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Devoir Maison n˚9
Électromagnétisme
Figure 1 –
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− −
→
Le champ électrique E 0 crée un champ magnétique B 1 , lequel engendre un champ électrique E 2 , qui
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− →
−
crée à son tour un champ magnétique B 3 , qui engendre E 4 , etc.
Dans tout le problème, on négligera les effets de bord.
I.A. ~ 1 et E
Calcul des champs B ~2
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1. Les variations dans le temps du champ électrique E 0 créent un champ magnétique B 1 . On veut
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calculer B 1 .
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(a) En un point M entre les plaques, donner l’équation de Maxwell à laquelle satisfait B 1 (M, t) en
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fonction de ω, c (la célérité de la lumière dans le vide) et E 0 .
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−
(b) On utilise les coordonnées cylindriques. Montrer que B 1 (M, t) est orthoradial (c’est à dire dirigé
selon ~uθ .
Quel est son sens au temps t ?
(c) Soit le cercle C1 parallèle au plan xOy, centré sur ∆ et passant par M.
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−
Calculer la circulation de B 1 sur le contour C1 , qu’on orientera comme B 1 .
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− ωρ − →
En déduire l’expression de B 1 (M, t) en fonction de c, X = et E 0 .
2c
Quelle est la dimension de X ?
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2. Les variations dans le temps du champ magnétique B 1 créent un champ électrique E 2 . On veut
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calculer E 2 .
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− →
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(a) Quelle relation lie E 2 à B 1 ? En déduire l’équation de Maxwell satisfaite par E 2 (M, t) en
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−
fonction de c, X, ω et E 0 .
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−
(b) Sans faire de calculs, montrer que l’on peut supposer E 2 axial.
(c) Soit le contour orienté rectangulaire C2 (figure 2) dans un plan méridien :
Figure 2 –
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Calculer la circulation de E 2 sur C2 .
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− −
→ −
→
En déduire l’expression de E 2 (M, t) en fonction de X et E 0 en prenant E 2 (ρ = 0) = 0 .
Justifier ce choix.
5. Puissance rayonnée
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− −
→
(a) Soit Π le vecteur de Poynting associé à ce champ électromagnétique. Calculer Π à l’ordre le
plus bas en X, en fonction de ε0 , c, X, e0 et ωt.
(b) En déduire que les échanges par rayonnement se limitent à la surface latérale du condensateur.
Calculer la puissance rayonnée instantanée P(t) et en déduire hP(t)it .
Comment interprétez-vous ce résultat ?
→
−
(a) Dans une étude simplifiée du champ magnétique total B (M, t) qui règne dans la cavité, on ne
retient que les deux premiers termes du développement en série.
→
−
Donner dans ces conditions l’expression de B Rρ sachant que l’on se place à ω = 2,4c
R
.
On considère la fonction !
!
ρ
c − → ρ
y =
− B
R →
iE 0 R
! !3
ρ ρ ρ
y =α −β
R R R
où α et β sont des coefficients numériques qu’on donnera. Montrer que cette fonction passe par
un maximum pour une valeur ρmax de ρ. En déduire son graphe.
(b) Caractériser la densité de courant dans la paroi latérale de la cavité. Donner son expression en
fonction de µ0 (la perméabilité du vide) et B(ρ = R).
Application numérique : Calculer sa valeur sachant que E0 = 106 v.m−1 .
On rappelle que µ0 = 4π.10−7 H.m−1 .
12. Comment seraient modifiés qualitativement les résultats précédents si on tient compte de la valeur
finie de la conductivité de l’aluminium ?
II Annexes
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→ →
−
A et B . . . sont des vecteurs quelconques.
f , g, . . . sont des fonctions scalaires quelconques.
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− −→−→ → −
− → − →
rot(gradf ) = ∇ ∧ ∇f = 0 div(rot A ) = ∇ · ∇ ∧ A = 0
−
→ −−→ −→ −→− → − → −→ − → −−→ →
− →
−
∆f = ∇ 2 f = div(gradf ) rot rot( A ) = ∇ ∧ ∇ ∧ A = grad(div A ) − ∆ A
−−→ →
− −−→ −−→
grad(f g) = ∇(f g) = f grad g + g grad f
→
− −
→ →
− →
− −−→ − →
div(f A ) = ∇ · (f A ) = f div( A ) + grad f · A
−→ − → −
→ →
− −→− → −−→ →
−
rot(f A ) = ∇ ∧ (f A ) = f rot( A ) + grad f ∧ A
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→ → − → → −−→ −
− → → −−→ −
− → − → − →− → → −
− →− →
grad( A · B ) = ∇( A · B ) = ( A · grad) B + ( B · grad) A + A ∧ rot( B ) + B ∧ rot( A )
→ −
− → − −
→ → − → −→− → − → − → − →− →
div( A ∧ B ) = ∇ · ( A ∧ B ) = rot( A ) · B − A · rot( B )
−→− → − → −
→ → −
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− → −−→ −
− → → −−→ −
− →
rot( A ∧ B ) = ∇ ∧ ( A ∧ B ) = A div( B ) − B div( A ) + ( B · grad) A − ( A · grad) B
Théorème de Green-Ostrogradsky
→
−
Soit Σ une surface fermée et V (Σ) le volume contenu dans Σ. Alors pour tout champ de vecteurs A
dérivable dans V (Σ) :
→ −−
− → →
−
ZZ ZZZ
2
A ·d S = div( A )d3 V
Σ V (Σ)
Théorème de Stokes-Ampère
Soit C un contour fermé et Σ(C) une surface s’appuyant sur C (donc ouverte !). Alors pour tout champ
→
−
de vecteurs A dérivable sur Σ(C) :
→ −
− → →− → −−→
I ZZ
−
A · dℓ = rot( A ) · d2 S
C Σ(C)
Théorème du gradient
Soit Σ une surface fermée et V (Σ) le volume contenu dans Σ. Alors pour tout champ scalaire f dérivable
dans V (Σ) :
−−
→ −−→
ZZ ZZZ
2
fd S = grad (f )d3 V
Σ V (Σ)
Théorème de Kelvin
Soit C un contour fermé et Σ(C) une surface s’appuyant sur C. Alors pour tout champ scalaire f
dérivable sur Σ(C) :
→
− −−→ −−→
I ZZ
f dℓ = d2 S ∧ grad (f )
C Σ(C)
Vecteur position
z ~uz −−→
OM = ρ ~uρ + z ~uz
~uθ
M Vecteur déplacement
× ~uρ −
→ −−→
dℓ = dOM = dρ ~uρ + ρ dθ ~uθ + dz ~uz
Élément de volume
O y
d3 V = ρ dρ dθ dz
ρ
x θ
−−→ →
− ∂f 1 ∂f ∂f
gradf (ρ, θ, z) = ∇f = ~uρ + ~uθ + ~uz
∂ρ ρ ∂θ ∂z
!
−
→ 1 ∂ ∂f 1 ∂2f ∂2f
∆f (ρ, θ, z) = ∇ 2 f = ρ + +
ρ ∂ρ ∂ρ ρ2 ∂θ2 ∂z 2
! ! !
−→− → − −
→ → 1 ∂Az ∂Aθ ∂Aρ ∂Az 1 ∂(ρAθ ) ∂Aρ
rot( A ) = ∇ ∧ A = − ~uρ + − ~uθ + − ~uz
ρ ∂θ ∂z ∂z ∂ρ ρ ∂ρ ∂θ
→
− − −
→ → 1 ∂(ρAρ ) 1 ∂Aθ ∂Az
div( A ) = ∇ · A = + +
ρ ∂ρ ρ ∂θ ∂z
Les fonctions de Bessel de première espèce Jν (z) sont définies par la série
!ν ∞
!2k
z X (−1)k z
Jν (z) = (| arg z| < π)
2 k=0
k!Γ(ν + k + 1)) 2
Pour x réel, le graphe de la fonction J0 (x) est, pour sa partie x > 0, le suivant :