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Stage d’initiation

La Téléphonie sur IP

(TOIP)
Encadré par :

M. Belhadi

Rédigé par:

HALMI Fatima Ezzahra

Année universitaire: 2016/2017


Remerciement

J’aimerai tout d’abord remercier L’équipe du service informatique pour son


encadrement, son aide et ses précieux conseils. Elle a su me guider vers mon projet en
alliant ce domaine à nos intérêts en réseaux.

Nous aimerons également remercier de tousnos cœursnos parents que nous adorons.
Qui, en plus de leur support et de leur amour, ils nous ont toujours encouragé à rechercher
l’excellence.
Dédicace

A tous ceux qui se dévouent sans cesse pour nous éclaircir la voie et les immenses
horizons du savoir, et dont la vocation mérite largement nos respects :

A nos mères, à nos pères, qui nous ont toujours apporté soutiens, encouragements et
réconforts.
A nous frères et pour leurs amours.
Table des matières
Remerciements........................................................................................................................................

Dédicace..................................................................................................................................................

Introduction générale ............................................................................................................................

Chapitre I : Aperçu sur l’organisme .........................................................................................................

I-Présentation générale sur le groupe OCP...............................................................................................


II-Historique du groupe ...........................................................................................................................
III- Les divisions d’OCP...........................................................................................................................
III-1-Maroc chimie…………………………………………………………………………..

III2-Maroc phosphore I……………………………………………………………………...

III-3-Maroc phosphore II…………………………………………………………………….

III-4-Maintenance centralisée………………………………………………………………..

III-5-Gestion administrative………………………………………………………………….

III-6-Infrastructures de Safi………………………………………………………………….

Chapitre II : Présentation du service téléphonique ...................................................................................


I-Réseau téléphonique-.............................................................................................................................
I-1-Définition.........................................................................................................................................
I-2-Principe d’une communication .......................................................................................................
II-Les commutateurs.................................................................................................................................
II-1-Définition.........................................................................................................................................
II-2-Les types de commutation...............…............................................................................
a-Commutation manuelle .......................................................................….........................
b-Commutation autommatique............................…............................................................
II-3-Les fonctions d’uncommutateur.....................................….............................................
II-4 : Les architectures des commutateurs...................................................................
Chapitre III : Généralités sur la TOIP.......................................................................................................
I-Introduction...........................................................................................................................................
II-Historique de la TOIP..................................................................................................................
III-Rappel de la TOIP....................................................................................................................
Chapitre IV :
I-Les avantages de TOIP…………………………………………………………………………
II-Les inconvénients de la
TOIP………………………………………………………………….
Introduction générale :

De nos jours, les gains et l’évolutivité des entreprises sont influencés par la qualité des
systèmes de communication qu’elles possèdent, plus on aura une diversité de moyens de
communication, plus on aura accès à l’information et d’une manière plus rapide.
A cet effet, cette rupture qui existait entre les réseaux de données et de voie tend de plus en
plus à disparaitre, et on assiste de plus en plus à une convergence des données, de la voix et
même de la vidéo, tout en garantissant la facilité d’administration, la sécurité, la qualité de
service et en optimisant les coûts de communications et d’investissement. La téléphonie sous
IP apparaît aujourd’hui comme une solution pour remporter ce challenge.
C’est justement le cas, non seulement pour les zones du Groupe OCP entres elles, mais aussi
au sein d’une même zone renfermant plusieurs sites dispersés géographiquement, telle que la
zone de Safi faisant l’objet de cette étude, qui tend vers une migration progressive vers la
ToIP.
Dans cette perspective, le présent travail porte sur le déploiement d’une solution permettant
l’interconnexion entre les deux systèmes téléphoniques analogique et IP, afin de faciliter la
migration totale vers cette nouvelle technologie, et aussi de restructurer le système
téléphonique de l’OCP de Safi.
Chapitre I:

Aperçu sur l’organisme

 Présentation générale sur le groupe OCP

 Historique du groupe

 Les divisions d’OCP


I-Présentation générale sur le groupe OCP  :

Le Groupe Office Chérifien des Phosphates joue un rôle important sur le plan économique et
social du pays. Il détient le monopole de la recherche, de l’exploitation, de la valorisation et
de la commercialisation du phosphate et de ses dérivés. Vu l’effectif du personnel qu’il
emploi (28.000 agents environ, dont 710 ingénieurs et assimilés), les retombées économiques
de ses investissements sur l’environnement social sont importantes. Le sous-sol marocain
renferme les plus importants gisements de la planète : trois quarts des réserves mondiales,
98% dans le centre du pays et de 2% dans le sud. Leur situation géographique et la diversité
de leurs qualités marchandes confèrent naturellement au royaume du Maroc une place
particulière dans le commerce international du phosphate. Le phosphate brut est extrait des
mines souterraines et des chantiers à ciel ouvert (découvertes). Le minerai est ensuite épierré
et criblé et parfois lavé, avant d’être séché pour la transformation.

Le Groupe est présent dans cinq zones géographiques du pays :

 Quatre sites d’exploitation :

- Khouribga (avec 44% de la réserve nationale).


- Youssoufia_Benguerir (36% de la réserve nationale).
- Chichaoua (19%).
- Boucraâ (1%).

 Deux sites de transformation chimique :

- Safi
- Jorf Lasfar

Le minerai est exploité tel quel ou livré aux industries chimiques du Groupe à Jorf Lasfar ou
à Safi pour être transformé en produits dérivés commercialisables : Acide phosphorique de
base, Acide phosphorique purifié et les Engrais solides.

 Quatre ports desservant les centres de production :


- Casablanca : pour le phosphate brut en provenance de Khouribga.

- Jorf Lasfar : pour le phosphate en provenance de Khouribga et les produits dérivés


fabriqués à Jorf Lasfar.

- Safi : pour le phosphate en provenance de Youssoufia et les produits dérivés fabriqués à


Safi.

- Laâyoune : pour le phosphate en provenance de Boucraâ.

La multiplicité des ports d’embarquement apporte une souplesse et une sécurité

d’approvisionnement pour les clients. Elle constitue un atout supplémentaire pour la


satisfaction de leurs besoins.

II-L’historique du groupe :

Le Groupe Office Chérifien des Phosphates est un opérateur international dans le domaine du
phosphate et de ses produits dérivés.
Apres la découverte d’importants gisement de phosphate naturel au Maroc, précisément dans
les régions de Khouribga et Youssoufia, le groupe OCP a vu le jour le 07/08/1920 et à
commencer à extraire le phosphate le 01/03/1921, mais l’exportation en destination de la
France n’a commencé que le 23/07/1921 pour y être valorisé (en ce temps-là, le Maroc a été
sous le protectorat de la France).
Après l’indépendance, le Maroc a cherché par tous les moyens la façon de bien profiter de ses
richesses. Raison pour laquelle il a adopté une politique visant la valorisation du phosphate
par ses propres moyens.

 L’office chérifien des phosphates a été créé le 7 août 1920, mais le groupe OCP n’a
vu le jour qu’en 1975. 80 années déjà se sont écoulées depuis sa création, années
jalonnées par des réalisations et des développements :
1920 :

 Début de l’extraction du phosphate à Boujniba dans la zone de Khouribga (1er mars


1921).
 Première exportation de phosphate (23 juillet 1921).

1930 :

 Ouverture de niveau d’un nouveau centre de production de phosphate : le centre de


Youssoufia, connu alors sous le nom de louis gentil (1931).

1950 :

 Mise en œuvre de la méthode d’extraction en découverte à Khouribga (1952).


 Création d’un centre de formation professionnel à Khouribga (1958), en renforcement
des efforts menées, de puits des décennies sur ce plan, puis, création par la suite
d’autre unités de formation / perfectionnement.

1960 :

 Développement de la mécanisation du souterrain à Youssoufia.


 Démarrage de Maroc Chimie a Safi, pour la fabrication des dérivés phosphatés : acide
phosphorique et engrais (1965).

1970 :

 Création du groupe OCP, structure organisationnelle intégrant l’OCP et ses


entreprises filiales (1975).
 Intégration d’un nouveau centre minier en découverte, le centre de Phosboucraa.
 Démarrage de nouvelles unités de valorisation à Safi : Maroc Chimie II et Maroc
Phosphore I (1976), puis Maroc Phosphore II en 1981.
 Ouverture d’un troisième centre de production en découverte, le centre de Ben guérir
(1979).

1980 :

 Partenariat industriel en Belgique : Prayon (1981).


 Démarrage d’un nouveau site de valorisation de phosphate de phosphate : le site de
JorfLasfer, avec Maroc Phosphore III-IV.

1990 :

 Exploitation de nouveaux projets de partenariats industriels et de renforcement de


capacités.
 Accélération du programme social de cession de logements au personnel (1993).
 Partenariats industriels avec Grande paroisse en France (1997), usine Emaphos pour
l’acide phosphorique purifié (Maroc /Belgique /Allemagne) en 1988, usine Imacid
pour acide phosphorique (Maroc /Inde) en 1999.

2000 :

 Démarrage d’une unité de flottation de phosphate à Khouribga.

2001 :

 Démarrage d’une ligne de production sulfurique de capacité 3000 tonnes à Maroc


Chimie Safi.

2002 :

 L’organisation de 3 opérations « formation promotion » qui ont donné lieu a 2056


promotions, et partenariat entre EMAPHOS, PRAYON (Belgique) et CFB
(Budenheim-Allemagne).
 Prise de la participation dans la société PPL (Inde).

2005 :

 Démarrage de l’usine de lavage /flottation a Youssoufia.

2006 :
 Projet nouvelle ligne DAP 850 000 t/an à JorfLasfar.

2007 :
 Démarrage de Pakistan Maroc phosphore à JorfLasfar.

2008 :

 Démarrage de l'usine projet OCP-Bunge à JorfLasfar.

2009 :

 Transformation du Groupe Office chérifien de Phosphates en une Société Anonyme


dénommée : GROUPE O.C.P_SA.

III-Les divisions d’OCP  :

L’OCP dispose de cinq divisions, solidairement liées,ces cinq unités se complètent entres
elles et participent dans l’économie marocaine en produisant de l’acide phosphorique, acide
sulfurique et des engrains.

III-1  : Maroc chimie :

Depuis plus de trois décennies, la part des produits dérivés dans le commerce international
des phosphates se développe continûment au détriment de celle du minerai brut. Cette
évolution structurelle associée à la volonté d’une valorisation locale, plus importante et plus
diversifiée, ont conduit à la mise en place d’une industrie de transformation chimique de
grande envergure. Ainsi, après une première expérience à Safi, avec la mise en service en
1965 de l’usine Maroc Chimie, des efforts ont été menés depuis le début des années 70,
aboutissant à la mise en service de Maroc Phosphore I en 1975 et Maroc Phosphore II en
1981 dans la même ville. Cette plateforme est située au sud-ouest à 9 Km de la ville de Safi.
Cet emplacement est justifié par deux raisons :

 La présence d’une voie ferrée permettant l’approvisionnement en phosphate brut de


Youssoufia et Ben Guérir ainsi qu’une ligne ferroviaire avec le port de Safi .

 L’utilisation de l’eau de mer pour le refroidissement des installations.

III-2  : Maroc phosphore I  :

Cette filiale a été créé en 1975, sous forme d’une société anonyme. Elle assure la production
d’acide phosphorique destiné essentiellement à l’exportation et un engrais MAP dont une
partie est écoulée sur le marché national. Elle comprend quatre ateliers de production :
 Atelier fusion filtration du soufre liquide qui produit le soufre liquide pour ses propres
besoins ainsi que pour ceux des unités sulfuriques de Maroc Chimie (PCS/PC) et Maroc
Phosphore II (PCS/PM).

 Atelier sulfurique produisant de l’acide sulfurique.

 Atelier phosphorique qui assure la production d’acide phosphorique à partir de l’acide


sulfurique et du phosphate broyé.

 Atelier MAP qui produit le MAP sec et humide à partir de l’ammoniac et de l’acide
phosphorique.

 Une centrale électrique avec des services annexes.

III-3  : Maroc phosphore II :

L’usine MPII a démarré en 1981 sur la base d’utilisation du phosphate humide de ben guérir
et du soufre importé, et livré à l’état liquide à partir de MPI.

L’usine est constituée des unités suivantes :

 Atelier de production d’acide sulfurique.

 Atelier énergie et fluide.

 Atelier de production d’acide phosphorique.

III-4  :Maintenance Centralisée (PCS/LM):

Cette division a pour mission la prestation centralisée de l’entretien et lamaintenance des


installations de la plate-forme, elle assure la production par lesuivi et le contrôle des
machines, elle se compose actuellement de quatreservices :

 Le service approvisionnements et gestion des stocks (PCS/LM/A).

 Les services moyens logistiques (PCS/LM/L).

 Le service externalisation (PCS/LM/E).

 Le service ateliers centraux (PCS/LM/N).

III-5  :Gestion administrative (PCS/LA):

Elle assure la gestion des activités de l’infrastructure sociale et le personnel à savoir :

Logements de fonction (723).


Club et économat.
Terrain omnisports.
Paie du personnel.
Activités récréatives au profit du personnel et leurs familles.
Médecine de travail et de soins.

III-6  :Infrastructures de Safi (PCS/PI):

Cette division est située au niveau du port, et qui a pour activité, le débarquement des
matières premières et le chargement du phosphate et dérivés destinés à l’exportation.
Chapitre II :

Service téléphonique

 Réseau téléphonique
 Les commutateurs
I-Réseau téléphonique  :

I-1 :Définition  :

La fonction de base du service téléphonique est de permettre une conversation entre deux
abonnés, quelle que soit leur localisation dans le monde. Pour cela il faut établir une
communication en utilisant les renseignements fournis parl'abonné "appelant"( celui qui
compose le numéro de téléphone), maintenircelle-ci pendant toute la durée de la
conversation (avec une qualité d'écoutesuffisante), tout en la supervisant pour des raisons de
taxation et pour détecter le"raccrochage" des abonnés "appelant" ou "appelé".
Le réseau téléphonique commuté public (PSTN Public Switched TéléphoneNetwork) fournit
entre les abonnés des voies duplex 2 fils avec une bandepassante qui s'étend
approximativement entre 300 Hz et 3100 Hz.
Le réseau est de type à commutation de circuits (Circuit Switching) avec une organisation
hiérarchique (figure 1.1) de centres de commutation (SwitchingExchange) appelés aussi
centraux téléphoniques.
Chaque abonné est relié à un centre local (CL, Local Center Office) parl'intermédiaire d'une
ligne local d'abonné 2 fils (Boucle locale d'abonné ouSubscriber Local Loop) ayant une
portée pouvant atteindre quelques kilomètres(en moyenne 5 Km), et constituée par une paire
de conducteur métalliquestorsadés (Twisded Pair).
Le centre local permet d'interconnecter les abonnés du réseau local enétablissant entre eux
une connexion temporaire pendant la durée de leurs communications.
Architecture réseau téléphonique

Chaque centrale téléphonique est constituée :

 D'un répartiteur de câblage


 D'un autocommutateur téléphonique et/ou RNIS
 D'un certain nombre d'équipements pour la transmissions sur fibre optique (SDH) ou
sur coaxial et faisceaux hertziens (PDH).
Le répartiteur de câblage est relié à l'autocommutateur, ce dernier offreplusieurs milliers de
lignes téléphoniques vers les abonnées. Chaque liaison est réalisée en deux fils.
Afin de prolonger la ligne téléphonique jusqu'à l'abonné les opérateurs ontconçu un réseau
local constitué de manière hiérarchique et couvrant une zone deplusieurs abonnés rattachés
à la dite centraux téléphoniques. Le répartiteur dansla centrale est relié à plusieurs sous
répartiteurs via des câbles appelés câble dedistribution constitués de 112, 224 ou 448 paires
torsadées de 0,4 ou 0,5 ou 0,6ou 0,8 ou 0,9 ou 1 mm Chaque sous-répartiteur peut être reliés
reliés à d'autres sous-répartiteursde tailles réduites jusqu'à l'abonné.

Chez l'abonné on installe un petit sous-répartiteur appelé point deconcentration qui qui
alimente les abonnées en 7, 14, 28 ou 56 paires.

Architecture de la boucle locale du réseau téléphonique


I-2 : Principe d’une communication  :

Un appel téléphonique débute lorsque l'abonné demandeur décroche soncombiné et attend la


la tonalité. Cette opération ferme un commutateur électrique,provoquant la propagation d'un
d'un courant électrique sur la ligne de l'abonné, situéentre l'endroit où se trouve le demandeur
e et les locaux du central automatique.
Le central détecte ce courant et renvoie une tonalité caractéristique combinantdeux notes,
facilement reconnaissable par les machines comme par les usagers.
Lorsque le demandeur d'appel entend la tonalité, il compose alors sur le clavierde son poste
une séquence de chiffres qui identifie un autre abonné.
L'équipement de commutation du central interrompt la tonalité sur la ligne, dèsla réception
du premier chiffre. À la réception du dernier chiffre, il détermine sil'abonné demandé dépend
du même central que le demandeur ou d'un centraldifférent.

S'il dépend du même central, une série d'impulsions électriques se déclenchealors sur la ligne
de l'abonné demandé. Ce courant alternatif d'une fréquence de50 Hz provoque l'émission de
sonneries sur le poste du destinataire. Si l'abonnédemandé décroche son combiné,, un
courant continu s'établit sur sa ligne.
Le central le détecte, interrompt la sonnerie et établit la connexion entre les deux abonnés.
Des relais d'occupation sont alors activés sur les lignes des deuxabonnés, les portant à un
potentiel particulier, de telle sorte que si un troisième abonné tente d'appeler l'undeux, il
reçoit le signal « occupé ».
Si l'abonné demandé dépend d'un central différent, le central émettant l'appel(central de
départ) commence par établir une connexion via le réseau avec lecentral de l'abonné
demandé (central d'arrivée). Lors de cette opération, lecentral de départ doit communiquer
au central d'arrivée l'identité de l'abonné demandé.
Le central d'arrivée déclenche ensuite les procédures de sonnerie, de détection d'une réponse
et de notification au central de départ.
En terminologie téléphonique, l'appel est considéré comme terminé dès lors quel'abonné
appelé a répondu, et non quand il a raccroché. Lorsque lacommunication s'achève, l'un des
abonnés, ou les deux, raccroche en replaçantle combiné sur son socle, ou en enclenchant la
position off du combiné. Cettemanœuvre ouvre le commutateuret interrompt le courant
continu.
Le central engage alors la procédure de suppression de la connexion.

En établissant et en interrompant une communication, le central de l'abonnéappelant envoie


en parallèle une notification au centre informatique defacturation. L'abonné appelant paie la
communication en fonction de l'éloignement du destinataire, de la durée et del'heure de
l'appel, selon un barème fixé par la société de télécommunications. Sile destinataire ne
pas, l'appel n'est pas facturé.

II-  :Les commutateurs  :

II-1 :Définition :

Dans le réseau téléphonique commuté, un commutateur téléphonique met en relation deux


correspondants suivant des règles fondées sur le numéro composé par l'appelant.

Plusieurs commutateurs peuvent s'enchaîner entre l'appelant et le destinataire.

Le choix d'un canal sur un équipement périphérique destinataire d'un appel s'appelle la
sélection. La sélection suit des règles d'acheminement qui sont programmées dans chaque
commutateur. Un circuit s'établit de proche en proche entre l'appelant et l'appelé. Les
ressources utilisées (intervalles de temps en commutation temporelle) sont occupées tout au
long de la communication entre l'appelant et l'appelé.
II-2 : Les types de commutation :

a) Commutation manuelle.

La commutation se faisait à la main par des opérateurs travaillant sur des pupitres dans les
centraux téléphoniques ; la commutation manuelle est trop lente et trop coûteuse
enmain-d'oeuvre.

b) Commutation automatique.

Ce sont des systèmes électromécaniques et électroniques, capables d'effectuer une


commutation automatique au sein des centraux téléphoniques. Cesdispositifs électroniques

sont moins coûteux et plus rentables. La maintenancede ces équipements est aisée et les
pannes sont trèsrares.

II-3 : Les fonctions d’un commutateur téléphonique :


Le commutateur téléphonique permet de :

- Echanger les informations avec un abonné ou avec un autrecommutateur .


- Relier temporairement et à la demande des lignes qui lui sont rattachés en fonction des
informations reçues du demandeur.
- Effectuer la taxation des services rendus.

- Réaliser des opérations d’exploitation et de maintenance.

II-4 :Les architectures des commutateurs:

Un central électronique peut être considéré comme un véritable système informatique. Le


commutateur se compose de trois unités :
- Unité de raccordement: Cartes périphériques ou modules généralement des interfaces entre
postes et lignes.
- Unité de commande :En informatique, matériel relié à l’ordinateur par divers types de
de connexions, internes ou externes, et contrôlé parson microprocesseur en commutation, le
bloc de commande assure lesopérations de commutation et de gestion des différents types
d’organes.
- Unité de connexion :Etablit les chemins entre les périphériques et lacommande centrale.
On peut distinguer deux types de réseau de connexion :
- Le réseau de connexion spatial qui fait la réalisation d’une liaisonphysique-bidirectionnelle
continue entre le demandeur et le demandépendant la conversation.
- Le réseau de connexion temporel qui assure le transfert des éléments binaires.
Chapitre III :

Généralités sur la TOIP

 Introduction

 Historique de la TOIP

 Rappel de la TOIP
I-Introduction  :

L’avènement des nouvelles technologies de communication a fait naitre de nouvelles et


nombreuses perspectives pour les utilisateurs que nous sommes. La téléphonie sur IP (ToIP)
en fait partie et s’annonce d’ores et déjà comme un des changements majeurs de nos
habitudes en matière de télécommunication. Après le succès impressionnant qua représenté
l’utilisation des emails ou du chat instantané, l’exploitation du réseau avec la ToIP devrait se
développer à grande échelle. Suspectée d’immaturité il y a encore deux ans, la technologie
semble enfin prête. Dans ce chapitre nous présentons les notions de base utiles à la
compréhension de la ToIP ainsi que les concepts généraux des architectures réseau
nécessaires pour mettre en œuvre un système de ToIP. Les protocoles standardisés utilisables
pour transporter des flux multimédia et de données seront détaillés ensuite. Ces éléments
communs étant définis, les solutions majeures disponibles seront brièvement exposées :
H.323, SIP, MGCP.

II-Historique de la téléphonie sur IP  :

Le qualificatif IP est aujourd’hui galvaudé (a perdu toute originalité). C’est la conséquence


de l'extraordinaire développement de l’Internet ces dix dernières années : à partir d’un
protocole de communication, l’IP, et d’un réseau hétéroclite utilisé jusqu’à 1990 presque
exclusivement par des scientifiques et des militaires pour des échanges de messages et de
fichiers, le plus vaste des réseaux mondiaux de télécommunications fut bâti. Depuis, la
qualité en a été améliorée et de très nombreuses nouvelles applications ont été développées.
La téléphonie sur IP (Voice over IP) a fait partie des rêves des premiers internautes. En effet,
ce protocole n’était pas fait pour traiter de la voix. Dès le début cependant, des logiciels ont
été développés permettant de véhiculer la voix. Les expériences des années 90 n’étaient pas
vraiment convaincantes mais les progrès furent rapides : les communications entre
internautes purent être réalisées. Puis, les grands opérateurs de téléphonie se mirent à utiliser
l’IP pour les communications sur leurs réseaux "voix" sans même que les clients ne s’en
aperçoivent. Aujourd’hui, la technologie est parfaitement maîtrisée et les progrès sont tels
que l’on peut réellement parler de ToIP (Telephony over IP). En effet, non seulement la voix
est transportée, mais tous les services classiques de téléphonie peuvent être proposés aux
Clients, qu’ils soient particuliers, PME, grandes entreprises, opérateurs,… Le meilleur
exemple de téléphonie IP est Skype. Skype est un logiciel gratuit téléchargeable qui ouvre les
portes d’un service gratuit de télécommunications. Avec un simple casque et un micro reliés
à l'ordinateur et une connexion sur l‟Internet, Skype permet d‟établir une communication
téléphonique vers le monde entier.

III-Rappel de la téléphonie ip:

La téléphonie constitue pour les entreprises et les particuliers le principe media ou outils de
communication. L’efficacité de la téléphonie classique a été largement prouvée.
Elle repose sur une technologie de communication de circuit qui est bien antérieur à
l’avènement des réseaux informatiques d’aujourd’hui.
La Toip est une extension des possibilités de la VoIP. En effet, elle repose sur deux
principes :
 Le découpage du flux voix numérisé en une suite de paquets.
 Transit sur le réseau IP.

Ce sont ces deux éléments qui caractérisent la VoIP. Cependant la téléphonie étant ces
principes en dépassant la limite du réseau WAN IP connecté aux PABX classique de la
téléphonie RTC. L’extension du réseau IP se fait jusqu’aux terminaux téléphoniques ou
jusqu’aux applications dédiée à la téléphonie du Skype ou autres. Pour vous donner une
aperçue ceci est clairement illustré à l’aide du schéma ci-dessous.
Le déploiement des réseaux IP et locaux au sein des architecture de communication des
entreprises pour le partage d’application de fichier ou à titre organisationnel tend donc à
correspondre avec le monde de la téléphonie sur le IP. L’objectif a cours terme est donc de
fusionner ou de faire converger les réseaux Voix et Données.

II-1 :Principe de fonctionnement :

1. Acquisition du signal: La première étape consiste naturellement à capter la voix à l’aide


d’un micro, qu’il s’agisse de celui d’un téléphone ou d’un micro casque.

2. Numérisation : La voix passe alors dans un convertisseur analogique numérique qui


réalise deux tâches distinctes :

 Échantillonnage du signal sonore: un prélèvement périodique de ce signal, il s'agit


d'enregistrer à des intervalles très rapprochés la valeur d'un signal afin de pouvoir
disposer d'un enregistrement proche de la valeur réelle de ce signal.

 Quantification, qui consiste à affecter une valeur numérique (en binaire) à chaque
échantillon. Plus les échantillons sont codés sur un nombre de bits important,
meilleure sera la qualité
3. Compression : Le signal une fois numérisé peut être traité par un DSP (Digital Signal
Processor) qui va le compresser, c’est à dire réduire la quantité d’informations nécessaire
pour l’exprimer. L’avantage de la compression est de réduire la bande passante nécessaire
pour transmettre le signal 4. Habillage des entêtes : Les données doivent encore être enrichies
en informations avant d’être converties en paquets de données à expédier sur le réseau.
Exemple: type de trafic de synchronisation, s’assurer du réassemblage des paquets dans
l’ordre 5. Emission et transport : Les paquets sont acheminés depuis le point d’émission pour
atteindre le point de réception sans qu’un chemin précis soit réservé pour leur transport, en
utilisant la fonction de routage du réseau.

4. Habillage des entêtes : Les données doivent encore être enrichies en informations avant
d’être converties en paquets de données à expédier sur le réseau. Exemple: type de trafic de
synchronisation, s »assurer du réassemblage des paquets dans l’ordre .

5. Emission et transport : Les paquets sont acheminés depuis le point d’émission pour
atteindre le point de réception sans qu’un chemin précis soit réservé pour leur transport, en
utilisant la fonction de routage du réseau.

6. Réception : Lorsque les paquets arrivent à destination, il est essentiel de les replacer dans
le bon ordre et assez rapidement. Faute de quoi une dégradation de la voix se fera sentir.

7. Conversion numérique analogique: La conversion numérique analogique est l’étape


réciproque de l’étape 2.

8. Restitution : Dès lors, la voix peut être retranscrite par le hautparleur, du casque, du
combiné téléphonique ou de l’ordinateur.
III-2  :Les architectures TOIP :

La téléphonie sur IP peut être déployée en entreprise de plusieurs manières, en fonction du


degré de convergence désiré et en tenant compte de certaines mesures (budget, équipement,
etc.).

Figure I. 2: Schéma général de la plateforme

III-2-1 : Architecture de la téléphonie classique d’entreprise :

En architecture de la téléphonie classique, l'ensemble des flux voix et signalisation est


centralisé au niveau du PABX de chaque site, pendant toute la durée d'une communication.
Cette architecture est la plus répandue dans la grande majorité des contextes « entreprises ».
Les architectures de téléphonie sur IP qui suivent sont à mettre en parallèle avec le réseau
existant afin d'envisager les évolutions à conduire dans le cadre d'une migration vers le
déploiement d'une solution full-IP.
Figure I. 3: Architecture du réseau de téléphonie classique d’entreprise

III-2-2 : Architecture VoIP d’entreprise « architecture hybride »

Cette solution présente comme avantage de ne pas remettre en cause l’infrastructure existante
tout en bénéficiant des avantages du transport de la voix sur IP pour les communications
inter-site. La mise en œuvre de cette solution peut se faire soit par I „ajout d’un boitier «
Voice Gateway» externe au PABX, soit par un recours aux fonctionnalités de Gateway
intégrées aux routeurs de nouvelle génération (sous forme de carte). Généralement les
fonctionnalités de téléphonie liées aux protocoles de signalisation propre au PABX sont
perdues lors du passage par la Voice Gateway. Ce déploiement peut concerner, dans un
premier temps, seulement le transport inter-site, et peut consumer la première étape de la
migration vers le full-IP.

III-2-3 :Architecture VoIP d’entreprise « architecture Full-IP »

Plus lourde qu’une solution hybride, l’architecture full-IP présente une migration totale vers
la téléphonie sur IP de l'ensemble de l'entreprise, incluant les terminaux téléphoniques
utilisateurs. Cette migration s’accompagne de nombreux bénéfices en posant les bases de la
convergence entre le système informatique et la téléphonie de l'entreprise. La Voice Gateway
sera la passerelle d’accès vers le RTC, et lors d’une communication inter ou intra-site seuls
les flux de signalisation transitent par le Gatekeeper. L’entreprise peut aussi choisir de
diminuer son investissement en choisissant d‟externaliser les fonctions « Gatekeeper/Voice
Gateway « chez un fournisseur centrex IP. Ainsi l'intelligence sera déportée dans le cœur du
réseau. Puisque les échanges avec le Gatekeeper sont limités aux flux de signalisation,
l’externalisation n'implique plus, comme précédemment, un transit systématique des flux
voix par le site du fournisseur. Ceci est illustré dans le schéma suivant:

III-3 :Les différents protocoles utilisés:

Alors bien évidemment, pour que cette application puisse se faire, de nombreux protocoles
ont été mis au point, chacun pour une fonction précise comme nous allons les résumer ci-
dessous :

III-3-1 :Les protocoles de transport :

a. le protocole RTP : Est un protocole de transport adapté aux applications ayant des
propriétés temps réel.il est indépendant du protocole de transport sous-jacent et des réseaux
empruntés. Il sera typiquement employé au-dessus du protocole de datagramme simple
comme l’UDP, il fonction de bout en bout et ne réserve pas de ressources dans le réseau (le
contrôle de la qualité de service n’est pas réalisé avec le RTP). RTP n’est pas fiable, ne
contient aucun mécanisme de contrôle d’encombrement intégré, ne garantis pas maitrise des
délais de transmission, il est généralement utilisé avec le RTCP qui renvoie à l’émetteur un
feed-back très complet sur la qualité de transmission (perte de paquets, délai …) il permet à
l’émetteur de moduler son débit de sortie en fonction des ressources disponibles.
2. Protocole RTCP :Le protocole RTCP est basé sur la transmission périodique de paquets
de contrôle à tous les participants d’une session. Il utilise le même mécanisme de
transmission que les paquets de données RTP. C’est le protocole sous-jacent, en l’occurrence
d’UDP, qui permet le multiplexage des paquets de données RTP et les paquets de contrôle
RTCP. Le paquet RTCP ne contient que les informations destinées au contrôle du transport.
Il ne transporte aucun contenu. Il est constitué d’une en-tête fixe, similaire à celui des paquets
RTP transportant le contenu, suivi d’autres éléments qui dépendent du type de paquet RTCP.
Les destinataires de paquets RTP fournissent en retour des informations sur la qualité de la
réception, en utilisant des paquets RTCP dont la forme varie selon que le destinataire est lui-
même un émetteur de contenu ou pas.

III-3-2  : Protocoles de signalisation

1- Le protocole H.323 :

H.323 est un protocole de communication englobant un ensemble de normes utilisées pour


l‟envoi de données audio et vidéo sur internet. Il existe depuis 1996 et a été initié par l'IUT.
Concrètement, il est utilisé dans des programmes tels que Microsoft NetMeeting, ou encore
dans des équipements tels que les routeurs Cisco. Il existe un projet « Open h.323 « qui
développe un client H.323 en logiciel libre afin qu'on puisse avoir accès à ce protocole sans
avoir à débourser beaucoup d’argent.

2. Le protocole SIP :

SIP est un protocole de signalisation appartenant à la couche application du modèle OSI, son
rôle est d’ouvrir, modifier et libérer les sessions. L’ouverture de ces sessions permet de
réaliser de l’audio ou vidéoconférence, de l’enseignement à distance, de la voix (téléphonie)
et de la diffusion multimédia sur IP essentiellement. Un utilisateur peut se connecter avec les
utilisateurs d’une session déjà ouverte, pour ouvrir une session, un utilisateur émet une
invitation transportant un descripteur de session permettant aux utilisateurs souhaitant
communiquer de s’accorder sur la compatibilité de leur média, SIP permet donc de relier des
stations mobiles en transmettant ou redirigeant les requêtes vers la position courante de la
station appelée. Enfin SIP possède l’avantage de ne pas être attaché à un médium particulier
est censé être indépendant du protocole de transport des couches basses.
3. Le protocole MGCP :

Le protocole MGCP se base principalement sur les couches 3 et 4 du modèle OSI, Il définit
l’architecture d’un réseau de passerelles, MGCP se base sur la notion des „User Agent‟ (ou
Media Gateway Controller) qui est un organe permettant le contrôle d’appel et pilotant une
ou plusieurs passerelles (MG), celles-ci permettent la conversation audio sur le réseau
téléphonique vers audio sur le réseau paquet. Les téléphones MGCP ne peuvent pas s’appeler
entre eux mais doivent passer obligatoirement par un contrôleur central : la Gateway.

Chapitre IV :

Les avantages du TOIP


Les incovénients du TOIP
I-les avantages de la TOIP  :
-Flexibilité: Les solutions de téléphonie sur IP sont conçues pour assumer une stratégie de
migration à faible risque à partir de l’infrastructure existante. La transition de la solution
actuelle vers la téléphonie sur IP peut donc s’effectuer en douceur. De plus, la
communication par Internet offre la gratuité des communications intersites ainsi qu’une
facilité d’intégration des sièges distants. Egalement, les standards ouverts (interopérabilité)
permettent de changer de prestataire et d’interconnecter du matériel de fournisseurs
différents.

-Réduction des coûts: pour plusieurs raisons, dont l’économie dans le déploiement d’un seul
réseau au lieu de deux, donc maintenance et gestion unique. Economie sur les
communications internes et intersites,…. Standards ouverts et interopérabilité
multifournisseurs

-Choix d’un service opéré: Non seulement l’entreprise peut opérer son réseau privé VoIP en
extension du réseau RTC opérateur, mais l’opérateur lui-même ouvre de nouveaux services
de transport VoIP qui simplifient le nombre d’accès locaux à un site et réduit les coûts
induits. Le plus souvent les entreprises opérant des réseaux multi-sites louent une liaison
privée pour la voix et une pour la donnée, en conservant les connexions RTC d’accès local.
Les nouvelles offres VoIP opérateurs permettent outre les accès RTC locaux, de souscrire
uniquement le média VoIP intersites.

- Un réseau voix, vidéo et données (triple Play): En positionnant la voix comme une
application supplémentaire du réseau IP, l’entreprise ne va pas uniquement substituer un
transport opérateur RTC à un transport IP, mais simplifier la gestion des trois réseaux (voix,
données et vidéo) par ce seul transport. Une simplification de gestion, mais également une
mutualisation des efforts financiers vers un seul outil. Concentrer cet effort permet de
bénéficier d’un réseau de meilleure qualité, plus facilement évolutif et plus disponible,
pourvu que la bande passante du réseau concentrant la voix, la vidéo et les données soit
dimensionnée en conséquence.
Convergence voix, vidéo et données

-Evolution vers un réseau de téléphonie sur IP: La téléphonie sur IP repose totalement sur
un transport VoIP. La mise en œuvre de la VoIP offre là une première brique de migration
vers la téléphonie sur IP.

II-Les inconvénients de la TOIP  :

Même si les bénéfices peuvent être significatifs, les gestionnaires des centres de relations
clientèle demeurent préoccupés par la rentabilité, l’interopérabilité et la qualité sonore des
différentes solutions IP, En effet lorsqu’on parle de téléphonie IP, quelques problèmes restent
à régler. Les principaux inconvénients de la téléphonie IP sont les suivants: 1. Qualité sonore
2. Technologie émergente et constante évolution des normes : La technologie IP n’est pas
encore mature: des nouveaux standards de téléphonie IP sont annoncés presque chaque mois.
3. Dépendance de l’infrastructure technologique et support administratif exigeant.

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