à la
température du changement d’état), on a

∆H = Q = mLV (T1 ) Q = 0, 5 × 2, 48.106 = 1, 24.106 J

Le fluide reçoit de la chaleur.


(b) Le travail reçu par le fluide est celui du travail des forces de pression. La pression étant constante,
fixée à la pression de vapeur saturante, on a

W = −PV (T1 )∆V

où ∆V = Vgaz − Vliquide ≃ Vgaz est la variation de volume du fluide. En assimilant la vapeur


saturante à un gaz parfait, on a :

mRT1 0, 5 × 8, 31 × 293
W = −PV (T1 )Vgaz = −nRT1 soit W =− ⇒ W =− = −67, 6.103 J
M 18.10−3

Le fluide fournit du travail pour augmenter son volume à pression constante.

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(c) Par application du premier principe, la variation d’énergie interne vaut :


mRT1
∆U = W + Q = mLV (T1 ) + ⇒ ∆U = 1, 17.106 J
M
(d) La variation d’enthalpie vaut
∆H = ∆U + ∆(P V ) = ∆U + PV (T1 )∆V = Q soit ∆H = mLV (T1 ) = 1, 24.106 J = Q
(e) La variation d’entropie vaut
∆H mLV (T1 )
∆S = soit ∆S = = 4, 23.103 J.K −1
T1 T1
(f) L’entropie échangée est de la forme :
Z
δQ mLV (T1 )
Se = =
Text Text
L’entropie créée vaut donc
!
1 1
Sc = ∆S − Se = mLV (T1 ) −
T1 Text

La transformation est réversible à la condition Text = T1 .


4. (a) En négligeant le volume massique du liquide devant celui de la vapeur, la formule de Clapeyron
s’écrit :
dPV (T ) 1 LV
=
dT T vg
D’après la loi des gaz parfaits :
m V RT
P V = nRT = RT ⇒ =
M m MP
Le volume massique de la vapeur, assimilée à un gaz parfait, est donc de la forme
RT
vg =
MP
et la formule de Clapeyron devient
dPV (T ) LV
= MPV
dT RT 2
Ainsi
dPV (T ) MLV dT
=
PV R T2
L’intégration de cette équation conduit à
" # " # " !#
PV (T ) MLV 1 1 MLV 1 1
ln =− − soit PV (T ) = PV (T1 ) exp − −
PV (T1 ) R T T1 R T T1

(b) À la température T2 = 323 K :


" !#
18.10−3 × 2, 48.106 1 1
PV (T2 = 323 K) = 2300 × exp − −
8, 31 323 293
L’application numérique conduit à
PV (T2 = 323 K) = 12, 6.103 Pa

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III.B. Étude d’un équilibre liquide-vapeur en vase clos E3A PC 09

5. Un potentiel thermodynamique est une fonction des variables d’état du système qui va décroître lors
d’une évolution spontanée du système ; elle sera minimale à l’équilibre.
6. Une transformation monotherme et monobare est caractérisée par le contact avec un "pressiostat" à
la pression PA et un thermostat à la température TA . Le premier principe fournit :

δW = −PA dV
∆U = δW + δQ avec δQ
dS = + δSc
TA

d’où l’on tire


dU = −PA dV + TA dS − TA δSc

On en déduit
d (U + PA V − TA S) = −TA δSc ≤ 0

On peut donc introduire le potentiel thermodynamique

G∗ = U + PA V − TA S

qui ne fait que décroître pour une transformation spontanée et qui est minimal à l’équilibre (lorsque
δSc = 0).
7. On considère maintenant une transformation pour laquelle l’équilibre mécanique et thermique est
assuré à tout instant P = PA et T = TA . De l’expression G = U + P V − T S, on tire dans ces
conditions :
dG = dU + PA dV − TA dS
expression qui est bien la même que dG∗ .
Revenons à l’expression de dG. On sait que G est une fonction des variables d’état T , P et ni . On
peut donc écrire :
! ! !
∂G ∂G X ∂G
dG = dP + dT + dni
∂P ∂T i
∂n i
T,ni P,ni T,P,nj6=i

!
∂G
Comme P = PA = cste et T = TA = cste, µi = , on a
∂ni
T,P,nj6=i

X
dG = µi dni = µℓ dnℓ + µv dnv = dG∗
i

8. La conservation de la matière pour le changement d’état liquide ↔ vapeur s’écrit

nℓ + nv = ntot = cste ⇒ dnℓ + dnv = 0

On a donc
dG∗ = (µv − µℓ ) dnv
⋆ Le potentiel chimique de la phase liquide vaut µℓ = µ0ℓ (T ) car le liquide est seul dans sa phase.

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⋆ Le potentiel chimique de la phase gazeuse vaut


!
Pvap
µv = µ0v (T ) + RT ln
P0

On en déduit donc
" ! #
Pvap
dG∗ = µ0v (T ) + RT ln − µ0ℓ (T ) dnv
P0
" ! !#
Pvap PS (T )
= RT ln − RT ln dnv
P0 P0

Finalement !
Pvap
dG∗ = RT ln dnv
PS (T )
!
Pvap (0)
– Si Pvap (0) < PS (T ) alors ln < 0. Comme dG∗ doit être négatif pour une évolution
PS (T )
spontanée, il faut donc que dnv > 0 : une partie du liquide va se transformer en vapeur.
Si l’état d’équilibre final est diphasé, on doit avoir 0 < nℓ < n0 +n1 . Par conservation de la matière,
on a
nv = n0 + n1 − nℓ > 0
À l’équilibre, on a
nv PS
PS (T ) = Pvap = P ⇒ nv = nair
nv + nair P − PS
D’où
PS
nair + nℓ = n0 + n1
P − PS
– Étudions les cas proposés en calculant

PS
nℓ = n0 + n1 − nair
P − PS

(a) On trouve nℓ ≈ 3, 6.10−2 mol soit nv = 0, 364 mol .


(b) Les données fournies mènent à une valeur de nℓ < 0 : le système final n’est donc pas diphasé.
Toute l’eau est sous forme de vapeur :

nℓ = 0 ⇒ nv = n0 + n1 = 0, 35 mol

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