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Devoir Maison n˚3
Corrigé
− k/2
H=
1 k
1+ + jRCω
jRCω 2
Figure 1 –
√
5. La bande passante (en pulsation) est l’intervalle [ω1 , ω2 ] dans lequel |H| > |H|max / 2 soit GdB >
GdB,max − 3 dB.
Les valeurs de ω1 et ω2 sont donc solutions de
!2
2
1 1 1 x
1+Q x− = 2 soit x − = ± ou x2 ± − 1 = 0
x x Q Q
On retient la racine positive de chacune de ces équations :
s s
1 1 1 1
x1 = − + 1+ 2
et x2 = + 1+
2Q 4Q 2Q 4Q2
D’où
1 Ω0
x2 − x1 = ⇒ ∆ω = ω2 − ω1 =
Q Q
6. Le filtre est bien adapté si Ω = Ω0 .
7. En sortie du filtre
V s = γI0 m2 H(0) + 2mαεH(jΩ) ejΩt + m2 H(2Ω) e2jΩt
soit
jΩt 2 H0
2jΩt
2mαεH0 e + m
V s = γI0 !e
1
1 + jQ 2 −
2
Vs jRCω
H= =
V e 1 + jRCω
2. C’est la fonction de transfert d’un passe-haut d’ordre 1, de gain maximal unitaire et dont le dia-
gramme de Bode est représenté sur la figure 2 (cf cours pour le tracé).
20 log |H0 |
ca
π/2
dé
−20
B/
0d
b
π/4
+2
ω
log
−2 −1 0 1 2 ω0
−40
3. Si le gain présente une pente de +20 dB/décade alors le gain est en G ∼ ω et la fonction de transfert
est en H ∼ ω
Si le déphasage vaut π/2, alors la fonction de transfert est de la forme H = jA où A ∈ R. On en
déduit que la fonction de transfert se comporte comme H = jω/ω0 d’où
1 dV e
Vs =
ω0 dt
Le filtre a bien un comportement dérivateur.
4. Il suffit de placer un suiveur aux bornes de R (voir figure 3).
Figure 3 –
5. L’A.O. étant supposé idéal, les courants de polarisation sont nuls. L’application du théorème de
Millman à la borne − donne, en notations complexes
Vs Vc
+
R Zc
V− =
1 1
+
R Zc
dVe
V s = −jRCω V e soit, en notations réelles Vs = −RC
dt
On a un filtre dérivateur (inverseur).
6. Il faut déterminer ε = V + − V − = −V − . D’après le théorème de Millman, on a
Vs Ve
+ ′
R R + Zc V s 1 V e jCω 1
V− = = !+ !
1 1 R 1 jRCω 1 + jR′ Cω 1 jRCω
+ 1+ 1+
R R′ + Z c R 1 + jR′ Cω R 1 + jR′ Cω
D’où
1 + jR′ Cω jRCω
V− = Vs+ V
1 + j(R + R )Cω
′ 1 + j(R + R′ )Cω e
Avec V s = µε = −µV − , on a
!
ω
Vs 1+j = −µ0 V −
ω0
soit, en multipliant par (1 + j(R + R′ )Cω) les deux membres de cette équation, on trouve
( ! )
ω
Vs 1+j [1 + j(R + R′ )Cω] + µ0 (1 + jR′ Cω) = −µ0 jRCω V e
ω0
Vs jRCω
H= = −µ0 !
Ve ω
1+j [1 + j(R + R′ )Cω] + µ0 (1 + jR′ Cω)
ω0
On obtient la fonction de transfert d’un filtre passe-bande d’ordre 2 : le filtre est donc stable à
haute fréquence car le gain décroît en −20 dB/décade aux très hautes fréquences. Toutefois, il peut
apparaître un phénomène de résonance pour certaines fréquences, centrées sur la fréquence centrale
du filtre.
7. En développant l’expression de H, on a
jf
f2
H=−
1 (R + R ) f
′
jf (R + R′ ) f 2 R′ f
+j + − +1+j
µ0 R µ0 f2 f1 R f1 f2 R f2
jf
f2
H≈−
jf f2 R′ f
− +1+j
f1 f1 f2 R f2
Ajx f
H= avec x =
x fc
1 + j − x2
Q
ϕ = arg H
40
π/2
de
−2
ca
0
dé
20 −2 −1 1 2
dB
ω
B/
log
/d
0
0d
ω0
éc
ω
+2
ad
log
e
−2 −1 0 1 2 ω0
−π/2
Figure 4 – Diagramme de Bode d’un filtre passe-bande d’ordre 2 pour différentes valeurs du facteur de
qualité.
10. Au voisinage de 10 kHz, la fréquence du signal est voisine de la fréquence centrale du filtre : dans
ce domaine, le filtre n’est ni intégrateur, ni dérivateur. Il est dérivateur pour f ≪ fc = 12, 6 kHz
(il faut toutefois vérifier que toutes les harmoniques sont bien dérivées), il est intégrateur pour f ≫
fc = 12, 6 kHz.
11. Un signal triangulaire de fréquence f0 = 100 Hz est dérivé pour le montage mais sa série de Fourier
comporte des fréquences (2n + 1)f0 où n ∈ N et donc des fréquences voisines de 10 kHz qui sont très
amplifiées par le montage (de gain maximum égal à |A|Q = 80 × 2, 45 =≈ 200).
Il est donc logique que des ondulations de fréquences voisines de 10 kHz se superposent au créneau,
qui est la dérivée d’un signal triangle.
1. La pression de vapeur saturante est la pression de la phase vapeur en équilibre avec la phase liquide,
à une température donnée. Si la pression partielle en vapeur est supérieure à la pression de vapeur
saturante, il y a liquéfaction de la vapeur. Si, au contraire, la pression partielle en vapeur est inférieure
à la pression de vapeur saturante, il y a vaporisation du liquide.
Lorsque l’on laisse un liquide, par exemple l’eau, au contact de l’air, il se produit généralement un
phénomène d’évaporation. En effet, si la pression partielle en vapeur d’eau au niveau de l’interface
liquide/air est inférieure à la pression de vapeur saturante, l’eau liquide passe en phase gazeuse. On
parle d’évaporation. Puis la vapeur d’eau formée s’éloigne de l’interface (diffusion), ce qui fait chuter
la pression partielle au niveau de l’interface et génère à nouveau de l’évaporation.
Le processus ne cesse que lorsque la pression partielle de la vapeur est égale à la pression de vapeur
saturante au niveau de l’interface.
2. Lorsqu’un liquide est au contact d’un gaz à la pression P , il règne dans le liquide une pression P (en
négligeant la dépendance de la pression avec la profondeur).
En chauffant l’eau, la pression de vapeur saturante augmente (PV (T ) est une fonction croissante
de T ). On observe un phénomène d’ébullition lorsque la pression de vapeur saturante atteint la
valeur de la pression totale P :
P = PV (T ) ⇒ ébullition
Sous une pression d’air de 1 atm=1,013 bar, l’eau bout à 100°C. Mais sous une pression différente,
l’ébullition a lieu à une température différente.
3. (a) La chaleur reçue est celle qui a permis de vaporiser une masse m d’eau. En appliquant le premier
principe pour une transformation isobare (pression égale à la pression de vapeur saturante à la
température du changement d’état), on a
mRT1 0, 5 × 8, 31 × 293
W = −PV (T1 )Vgaz = −nRT1 soit W =− ⇒ W =− = −67, 6.103 J
M 18.10−3
5. Un potentiel thermodynamique est une fonction des variables d’état du système qui va décroître lors
d’une évolution spontanée du système ; elle sera minimale à l’équilibre.
6. Une transformation monotherme et monobare est caractérisée par le contact avec un "pressiostat" à
la pression PA et un thermostat à la température TA . Le premier principe fournit :
δW = −PA dV
∆U = δW + δQ avec δQ
dS = + δSc
TA
On en déduit
d (U + PA V − TA S) = −TA δSc ≤ 0
G∗ = U + PA V − TA S
qui ne fait que décroître pour une transformation spontanée et qui est minimal à l’équilibre (lorsque
δSc = 0).
7. On considère maintenant une transformation pour laquelle l’équilibre mécanique et thermique est
assuré à tout instant P = PA et T = TA . De l’expression G = U + P V − T S, on tire dans ces
conditions :
dG = dU + PA dV − TA dS
expression qui est bien la même que dG∗ .
Revenons à l’expression de dG. On sait que G est une fonction des variables d’état T , P et ni . On
peut donc écrire :
! ! !
∂G ∂G X ∂G
dG = dP + dT + dni
∂P ∂T i
∂n i
T,ni P,ni T,P,nj6=i
!
∂G
Comme P = PA = cste et T = TA = cste, µi = , on a
∂ni
T,P,nj6=i
X
dG = µi dni = µℓ dnℓ + µv dnv = dG∗
i
On a donc
dG∗ = (µv − µℓ ) dnv
⋆ Le potentiel chimique de la phase liquide vaut µℓ = µ0ℓ (T ) car le liquide est seul dans sa phase.
On en déduit donc
" ! #
Pvap
dG∗ = µ0v (T ) + RT ln − µ0ℓ (T ) dnv
P0
" ! !#
Pvap PS (T )
= RT ln − RT ln dnv
P0 P0
Finalement !
Pvap
dG∗ = RT ln dnv
PS (T )
!
Pvap (0)
– Si Pvap (0) < PS (T ) alors ln < 0. Comme dG∗ doit être négatif pour une évolution
PS (T )
spontanée, il faut donc que dnv > 0 : une partie du liquide va se transformer en vapeur.
Si l’état d’équilibre final est diphasé, on doit avoir 0 < nℓ < n0 +n1 . Par conservation de la matière,
on a
nv = n0 + n1 − nℓ > 0
À l’équilibre, on a
nv PS
PS (T ) = Pvap = P ⇒ nv = nair
nv + nair P − PS
D’où
PS
nair + nℓ = n0 + n1
P − PS
– Étudions les cas proposés en calculant
PS
nℓ = n0 + n1 − nair
P − PS
nℓ = 0 ⇒ nv = n0 + n1 = 0, 35 mol