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GROUPE OFFICE CHERIFIEN DES PHOSPHATES

Service de stage JFD


Réalisé par Youssef OUNDIL
Responsable de stage KOSSAI FAKIR
Encadré par Ait SI
MOUHAMED
Période de stage 02 /04/2018 AU
30/04/2018
formateur Siham JABER

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Remerciement
Durant mon stage au sein du groupe OCP précisément à l’unité
JFC 2  ou j’ai acquis une expérience professionnelle face au monde
industriel avec toutes ses activités et ses domaines divertis qui mon
donnais une idée très enrichie sur le domaine industriel et
professionnel.

Je tiens à remercier tous les agents du « JFC 2 » surtout les


agents d’atelier électrique qui m’ont montré tous genres
d’explications et de conseil qui vont m’aidés dans mon parcoure
Professionnel.

Mes remerciements aussi aux messieurs : Mr. FAKIR, Mr AIT SI,


Mr TABOUTE et à toutes les personnes qui m’ont aidé durant la
période de mon stage.

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JE DEDIE CE MODESTE TRAVAILE A :
* Mes parents.
* Tous mes fidèles amis.
*Mon chef de service électrique et mes
encadrants et mes formateurs
*A toute personne qui a toujours
apporté le conseil et le soutient
et qui m’aider de prés et de loin
dans mon travail.

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Sommaire

1. Présentation du groupe OCP……………………………….......................


i. Historique……………………………………………………………….
ii. Organigramme de groupe O.C.P……………………………………
2. Présentation de l’unité JFC2………………………………......................
3. Les différents ateliers JFC2 et leur production…………………………..
i. Atelier traitement douce TED…………………………………….......
ii. Atelier acide sulfurique………………………………………………...
iii. Atelier acide phosphorique…………………………………………….
iv. Atelier centrale………………………………………………………….
4. Les sources d’énergie électrique de JFC2.......................................…...
5. Les différentes salles électriques, leur maintenance et leur protection…
I. La salle MT et BT centrale……………………………………………….
II. Maintenance électrique à JFC2…………………………………………
i. Les jeux de barres……………………………………………………….
ii. Les collons………………………………………………………….........
iii. Les tiroirs………………………………………………………………...
6. Les transformateurs électriques………………………………………….....
i. Les transformateurs abaisseurs phosphoriques………………………..
ii. Les modes de refroidissements…………………………………………
iii. Les transformateurs principaux de JFC2………………………………..
7. Les différents de démarrages de MASY triphasé…………………………
i. Présentation du MASY triphasé………………………………………..
ii. Couplage et mode de démarrage………………………………………..
iii. Lecture de la plaque signalétique de moteur électrique……………….
8. La protection des moteurs électriques………………………………………
conclusion

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La technologie est la science qui traduit le lien entre l’étude
théorique et la réalisation pratique.
A partir de cette idée, il apparaît nécessaire pour un électricien,
quelle que soit sa spécialité, de compléter sa formation par un stage de
formation pour mettre en évidence sa pensée conceptuelle et analytique.
Il va de soi que les stages doivent nous permettre, en tant que futurs
techniciens, de montrer nos compétences, et la bonne assimilation de
notre formation pendant cette année.
Je souhaite que mon rapport témoigne de toutes ces qualités.
En ce qui concerne ma formation à C.Q.P, qui organise à la fin de la
deuxième année un stage pratique pour ses étudiants dont l’objectif est de
compléter leurs connaissances professionnelles.
Au cours de cette période, j’ai constaté que les stages sont
nécessaires, car grâce à eux que le stagiaire devient de plus en plus capable
de maîtriser ses gestes opérationnels ses capacités et de mettre en
pratique ses connaissances théoriques.
Dans ce but j’ai effectué un stage au service IDN/MA au sein d’OCP qui m’a
permis de confronter le monde de travail qui était abstrait pour moi,
perfectionner approfondir mes connaissances théoriques et assimiler des
applications

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1. présentation du groupe OCP :

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i. Historique :
Quelques dates des groupes chérifiens des phosphates :
1920 : Création, le 7 août, de l’Office Chérifien des Phosphates (OCP).
1982 : Début des travaux de construction du complexe chimique MP III-IV à Jorf
Lasfar.
1986 : Démarrage des différentes lignes d'acide sulfurique et d'acide
phosphorique de Maroc Phosphore III-IV.
1987 : Démarrage des lignes d'engrais de Maroc Phosphore III-IV (octobre-
décembre).
1996 : Création de la société Euro-Maroc Phosphore (Emaphos). Lancement
des travaux de construction de l'usine d'acide phosphorique purifié d’Emaphos,
à Jorf Lasfar (janvier-février). Regroupement des activités des deux sociétés
Maroc Chimie et Maroc Phosphore au sein de Maroc Phosphore (janvier).
Introduction de Fertima à la Bourse des valeurs de Casablanca (30% du capital)
dans le cadre du projet de privatisation de la société (octobre). Signature de la
convention en matière d’environnement avec le département ministériel
chargé de l’Environnement. Création de l’Institut OCP en décembre.
1998 : Démarrage de la production d’acide phosphorique purifié (Emaphos,
Jorf Lasfar), le 31 janvier. Le Groupe OCP obtient le Prix national de la Qualité.
1999 : Démarrage de la production d’acide phosphorique de l’usine d’Imacid à
Jorf Lasfar, le 1er novembre.
2004 : Création de la Société "Pakistan Maroc Phosphore" S.A en Joint venture
entre l’OCP et Fauji Fertilizer Bin Qasim Limited (Pakistan).
2006 : Projet nouvelle DAP à Jorf Lasfar 850 000 t/an.
2008 : La société anonyme OCP SA est née le 22 janvier - Démarrage de
Pakistan Maroc Phosphore à Jorf Lasfar (PMP)
2009 : Démarrage de Bunge Maroc Phosphore à Jorf Lasfar (BMP).

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D’autres données sur le groupe OCP :

Données 2008

Création de l'OCP: 1920

Création du Groupe OCP: 1975 - Création d'OCP SA: 2008

Réserves de phosphate : 3/4 des réserves mondiales


Production : phosphate et dérivés phosphatés (acide phosphorique, engrais)
 Sites de production :
     • Phosphate : Khouribga, Benguérir, Youssoufia, Boucraâ-Laâyoune
    • Dérivés : Safi, Jorf Lasfar
Ports d'embarquement : Casablanca, Jorf Lasfar, Safi, Laâyoune
Effectifs : 18 000 dont 6% ingénieurs et équivalents
 Production marchande de phosphate : 24,45 millions de tonnes
Production de phosphate : 27,16 millions de tonnes
Part du Groupe OCP dans le total des exportations marocaines : 33 % (en
valeur)
Chiffre d'affaires à l'export : 6,9 milliards de dollars

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Parts de marché à l'international :
     • Phosphate : 40 %
    • Acide Phosphorique : 38.4%
     • Engrais : 8.4%

ii Organigramme du GROUPE O.C.P

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2. Présentation de l’unité  :

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JORF FERTILIZER COMPANY V

Le Groupe OCP a acquis, en partenariat avec les brésiliennes pour la


réalisation d’un complexe de production d’ACP et d’engrais :

 Capacité : 375 KtP2O5 d’ACP, dont 300 KT seront transformées en


DAP/MAP/TSP

 Date de démarrage fin 2007 / début 2008.La totalité de la production


est destinée à couvrir une partie des besoins de Bungeen Amérique
Latine.

Les besoins en phosphate de ce complexe s’élèvent à environ 1,5 million de


tonnes/an.

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3. Les différents ateliers JFC2 et leur production :

I - (JFC2 p3)
Mon stage a été effectué au sein de l’unité JORF FERTILIZER COMPANY

Le complexe JFC V comprend :

 Atelier traitement d’eau douce


 Atelier acide sulfurique
 Atelier acide phosphorique
 Centrale thermoélectrique
 Atelier engrais (en cours de construction)
i. Atelier traitement d’eau douce TED

L’installation a pour but le traitement d’eau brute et d’air comprimé.

ii. Atelier acide sulfurique

>> Objectifs de l’installation  :

L’atelier acide sulfurique aura une capacité évaluée de 3410 tonnes


métriques de H2SO4 par jour de 24h.L’acide produit sera sous forme de 98.5%
H2SO4.

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>> Description du processus

La fabrication de l’acide sulfurique consiste en 3 étapes : la combustion, la


conversion et l’absorption. Ces trois étapes sont qualifiées exothermiques. Les
surplus de chaleur générés à chaque étape du procédé sont récupérés par la
chaudière, par les surchauffeurs et par les économiseurs. Le procédé permet
également un taux de conversion élevé de la chaleur en vapeur.

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iii. Atelier acide phosphorique

L’atelier phosphorique est la zone de production d’acide Phosphorique cet


atelier comporte les unités suivantes :

 Broyage de phosphate(502).
 Attaque filtration acide(503).
 Stockage acide 29% (513)
 échelons de concentration(504).
 Stockage acide 54%(514).

>> Unité (502) BROYAGE  :

Destinée à broyer les grains de phosphates de dimensions supérieure ou


égales à 500 µm afin d’obtenir la granulométrie désirée (de 80 µm à 500 µm)
pour l’augmentation de la surface de la d’attaque du minerai, la réaction est
d’autant plut facile que la surface offert aux réactif est plut grande. Le broyage
est donc une opération généralement nécessaire.
Le broyage du phosphate ce fais de la manier suivant .le phosphate qui est
assurer par l’unité TSK arrive par les convoyer UE07(510AT04) et
UE08(510AT05),a la fin des ces deux convoyeur il y a un séparateur de métaux
qui enlève les objets mitaliques du phosphate ce dernier passe par une trémie
a fin d’arrivé a un dosomettre pour le réglage du débit après cette phase en fais
le mélange du phosphate avec de l’eau dans un bac ce dernier et accompagne
par une pompe après cette fase en recourt :

Le broyage en circuit continu ouvert : dans ce type du broyage, le produit passe


une seule fois dans le broyeur.

Le broyage en circuit continu fermé :


c’est le système de broyage avec
séparation, le produit sur dimensionné est retourné pour être broyé à
nouveau.

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Phosphate

Trémie de
phosphate

Extracteur

Pulpe de
M
phosphate
Dosomètre M M

Broyeu
EAU r
Bac de dégazage Bac à pulpe

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>> Unité (503)  ATTAQUE- FILTRATION  :

Section d’attaque : c’est la réaction du phosphate par l’acide sulfurique pour


donnée une bouillie d’acide phosphorique.

Section de Filtration : un ensemble formé d’un filtre sous vide, d’un séparateur,
des pompes, etc. cette section permet la séparation de l’acide phosphorique à
29% du solide formé au cours de l’attaque (gypse).

>> Unité (513) STOCHAGE D’ACIDE A 29 % :

La production de l’acide phosphorique 29% en P2O5 dans l’unité d’attaque filtration


n’est pas parfaitement liquide, il contient un peu de solide 1% et la température de l’acide
produit est de 76°c, donc le but de cette unité est de refroidir, diminuer le taux de solide et
stocker l’acide produit.

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>> Unité (504) CONCENTRATION D’ACIDE 29% :

La concentration est une opération d’évaporation dont le but de diminuer la quantité de


l’eau existant dans l’acide produit à l’unité d’attaque filtration afin d’élever la teneur d’acide
phosphorique de 29% à 54% en P2O5.

Echangeur bouilleur condenseur inter condenseur

Schéma d’un échelon de concentration  :

>> Unité (514) STOCKAGE DACIDE 54 %  :


Avant sa livraison à la concentration d’acide purifie l’acide phosphorique concentré à
54% en P2O5 subit un refroidissement et une décantation dans l’unité 14 de stockage.

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Schéma bloc du procédé :

iv. Atelier centrale:

La centrale thermoélectrique dispose d’un groupe turbo alternateur (GTA) d’une


puissance de 32 MW et d’une tension de 10 KV. Il assure la détente de la vapeur HP produite
par Les deux Chaudières de Récupération de l’atelier sulfurique en transformant l’énergie
thermique de cette vapeur en énergie électrique.
L’énergie électrique produite couvre tous les besoins de MP, le surplus est envoyé vers
le réseau national de l’ONE.

4. Les sources d’énergies électriques :


Le complexe JFC V est alimenté en énergie électrique par trois sources :
L’énergie de l’ONE (60KV) :
 Le réseau national 60 KV à travers un transformateur 60 KV/10 KV, 30 MVA.
L’énergie de (GTA) :
 Groupe turbo alternateur 10 KV, 40 MVA :
>> Groupe Turbo Alternateur (GTA) :
La centrale thermoélectrique dispose d’un groupe turbo alternateur (GTA)
d’une puissance de 32 MW et d’une tension de 10 KV. Il assure la détente de la
vapeur HP produite par Les deux Chaudières de Récupération de l’atelier
sulfurique en transformant l’énergie thermique de cette vapeur en énergie
électrique.

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L’énergie électrique produite couvre tous les
besoins de MP, le surplus est envoyé vers le
réseau national de l’ONE.

Le groupe électrogène (10KV, 1250KVA)

 Groupe électrogène de secours (Diesel alternateur) 10 KV, 1250 KVA


L’alimentation principale du complexe est celle du turbo alternateur. Le
réseau ONE est toujours connecté.
En cas d’absence de tension sur le réseau MT (moyenne tension), le
groupe électrogène assure l’alimentation en énergie

électrique des équipements stratégiques tels que l’éclairage, les


agitateurs, les auxiliaires de sécurité du groupe turbo alternateur…

- Réseau électrique à Jorf Fertilizer Company 2 (JFC2) :

Energie(ONE)
60kv
Energie(GTA)
10kv

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Energie (GD)
10kv

5. Les différentes salles électrique, leur maintenance et leur


protection :
I. La salle MT et BT centrale :
 La salle MT de la centrale est alimentée directement par la GTA ou
il y a double jeux de barre qui disperse l’alimentation aux
différents blocs des ateliers :
 TED et SAP et éclairage de la centrale et au moteur
électrique MT (10KV).
 La salle BT de la centrale est alimentée par des
transformateurs abaisseurs (660V, 380V) vers des
tableaux intelligents MCC
Description :
Une fois alimenté par les jeux de barre, Le tableau intelligent a pour rôle :

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 Commander les différents organes participant à la production via les
tiroirs, grâce aux laids : défaut, marche, arrêt.

 Superviser le déroulement du processus.

 Assurer la communication directe à distance avec le milieu local.

 Afficher la façade du tableau, ainsi que les différents schémas pour


rendre la maintenance plus facile.

A cet effet, on peut dire que le tableau intelligent est un cerveau riche en
information.

Chapitre 1 Maintenance électrique à JFC 2 :


Une fois le groupe turbo alternateur produit de l’énergie électrique, il
alimente plusieurs parties et part la suite on verra le parcourt de l’énergie
jusqu’elle arrive aux récepteurs.
i. Les jeux de barres

>> Description des jeux de barres  :


Les jeux de barres basse tension sont dessinées a assurer le transport d’énergie
électrique entre éléments d’une installation la fournissant (générateurs,
transformateurs,...) et la répartissant (tableaux généraux de distribution dits

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TGBT) ; ils peuvent également être une partie du TGBT ou d’ensembles
d’appareillage basse tension faisant l’objet de normes particulières.

>> Avantages et utilité


Les jeux de barres sont utilisés dans le cas de transport, en concurrence avec
des câbles isolés, mais leurs intérêt avant est, avant tout ,économique, car a
puissance transportée égale, ils reviennent sensiblement mois cher, grâce aux
meilleurs conditions de refroidissement du métal (cuivre ou aluminium).les
températures étant fonctions des seules conditions d’environnement et non
pas des tenues limitées des isolants des câbles qui, par ailleurs, constituent un
certain obstacle a la transmission vers l’extérieur de leur chaleur interne.

ii. Colonnes
Le tableau intelligent comporte plusieurs colonnes, les deux premières sont
spécifiées pour l’ARRIVEE, une NORMAL et l’autre SECOURS, les autres
colonnes restantes sont appelées de DISTRIBUTION, car elles sont réservées
pour distribuer l’énergie électrique aux différents organes participant à la
production. Ces colonnes sont nommées par ordre alphabétique.N.B : une
autre colonne appelée IHM (interface Homme-Machine) se trouve au début du
tableau .elle permet la supervision et assure la communication avec
l’utilisateur grâce a un écran afficheur appelé PANEL VIEW.

Pour faciliter la tache de commande des dispositifs du chantier (moteurs,


pompes, ventilateur…) un découpage des colonnes est mis en jeu. Ce
découpage a permet d’avoir un certain nombre de tiroirs par colonne. Chaque
tiroir est responsable d’un organe.

iii. Les tiroirs  :


Principe
Il s’agit d’armoires électriques, composées de deux parties :
>> Partie puissance : présentée par les jeux de barres et les câbles
électriques. Elle peut aussi intégrer des transformateurs de courant comme de
tension (TC/TT), ou des TOR.

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>> Partie commande : nommée ainsi car elle regroupe plusieurs appareil
de commande et de protection, tel que disjoncteur, actionneur, contacteur,
BP…
Types de tiroir:
On distingue deux types de tiroirs :
DOL et DD.
Le premier type signifie DEPART MOTEUR, et le deuxième DEPART
DISJONCTEUR.
Les départs moteurs sont caractérisés par la présence de 3 lampes de
signalisation (lampes témoins) :
Rouge  : Arrêt.
Verte  : Marche.
Jaune  : Défaut.

TIROIR

6. Les transformateurs électriques  :

Le réseau électrique compte plusieurs dizaines de milliers de


transformateurs. Certains ont pour fonction d'élever la tension
(transformateurs élévateurs de tension), d'autre de l'abaisser
(transformateurs abaisseurs de tension), ils ont des tailles et des
masses très variables.
Tous sont dotés d'un dispositif permettant d'évacuer la chaleur
produite pendant leur fonctionnement.

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Les transformateurs élévateurs de tension  :
Le rôle de ces transformateurs est d'élever la tension électrique à la
sortie des centrales électriques. En effet, le passage d'un courant
électrique dans un câble occasionne des pertes d'énergie, une partie
de l'énergie électrique est dissipée en chaleur par effet joule.
Afin de limiter ces pertes d'énergie, il est nécessaire de diminuer
l'intensité du courant donc d'augmenter la tension aux bornes de la
ligne.

Les transformateurs abaisseurs de tension  :

À l’abord des zones de consommation, la tension est


progressivement abaissée jusqu'à obtenir des valeurs basses de
tension (230 volts ou 380 volts), c'est le rôle des transformateurs
abaisseurs de tension.

i. Les transformateurs abaisseurs phosphoriques :


Dans PAP il y a 7 transformateurs :
2 transformateurs abaisseurs pour l’éclairage
10kv/400v a comme puissance 630 KVA normale
et réserve.
5 transformateurs abaisseurs 10kv/660v a comme
puissance 4000 KVA pour les tableaux (660V)
Les mode de refroidissement
ONAN  : ON, sirculation Huil natural (refroidissement interne du
transfo ) +AN sirculation d’air naturel(refroidissement
externe)

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ONAF  : ON  , sirculation Huil naturel (refroidissement interne du
transfo ) +AF sirculation d’air Forcé(refroidissement externe)
ODAF  : OD , Sirculation huil Dérigé (refroidissement interne
du transfo ) + AF sirculation d’air Forcé (refroidissement
externe)
Les protection non company du transformateur
Dans notre cas la protection ce fait via un relais de protection
siprotec….
Elle assure la protection :

 contre surcharge
 contre les anormeuax echange du chaleur
 du masse cuve et homopolaire
 protection différentiel
C- Régulateur en charge du transformateur
Il permet de régler automatiquement la tension du transformateur.

Le transformateur principal d’unité BMP :

iv. Le transformateur principal de JFC 2 :


C’est un transformateur qui joue un rôle d’abaisseur d’énergie l’ONE
60KV/10KV ; est un transformateur élévateur de 40000 KVA de
puissance et il est branché avec le réseau ONE et avec le réseau de la
GTA.

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Transformateur abaisseur (60kv/10kv)

La plaque ségnalitique du transformateur

Puissance : 30MVA, Tension : 60kv


Fréquence : 50Hz

Tension assigné Courant

68100V 254 A
60000V 289 A
51900V 334 A

Les différente protection du transformataeur


Les protection acompany du transformateur

 Buchholze (Dégagement du gaz)

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C’est un relais de protection contre les incidents internes au
transformateur, Il détecte les dégagements gazeux dû aux Claquages
internes HT/Masse ou entre enroulements.

Les relais Buchholz sont montés essentiellement sur les gros


transformateurs à bain d’huile sur la tubulure reliant le réservoir
d’expansion et la cuve du transformateur.

buchholz

Surgi
e

Romblé

 Thermostat :
Elle essure la température interne du transformateur
constatnte
 Protection Silica gel  :
Elle essure la protection contre l'humidité
 Parafoudre
 Romblé
Pour le refroidissement du transformateur
 Surgie

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RACCORDEMENT DES MOTEURS
SYNCHRONNE AU RESEAU TRIPHASE

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Le moteur asynchrone :
Présentation :

C'est un moteur qui se caractérise par le fait


qu'il est constitué d'un stator (inducteur)
alimenté en courant alternatif et d'un rotor
(induit) soit en court-circuit, soit bobiné
aboutissant à des bagues dans lesquelles le
courant est créé par induction. Ces moteurs
ont la particularité de fonctionner grâce à un
champ tournant.

On distingue 2 catégories de moteur asynchrones en fonction du type de rotor :

- les moteurs asynchrones à rotor en court-circuit,

de faible puissance.

- les moteurs asynchrones à rotor bobiné à bagues

dans lesquelles l'enroulement du rotor aboutit à des

bagues par l'intermédiaire desquelles on peut

insérer des résistances. Ils sont de grande

puissance.

Les moteurs asynchrones peuvent démarrer par leurs propres moyens s'ils sont

polyphasés. Le couple de démarrage des moteurs asynchrones est faible.

C'est un moteur dont la vitesse est proportionnelle à la fréquence du courant :

n=f/
p

n = fréquence de rotation

f = fréquence du courant

p = nombre de paire de pôles

Précautions de câblage :

5
Pour le pilotage de ces moteurs, il est impératif de séparer la tension de

commande de la tension de puissance. La tension de commande doit être en très

basse

tension 24 Volts puisqu'un opérateur humain sera amené à intervenir et la tension

de puissance sera en basse tension 380 V. Il sera donc nécessaire de différencier

physiquement sur un circuit, ces deux tensions.

Schématisation :

Alimentation d'un moteur asynchrone :

Diagramme de Fresnel Courbes de tensions triphasées


Vérification de la tension entre deux phases :

5
Couplage et modes de démarrages
Les moteurs asynchrones triphasée sont des moteurs très robustes qui
nécessitant peu d’entretien. Ils sont très utilises dans l’industrie.

Ces moteurs possèdent trois enroulements (phases) qui constituent le


stator. Ces 3 phases peuvent être couplées soit en triangle, soit en
étoile.

I) Couplage TRIANGLE et ETOILE.

Le moteur asynchrone triphasé dispose d’une plaque à bornes ou sont


disponibles les extrémités des enroulements du stator.

On choisit le couplage étoile ou triangle en fonction des caractéristiques


du moteur : La plaque signalétique d’un moteur asynchrone précise
toujours deux tensions de fonctionnement possibles :

Exemple : 230/400 ou 380/660

La plus petite valeur indiquée est la tension nominale d’un enroulement


(une phase du moteur). Par conséquent le moteur asynchrone triphasé
est branché :

5
En triangle : lorsque la tension entre phases (tension composée) du
réseau d’alimentation est égale à la tension de fonctionnement la plus
basse :

Ex : moteur 380/660 Réseau : 220V / 380V (380 V = tension entre


phases du réseau)

Symbole : …. ou D

En étoile : Lorsque la tension entre phases du réseau d’alimentation est


égale à la tension de fonctionnement la plus élevée :

Exemple moteur : 230/400 Réseau : 230 / 400

Autre exemple : Moteur dont la plaque signalétique indique : 230/400.


Réseau triphasé : 132 / 230.

5
Le couplage devra être TRIANGLE (La tension entre phase du réseau =
230 V ce qui correspond à la tension d’un enroulement (230V) du
moteur)

II) PROCEDES DE DEMARRAGE

Il existe plusieurs procédés de démarrages : Démarrage direct,


démarrage statorique à résistance, démarrage étoile / triangle … (on se
limitera à ces 3 procédés)

Démarrage direct
Schéma

Une impulsion sur S2 alimente le relais (KM1) : les contacteurs KM1 se


ferment et le relais est auto-alimenté.

Le moteur démarre. L’arrêt est obtenu par une impulsion sur S1.

Le démarrage est donc obtenu en un seul temps ; le stator du moteur est


couplé directement sur le réseau.

5
Les avantages du démarrage direct :

- Simplicité de l’appareillage de commande


- Couple de démarrage important (1.5 à 2 fois le couple nominal )
- démarrage rapide (2 à 3 secondes)

Les inconvénients du démarrage direct :

- La pointe de courant lors de la mise sous tension est très élevée, de


l’ordre de 4 à 8 fois le courant nominal
- Démarrage brusque : déconseillé si le démarrage doit être doux et
progressif (tapis, transporteur, etc. …)

Utilisation :

Démarrage réservé aux moteurs de petites puissances (P < 5kW) en


raison de l’appel important de courant lors du démarrage.

Démarrage statorique à résistances.


Schéma :

5
Le démarrage s’effectue en 2 temps et dure entre 7 et 12s :

Dans le premier temps, on met en série avec chaque phase du stator


une résistance (Fermeture de KM11)

Dans le second temps, on court circuit les résistances (Fermeture de


KM1)

Fonctionnement de la partie commande :

1er temps - Impulsion sur S2 : le relais KM11 est activé et les
contacteurs KM11 (partie puissance) se ferment. Le relais est auto-
alimenté.

2nd temps – Le contacteur temporisé KM11 se ferme, entraînant


l’alimentation du relais KM1 : Les contacteurs de puissances KM1 court-
circuitent les résistances.

L’arrêt est obtenu par une impulsion sur S1

Avantages de ce type de démarrage :

Pas de coupure d’alimentation pendant le démarrage. Forte réduction


des pointes de courant transitoires (à ne pas confondre avec courant de
démarrage). Possibilité de réglage des valeurs au démarrage

Inconvénient :

Perte de puissance dans les résistances. Perte de couple important. Le


courant de démarrage est encore élevé (4,5 In)

Démarrage étoile/triangle
Schéma :

5
Le démarrage s’effectue en deux étapes et dure 3 à 7 secondes :

- Première étape : couplage Etoile (Y) du moteur


Les enroulements sont soumis à une tension U/ 3 (U / racine de 3)

Le courant de démarrage Id est réduit par rapport au démarrage direct.


(Id = 1.3 à 2.6 In)

Le couple au démarrage est plus faible qu’en démarrage direct (0.2 à 0.5
Cn)

- Deuxième étape : couplage Triangle ( ) du moteur

Quand le moteur est lancé, on passe au couplage triangle. La


surintensité qui en résulte est moins importante qu’en démarrage direct
et le moteur atteint sa vitesse nominale à pleine tension.

Avantages de ce type de démarrage :

- Démarreur relativement peu onéreux


- Le courant de démarrage est plus faible qu’en direct et donc moins
perturbant pour le réseau.

5
Inconvénient :

- Couple de démarrage faible


- Coupure de l’alimentation et courants transitoires importants au
passage Etoile/triangle

Utilisation :

Réservé essentiellement aux machines démarrant à vide.

Fonctionnement de la partie commande :

Une impulsion sur S2 alimente le relais KM1. Les contacteurs KM1 se


ferment et le relais KM2 est activé : il y a auto-alimentation (KM2 13-14
est fermé). Les contacteurs de puissance KM1 et KM2 étant fermés, on
a un couplage étoile.

Au bout de 2 secondes, le contacteur à ouverture temporisée (KM2 55-


56) s’ouvre, entraînant avec un léger retard la fermeture du contacteur
67-68 : Le relais KM3 est alors alimenté. Les contacteurs KM2 et KM3
sont donc fermés : c’est le couplage Triangle.

Note : le léger retard à la fermeture du contacteur 67-68 est nécessaire


afin d’éliminer tout risque de court-circuit des phases (KM3 et KM1 ne
doivent jamais être fermés en même temps). Arrêt moteur si appuie sur
S1.

5
Lecteur de la plaque signalétique du moteur
électrique  :

5
8. Notions fondamentales
sur
la protection des moteurs

5
1.Pourquoi protéger les moteurs ?

On pourrait admettre que des entraînements correctement conçus,


dimensionnés, montés, utilisés et entretenus ne soient pas
défaillants. Dans la pratique, cette situation idéale n’existe
pratiquement pas. La fréquence des différentes pannes des moteurs
est différente selon les conditions spécifiques de fonctionnement.
Les statistiques montrent qu’il faut compter avec un taux de
défaillance annuel de 0,5 à 4%. La plupart des défaillances trouvent
leur origine dans les surcharges.
Les défauts d’isolation, qui entraînent des défauts de terre ou des
courts-circuits entre spires et enroulements, sont les conséquences
de surtensions ou de contamination par l’humidité, l’huile, la graisse,
la poussière ou d’autres produits chimiques.

La répartition approximative des dommages est la suivante :


• Surcharge 30%
• Dommages à l’isolation 20%
• Défaillance de phase 14%
• Dommages aux paliers 13%
• Vieillissement 10%
• Dommages aux rotors 5%
• Divers 8%

5
Commande locale
L'association d'un interrupteur, d'un

contacteur et d'un relais de protection

thermique dans un coffret, autorise la

coupure en charge et protège contre les

surcharges.

Conformément aux normes d'installations

en vigueur, chaque départ doit être protégé

contre les courts-circuits par des fusibles

ou un disjoncteur placés en amont.

Protections assurées
Par un relais tripolaire de protection

thermique contre les surcharges faibles et

prolongées.

Verrouillage de l'ouverture du coffret si

l'interrupteur n'est pas ouvert.

Fonctionnement du circuit de puissance

Fermeture manuelle de l'interrupteur Q1

Fermeture de KM1.

Q1 : calibre In moteur.

KM1 : calibre In moteur en fonction de la

catégorie d'emploi.

F1 : calibre In moteur.

Fonctionnement du circuit de commande


Impulsion sur marche.

Fermeture de KM1.

Auto-alimentation de KMI.

Arrêt : impulsion sur 0, ou par

déclenchement du relais de protection

thermique FI.

5
Protection électromagnétique

Par relais à maximum de courant


Protection des installations soumises à des pointes de

courant fréquentes et importantes.

Raccordement du circuit de puissance


Insérer dans chaque phase ou fil d'alimentation, un

relais électromagnétique.

Fonctionnement du circuit de commande (schéma):


Commande 2 fils (sans auto-alimentation).

KM1 fermé.

Pointe de courant importante.

Déclenchement de F2, F3 ou F4.

Ouverture de KM1 par F2, F3 ou F4.

Rétablissement instantané du contact du ou des relais

déclenchés.

Fermeture de KM1 après impulsion sur le bouton-

poussoir marche.

2.Besoins en protection des moteurs :


 Echauffement
 Comportement du fonctionnement
 Température limite et classes d’isolation
 Vieillissement de l’isolation
 Limites du temps de réaction
 Défaillance de phase
 Asymétrie du réseau
 Défaut de terre
 Court-circuit
3.Besoins en protection des installations :
Blocage

Sous-charge

 Mauvais sens de rotation
 Moteurs dans des environnements explosifs
 Protection pour sécurité accrue EEx e
 Signification du temps tE

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4.Méthodes de protection :

Il existe habituellement deux méthodes avec des variantes pour la


surveillance de température des moteurs :
• Mesure de température avec sondes incorporées dans
l’enroulement du stator : la sonde mesure directement la
température dans l’enroulement du moteur, mais seulement
exactement à l’endroit où elle se trouve. De plus, il faut prendre en
compte le temps de réponse thermique de la sonde qui est souvent
supérieur à 10 secondes.
Ne sont pas pris en compte :
- surcharge du rotor
- défaillance de phase
- asymétrie
- court-circuit
- défaut de terre
• Mesure de courant dans les conducteurs : la mesure de courant
dans les conducteurs est judicieuse si l’augmentation de température
du moteur en fonction du courant moteur est connue. Les appareils
de protection sont utilisables selon le courant de service nominal et
pour des états de surcharge de courte durée.

5.Protection par contrôle de la température


 Problématique de mise en œuvre
 Inertie thermique
 Sonde bimétallique dans l’enroulement
 Sonde PTC
 Sonde de température linéaire

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6.Sélection du bon appareil de protection
moteur :

Une conception économique de la protection d’un moteur nécessite


que le dispositif de protection soit adapté aux exigences du moteur
et de l’installation qu’il entraîne.
Il n’est pas judicieux de protéger une installation non-critique au
moyen d’appareils très performants de haute qualité. Par contre, les
dommages peuvent être importants si une partie importante d’une
installation de production avec des conditions de démarrage et de
fonctionnement exigeantes n’est pas surveillée et protégée.
Les tableaux suivants peuvent faciliter la sélection du bon appareil de
protection ou de la bonne combinaison de différents appareils de
protection. Pour chaque application l’importance de la prise en
compte des critères concernés peut être évaluée.
Les critères importants de sélection sont:
- l’application
- le type d’entraînement et la grosseur du moteur
- les conditions ambiantes
- les exigences de gestion du moteurtection des moteurs

5
Conclusion
Ce stage au sein de JORF FERTILIZER COMPANY a été très
enrichissant. En effet, cela m’a permis de découvrir des situations
nouvelles, de m’ouvrir sur le monde de l’industrie et la vie
professionnelle. J’ai pu ainsi voir les conditions de travail,
comprendre le fonctionnement d’une entreprise, analyser la
répartition des tâches et côtoyer de près les vraies difficultés du
monde du travail.
A travers les différentes activités de maintenance que j’ai
effectuée, je trouve que j’ai été opérationnelle et j’ai acquis beaucoup
de connaissances techniques.
Suite à ce stage, j’ai pu mettre en œuvre mon sens du
relationnel, m’adapter à des nouvelles règles et développer ainsi mon
esprit d’analyse et de synthèse.
Le rapport humain entre les membres du personnel est un point
très important. En effet, la solidarité et la bonne entente entre les
employés jouent un rôle déterminant dans le bon fonctionnement de la
société.

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