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RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

Paix – Travail - Patrie Peace – Work - Fatherland


......................... ………………
MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DU MINISTRY OF AGRICULTURE AND
DÉVELOPPEMENT RURAL RURAL DEVELOPMENT
........................ ……………….
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL GENERAL SECRETARY
........................ ……………….
DIRECTION DES ÉTUDES, DES DEPARTMENT OF STUDIES, PROGRAMS
PROGRAMMES ET DE LA COOPÉRATION AND COOPERATION
........................ ……………….
COMITE NATIONAL DE CAMEROON NATIONAL COMITY OF
COORDINATION DES INDICATIONS GEOGRAPHIC INDICATIONS
GÉOGRAPHIQUES ……………….
........................ FOCAL POINT FOR THE UPPER-NKAM
POINT FOCAL DU HAUT-NKAM

MONOGRAPHIE DES PRODUITS POTENTIELS


INDICATIONS GEOGRAPHIQUES DANS LE
DEPARTEMENT DU HAUT-NKAM, REGION DE
L’OUEST.

AVRIL 2014
I. INTRODUCTION

I.1.Contexte et justification

Après trois décennies de croissance soutenue, la situation économique et sociale du


Cameroun s’est détériorée brutalement à partir de 1986, à cause de la chute des recettes
d’exportation des produits primaires, notamment le cacao, le café, le coton et le pétrole. Face
à cette situation, le pays a eu recours à des partenaires financiers extérieurs pour relancer son
économie. La nouvelle vision de la politique agropastorale du Cameroun a été déclinée en
janvier 2011 à Ebolowa lors du comice national par le président de la république qui a alors
déclaré : « Nous devons évoluer vers une agriculture de seconde génération ». le MINADER
est à juste titre considéré comme le principal acteur de la mise en œuvre de cette agriculture
de seconde génération qui, non seulement devrait garantir la sécurité alimentaire, mais aussi et
surtout procurer des revenus convenables aux producteurs sylvo-agropastoraux. Elle devrait
par ailleurs promouvoir la chaine des valeurs dans toutes les filières et valoriser le potentiel
intrinsèque de chaque département du pays à travers des indications géographiques, ainsi
qu’améliorer les conditions de vie des différents acteurs du système de production. Dans un
contexte de mondialisation et de traçabilité des produits, la labellisation est un outil de
sécurisation des marchés et d’augmentation des bénéfices engrangés dans une activité
génératrice de revenus dans tous les secteurs de la vie quotidienne des populations
(agriculture, élevage, foret et faune, artisanat, relief pittoresque, etc.).

A cet effet, les recommandations d’une mission d’imprégnation des responsables de la


délégation régionale MINADER de l’Ouest sur le concept indication géographique et
sélection de deux produits éligibles à la démarche indication géographique du 26 Mars 2014 à
Bafoussam, ont permis l’implémentation dans les différents départements par les points
focaux de la démarche d’identification de deux produits potentiels indications géographiques .

I.2. Objectif

L’objectif de cette étude est de faire la monographie de deux produits potentiels


indications géographiques pour le departement du Haut-Nkam après une analyse de
l’éligibilité des dits produits.
I.3. Importance

Cet exercice trouve son utilité dans la place de choix occupée par les indications
géographiques dans la mondialisation des marchés comme outil juridique et de structuration
professionnelle et comme réponse à des besoins stratégiques. Les indications géographiques
permettent aussi une construction des filières, la crédibilisation des marchés et un
positionnement des produits labélisés.

II. PRÉSENTATION DU DEPARTEMENT DU HAUT-NKAM

II.1. Situation géographique

Le Département du haut-Nkam est situé au Sud-ouest de la province de l’Ouest entre


les 5° et 5°15 degré de latitude Nord d’une part, le 10° et 10°15 de longitude Est, d’autre part.
Il est limité :
- Au Nord-ouest par la Métchié qui le sépare du Département de la Ménoua
- Au Sud-ouest par le Nkam qui le sépare du Département du Moungo
- A l’Est par le Département du Ndé
- Au Nord par le Département des Hauts-Plateaux
Le Département du Haut-Nkam s’étend sur une superficie de 1065km². Bafang est le
chef lieu, il est situé à environ 60km de Bafoussam et à 213km de Douala sur la route
nationale N°5 Douala-Bafoussam. Il est divisé en 07 arrondissements (Bafang, Banka, Bana,
Bandja, Bakou, Banwa et Kekem).

II.2. Milieu humain

La population du Haut-Nkam estimée en 2007 à 260 760 habitants d’origine semi


Bantou dans son ensemble comprend deux grands groupes ethniques :
- Les Bamilékés qui forment le groupe ethnique le plus important, sont disséminés sur
toute l’étendue du Département.
- Les Mbos qui forment une minorité ethnique, peuplent surtout l’Arrondissement de
Kékem.
II.3. Milieu physique

II.3.1. Relief

Deux Zones de relief particulièrement accidenté caractérisent le Département du Haut-Nkam


- Zones de Basses altitudes
Elles s’étendent le long de la Mètchiè et du Nkam couvrant particulièrement
l’Arrondissement de Kékem et une partie de l’Arrondissement de Bakou. Leur altitude oscille
entre 300m et 800m. Ces Zones se subdivisent en plaines et vallées : Plaine de Mbos qui
s’étend de la Métchiè à Mboébo, Tchougou, Fondanti et Fodjomekwet ; Plaine de Bapoutcha-
Fongan qui s’étend vers Kondjock ; La vallée de Mètchiè, de Ngoum et de Moua
- Zones de moyennes altitudes
Elles couvrent généralement l’Arrondissement de Bafang et ont une altitude variant entre
800m et 1300m sur les sommets, les pentes et les collines. Les sols assez pauvres seules les
vallées sont fertiles
LES PRINCIPAUX SOMMETS DU DEPARTEMENT
Arrondissement Sommets Altitudes
Mt Batchigou 2097 m
Mt Batcha 2044 m
Bana
Mt Bangou 2042 m
Mt Tcheu 1982 m
Bandja Mt Demkou (Fotouni) 1758 m
Mt Kotou (Folemtcha)
1750 m
Bafang Mt Nguepen (Baboutcha
1477 m
Nitcheu)
Mt Nguepen (Balembo) 1411 m
Kékem Mt Longo (Fombélé) 1233 m
Mt Ndonkou (Kékem) 1190 m

II.3.2. Hydrographie

Les principaux cours d’eau du Département sont :


- Le Nkam qui prend sa source dans les Monts Bamboutos et traverse les Départements
de la Ménoua, Haut-Nkam pour devenir Wouri à partir de Yabassi. Il est l’un des trois
principales rivières de la Région de l’Ouest. Il possède la pittoresque chute d’Ekom.
- La Métchié, rivière qui coule entre le Haut –Nkam et la Menoua se jette dans le Nkam.
- Le Njo ou (NFOK) qui coule en direction de la plaine des Mbos
- Le Ngoum est la seule vraie rivière traversant le Département, a pour affluent : à
droite la Matchinigou, à gauche le Cihochnakié, Lieussieu qui passe par Bafang et
prend le nom de Mouankeu après sa jonction avec la Djanga.
- Le Tchilé qui prend sa source à Fotsi et reverse la réserve forestière de Tséna-Nkam
avant de se jeter dans le Nkam.
Ces importants cours d’eau du Département coulent en permanence durant
l’année ; ils connaissent les crues au mois d’Août et septembre et l’étiage au mois de février

II.3.3. Géologie

Le Département du Haut-Nkam repose sur un socle cristallin né au précambrien


ancien. Ce socle possède des pointements volcaniques plus ou moins acides ayant donné
naissance aux chaînes de montagnes et aux terres noires très fertiles de l’Ouest-Cameroun que
nous retrouvons dans le Département notamment dans la Zone de Kékem et la plaine des
Mbos.
- Les sols ferralitiques : Ils se subdivisent en sols ferralitiques rouges, en sol faiblement
Ferralitiques et ferrisodiques, tous sur socle basique. Les sols ferralitiques typiques rouges sur
socle basique couvrent la moitié du Département : au Nord de l’Arrondissement de Bafang,
Arrondissement de Bana, Arrondissement de Bandja et la partie Nord de l’Arrondissement de
Bakou. Ils sont peu fertiles. Les sols faiblement ferralitiques sur socle basique, sols bruns
jaunes à texture sablo-argileux couvrent une partie de l’Arrondissement de Kékem.
- Les sols Hydromorphes : Ce sont les sols marécageux rencontrés le long des cours
d’eau. Ils couvrent surtout les abords du Ngoum dans l’Arrondissement de Kékem. Ils ont une
texture sablo-limoneuse, ce sont des sols très fertiles.
- Les sols peu évolués : Ils se subdivisent en sols alluviaux dans la zone de basse
Altitude (Kékem) et sols peu évolués sur pente ou dans les Zones de plateau (Bandja, Bana,
Bafang.
II.3.4. Climat

Le climat est du type tropical humide marqué par deux saisons d’inégales
longueurs : une longue saison des pluies allant de Mars à Octobre et une courte saison sèche
de Novembre à Février. L’analyse de la pluviométrie sur les cinq dernières années montre une
bonne répartition des pluies et un bouleversement du cycle des pluies depuis 2012 avec des
pluies pendant les saisons dites sèches. La moyenne annuelle des précipitations se situe autour
2000 mm d’eau avec des températures oscillant entre 18 et 25oC.

II.3.5. Végétation

Elle présente deux caractéristiques particulières du Sud au Nord


- Les vestiges de la forêt tropicale primaire dans les Arrondissements de Kékem et
Bakou
- Une savane boisée entrecoupée des galeries forestières dans les Arrondissements de
Bafang, Bandja et Bana.
A cette végétation naturelle s’ajoute une gamme variée de culture dominante (caféiers,
cacaoyer, palmier à huile), maraîchères et vivriers divers.
II.4. Activités socioéconomiques

Le departement sur le plan économique est en phase avec la réputation de grand


producteur agricole qu’on lui connait. L’activité économique est basée sur trois secteurs
centraux : l’agriculture, l’élevage et le commerce. L’agriculture occupe la grande partie de la
population surtout avec la cacaoculture et l’élaïculture sans oublier quelques produits
maraichers et vivriers comme le piment, la banane, le plantain et la patate douce. L’élevage
est une activité secondaire qui se concentre sur la volaille et le petit bétail. Par contre, le
commerce constitue l’aboutissement des premières activités sus citées à coté de la vente des
autres biens de premières nécessités et de consommation. Une autre activité pas des
moindres, c’est l’activité des motos taxis qui entrave l’obtention de la main d’œuvre, la
poursuite des études des jeunes à coté de sa seule utilité comme moyen de déplacement dans
les zones enclavés et très difficiles d’accès.

III. INDICATIONS GÉOGRAPHIQUES POTENTIELLES DU HAUT-NKAM

III.1. IG1 : Huile rouge de Komako

III.1.1. Nom du produit

Le nom utilisé dans le commerce local est l’huile rouge ou huile de palme du
village et en langue locale on le nomme « Va’ah Mbe komako». Il bénéficie ainsi du nom
scientifique du palmier à huile qu’est « Élaeis guinnensis » puisqu’étant le produit de ce
dernier.
III.1.2. Description du produit

L’huile de palme du village Komako est sous une forme liquide, fine et de couleur
rouge vive avec un bon gout et exempt de source de maladies. Elle provient des vieux pieds
de palmier de la variété Dura ayant en moyenne 30 ans de vie. Cette huile est obtenu par une
pratique ancienne d’extraction de l’huile très répandue dans le village Komako qui est celle
du piétinement des noix et chauffage des extraits pour permettre le départ de l’eau pour laisser
une huile de qualité supérieure. La grande production se situe entre Mars et Mai et la faible
production entre Juin et Octobre. L’autre variante de l’huile rouge est obtenu avec les
appareils surtout pour les variétés américaines de Tenera qu’ils appellent en langue locale
« Va’ah america ». Les caractéristiques spécifiques de l’huile rouge du village komako sont la
faible coagulation, sa bonne durée de conservation, sa bonne saveur et sa couleur rouge vive
recherché dans les mets comme le Koki, la sauce jaune et les différents rites traditionnels.

III.1.3. Histoire du nom, notoriété, antériorité

Cette huile de palme a nourri les anciens du village komako et l’ensemble du


département jusqu’en 1990 avant l’arrivée des Tenera et des appareils modernes de presse
d’huile. Le nom « Va’ah Mbe » ou huile rouge du village, a été utilisé par les aïeux pour faire
la différence avec les autres huiles.

III.1.4. Aire géographique

Cette huile rouge est produite dans le departement mais la production de quantité et de
qualité vient du village Komako caractérisé par son enclavement très poussé; ce village se
trouve dans une cuvette inondée sous un couvert forestier dense. L’aire historique de
production de cette huile était tout le Haut-Nkam, le Moungo, et le Nkam mais avec
l’évolution dans le Haut-Nkam, les caractéristiques du climat et des sols ont permis que
Komako reste le seul lieu de prédilection de cette précieuse huile.

III.1.5. Filière et Marchés

Tous les hommes, les femmes et les jeunes produisent cette huile et les quantités
peuvent être estimées à environ 45000 litres par an avec des prix variant entre 600 et 850 F le
litre. Le paramètre prix n’est pas très utilisé par les producteurs mais la particularité sur le
marché est que cette huile est vite écoulée. Les producteurs vendent surtout sur les marchés
du departement aux revendeurs et aux ménages venant de tous les coins de la région de
l’Ouest.

III.1.6. Lien avec l’origine géographique

La position géographique en basse altitude, la présence des cours d’eau, le couvert forestier et
la technique d’obtention sont des arguments permettant d’expliquer la particularité de cette
huile.

III.1.7. Identification des personnes ressources

- Le chef de poste agricole de Komako, M. BOUKEU JANVIER, Technicien principal


d’agriculture en service à ce poste depuis 1997. Tel. 94 63 85 61.
- Le délégué du GIC AMKO (GIC des Agriculteurs Modernes de Komako) du N o
d’inscription OU/GP/02/98/1447. Tel. 98 02 85 80/ 77 58 30 04.

III.1.8. Galerie photos


III.2. IG2 : Café Robusta d’altitude de Bandja

III.2.1. Nom du produit

Le nom utilisé dans le commerce local et national est Café robusta d’altitude avec
un nom en langue locale qu’est « Ka’afi majong ». Le nom scientifique est Coffea arabica.

III.2.2. Description du produit

Le produit vendu est des grosses cerises séchés et décortiqués de forme ovales et
de couleur verte et ayant moins de résidus nocifs. Ce café a un arome particulier selon les
consommateurs. Les cerises séchées sont achetées en général aux producteurs par une
coopérative au nom de SOCABA, qui va décortiquer et conditionner pour les revendre. La
structure est semi industriel et la production se situe entre Janvier-Juin. Ce produit est
spécifique par rapport aux autres cafés par sa couleur verte, ses gros grains et son arome.

III.2.3. Histoire du nom, notoriété, antériorité

Le terme Café robusta d’altitude est utilisé depuis 2004. Il est venu du Feu Charles,
ancien fonctionnaire, coordonnateur ASPA et secrétaire exécutif du CICC. Le café robusta est
connu depuis les temps anciens avec son introduction dans la zone.

III.2.4. Aire géographique

Il est produit dans l’arrondissement de Bandja et ses environs (Col Batié, Fondanti et
Bafang). L’aire actuelle de production est caractérisée par sa moyenne altitude avec ses sols
ferralitiques argileux et limoneux par endroit et une végétation de savane avec quelques
couverts d’arbustes en proie à l’habitation grandissante. Elle correspond à l’aire de l’origine
historique du produit qui n’a pas trop souffert de l’abandon des caféières des années 1990.

III.2.5. Filière et Marchés

La coopérative dénombre près de 1080 producteurs constitués d’hommes, de femmes


et des jeunes et certains ayant des activités parallèles. La coopérative estime sa production à
250 tonnes vendu comme les autres cafés à un prix compris entre 700 et 800 F le kg. Les
ventes se font par négociation suivant un appel d’offre lancé par la coopérative. Parmi ses
acheteurs, on peut citer OLAMCAM, DELTA et PRODUCAM SA.
III.2.6. Lien avec l’origine géographique

Le produit est lié à son domaine géographique parsemé de collines, de nombreuses


plaines, de cours d’eau et le climat d’altitude propice.

III.2.7. Identification des personnes ressources

- Le directeur de la SOCABA (Société Cooperative Agropastoral de l’arrondissement


de Bandja) au numéro d’inscription No OU/CO/25/97/1281. Tel. 77 59 47 67

III.2.8. Galeries photos


III.3. IG3 : Les fèves de Cacao de Foyemtcha

III.3.1. Nom du produit

Au niveau local comme national, le produit est appelé cacao parce que ne portant pas
encore un nom spécifique. Il bénéficie de l’appellation scientifique Théobroma cacao et de
l’appellation locale « Ka’aka ».

III.3.2. Description du produit

Les fèves sont marronnes, grosses avec une forme arrondie et une texture fine. Elles
proviennent des anciens Criollo et après la fermentation, les fèves sont séchées avant la vente.
La production en cabosses n’est pas très abondante mais le nombre de fèves est important.
Les cacaoyers produisant ces fèves sont élancées, très résistants aux maladies, ayant une
production temporaire de deux fois par an.

N.B. La période de la descente ne nous a pas permis d’avoir de bonnes illustrations des
cabosses et des fèves de l’IG dans les cacaoyères visitées.
III.3.3. Histoire du nom, notoriété, antériorité

Pour ce produit, il n’y a pas de nom spécifique excepté le terme générique de cacao
adopté depuis longtemps.

III.3.4. Aire géographique

Cette zone est située dans l’arrondissement de Kekem à quelques kms de la réserve de
Santchou, électrifiée mais l’enclavement ne favorise pas l’écoulement des produits. C’est une
zone forestière avec un réseau hydrographique très important et des sols argileux fertiles et
propices à l’agriculture. La localité de Foyemtcha est dans une cuvette avec des sols bien
couverts.

III.3.5. Filière et Marchés

Quelques membres du GIC AMOFO produisent ces fèves mais ne les séparent pas des
autres avant de vendre. Les quelques uns qui séparent les vendent au même prix (1000-1150 f
le kg à l’heure actuelle). Ceci dit la quantité de grosses fèves représente environ 20% de la
production de la zone. Le cacao est vendu sous forme de vente groupée sur le marché de
Foyemtcha à différents exportateurs, deux fois par mois par simple négociation.

III.3.6. Lien avec l’origine géographique

Ce cacao est de bonne qualité parce que les caractéristiques physico chimiques des
sols, la pluviométrie et l’humidité relative de la zone sont propices au développement de la
culture à coté du dynamisme de la population.

III.3.7. Identification des personnes ressources

- Le chef de poste agricole de Foyemtcha, M. Epanlo Bokilo en service à ce poste


depuis 2013. Tel. 75 15 02 20/ 91 20 05 53.
- M. WEMANI François, délégué du GIC AMOFO (GIC des Agriculteurs Modernes de
Foyemtcha), pionnier de l’agriculture dans le village Foyemtcha, premier prix national
en fèves de cacaoyer au Comice National d’Ebolowa, formateur de relais de l’ETA et
du Centre National Zootechnique et Vétérinaire de Foumban. Tel. 94 61 44 14.
III.3.8. Galeries photos
IV. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ACEFA (2006) Document de présentation du programme. ACEFA/MINADER-MINEPIA,


Cameroun, 56p.

Ketchajuene A. (2014) Identification des produits potentielles indications géographiques.


Mission Imprégnation Ouest. MINADER-CNIG, Cameroun.

LA VOIX DU PAYSAN (2001) Recueil des fiches techniques pour l’entrepreneur rural.
SAILD, Cameroun. 226p.

MINADER (2013) Conclave sur la demande en personnel pour soutenir l’Agriculture de


seconde génération. MINADER, Ebolowa 27-29 Aout 2013, Cameroun.

Moutcheu N.M. (2014) Rapport technique d’activités de la DDADER Haut-Nkam.


MINADER- Ouest, Cameroun.

PNVRA (2004) Recueil des fiches techniques/technico économiques de la zone agro


écologique des hauts-plateaux de l’Ouest. PNVRA-MINAGRI, Cameroun. 195p.
V. REDACTEURS DE LA FICHE

Nom et Prénoms : TIAMGNE YANICK ALPHONSE

Contact : Tel. 74 25 63 68/ 96 69 40 84 ; Email : yanicktiamgne@yahoo.fr

Diplôme : Ingénieur Agronome, option Productions Végétales 

Fonction : Point focal des IG du Haut-Nkam

Fait à Bafang le

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