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2π(P M)
(c) ϕP →M = ϕ(M, t) − ϕ(P, t) =
λ0
2. Surface d’onde
(a) Une surface d’onde est une surface telle que, pour tout point M de cette surface, (SM) = cte.
C’est donc une surface équiphase.
Si la source S est ponctuelle et n est constant, (SM) = cte ⇒ SM = cte et le lieu des points
M est une sphère de centre S.
Le théorème de Malus affirme que les rayons lumineux sont orthogonaux aux surfaces d’onde.
(b) On utilise une lentille convergente (on place une source
ponctuelle dans le plan focal objet de la lentille).
On a alors s(M, t) · s∗ (M, t) = a21 + a22 + 2a1 a2 cos [(ω2 − ω1 )t − (ϕ2 − ϕ1 )].
p
De plus, E1 = a21 et E2 = a22 donc E(M) = E1 + E2 + 2 E1 E2 hcos (ω2 − ω1 )t − Φ2/1 (M, t) i .
p
Le terme d’interférences est 2 E1 E2 hcos (ω2 − ω1 )t − Φ2/1 (M, t) i .
(b) Pour observer des interférences lumineuses en M, il faut que le terme d’interférences soit non
nul, ce qui n’est possible que si ω1 = ω2 et si Φ2/1 (M, t) varie lentement à l’échelle du temps
de réponse du détecteur.
Si les sources sont quelconques, Φ2/1 (M, t) varie sur des échelles de temps de l’ordre de τc , très
inférieur au temps de réponse du détecteur. Il faut alors Φ2/1 (M, t) = 0 .
(c) D’après ce que l’on vient de montrer, on ne peut pas observer d’interférences entre deux sources
de pulsations différentes (le terme (ω2 − ω1 )t varie très rapidement et, en moyenne, hcos((ω2 −
ω1 )t) = 0i).
(d) On observe alors des battements (interférences contenues dans une enveloppe de plus grande
période, induisant des brouillages périodiques de la figure d’interférences).
2π(S1 M) 2π(S2 M)
2. (a) ϕ1 (M, t) = + ϕS1 et ϕ2 (M, t) = + ϕS2 donc
λ0 λ0
2πδ2/1 (M)
Φ2/1 (M, t) = ϕ2 (M, t) − ϕ1 (M, t) = + ϕ S2 − ϕ S1
λ0
Le déphasage Φ2/1 (M, t) dépend du temps car ϕS2 et ϕS1 dépendent du temps (la phase à
l’origine n’est constante que sur une durée τc ).
(b) Pour qu’il y ait des interférences, il faut non seulement que les ondes soient synchrones mais
aussi qu’elles soient mutuellement cohérentes, c’est-à-dire que ϕS2 − ϕS1 = cte.
√
√ √ √ √ 2 E1 E2
3. EM AX = ( E1 + E2 )2 et EM IN = ( E1 − E2 )2 donc C =
E1 + E2
!!
2πδ2/1 (M)
E(M) = 2E0 1 + cos
λ0
(b)
δ2/1 (M) = (S2 M) − (S1 M)
" 2 # 12 " 2 # 21
b b
= x+ + y 2 + D2 − x− + y 2 + D2
2 2
1 1
x2 y2 b2 2 x2 y2 a2 2
bx bx
= D 1+ 2 + 2 + 2 + −D 1+ 2 + 2 − +
D D D 4D 2 D D D 4D 2
" # " #
1 x2 y2 b2 1 x2 y2 b2
bx bx
≃ D 1+ + + + −D 1+ + − +
2 D 2 D 2 D 2 4D 2 2 D 2 D 2 D 2 4D 2
bX
δ2/1 (M) ≃
D
!!
2πbX
L’éclairement vaut alors : E(X) = 2E0 1 + cos .
λ0 D
Les lieux d’égal éclairement sont des franges rectilignes dans la direction OY .
δ2/1 (M)
(c) p(M) = .
λ0
Lorsque la frange d’interférence en M est brillante, on a cos(2πp) = 1 donc p est un entier.
Lorsque la frange d’interférence en M est sombre, on a cos(2πp) = −1 donc p est un demi-entier.
(d) L’interfrange est la distance (selon OX) entre deux points consécutifs ayant des éclairements
λ0 D
identiques. On a alors p(X + i) = p(X) + 1 ⇒ i = .
b
2. (a)
!2
−−→ −−→ b
S1 M 2 = (S1 C + CM)2 = + CM 2 − bCM cos θ
2
!2
2
b
S2 M = + CM 2 + bCM cos θ
2
et
s s
b b
δ2/1 = (S2 M) − (S1 M) = CM 1+ cos θ − 1− cos θ
CM CM
!!
b b
≃ CM 1+ cos θ − 1− cos θ
2CM CM
δ2/1 ≃ b cos θ
D
(b) On a cos θ ≃ p donc
D 2 + ρ2
!
2πb cos θ 2πbD
E(M) = 2E0 1 + cos = 2E0 1 + cos p
λ0 λ0 D 2 + ρ2
(c) E(M) est constant si ρ = cte donc les franges d’interférences sont des cercles de centre B.
bD
p= p donc p diminue si ρ augmente.
λ0 D 2 + ρ2
II Interféromètre de Michelson
II.D. Anneaux d’égale inclinaison
1. (a)
S1 (0, Ls + 2L0 + 2e) S2 (0, Ls + 2L0 ) donc S1 S2 = 2e
(b)
2ef ′
δ1/2 (M) = S1 H = 2e cos θ = p
ρ2 + f ′2
!
ρ2
Avec ρ ≪ f , on obtient : δ1/2 (M) ≃ 2e 1 − ′2
′
2f
∆ = δ1/2 (ρ = 0) = 2e .
" !#!
4πe ρ2
2. (a) E(M) = 2E0 1 + cos 1 − ′2 .
λ0 2f
E ne dépend que de ρ donc la figure d’interférences projetée sur (E) est constituée d’anneaux
concentriques centrés sur B.
2e
(b) p0 = .
λ0
! s
δk 2e ρ2k λ 0 pk
Par définition de l’ordre d’interférence, pk = = 1− donc ρk = f ′ 2−
λ0 λ0 2f ′2 e
(e) La lame à faces parallèles d’indice modifie la différence de marche de ∆δ = 2(nlame − 1)elame .
De plus, si la différence de marche augmente de λ0 , l’ordre d’interférence au centre augmente
de 1, donc on voit défiler un anneau.
8λ0
Ici, on a donc ∆δ = 16 λ0 soit nlame = + 1 A.N. : nlame = 1, 5.
elame
3. Dans ce montage, on utilise une source ponctuelle donc on peut observer des interférences en tout
point : les interférences sont non localisées.
Avec une source étendue, on ne pourrait observer les interférences qu’à l’infini, c’est-à-dire dans le
plan focal image de la lentille de projection. On utiliserait donc le même montage que le précédent
mais on aurait des interférences plus lumineuses.
Le montage étant le même, les calculs précédents ne seraient pas modifiés.
2. (a)
! !
ω1 ∆ ω1 ∆ δω∆ ω0 ∆
E(∆) = E1 (∆)+E2 (∆) = 2E0 2 + cos + cos ⇒ E(∆) = 4E0 1 + cos cos
c c 2c c
δω∆
On voit apparaître le facteur V (∆) = cos .
2c
δω∆
(b) C(∆) = cos
2c
2πc
(c) Entre deux scintillements, ∆ a varié de . L’écart de différence de marche entre deux annu-
ω0
2000πc
lations du contraste est donc δ∆ = .
ω0
2πc
Or, d’après l’interférogramme, on voit que deux annulations du contraste sont séparés de .
δω
2000πc 2πc ω0
On a donc = ⇒ δω = .
ω0 δω 1000
2πc λ0
De plus, δλ = 2
δω = A.N. : δλ= 0,6 nm.
ω0 1000
δ∆ 1000π
Enfin, δe = = = 500λ0 A.N. : δe = 0,3 mm.
2 ω0
!
(b) δω∆
C(∆) = sinc
2c
(d) ∆c est la longueur de cohérence, c’est-à-dire la longueur moyenne d’un train d’onde. Pour obtenir
des interférences, il faut que les trains d’onde issus des deux sources secondaires se recouvrent
donc ∆ < ∆c .
(e) ∆c (lampe) = 3,6 cm et ∆c (laser) = 360 m. Pour une source parfaitement monochromatique,
∆c → ∞.
(b) On obtiendrait 2 pics, l’un centré en ω1 , l’autre centré en ω2 , de même largeur et de même
amplitude.
πc
(c) ∆ω > = δωR
∆max
ω0 ω0 ∆max 2πc
2. R = = . Or, entre deux maxima d’intensité, ∆ varie de donc entre 0 et ∆max , on
δωR πc ω0
∆max ω0 Nmax
observe Nmax = pics. On a donc R = .
2πc 2
λ1
e = p1 =1m
2
Cette valeur élevée est cependant nettement inférieure à la longueur de cohérence des lasers étudiés
(sinon on n’observerait plus d’interférences).
5. Pour une chute libre, on a
1 2
e= gt soit tchute = 0, 45 s
2
L’expérience est assez rapide à réaliser.
p1
6. On a λ2 = λ1 . Par différentielle logarithmique, on obtient l’incertitude relative sur λ2 :
p2
On obtient une très bonne précision sur la mesure, bien meilleure que si l’on n’avait pas fait le vide
au niveau de l’un des coins de cube.