Actuariat et Finance
ANALYSE ET MODÉLISATION DE
RISQUE DE CRÉDIT DES PME.
“Cas de la Banque Populaire”
1
Plan de Travail :
INTRODUCTION GÉNÉRALE
de crédit.
Introduction
Conclusion
Introduction
Conclusion
Introduction
Conclusion
CONCLUSION GÉNÉRALE
2
Liste des abréviations
Abréviati Signification
on
BP Banque populaire
CTE Constante
OT Organisme de titrisation
ST Société de Titrisation
CA Chiffre d’affaire
3
Table des Figures:
Figure 1- Diagramme de GANTT pour la réalisation d'un mémoire................................................................12
Figure 2- (Comparaison des exigences en fonds propres ( Cooke) risque de pertes calculé à partir des
modèles internes crédit)................................................................................................................................23
Figure 3- Historique de la BP..........................................................................................................................25
Figure 4- Organigramme de centre d'affaires BP............................................................................................28
Figure 5- Le processus de notation au sein de la BP.......................................................................................30
Figure 6-Processus suivit lors de l’attribution de la notation de au profil de la GE&PME...............................31
Figure 7- Processus suivit lors de l’attribution de la notation à la TPE...........................................................33
Figure 8 - La fonction Score à généralement la forme suivante.....................................................................42
4
5
Remerciements
Ainsi que mes plus sincères remerciements vont tout particulièrement à Monsieur
« KABBAJ Smail » Coordinateur du Master Spécialisé Actuariat et Finance et à Madame
« EL HAOUD NAIMA », encadrant de mon projet de fin d’études, pour son soutien, sa
disponibilité, son suivi minutieux et ses précieux conseils méthodologiques qui m’ont
accompagné tout au long de la rédaction de cette thèse.
Et enfin, que ce travail puisse rendre hommage à mes parents qui n’ont cessé de me
soutenir dès mon premier souffle dans la vie et qui m’ont donné la force et le courage d’aller de
l’avant. Merci pour avoir fait de moi ce que je suis aujourd’hui.
6
Dédicace
Je dédie ce mémoire à :
Mes parents :
Ma mère, qui a œuvré pour ma réussite, de par son amour, son soutien, tous
les sacrifices consentis et ses précieux conseils, pour toute son assistance et sa présence
dans ma vie, reçois à travers ce travail aussi modeste soit-il, l'expression de mes
sentiments et de mon éternelle gratitude.
Mon père, qui peut être fier et trouver ici le résultat de longues années de
sacrifices et de privations pour m'aider à avancer dans la vie. Puisse ALLAH faire en sorte
que ce travail porte son fruit ; Merci pour les valeurs nobles, l'éducation et le soutient
permanent venu de toi.
Ma famille :
Pour leur soutient et encouragement, votre présence est indispensable.
Mes amis :
Pour tous les moments inoubliables que j’ai passé avec vous. Pour le soutien que
vous m’avez offert, je vous remercie très fort, je ne vous oublierai jamais.
Mes professeurs :
Qui doivent voir dans ce travail la fierté d'un savoir bien acquis, Merci pour les
conseils et le que vous m’avez accordé.
7
Abstract
management. However, the present world knows a financial crisis, especially with
especially the credit risk. This risk must be treated by new methods which are
following article shows the steps that we must to respect to elaborate a scoring
8
Résumé
sa bonne gestion, cependant le monde connait une crise financière, notamment des
Ce dernier doit être gérer et mesurer, en plus des méthodes classiques, par
Cet article fera donc l’objet d’une étude financière est statistique, portant
Banque populaire », d’où le but est d’élaborer un modèle de crédit scoring par la
9
Introduction
Le crédit bancaire est donc incontournable pour les entreprises de nos jours qui sont
souvent fragiles dans un environnement très concurrentiel, avec des ressources limitées
pour le démarrage, la relance ou le développement de leurs activités. C'est ainsi que la
maitrise du processus d'octroi de crédit et de la gestion du portefeuille clients, demeure un
aspect décisif dans la viabilité et performance des banques commerciales dont le souci
majeur et d'assurer une parfaite qualité des services fournis.
D'autre part, le risque de crédit est une problématique centrale des banques et des
marchés financiers. Dès qu'un créancier accorde un prêt à un débiteur, il prend le risque que
ce dernier n'honore pas ses engagements relatifs au service de la dette. Ceci est
particulièrement le cas des créanciers financiers (banques, établissements financiers et
investisseurs) pour leurs crédits aux entreprises qui s'avèrent sensibles au défaut de
paiement ou à la faillite de leurs contreparties. Pour prendre leurs décisions d'une manière
rationnelle, les prêteurs doivent mesurer avec précision le risque de crédit des emprunteurs,
autant avant de leur accorder un crédit (pour en xer les conditions : montant, maturité et
taux).
Dans ce cadre, la réglementation prudentielle veille donc à ce que les banques disposent
d'une assise financière solide pour faire face aux différents risques.
Plusieurs méthodes ont été proposées pour prévoir le risque de crédit. La technique la
plus utilisée est le crédit Scoring à partir de l'analyse discriminante. Cette méthode de
l'analyse discriminante a été critiquée par plusieurs auteurs, parce que la validité des
résultats trouvés par cette technique est tributaire de leurs hypothèses restrictives, en l'oc-
currence l'hypothèse de la normalité de la distribution de chacune des variables retenues
10
et l'hypothèse de l'indépendance entre celles-ci.
11
1. Problématique :
De plus les banques développent des méthodes innovantes dans le cadre de la gestion du
risque de contrepartie, Alors comment optimiser la gestion du risque de crédit bancaire ?
• Comment une banque peut avoir assez confiance en un tiers pour lui prêter des
fonds ?
2. Les Hypothèses :
Ces nouvelles techniques de gestion du risque de crédit permettent de mieux identifier les
menaces et de les gérer avant qu’elles ne prennent des proportions trop importantes. Nos principales
hypothèses vont se fonder sur les procédures de crédit et les innovations de gestion des risques.
Nous allons partir d’un exemple simple sous forme d’un tableau décrivant la durée des
différentes étapes de la réalisation d’un mémoire et nous transformerons ce tableau en diagramme
de Gantt. Ciaprès, le tableau qui va servir à faire le diagramme :
13
Figure 1- Diagramme de GANTT pour la réalisation d'un mémoire
14
15
Ch apitre 1 :
EXPLORATION THEORIQUE
ET EMPIRIQUE DU RISQUE DE
CREDIT
16
Ce chapitre sera éclaté en trois sections. Dans la première section, il s’agira de présenter
une revue littérature sur la gestion de crédit . La deuxième section abordera sur le rôle de bale sur
la gestion de risque de crédit et la troisième sera consacré au gestion de risque de crédit au seins le
centre d’affaire de la banque populaire .
Cette section s’articule autour des définitions de risque de crédit par des économistes ainsi
les types des riques et aussi les defirent types de risque de crédit
Dans cette première section, notre réflexion portera dans un premier temps sur la notion de
risque dans les domaines des sciences économiques, de la gestion et en finance. Ensuite, nous
présenterons la définition et les formes de risque de crédit afin de justifier le choix des notions
relatives à ce risque qui seront utilisées tout au long de ce travail.
a) Le risque :
En sciences de gestion, le risque subi par les acteurs (stakeholders) peut s’analyser dans le
cadre du non-respect des termes ou de l’incomplétude des contrats. Les événements futurs ne
peuvent être prévus à l’avance car il est impossible, ou trop coûteux, de les anticiper. Les contrats
ne pouvant prévoir les conditions applicables à toutes les éventualités futures, un risque apparaît
(Kharoubi et Thomas, 2016).
17
Dans le domaine des sciences économiques, le risque traduit une probabilité statistique
qu’un événement ayant des conséquences négatives se réalise. Ce risque lui-même n’a pas de
nature, mais renvoie à l’événement auquel il est associé (Kharoubi et Thomas, 2016). Il survient
pour les acteurs concernés à travers l’événement pour lequel la probabilité de survenue est réalisée.
D’après Bernard et al. (2002), le risque en économie est un état pour lequel la probabilité
qu’un résultat contraire à un objectif souhaité dans une organisation donnée, survient. Ce risque
peut être lié à une variation des revenus, des coûts, des quantités produites, à des fluctuations de
marchés ou des changements dans l’environnement externe de l’organisation.
2) Devises
3) Obligations (Taux d’intérêts)
4) Commodités
4) Commodités
lCité dans : Bernard, J.-G., Aubert, B. A., Bourdeau, S., Clément, É., Debuissy, C., Dumoulin, M.-J., … Peignier, I. Le risque :
un modèle conceptuel d’intégration. CIRANO, 2002.
A ce jour, un grand nombre de travaux ont traité le risque de crédit des entreprises ainsi que
les différentes problématiques qui y sont associés dans divers contextes. Ce risque est mentionné
différemment d’une étude à l’autre : il est généralement appelé risque de défaillance, risque de
cessation de paiement ou risque de défaut pour les crédits (Desmich, 2007). D'un point de vue
sémantique, cette abondance de terminologies traduit forcément une complexité conceptuelle,
conduisant à s’interroger sur les origines et les réelles équivalences et/ou approximations entre les
termes.
a) Les notions de risuqe de crédit et de défaut :
Pour le comité de Bâle, le risque de crédit ou de contrepartie est défini comme étant le risque de
non remboursement associé à un prêt accordé par une banque. En général, à travers cette approche,
on fait référence à deux dimensions pour le risque de crédit (Bruyère, 2004 ; Roncalli, 2009) :
Si l'on fait abstraction des problèmes de dette de marché, dans l’accord de Bâle II (article
414 d’avril 2003), un défaut de la part d’un débiteur surgit lorsque l’un ou les deux événements
suivants se réalisent
Une autre manière d’aborder le sujet est de considérer que le risque de crédit est constitué de
plusieurs éléments (cf. parties suivantes) qui peuvent se décomposer en deux groupes principaux :
le risque indépendant et le risque de portefeuille. Le risque indépendant est constitué de quatre
éléments qui sont : la probabilité de défaut (c'est-à-dire la probabilité que l’emprunteur se trouve
dans l’impossibilité d’honorer ses engagements contractuels et de rembourser ses créances) ; la
perte subie ou taux de recouvrement étant donné le défaut (c'est-à-dire la perte résultante en cas de
défaut de l’emprunteur, ou encore le coût du défaut par rapport au montant exposé) ; le risque de
migration ou de dégradation (c'est-à-dire la probabilité d’occurrence d’événements de défaut et
l’impact de la variation de cette dernière suite au changement de la situation financière de
l’emprunteur et le passage d’une classe de risque à une autre). Au-delà de ces risques individuels, le
risque de portefeuille se compose de deux éléments qui sont les corrélations entre les défauts (soit
le degré de dépendance/indépendance des risques de défaut des emprunteurs au sein du même
portefeuille) et l’exposition au risque de défaut (c'est-à-dire la taille du portefeuille exposé au risque
21
de défaut des emprunteurs). Ce dernier point peut être considéré comme un risque de marché, non
diversifiable.
2
Gouriéroux, C., Tiomo, A. Le risque de crédit : une approche avancée. Economica, 2007.
Jorion (2001) définit le risque de crédit de la manière suivante: «credit risk is the
risk of an economic loss from failure of a counterparty to fulfill its contractual
obligations». Le risque de défaut / crédit traduit la défaillance possible d’un emprunteur
de remplir ses engagements financiers (Hull et al., 2007 ; Darsa, 2010). Ceci introduit
une dimension juridique.
22
financière de l’entreprise et ignore le fait que le départ de cette dégradation est bien
antérieur à la simple cessation des paiements des dettes (Argenti, 1976 ; Malécot, 1981).
3
L’insolvabilité peut être interprétée et mesurée par rapport aux flux et aux actifs, à condition que les deux
Notions ne soient pas confondues. L’usage des actifs pour évaluer le niveau d’insolvabilité de l’entreprise induit la notion d’insolvabilité structurelle,
qui apparait lorsque la valeur des actifs de l’entreprise est inférieure au total de ses dettes. Alors que l’insolvabilité opérationnelle relative aux flux
apparait lorsque les flux de liquidité de l’entreprise deviennent insuffisants pour honorer les paiements exigibles pendant une période donnée.
4Le
terme de défaillance a remplacé le terme de faillite disparu complétement du vocabulaire juridique français depuis 1985.
Dans cette section on va traité l’impact de bale sur la gestion de risque de crédit ainsi
les réglementations de la BAM a propos de risque de crédit .
En tant que l’un des principaux régulateurs du marché des capitaux, Bank Al-
Maghreb (BAM) a traité le sujet du risque de crédit dans un ensemble de circulaires, où
les établissements de crédit sont soumis au respect et à l’application de ces dernières. La
circulaire n°26/G/2006 relative au calcul des exigences en fonds propres selon l’approche
standard pour la couverture des risques de crédit, de marché et opérationnels des
établissements de crédit à annoncer dans son article (2) que les établissements sont tenus
au respect du coefficient minimum de solvabilité défini comme étant un rapport
23
minimum de 10 % entre d'une part, le total de leurs fonds propres et d'autre part, le total
de leurs risques de crédit, opérationnels et de marché pondérés, le calcul de ce dernier,
selon l’article (9), s’effectuent par les notations internes attribuées par des organismes
externes d’évaluation du crédit (OEEC) dont la liste est établie par Bank Al-Maghreb, ces
notations internes comprennent ,selon l’article (11) de la circulaire n°8/G/2010, deux
approches : l’une est dite de « fondation » où l’établissement est habilité à estimer la
probabilité de défaut. La perte en cas de défaut, le facteur de conversion et la maturité, et
l’autre est dite « avancée » selon laquelle l’établissement est habilité à estimer la
probabilité de défaut, la perte en cas de défaut et le facteur de conversion et à calculer la
maturité. Les établissements qui utilisent l’approche notations internes pour certaines
catégories d’expositions, selon l’article (20 et 21) ne peut revenir à l’application des
dispositions de la circulaire n°26/G/2006, telle que modifiée, pour le calcul de ses actifs
pondérés au titre du risque de crédit, que pour des motifs dûment justifiés et après
autorisation de Bank AlMaghrib, ils peuvent appliquer, les dispositions relatives au risque
de crédit de la circulaire n°26/G/2006, telle que modifiée : aux catégories « emprunteurs
souverains » et « établissements de crédit », lorsque le nombre de contreparties
significatives est limité et que la mise en œuvre de cette approche pour ces contreparties
représente une contrainte excessive pour l'établissement.
En tant que l’un des principaux régulateurs du marché des capitaux, Bank Al-
Maghreb (BAM) a traité le sujet du risque de crédit dans un ensemble de circulaires, où
les établissements de crédit sont soumis au respect et à l’application de ces dernières. La
circulaire n°26/G/2006 relative au calcul des exigences en fonds propres selon l’approche
standard pour la couverture des risques de crédit, de marché et opérationnels des
établissements de crédit à annoncer dans son article (2) que les établissements sont tenus
au respect du coefficient minimum de solvabilité défini comme étant un rapport
minimum de 10 % entre d'une part, le total de leurs fonds propres et d'autre part, le total
de leurs risques de crédit, opérationnels et de marché pondérés, le calcul de ce dernier,
selon l’article (9), s’effectuent par les notations internes attribuées par des organismes
externes d’évaluation du crédit (OEEC) dont la liste
24 est établie par Bank Al-Maghreb, ces
notations internes comprennent ,selon l’article (11) de la circulaire n°8/G/2010, deux
approches : l’une est dite de « fondation » où l’établissement est habilité à estimer la
probabilité de défaut. La perte en cas de défaut, le facteur de conversion et la maturité, et
l’autre est dite « avancée » selon laquelle l’établissement est habilité à estimer la
probabilité de défaut, la perte en cas de défaut et le facteur de conversion et à calculer la
maturité.
5
www.bkam.ma
Les exigences prudentielles en fonds propres, calculées sur une base forfaitaire de
8 %, sont très largement supérieures au risque de perte économique mesuré par
l’établissement.
25
à l’aide de ses modèles internes sur les parties les mieux notées de leur portefeuille. Des fonds
propres importants peuvent être immobilisés alors qu’ils ne couvrent pas des risques de crédit
anticipés par les banques comme le montre le graphique ci-dessous :
Figure 2- (Comparaison des exigences en fonds propres ( Cooke) risque de pertes calculé à partir des modèles internes crédit)
La zone hachurée correspond aux engagements sur des contreparties dont les exigences en
fonds propres prudentielles sont supérieures au capital économique. Ce sont ces encours les moins
risqués que les établissements de crédit vont chercher à céder en priorité. En effet, dans le cadre
réglementaire actuel, les exigences en fonds propres sont les mêmes quelle que soit la qualité d’un
client et de son rating. Les fonds propres ainsi libérés vont être consacrés au développement de
nouvelles activités.
Un des objectifs des opérations de titrisation et des dérivés de crédit est de réduire les exigences en
fonds propres réglementaires6
a) La montée du risque de crédit dans les années 1980 et l’accord de Bâle de -1988 : Le
risque de crédit ou risque de défaut de remboursement des prêts est le plus ancien et, encore
aujourd’hui, le principal risque pour une banque. Durant les années 1980, ce risque a
fortement augmenté en raison de la montée en puissance de divers facteurs :
La forte augmentation des faillites d’entreprises après les deux chocs pétroliers,
La forte baisse de la valeur des actifs des sociétés sous l’effet de la hausse des
taux d’intérêt nominaux et réels, 26
La montée des risques pays et la crise de la dette des pays en voie de
développement.
Ces événements et ces menaces sur la stabilité du système bancaire et financier ont
conduit le Comité de réglementation bancaire (Comité de Bâle) à proposer à la
communauté bancaire un accord sur un niveau minimum de fonds propres pour les
banques internationales. Ainsi, est né en 1988 l’Accord de Bâle qui a instauré de
nouvelles obligations réglementaires en matière de fonds propres des banques, connues
sous le nom de ratio de capital ou ratio Cooke. À la phase de dérégulation financière dont
l’objet était d’accroître l’efficience des marchés bancaires et financiers succédait donc
une phase de re-réglementation financière ayant pour objectif d’accroître la sécurité des
banques et la stabilité du système financier dans son ensemble.
Cependant, au cours des années 1990, le risque de crédit n’a pas baissé, en raison
de la présence et de la relative permanence des facteurs suivants : le nombre de faillites
d’entreprises, et notamment de grandes entreprises, a continué à se maintenir à un niveau
élevé ;
la concurrence par les prix et la conquête des parts de marché ont amené les
banques à prospecter des clientèles plus risquées, sans que les primes de risque soient
accrues en conséquence ; corrélativement à l’accroissement de la part des crédits plus
27
risqués, les marges d’intérêt ont baissé ;les garanties réelles ont eu tendance à perdre de
leur valeur, comme cela est apparu lors de la crise de l’immobilier, au début des années
1990, et lors de la crise asiatique, à la fin des années 1990 ;
Le Groupe Banque Populaire (GBP) est constitué d’un ensemble d’organes opérant en synergie,
composé de la Banque Central Populaire (BCP), organe central du groupe coté en bourse depuis
le 8 juillet 2004, de Banques Populaires Régionales (BPRs) à vocation coopérative, de filiales
spécialisées, de fondations d’utilité publique et de banques et représentations à l’étranger.
28
29
monde.
grandes entreprises, des PME, des professionnels, des particuliers résidents ou des marocains du
Le Crédit Populaire du Maroc accompagne tous les segments de la clientèle, qu’il s’agisse des
b- Vision du groupe :
Figure 3- Historique de la BP
Prise de participation majoritaire de la BCP dans les BPR.
Augmentation de capital réservée aux salariés.
2015
Mise en place d'une nouvelle structure organisationnelle
Concrétisation de la prise de contrôle croisée majoritaire BCP-BPR
Désengagement de l’Etat du capital de la BCP
2014
obtention de l’agrément pour la création de la compagnie d’assurance Atta’mine
Chaabi.
Ouverture du capital à la BPCE et l’IFC
Prise de contrôle de la Banque Atlantique dans l’union économique et monétaire 2012
ouest-africaine
Prise de participation de la banque de la banque centrale populaire dans des
banques internationales comme british arab commercial bank (Royaume-Uni)
2010
Fusion de la Banque Centrale Populaire et de la Banque Populaire de Casablanca.
Participation majoritaire croisée OCP/BCP. 2009
Prise de participation de 53% Maroc leasing
Prise de contrôle de la banque d’affaire Upline Groupe 2008
Obtention du passe port européen pour chaabi bank
Introduction en bourse de la Banque Centrale Populaire. 2004
Réforme du crédit populaire du Maroc portant sur la valorisation des de la
dimension régionale des BPR, et l’élargissement des prérogatives du comité 2000
directeur.
Le Groupe crée des filiales métiers spécialisées en vue d’élargir sa palette de 1990
services offerts à la clientèle.
Ouverture à l’international, avec la création de la Banque Chaabi du 1972
Maroc(BCDM) à Paris (devenue Chaabi Bank)
Refonte du CPM. 1961
Dahir portant création du modèle organisationnel de la Banque. 1926
Il propose une gamme élargie et complète de services et produits financiers répondant à l'ensemble
des besoins de sa clientèle. Il développe également ses activités à travers quatre orientations
stratégiques majeures :
Le soutien aux activités à fortes retombées sociales est également encouragé par le biais de
développement des micro-crédits dont l’encours ne cesse d’augmenter et qui enregistrere une
évolution annuelle moyenne de plus de 50%, grâce à l’ouverture de nouvelles branches au niveau
de toutes les localités du pays.
L’appui de la Fondation Banque Populaire pour la création d’Entreprises tend à encourager les
porteurs de projets en les assistants dans toutes les phases pour l’aboutissement de la création de
leurs entreprises.
Le GBP encourage également l’habitat social en prévoyant d’augmenter annuellement de 25% ses
encours en la matière.
30
Enfin, les PME-PMI sont accompagnées dans l’action de leur mise à niveau.
L’amélioration des performances
Un nouvel élan est pris par le GBP dans son intervention dans les opérations de la corporate
banking, pour conforter son positionnement stratégique dans ce créneau, et plus spécifiquement
dans les métiers de conseil aux entreprises et de l’ingénierie financière, d’émissions obligataires, du
capital-risque, de la gestion collective de l’épargne, de l’intermédiation boursière et de financement
du commerce international .
Les activités du groupe s’étendent également à la bancassurance.
Du reste, les filiales spécialisées du groupe ne restent pas à l’écart de cette nouvelle dynamique
commerciale, et un plan de développement ambitieux est prévu pour chacune d’entre elles en vue
de participer fortement à l’amélioration des performances du groupe, ce qui deviendra possible par
l’amélioration de leurs parts de marché dans leurs domaines d’activité respectifs.
3.2 Organisation du crédit populaire du Maroc :
a- Comité Directeur :
31
Prendre toutes les mesures nécessaires au bon fonctionnement des organismes du CPM et à
la sauvegarde de leur équilibre financier
La Banque Centrale Populaire (BCP) est un établissement de crédit, sous forme de société anonyme à
Conseil d’Administration. Elle est cotée en bourse depuis le 8 juillet 2004. Elle est une banque à part
entière et peut à cet effet assurer directement l’ensemble des opérations bancaires.
Elle assure un rôle central au sein du Groupe, a pour missions :
La Banque Centrale Populaire (BCP) est un établissement de crédit, sous forme de société anonyme à
Conseil d’Administration. Elle est cotée en bourse depuis le 8 juillet 2004. Elle est une banque à part
entière et peut à cet effet assurer directement l’ensemble des opérations bancaires.
Elle assure un rôle central au sein du Groupe, a pour missions :
Etablissement de crédit habilité à réaliser toutes les opérations bancaires.
Organisme central bancaire des BPR.
A ce titre, elle coordonne la politique financière du Groupe, assure le refinancement des BPR et la
gestion de leurs excédents de trésorerie ainsi que les services d’intérêt commun pour le compte de ses
organismes.
3.3 Présentation du Centre d’affaires :
a- Organigramme :
32
b- Activités :
Le centre d’affaires est constitué d’une agence spécialisée pour les entreprises, Il y a les différentes
opérations liées à l’encaissement : versements, mise à disposition ou bien le décaissement : les
retraits et les règlements des mises à disposition. Il y a aussi la compensation des chèques, qui passe
par plusieurs étapes toilettage, scan et autres… et dernièrement la gestion des effets de commerces.
Ensuite il y a le service commerce international « COMEX », qui a pour but l’accompagnement des
entreprises lors des actions de l’export et import, mais concrètement la quasi-totalité des travaux
concerne l’import vu que les entreprises Marocaine sont importatrices par excellence. Ce service
facilite l’échange entre le client de la banque et son fournisseur tout en respectant la politique de
l’office des changes Marocain, Il offre aussi des facilités de paiement comme le crédit
documentaire appelé aussi « CREDOC » avec une possibilité de refinancement en cas d’incapacité
de paiement de ce crédit lors de l’échéance, et dernièrement les obligations cautionnées qui
permettent d’échelonner dans le temps le règlement des droits de douane qui concernent une
opération d’import.
Après il y a le centre d’affaire, le travail se fait en binôme de chargé d’affaires avec un analyste
financier pour son support. Le centre d’affaires a pour cibles les moyennes entreprises qui ont
comme chiffre d’affaire un seuil minimum de 10 millions de dirhams et aussi les middle market
qui ont un chiffre d’affaire entre 200 Millions de dirhams et 500 millions de dirhams, les dossiers
des entreprises qui ont plus de 500 millions de dirhams sont délégués à la banque de financement
qui traite spécialement les grandes entreprises
Parmi les clients du centre d’affaires de la banque ils y en ont ceux qui se sont présenter eux-mêmes
à la banque et d’autres qui ont été fidélisés lors des prospections. Ils peuvent être classés sous deux
catégories : clients sans engagements, qui sont en contact avec la banque juste pour des opérations
d’agence (virement, versement, escompte…), et d’autres avec engagement.
Les clients avec engagement sont les entreprises intéressées par des crédits, que ce soit des crédits
d’investissement ou bien des crédits de fonctionnement. L’accord de ce crédit se fait dont certains
cas où le montant du crédit n’est pas très élevé, la notation de l’entreprise est bonne et le secteur
d’activité n’est pas risqué (BTP, textile) au niveau du centre d’affaires. Dans le cas contraire, le
33
centre délégue la décision du crédit au comité des 5C « Comité de Crédit et Commission
Commerciale de Casablanca ».
- la mise en conformité du Crédit Populaire du Maroc avec les circulaires 8-G-2010 du Bank al
maghrib relative au système de notation interne.
Il est à noter que l’outil de notation distingue entre les deux catégories d’entreprises ci-après :
Le classement d’une entreprise dans l’un de ces deux segments se fait sur la base du chiffre
d’affaire :
34
Figure 5- Le processus de notation au sein de la BP
L
35
a notation pour les GE & PME
La notation des entreprises au sein de la banque populaire s’effectue via un progiciel s’appelant
« MANSOUR », cet outil permet dans un premier temps la validation de la segmentation de
l’entreprise ( GE, PME ou PE), est composée des étapes suivantes :
Actifs circulant
Actif immobilisé
Créances clients
Stock
Bilan nos propres
Source : BP
Dettes fournisseurs
Dettes à long terme
La trésorerie passive
La trésorerie active
36
Fonds propres
Chiffre d’affaires
Compte de Frais financiers
produits et charges Résultat net
Résultat net n-1
Tableau 4- Les données du bilan et CPC à saisir dans le système
Le calcul du score quantitatif est déterminé sur la base des ratios financiers qui sont calculés
automatiquement après la saisie des informations financières. Chaque ratio fait l’objet d’une note
accordée par le système.
La combinaison entre le score quantitatif et qualitatif par l’outil de notation permet de déterminer le
score final
En cas d’absence des critères de forçage notamment les garanties de l’état et si l’affaire appartient
à un groupe, le chargé de notation peut introduire une note « proposée » qui prend en considération
d’autre éléments tel que la note du groupe à lequel appartient l’entreprise tout en respectant la
procédure de notation.
La notation d’une entreprise TPE ou Pro est composée des étapes suivantes
38
Comme dans la notation pour la GE&PME, la première étape de notation de la TPE consiste à saisir
dans l’outil de notation les informations financières relatives à l’activité de l’entreprise figurant
dans le bilan et le compte des produits et charges.
Le calcul du score quantitatif est déterminé sur la base de certains ratios financiers et des données
liées à l’activité de l’entreprise ainsi que l’expérience de son dirigeant.
Les données liées à l’activité de l’entreprise et à son dirigeant sont :
- Forme juridique : de l’entreprise à la date de la notation ;
Le calcul des ratios financiers se fait par la collecte des données financières (donnée de
bilan et de CPC) nécessaires par le chargé de notation détaillées ci-après :
Dans la mesure où la TPE tienne rarement une documentation comptable en bonne et due forme et
lorsque celle-ci existe, les informations contenues dans cette documentation ne permettent pas
d’apprécier le risque d’une manière objectif sur ce segment de clientèle, de ce fait d’autres facteurs
liés au comportement bancaire de la contrepartie sont pris en considération.
Les facteurs comportementaux sont calculés sur la base des données du compte courant de
l’entreprise (compte pivot ou principal abritant l’activité de celle-ci) au titre des 07 mois en termes
d’historique comptable.
Une fois le score global calculé, l’outil de notation vérifie qu’il n’existe pas de signaux d’alerte
quant au comportement de cette entreprise.
Si des signaux d’alerte existent alors le score global sera réduit d’un certain nombre de points
(pénalité en nombre de points).
Le score final est égal au score global minoré de la pénalité maximale (signaux d’alerte en termes
de points)
Une fois le score final calculé, l’outil affecte automatiquement au client la note correspondante qui
se matérialise par des lettres : A, B, C… etc.
Exemple de notation d’une PME gérer par la BP
1. Conclusion
Avec une cellule spécialisée dans les crédits, la Banque Populaire reste en mesure de qualifier et
de quantifier les risques liés à son activité. Elle dispose de nombreuses techniques, outils et
méthodes pour apprécier les différentes menaces liées aux prêts octroyés. Ces analyses donnent une
vue d’ensemble des éventuels risques, comme ils permettent d’anticiper plus facilement le risque de
40
Chapitre 2 :
MODELISATION DU RISUQE DE
CREDIT PAR LE REGRESSION
LOGISTIQUE
41
Au cours de ce chapitre, nous avons établi un modèle d’analyse prédictive fondé
sur les états de synthèses de l’entreprise, dans le but de mettre en place un système de
notation « SCORING » en utilisant la technique de la régression logistique. Ce chapitre
nous a donc permis de calculer la probabilité de défaut de chaque entreprise appartenant à
notre échantillon.
La mesure et la gestion du risque de crédit est fondée sur plusieurs approches théoriques.
Cependant, dans la pratique, ces différents approches laissent place à un procédé interne mis en œuvre par
chaque banque tant dans la phase conduisant à l’octroi du crédit que celle du portage du crédit. Ces modèles
internes tiennent de plus en plus compte des facteurs de risque liés aux évènements extrêmes.
La mesure et la gestion du risque de crédit est fondée sur plusieurs approches théoriques à savoir :
L’analyse financière
Le scoring..
__________________________________________________________________
42
7
Philippe Thomas, « Analyse Financière » Approche internationale –CFA », RB Edition 2011
pages : 13 et 14
Elle s’adresse aux équipes de « Debt Capital Markets », qui vont analyser la situation et structurer des
produits destinés à être placés auprès d’investisseurs dans le cadre d’émission d’obligations simples (vanilla
bonds) ou complexes (convertibles, échangeable…. etc.),
15 Philippe Thomas, « Analyse Financière » Approche internationale –CFA », RB Edition 2011 pages : 192 et
193
Cas 2 : La société souhaite financer un actif par des produits de dettes spécialisés ou
structurés :
Par exemple : (le financement de projet, d’infrastructure, d’avions), les services de leveraged finance
vont concevoir et placer ces produits.
Dans ces cas la banque assure la structuration, l’arrangement et le placement de la dette, souvent par
syndication tout en assurant une souscription partielle.
Par ailleurs, l’analyse financière des sociétés débitrices est réalisée de manière consolidée sur
l’ensemble du portefeuille de crédit de la banque. Pour celle-ci, chaque client représente un encours de
crédit, associé à un certain niveau de risque. En agrégeant l’ensemble des engagements, la banque est à
même de gérer son risque global, selon une double logique :
44
La gestion du bilan de la banque afin d’optimiser la gestion du refinancement de l’institution
(et sa propre performance) selon les encours de crédit (maturités et risque), c’est la Gestion
Actif Passif (GAP) ou Assets and Liabilities Management (ALM),
La gestion réglementaire pour disposer des informations nécessaires au pilotage imposé par
les normes prudentielles de gestion des banques exprimées par les règles de Bâle II et III.
Dans ces cas, l’analyse financière individuelle, qui a conduit à mesurer le risque de défaut,
est synthétisée dans une approche globale.
L’analyse crédit est menée selon une séquence originale. La société souhaitant
obtenir un prêt doit solliciter la banque et constituer un dossier de crédit dans lequel elle
révèle des informations sur sa situation actuelle, ses projets et remet ses projections
financières (plans de financement). Les dirigeants sont amenés à rencontrer les Chargés
de Clientèle et à leur révéler de façon informelle un ensemble de données qualitatives.
Les responsables bancaires traitent ce dossier en appliquant une procédure d’instruction
fondée sur une grille de dépouillement. La méthode de diagnostic est normative, elle
définit les ajustements de l’information ainsi que les ratios à calculer. Ces ratios sont
interprétés au regard de valeurs seuils fixées a priori par l’institution. En termes
organisationnels, ces valeurs permettent d’assurer une appréciation homogène des
dossiers, quel que soit le responsable qui en est chargé, et de définir une ligne unique
d’acceptation des crédits. Souvent, ces grilles de dépouillement aboutissent à attribuer
une note à la société (note rapportée à un total maximum de points – méthode des points
de risque – ou classe de risque)10.
Pour les sociétés déjà clientes de la banque, des éléments sur l’historique de la
relation sont intégrés (track record). L’application des principes prudentiels définis par
les accords de Bâle II et III a fait évoluer ces techniques, en définissant des systèmes de
réelle notation interne. Les données issues de la grille de dépouillement font l’objet d’un
traitement automatisé par un modèle de crédit approuvé par les autorités réglementaires,
il attribue une note qui s’interprète en termes de probabilité de faillite.
Les outils d’analyse du risque de crédit et de solvabilité sont, naturellement,
centrés sur l’examen de l’endettement et la capacité de l’entreprise à effectuer le service
de la dette. Les modèles d’analyse du risque en banque commerciale amènent à
privilégier, dans une approche normative, aussi bien historique que prospective
(prévisions remises), quatre types de mesures :
l’importance de l’endettement par rapport au total du bilan et des fonds propres,
l’existence d’un équilibre financier (apprécié par le Fonds de Roulement) et le
degré de couverture du BFR,
le poids des frais financiers sur l’exploitation (rapportés à la marge, à
l’activité ou au cash-flow),
45
la capacité de remboursement du capital emprunté par les flux de trésorerie
prévisionnels.
__________________________
9 Philippe Thomas, « Analyse Financière » Approche internationale –CFA », RB Edition 2011 pages : 194-195.
1-2 Le scoring :
a- La notion financiére :
La notation financière est née à la fin du XIXe siècle pour informer les investisseurs
sur la capacité de remboursement des entreprises, en particulier, dans le cadre du
développement du chemin de fer aux Etats-Unis (Osterlinck, 2013). Cette pratique s’est
généralisée avec le développement du marché obligataire et les émissions de dette
souveraine afin de rassurer les investisseurs en limitant les asymétries d’information entre
les parties prenantes (Collard, 2012). La notation est ainsi devenue incontournable sur le
marché de la dette
10NB : La démarche est voisine de celle des agences de rating.
Il s’agit des institutions indépendantes qui attribuent leurs notations selon des
procédures spécifiques. Trois agences principales concentrent 90 % du marché de la
notation mondiale :
- Standard and Poor’s,
- Moody’s,
- Fitch Ratings. 46
L’agence de rating est un prestataire sollicité et payé par l’émetteur, elle n’est pas
obligatoire, pourtant elle facilite le placement des émissions. En fournissant au marché
une opinion indépendante sur le risque de défaut, Elle permet aux investisseurs en
produits de dettes de s’assurer que les spreads offerts rémunèrent le risque de défaut. Plus
globalement, la notation renseigne l’environnement sur le risque et joue un rôle dans la
communication financière de la société. Les agences de rating évaluent la qualité de
crédit globale d’un émetteur ou particulière de l’une de ses émissions. Elles réalisent une
notation externe,
Environ 10 000 sociétés sont notées dans le monde, elles recourent parfois à
plusieurs agences, alors que d’autres émetteurs ne font pas appel à leurs services. Les
ratings peuvent diverger d’une agence à l’autre, selon leur appréciation et leurs
méthodologies. Pour attribuer la note, l’agence intervient dans la société et se fait
remettre toutes les informations nécessaires ; elle agit donc comme un insider. De la
sorte, la note est fondée sur des informations non disponibles a priori, ce qui contribue à
réduire les asymétries d’information. Au terme d’une phase d’analyse et d’échanges avec
la société, la note est attribuée est n’est révélée qu’avec l’accord de l’émetteur. L’agence
en assure le suivi.
L’activité des agences fait l’objet de critiques (académiques, pratiques et
politiques) qui ont peu générer une forme de méfiance, voire défiance, probablement
excessive, quant à leur activité. Elles constituent cependant un rouage essentiel du
marché de la dette.11
Généralement l’activité des agences de notations, se base sur des études
techniques relevant de l’analyse financière traditionnelle (examen des structures de
financement, des flux de fonds prévisionnels, de l’ensemble des engagements de
l’émetteur pour apprécier sa capacité à rembourser sa dette à court et moyen terme). Les
agences réalisent aussi des analyses stratégiques pour mesurer la position concurrentielle
de la société et ses perspectives de développement. Les agences de notation prennent en
compte non seulement l’historique de l’entreprise mais également ses perspectives de
développement. Les analystes des agences établissent des prévisions en choisissant eux-
mêmes des hypothèses d’évolution, par exemple une évolution du chiffre d’affaires. Elles
émettent ainsi des avis sur l’évolution de la santé de l’entreprise à court terme (les
watchlist) qui peuvent finalement conduire à des mises sous surveillance pour les
émetteurs de dette dont la note est susceptibles de se dégrader à court terme. Elles
émettent aussi des avis à long terme (les outlooks) qui correspondent aux perspectives à
deux ans. Il existe plusieurs notes : la note qui s’applique à l’emprunt lui-même note à
court terme pour une dette à moins d’un an et note à long terme pour une dette à plus
d’un an) et la note dite de référence, qui évalue le risque de contrepartie de l’emprunteur.
Les notes sont en général matérialisées par un code reposant sur des lettres.
Par exemple : chez Standards and Poor’s il existe 9 niveaux différents (de AAA à BBB)
pour les « Investement Grade » et de BB à D pour les « Sub-Investement Grade »12
47
11 Philippe Thomas, « Analyse Financière » Approche internationale –CFA », RB Edition 2011 pages :
183-184
12 Cieply Sylvie, « Quel avenir pour la relation banque-entreprise ? » EMS Edition 2018 pages :
61-62- 63
Avec : 49
-R1 et R2 et… Rn : les ratios financières sélectionnés comme étant les plus discriminants.
-a1 et a2 …. an : les coefficients de pondérations appliqués à chaque ratio.
-n : le nombre des ratios retenus.
Il a été montré statistiquement qu’un faible nombre de variables s’avérait plus
discriminant que la totalité des variables testées. Le Score est par ailleurs construit de
telle sorte que plus sa valeur est élevée, meilleure est la situation de l’entreprise et qu’à
l’inverse plus cette valeur diminue, plus l’entreprise est risquée. A la fonction Z est (sont)
finalement associée(s) une (ou plusieurs) valeur(s) pivot(s) qui permet (tent) de
caractériser la situation d’une entreprise donnée.14
15
1.3 les principaux modèles de score en finance
a- Le score d’Altman Edward :
Edward Altman (1968) a développé un modèle de prévision de la défaillance des
entreprises en appliquant la méthode de l’analyse discriminante sur un échantillon
d’entreprises cotées de l’industrie manufacturière. Son échantillon comportait 66
entreprises dont la moitié avaient fait défaut.
Il permet d’établir une probabilité de défaillance à 2 ans en se basant sur 5 ratios
financiers pondérés par un multiplicateur qui varie en fonction de la typologie
d’entreprise. Une société de services sera évaluée différemment d’une société
industrielle.
L’addition du produit de ces ratios donne le Z score qui peut être interprété de 3
manières :
-Une zone indiquant une probabilité de défaillance faible ;
-Une zone très risquée ;
-Une zone grise qui contient des entreprises dont l’évaluation du risque de défaut est
contrastée.
13 Cieply Sylvie, « Quel avenir pour la relation banque-entreprise ? » EMS Edition 2018 pages 69-70-71
14 23 Cieply Sylvie, « Quel avenir pour la relation banque-entreprise ? » EMS Edition 2018 pages : 71-72
Avec :
- X1 : Capital Circulant / Total des Actifs ;
- X2 : Profits / Total des actifs ;
- X3 : profits avant frais financiers et impôts / Total des Actifs ;
- X4 : Capitalisation Boursière / Valeur Comptable des Passifs ;
- X5 : Ventes / Total des Actif 50
Tableau 5- l’interprétation du score d’Altman
Altman a montré également la relation entre son Z-score et la cote des obligations
standard des agences de notation Le tableau Montre la notation des titres équivalente au
Z-Score d’Altman basé sur les données de Standard & Poor's (S&P).
Joël Conan et Michel Holder ont également élaboré en 1979 un modèle de Score pour
évaluer le risque de banqueroute des entreprises en France (Conan, Holder, 1979). Ce
Score a été spécifié sur un échantillon de 190 PME de 10 à 500 salariés. La défaillance
de l’entreprise apparaissait dépendre essentiellement de 5 variables (sur la trentaine de
variables utilisées) et le Score se présentait de la façon suivante :
Selon Conan et Holder, Ce modèle intègre dix niveaux de valeur pivot. Lorsque la
fonction score donne un résultat inférieur à 0,16, le risque de défaillance est supérieur à
10 %,l’opposé, lorsque la valeur du Score est inférieure à -0,05, la probabilité de
défaillance est supérieure à 90%.16
51
b- Le score sectoriel AFDCC :
Le Score AFDCC a été créé par « l’Association Française Des Crédit managers et
Conseils » Sa version 3 (AFDCC3) a été spécifiée en 2009 sur un échantillon
représentatif de 357 411 entreprises ayant réalisé un chiffre d’affaires supérieur à 300
000 euros, dont les comptes étaient disponibles pour les exercices 2005 et 2006 (AFDCC,
2015). Parmi les sociétés de l’échantillon, 3 956 étaient en procédure judiciaire en 2008.
Le Score AFDCC est un Score sectoriel qui porte sur six secteurs : l’industrie, le
commerce de détail, le commerce de gros, la construction, le transport et les services. En
2015, cette fonction a été révisée. Les ratios qui entrent dans la fonction Score sont les
suivants avec, entre parenthèses, leur poids dans le Score : la rentabilité opérationnelle
(0,20), l’impact financier (0,1), le fonds de roulement (0,15), la trésorerie nette (0,20) la
capacité de financement (0,20) et le poids des dettes fiscales et sociales (0,15).17
Avec le recul et l'expérimentation, les limites des fonctions score sont elles aussi
assez claires.
La première est d'ordre statistique. La distribution des défaillances est
généralement supposée suivre une loi normale, ce qui est fort contestable. Par ailleurs les
entreprises saines sont généralement mieux caractérisées que les entreprises en
difficultés. Il est de plus difficile de dire si une entreprise risquée ne finit pas par être
défaillante en raison de l'aversion qu'elle inspire, ce qui ne manquerait pas de faire
ressembler le score à une prophétie auto-réalisatrice.
Utiliser le Score, en tant qu’outils de mesure et de quantification, ne doit pas se
substituer à l’analyse détaillée du dossier. Les Scores sont généralement établis à partir
des données quantitatives issues de la documentation financière des entreprises. Ils ne
tiennent pas compte des renseignements qualitatifs sur l’entreprise ni des perspectives de
rentabilité d’un projet d’investissement. La fonction Score est par ailleurs établie sur des
données historiques plus ou moins récentes.
16 Cieply Sylvie, « Quel avenir pour la relation banque-entreprise ? » EMS Edition 2018 pages : 70
17 Cieply Sylvie, « Quel avenir pour la relation banque-entreprise ? » EMS Edition 2018 pages : 71
52
Elle doit faire l’objet de mise à jour régulière (Bardos, 2005). Enfin, le Score est
parfois pris en défaut : une entreprise en situation de défaut a pu être classée dans le
groupe des entreprises présentant un faible risque de défaut et inversement. En effet, le
Score n’est pas en mesure de fournir une prévision infaillible sur le défaut de l’entreprise
mais seulement une probabilité d’appartenance au groupe ayant enregistré un défaut.
La méthode des Scores est donc synthétique, simple et rapide. Son développement
peut entraîner cependant un effet pervers déterministe. La connaissance a priori d’un
risque de défaut (ce qui est l’objectif de la méthode des Scores) peut entraîner chez les
partenaires de l’entreprise des comportements accélérant le processus de dégradation
(refus de crédit par les fournisseurs, réduction des encours par les banquiers…).
Une approche plus qualitative est propice à l’approfondissement de l’analyse ou à
la détection d’autres facteurs de risques. Pour intervenir dans la construction d’un outil
statistique, elle nécessiterait de recourir à des enquêtes coûteuses et difficiles à mener à
grande échelle. Elle conduirait à des variables codées où la subjectivité de l’enquêteur
peut intervenir. C’est pourquoi, dans la construction des Scores, la Banque de France a
privilégié la seule approche comptable, quantifiable et largement applicable, malgré les
limites qu’elle présente. L’intérêt essentiel des fonctions Scores est de réduire le coût de
traitement d’un dossier de crédit mais les banquiers utilisent peu cette technique
d’analyse sur les entreprises par méfiance ou méconnaissance de cette technique. 18
- Modèle CréditMetrics :
______________________________________________
19 Cieply Sylvie, « Quel avenir pour la relation banque-entreprise ? » EMS Edition 2018 pages : 76-77
54
28 Soit D le montant de la dette contractée par une entreprise. Si, à maturité, la valeur des actifs est supérieure à la
valeur de la dette, lorsque l’entreprise liquide ses actifs, elle peut rembourser le montant D aux créanciers et
distribuer le solde aux actionnaires. Si, à maturité, la valeur des actifs est inférieure à la valeur de la dette, la dette ne
peut pas être intégralement remboursée et les actionnaires ne reçoivent rien. Le profil du revenu des actionnaires
correspond à celui d’un acheteur d’option d’achat (call) sur la valeur des actifs de l’entreprise avec un prix
d’exercice égal au nominal de la dette. Le profil des créanciers s’apparente à la vente d’une option de vente (put)
avec un prix d’exercice égal au nominal de la dette.
Commentaire :
Les modèles de « VK » (Vasicek-Kealhofer) et « CreditMetrics » sont des
modèles dits structurels car ils prennent en compte la cause de la
survenance du défaut, Cependant les modèles d’intensité tel que le «
CreditRisk+ », étudient le défaut de la contrepartie sans faire des
hypothèses sur la cause de cet événement.Les modèles de performance
ajustée par le risque :21
Les modèles de performance ajustée par les risques (appelés Risk Adjusted
Performance Measurement ou RAPM) ont été introduits par les banques
pour quantifier le risque de crédit (Dietsch et Petey, 2008 ; Maque et
Godowski, 2009). L’établissement Bankers Trust a été le premier à
développer ce type de modèle (Jameson, 2001). En France, leur
implémentation a été plus tardive en raison des particularités du secteur
bancaire français (rôle de l’Etat jusqu’aux années quatre-vingt-dix et poids
du secteur mutualiste) (Roncalli, 2004). Les pionniers ont été Paribas et le
Crédit Lyonnais qui ont implémenté ce modèle dès le milieu des années
quatre-vingt-dix. Ils ont été suivis par la Société Générale en 1997 et BNP
55
Paribas en 2000. Actuellement plus de la moitié des établissements de
crédit utilisent ce type de modèle.
20 Cieply Sylvie, « Quel avenir pour la relation banque-entreprise ? » EMS Edition 2018 pages : 77-78
21 Cieply Sylvie, « Quel avenir pour la relation banque-entreprise ? » EMS Edition 2018 pages 78-79
Ces modèles répondent aux limites des approches basées sur des
mesures de la performance, de type ROE, qui n’intègrent pas d’ajustement par
rapport au risque.
Le ROE (ou Return on Equity) est en effet une mesure de la rentabilité qui
rapporte, dans le cas des établissements de crédit, les revenus nets dégagés au
capital réglementaire. Cette mesure de la performance n’est ni ajustée du
risque au numérateur, qui prend en compte les revenus et les coûts effectifs
mais pas le coût du risque attendu, ni au dénominateur, qui ne prend pas en
compte la diversification d’un portefeuille de crédit et qui conduit à sous-
évaluer certains risques liés en particulier aux expositions sur des risques
souverains (Brunel, 2017).
L’objectif des modèles RAROC est de mesurer le risque d’un portefeuille de
crédits ainsi que le montant des fonds propres nécessaires pour limiter
l’exposition aux risques des banques. Le RAROC est en effet un indicateur
synthétique qui rapporte la rentabilité d’une opération de crédit avec son
risque. Ce modèle confronte donc le niveau des marges avec celui des risques
encourus. Plus précisément, le RAROC peut être défini comme le taux de
rendement du capital économique. Il est égal au rapport de la marge nette
espérée après déduction des pertes moyennes anticipées sur les fonds propres
nécessaires pour couvrir les pertes inattendues.22
La mise en place des approches de type RAPM 23 permet ainsi la mise en place
d’une politique d’allocation en capital directement liée aux risques encourus.
L’approche RAROC permet aussi une prise de décision sur la base d’un modèle qui
intègre non seulement la rentabilité attendue mais également le risque. L’utilisation
d’un indicateur synthétique autorise par ailleurs la réalisation de comparaisons entre
des activités aux risques très différents. Ce type d’outils permet finalement de guider
la politique de tarification des établissements de crédit. Son numérateur (Revenus
nets - Pertes moyennes) est défini de façon à souligner la qualité de la politique
commerciale de
22 RAROC : (Risk-Adjusted Return On Capital), consiste à mesurer la rentabilité qui tient compte du risque de
défaut de l'emprunteur.
23 RAPM : (Risk-Adjusted Performance Measure) le ratio du résultat obtenu (ou espéré) sur une position sur les
capitaux qu'il faut mettre en réserve pour couvrir la plus grande majorité des pertes possibles (perte maximale)
34
Cieply Sylvie, « Quel avenir pour la relation banque-entreprise ? » EMS Edition 2018 pages : 80-81
35
Cieply Sylvie, « Quel avenir pour la relation banque-entreprise ? » EMS Edition 2018 pages 81-82
b- La régression logistique :
60
SECTION 3 : Analyse de risque de crédit par la régression logistique
1 Entrepri 21 35%
se
défaillan
te
Tot 60 100%
al
Tableau 6 : présentation de l’échantillon.
61
X4 Capacité de Cash-flow/DLMT
remboursement
X5 Endettement bancaire Trésorerie passive en cours /CA
26
https://www.lesclesdelabanque.com
27
https://comptabilite.ooreka.fr/
28
https://www.compta-facile.com/ratios-financiers-compte-de-resultat/ Complémen
62
Section 2 : Modélisation de la prédiction de la défaillance
Le tableau 9 indique simplement que SPSS a conservé les mêmes valeurs que celles utilisées
pour coder les variables, soit 1 pour les entreprises défaillantes 0 pour les entreprises saines.
Ajustement du modèle :
Dans cette partie nous allons vérifier si le modèle est bien ajusté aux données.
Nous observons que la valeur de la déviance diminue de 77; 699(tableau 11) à 38:305(tableau
10) ce qui fait notre modèle final est le mieux ajusté.
Nous pouvons calculer 77,699 – 38,305, ce qui donne 39,389. Cette valeur est évaluée dans
une distribution khi-chi-deux et sa signification est présentée dans le tableau tests de spécification
du modèle.
Ces deux tests mesurent la force de l’association (la taille d’effet) et fournissent un
indice de l’ajustement du modèle, ils représentent un indice estimé de la variance des
modèle. Le premier test n’atteint jamais le maximum théorique de 1 et varie en fonction
de la taille de l’échantillon, alors que celui Nagelkerke est une modification du premier
test pour obtenir une valeur théorique plus près de 1.
Selon R-deux de Cox et Snell : 48,1% des observations sont expliquées par le modèle.
Le tableau 7 montre les valeurs de la statistique Score pour chaque variable prédicatrice hors
de l’équation qui s’apparente aux valeurs de corrélation partielle dans la régression multiple.
Comme elles sont toutes significatives, elles contribueraient donc probablement toutes à
l’amélioration du modèle.
X1 ,141 1 ,007
X2 2,959 1 ,005
X3 2,599 1 ,007
X4 ,120 1 ,009
Varibles
Step 0 X5 1,119 1 ,002
X6 5,406 1 ,000
X7 6,508 1 ,001
X8 ,504 1 ,008
En effet, nous avons fait régresser la variable Y sur les autres variables suivant méthode
descendante. Celle-ci consiste à introduire, dans un premier temps, toutes les variables dans le
modèle. Ensuite, le logiciel SPSS retire en passant d'une étape à une autre les variables qui ne
contribuent pas à l'amélioration de la prédiction. Au final, le logiciel génère un dernier modèle
qui contient les variables les plus significatives et qui constituera la base de nos conclusions.
65
Dans le cas de SPSS, l'élimination d'une ou plusieurs variables se fait sur la base du rapport de
vraisemblance
66
67
B S.E. Wald d Sig. Exp(B) 95% C.I.for EXP(B)
f Lower Upper
-
X2 6,528 8,820 1 ,003 -,000 ,000 ,001
19,387
784,89
X5 1,785 2,490 ,514 1 ,474 -5,959 ,045
6
-
X2 6,508 9,525 1 ,002 -,000 ,000 ,001
20,086
167,65
X5 1,208 1,997 ,366 1 ,545 -3,347 ,067
4
Step 2a
X6 -,252 ,178 2,012 1 ,156 -,777 ,548 1,101
- 56599
X7 25,053 ,944 1 ,331 -,000 ,000
24,344 960122,158
-
X2 6,452 10,052 1 ,002 -,000 ,000 ,000
20,455
-
X2 6,734 10,084 1 ,001 -,164 ,000 ,000
21,384
Constan
2,524 ,626 16,275 1 ,000 -1,473
t
Le Tableau 15 est le plus important dans l'analyse puisqu'il indique le pouvoir explicatif de
chacune des variables indépendantes. Comme il s'agit de la méthode descendante, le logiciel intègre
toutes les variables et retire ensuite celles qui ne sont pas significatives jusqu'à aboutir à un modèle
final contribuant le mieux à expliquer la variable dépendante.
A partir du tableau ci-dessus 1.6 on conclure que les variables X1, X3, X4, X5, X7 et X8
peut être retirées à cause de la non significativité de leurs coefficients.
Z=1.563+1.64 X 1+0.052 X 2
Tout comme la statistique conditionnelle, ces variables ont un effet négatif sur la variable Y.
Exp(B) des paramètres suggère que, d’une part, l’augmentation du taux de couverture par les fonds
permanents (R6) d’une unité entraine une diminution la probabilité de défaillance de 1,64 fois, et,
d’autre part, l’accroissement de la rentabilité commerciale(R2) d’une unité réduit la probabilité de
défaillance de 0,052.
2.5. Les tests de validation du modèle :
Comme la méthode descendante est censée conserver à la fin le bon modèle, il paraît que le
modèle (étape 4) parvient à expliquer jusqu'à 87,8 % de la variance de la variable étudiée. Un tel
niveau de prédiction est jugé satisfaisant
69
Le test de khi-deux : le test de khi-deux est utilisé pour tester l’hypothèse nulle
d’absence de relation entre les variables, on peut également dire que ce test vérifie l’indépendance
des variables
Les résultats dans le tableau 1.5 montre la vérification de l’hypothèse nulle, le degré de
signification est inférieur de 5%, ce qui fait les variables sont indépendants.
Tableau 17:Tests composites des coefficients du modèle
Le test évalue la présence de différences significatives entre les valeurs observées et les
valeurs prédites pour chaque sujet. Nous cherchons évidemment à ce qu’il ne soit pas significatif.
Dans notre cas le test n’est pas significatif (le sig est supérieur de 5%), donc on accepte le
modèle.
1 29,314 8 ,780
2 30,043 8 ,950
3 29,839 8 430
4 20,315 8 ,349
5 13,300 8 ,562
70
6 13,085 8 ,109
9,656 8 ,290
Pour s’assurer que la fonction régression logistique classifie bien les entreprises en sous-
groupes, on analyse la matrice de confusion qui regroupe les entreprises bien classées et les mal
classées. C’est le moyen le plus utilisé est aussi le plus « parlant. La matrice de confusion de notre
fonction.
Le tableau 12 montre pour sa part que la prédiction en se basant sur la catégorie la plus
fréquente permet, 88,3% des observations sont classées correctement et on a 11,7% sont des erreurs
de modèle
Observed Predicted
DEFAUT Percentage
Correct
Défaillante Saine
défaillante 14 7 66,7
DEFAUT
Step 1 SAINE 1 38 97,4
défaillante 15 6 71,4
DEFAUT
Step 2 SAINE 1 38 97,4
Défaillante 15 6 71,4
DEFAUT
Step 3 SAINE 1 38 97,4
Défaillante 15 6 71,4
DEFAUT
Step 4 SAINE 1 38 97,4
71
1. Calcul des probabilités de défauts :
Afin de calculer la probabilité de défaut on doit appliquer la formule suivante :
𝑚𝑜𝑑è𝑙𝑒
Probabilité de défaut = 𝑒
1+ 𝑒
𝑚𝑜𝑑è𝑙𝑒
PD= e1.563+1.64X1+0.052X2
1+𝑒1.563+1.64X1+0.052X2
CONCLUSION
72
Chapitre 3 :
Analyse des données interprétation des
résultats.
73
Dans ce chapitre en vas voir l’analyse de résultat de défaut de crédit ainsi les limites quand a trouvé
au cours de la réalisation de stage a savoir le temps l , l’information .. et aussi des ouverture pour élargir
notre modèle.
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SECTION 2 : Les difficultés rencontrées dans la modélisation du risque
crédit
Comme dans toute œuvre humaine, des difficultés ont été rencontrées à plusieurs étapes de cette étude et
dont les plus importantes sont liées à :
- au choix du thème ;
- à la rédaction du mémoire.
A- Choix du thème
Le mémoire est une réflexion sur un sujet précis et actuel. Il doit répondre à une difficulté que
rencontrent les praticiens dans leur entreprise.
Le thème doit être circonscrit dans le temps et dans l'espace, réalisable, pertinent et surtout présenter un
intérêt pour l'auteur et pour les praticiens.
C'est au regard de toutes ces complexités et aux réalités du terrain que le choix d'un thème ayant trait à
la formation reçue nous a été pénible.
C'est après plusieurs semaines de réflexion que ce thème a été finalement retenu après consultation et
approbation du Responsable de stage et du Directeur de mémoire.
Les données statistiques relatives aux entreprises n'ont pas été accessibles pour tous les personnes ainsi
le centre d’affaire que j’ai effectue mon stage n’a pas beaucoup des clients alors n’a pas assez
d’information
C- Rédaction du mémoire
Il n'est pas sans savoir pour tout le monde que la disponibilité de temps matériel est nécessaire et
indispensable pour la conduite d'une étude.
En effet, le temps matériel a beaucoup manqué dans la conduite de cette étude. A savoir 3 mois .
A partir des limites exposées ci-dessus, nous pouvons proposer quelques voies
de recherches futures, la plus importante consiste à introduire d’autres
variables qualitatives pour compléter cette présente recherche. Ces variables
doivent toucher la stratégie, la structure, le mode de gestion, etc. la deuxième
voie qu’on peut proposer est celle qui utilise une autre méthode statistique,
plus efficace qui étude a la fois coté qualitative et quantitative.
75
Conclusion
permettre ainsi sa pérennité par la rentabilité. Plus que toute autre entreprise, la banque est
confrontée quotidiennement à des prises de décisions risquées à long terme. La gestion des risques
et, plus précisément du risque de crédit est tellement importante qu'elle ne donne droit à aucune
faille. En effet, le risque de crédit est un facteur fondamental pour la survie de 1a banque.
Dans notre cas d'étude, au sein du centre d’affaires banque populaire, nous avons analysé
l'efficacité des dispositifs de contrôle interne mis en place pour la maîtrise du risque de crédit en
utilisant la fonction scoring, notre objectif était d’élaborer un modèle prédictif grâce à la
régression logistique binaire, permettant le calcul de score de chaque client afin de déterminer son
la probabilité de défaillance de chaque entreprise ainsi que la perte maximale que la banque peut
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77
Sommaire
1. Conclusion.........................................................................................................................................37
Chapitre 2 :modélisation du risque de crédit par la réfression logistique……………………………….………….. 38
SECTION 1 : Méthodes d’évaluation du risque de crédit des PME...........................................................39
1-1 L’analyse Financiére :.........................................................................................................................39
b) L’analyse du crédit bancaire :8...........................................................................................................40
1-2 Le scoring :..........................................................................................................................................42
15
1-3 les principaux modèles de score en finance ..................................................................................45
1
Les limites de la méthode du scroing :.......................................................................................................47
d- Les nouveaux outils de la gestion du risque de crédit........................................................................48
Les techniques de la titrisation :........................................................................................................51
La titrisation complexe « l’importance des dérivés de crédit» :.........................................................53
Section 2 : outil de modélisation...............................................................................................................53
2-1 Outil de modélisation :........................................................................................................................53
a- SPSS...................................................................................................................................................53
b- La régression logistique :...................................................................................................................54
SECTION 3 : Analyse de risque de crédit par la régression logistique......................................................54
3-1 Présentation de la base de données :..................................................................................................54
b) Proportion des secteurs :...................................................................................................................55
c) Choix des ratios :................................................................................................................................55
Section 2 : Modélisation de la prédiction de la défaillance.......................................................................58
2-1 L’intérêt de la modélisation :...............................................................................................................58
Performance des résultats du modéle logit.........................................................................................61
1. Calcul des probabilités de défauts :...................................................................................................62
Chapitre 3 :Analyse des données et interpretation des résultas ………………………………………..………………..67
SECTION 1 : Analyse des résultats.............................................................................................................68
1-1 Perte en cas de défaut : « LGD ».........................................................................................................68
SECTION 2 : Les difficultés rencontrées dans la modélisation du risque crédit........................................69
SECTION 3 : pistes de recherche futures ……………………………………………………………………………………………..69
Conclusion.................................................................................................................................................70
2
Les ouvrages :
Les articles :
1- Journal le Matin, le 03 Mars 2018. Publié par Oudoud Lahcen.