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La Téléphonie sur IP
(TOIP)
Encadré par :
M. Belhadi
Rédigé par:
Nous aimerons également remercier de tousnos cœursnos parents que nous adorons.
Qui, en plus de leur support et de leur amour, ils nous ont toujours encouragé à rechercher
l’excellence.
Dédicace
A tous ceux qui se dévouent sans cesse pour nous éclaircir la voie et les immenses
horizons du savoir, et dont la vocation mérite largement nos respects :
A nos mères, à nos pères, qui nous ont toujours apporté soutiens, encouragements et
réconforts.
A nous frères et pour leurs amours.
Table des matières
Remerciements........................................................................................................................................
Dédicace..................................................................................................................................................
III-4-Maintenance centralisée………………………………………………………………..
III-5-Gestion administrative………………………………………………………………….
III-6-Infrastructures de Safi………………………………………………………………….
De nos jours, les gains et l’évolutivité des entreprises sont influencés par la qualité des
systèmes de communication qu’elles possèdent, plus on aura une diversité de moyens de
communication, plus on aura accès à l’information et d’une manière plus rapide.
A cet effet, cette rupture qui existait entre les réseaux de données et de voie tend de plus en
plus à disparaitre, et on assiste de plus en plus à une convergence des données, de la voix et
même de la vidéo, tout en garantissant la facilité d’administration, la sécurité, la qualité de
service et en optimisant les coûts de communications et d’investissement. La téléphonie sous
IP apparaît aujourd’hui comme une solution pour remporter ce challenge.
C’est justement le cas, non seulement pour les zones du Groupe OCP entres elles, mais aussi
au sein d’une même zone renfermant plusieurs sites dispersés géographiquement, telle que la
zone de Safi faisant l’objet de cette étude, qui tend vers une migration progressive vers la
ToIP.
Dans cette perspective, le présent travail porte sur le déploiement d’une solution permettant
l’interconnexion entre les deux systèmes téléphoniques analogique et IP, afin de faciliter la
migration totale vers cette nouvelle technologie, et aussi de restructurer le système
téléphonique de l’OCP de Safi.
Chapitre I:
Historique du groupe
Le Groupe Office Chérifien des Phosphates joue un rôle important sur le plan économique et
social du pays. Il détient le monopole de la recherche, de l’exploitation, de la valorisation et
de la commercialisation du phosphate et de ses dérivés. Vu l’effectif du personnel qu’il
emploi (28.000 agents environ, dont 710 ingénieurs et assimilés), les retombées économiques
de ses investissements sur l’environnement social sont importantes. Le sous-sol marocain
renferme les plus importants gisements de la planète : trois quarts des réserves mondiales,
98% dans le centre du pays et de 2% dans le sud. Leur situation géographique et la diversité
de leurs qualités marchandes confèrent naturellement au royaume du Maroc une place
particulière dans le commerce international du phosphate. Le phosphate brut est extrait des
mines souterraines et des chantiers à ciel ouvert (découvertes). Le minerai est ensuite épierré
et criblé et parfois lavé, avant d’être séché pour la transformation.
- Safi
- Jorf Lasfar
Le minerai est exploité tel quel ou livré aux industries chimiques du Groupe à Jorf Lasfar ou
à Safi pour être transformé en produits dérivés commercialisables : Acide phosphorique de
base, Acide phosphorique purifié et les Engrais solides.
II-L’historique du groupe :
Le Groupe Office Chérifien des Phosphates est un opérateur international dans le domaine du
phosphate et de ses produits dérivés.
Apres la découverte d’importants gisement de phosphate naturel au Maroc, précisément dans
les régions de Khouribga et Youssoufia, le groupe OCP a vu le jour le 07/08/1920 et à
commencer à extraire le phosphate le 01/03/1921, mais l’exportation en destination de la
France n’a commencé que le 23/07/1921 pour y être valorisé (en ce temps-là, le Maroc a été
sous le protectorat de la France).
Après l’indépendance, le Maroc a cherché par tous les moyens la façon de bien profiter de ses
richesses. Raison pour laquelle il a adopté une politique visant la valorisation du phosphate
par ses propres moyens.
L’office chérifien des phosphates a été créé le 7 août 1920, mais le groupe OCP n’a
vu le jour qu’en 1975. 80 années déjà se sont écoulées depuis sa création, années
jalonnées par des réalisations et des développements :
1920 :
1930 :
1950 :
1960 :
1970 :
1980 :
1990 :
2000 :
2001 :
2002 :
2005 :
2006 :
Projet nouvelle ligne DAP 850 000 t/an à JorfLasfar.
2007 :
Démarrage de Pakistan Maroc phosphore à JorfLasfar.
2008 :
2009 :
L’OCP dispose de cinq divisions, solidairement liées,ces cinq unités se complètent entres
elles et participent dans l’économie marocaine en produisant de l’acide phosphorique, acide
sulfurique et des engrains.
Depuis plus de trois décennies, la part des produits dérivés dans le commerce international
des phosphates se développe continûment au détriment de celle du minerai brut. Cette
évolution structurelle associée à la volonté d’une valorisation locale, plus importante et plus
diversifiée, ont conduit à la mise en place d’une industrie de transformation chimique de
grande envergure. Ainsi, après une première expérience à Safi, avec la mise en service en
1965 de l’usine Maroc Chimie, des efforts ont été menés depuis le début des années 70,
aboutissant à la mise en service de Maroc Phosphore I en 1975 et Maroc Phosphore II en
1981 dans la même ville. Cette plateforme est située au sud-ouest à 9 Km de la ville de Safi.
Cet emplacement est justifié par deux raisons :
Cette filiale a été créé en 1975, sous forme d’une société anonyme. Elle assure la production
d’acide phosphorique destiné essentiellement à l’exportation et un engrais MAP dont une
partie est écoulée sur le marché national. Elle comprend quatre ateliers de production :
Atelier fusion filtration du soufre liquide qui produit le soufre liquide pour ses propres
besoins ainsi que pour ceux des unités sulfuriques de Maroc Chimie (PCS/PC) et Maroc
Phosphore II (PCS/PM).
Atelier MAP qui produit le MAP sec et humide à partir de l’ammoniac et de l’acide
phosphorique.
L’usine MPII a démarré en 1981 sur la base d’utilisation du phosphate humide de ben guérir
et du soufre importé, et livré à l’état liquide à partir de MPI.
Cette division est située au niveau du port, et qui a pour activité, le débarquement des
matières premières et le chargement du phosphate et dérivés destinés à l’exportation.
Chapitre II :
Service téléphonique
Réseau téléphonique
Les commutateurs
I-Réseau téléphonique :
I-1 :Définition :
La fonction de base du service téléphonique est de permettre une conversation entre deux
abonnés, quelle que soit leur localisation dans le monde. Pour cela il faut établir une
communication en utilisant les renseignements fournis parl'abonné "appelant"( celui qui
compose le numéro de téléphone), maintenircelle-ci pendant toute la durée de la
conversation (avec une qualité d'écoutesuffisante), tout en la supervisant pour des raisons de
taxation et pour détecter le"raccrochage" des abonnés "appelant" ou "appelé".
Le réseau téléphonique commuté public (PSTN Public Switched TéléphoneNetwork) fournit
entre les abonnés des voies duplex 2 fils avec une bandepassante qui s'étend
approximativement entre 300 Hz et 3100 Hz.
Le réseau est de type à commutation de circuits (Circuit Switching) avec une organisation
hiérarchique (figure 1.1) de centres de commutation (SwitchingExchange) appelés aussi
centraux téléphoniques.
Chaque abonné est relié à un centre local (CL, Local Center Office) parl'intermédiaire d'une
ligne local d'abonné 2 fils (Boucle locale d'abonné ouSubscriber Local Loop) ayant une
portée pouvant atteindre quelques kilomètres(en moyenne 5 Km), et constituée par une paire
de conducteur métalliquestorsadés (Twisded Pair).
Le centre local permet d'interconnecter les abonnés du réseau local enétablissant entre eux
une connexion temporaire pendant la durée de leurs communications.
Architecture réseau téléphonique
Chez l'abonné on installe un petit sous-répartiteur appelé point deconcentration qui qui
alimente les abonnées en 7, 14, 28 ou 56 paires.
S'il dépend du même central, une série d'impulsions électriques se déclenchealors sur la ligne
de l'abonné demandé. Ce courant alternatif d'une fréquence de50 Hz provoque l'émission de
sonneries sur le poste du destinataire. Si l'abonnédemandé décroche son combiné,, un
courant continu s'établit sur sa ligne.
Le central le détecte, interrompt la sonnerie et établit la connexion entre les deux abonnés.
Des relais d'occupation sont alors activés sur les lignes des deuxabonnés, les portant à un
potentiel particulier, de telle sorte que si un troisième abonné tente d'appeler l'undeux, il
reçoit le signal « occupé ».
Si l'abonné demandé dépend d'un central différent, le central émettant l'appel(central de
départ) commence par établir une connexion via le réseau avec lecentral de l'abonné
demandé (central d'arrivée). Lors de cette opération, lecentral de départ doit communiquer
au central d'arrivée l'identité de l'abonné demandé.
Le central d'arrivée déclenche ensuite les procédures de sonnerie, de détection d'une réponse
et de notification au central de départ.
En terminologie téléphonique, l'appel est considéré comme terminé dès lors quel'abonné
appelé a répondu, et non quand il a raccroché. Lorsque lacommunication s'achève, l'un des
abonnés, ou les deux, raccroche en replaçantle combiné sur son socle, ou en enclenchant la
position off du combiné. Cettemanœuvre ouvre le commutateuret interrompt le courant
continu.
Le central engage alors la procédure de suppression de la connexion.
II-1 :Définition :
Le choix d'un canal sur un équipement périphérique destinataire d'un appel s'appelle la
sélection. La sélection suit des règles d'acheminement qui sont programmées dans chaque
commutateur. Un circuit s'établit de proche en proche entre l'appelant et l'appelé. Les
ressources utilisées (intervalles de temps en commutation temporelle) sont occupées tout au
long de la communication entre l'appelant et l'appelé.
II-2 : Les types de commutation :
a) Commutation manuelle.
La commutation se faisait à la main par des opérateurs travaillant sur des pupitres dans les
centraux téléphoniques ; la commutation manuelle est trop lente et trop coûteuse
enmain-d'oeuvre.
b) Commutation automatique.
sont moins coûteux et plus rentables. La maintenancede ces équipements est aisée et les
pannes sont trèsrares.
Introduction
Historique de la TOIP
Rappel de la TOIP
I-Introduction :
La téléphonie constitue pour les entreprises et les particuliers le principe media ou outils de
communication. L’efficacité de la téléphonie classique a été largement prouvée.
Elle repose sur une technologie de communication de circuit qui est bien antérieur à
l’avènement des réseaux informatiques d’aujourd’hui.
La Toip est une extension des possibilités de la VoIP. En effet, elle repose sur deux
principes :
Le découpage du flux voix numérisé en une suite de paquets.
Transit sur le réseau IP.
Ce sont ces deux éléments qui caractérisent la VoIP. Cependant la téléphonie étant ces
principes en dépassant la limite du réseau WAN IP connecté aux PABX classique de la
téléphonie RTC. L’extension du réseau IP se fait jusqu’aux terminaux téléphoniques ou
jusqu’aux applications dédiée à la téléphonie du Skype ou autres. Pour vous donner une
aperçue ceci est clairement illustré à l’aide du schéma ci-dessous.
Le déploiement des réseaux IP et locaux au sein des architecture de communication des
entreprises pour le partage d’application de fichier ou à titre organisationnel tend donc à
correspondre avec le monde de la téléphonie sur le IP. L’objectif a cours terme est donc de
fusionner ou de faire converger les réseaux Voix et Données.
II-1 :Principe de fonctionnement :
Quantification, qui consiste à affecter une valeur numérique (en binaire) à chaque
échantillon. Plus les échantillons sont codés sur un nombre de bits important,
meilleure sera la qualité
3. Compression : Le signal une fois numérisé peut être traité par un DSP (Digital Signal
Processor) qui va le compresser, c’est à dire réduire la quantité d’informations nécessaire
pour l’exprimer. L’avantage de la compression est de réduire la bande passante nécessaire
pour transmettre le signal 4. Habillage des entêtes : Les données doivent encore être enrichies
en informations avant d’être converties en paquets de données à expédier sur le réseau.
Exemple: type de trafic de synchronisation, s’assurer du réassemblage des paquets dans
l’ordre 5. Emission et transport : Les paquets sont acheminés depuis le point d’émission pour
atteindre le point de réception sans qu’un chemin précis soit réservé pour leur transport, en
utilisant la fonction de routage du réseau.
4. Habillage des entêtes : Les données doivent encore être enrichies en informations avant
d’être converties en paquets de données à expédier sur le réseau. Exemple: type de trafic de
synchronisation, s »assurer du réassemblage des paquets dans l’ordre .
5. Emission et transport : Les paquets sont acheminés depuis le point d’émission pour
atteindre le point de réception sans qu’un chemin précis soit réservé pour leur transport, en
utilisant la fonction de routage du réseau.
6. Réception : Lorsque les paquets arrivent à destination, il est essentiel de les replacer dans
le bon ordre et assez rapidement. Faute de quoi une dégradation de la voix se fera sentir.
8. Restitution : Dès lors, la voix peut être retranscrite par le hautparleur, du casque, du
combiné téléphonique ou de l’ordinateur.
III-2 :Les architectures TOIP :
Cette solution présente comme avantage de ne pas remettre en cause l’infrastructure existante
tout en bénéficiant des avantages du transport de la voix sur IP pour les communications
inter-site. La mise en œuvre de cette solution peut se faire soit par I „ajout d’un boitier «
Voice Gateway» externe au PABX, soit par un recours aux fonctionnalités de Gateway
intégrées aux routeurs de nouvelle génération (sous forme de carte). Généralement les
fonctionnalités de téléphonie liées aux protocoles de signalisation propre au PABX sont
perdues lors du passage par la Voice Gateway. Ce déploiement peut concerner, dans un
premier temps, seulement le transport inter-site, et peut consumer la première étape de la
migration vers le full-IP.
Plus lourde qu’une solution hybride, l’architecture full-IP présente une migration totale vers
la téléphonie sur IP de l'ensemble de l'entreprise, incluant les terminaux téléphoniques
utilisateurs. Cette migration s’accompagne de nombreux bénéfices en posant les bases de la
convergence entre le système informatique et la téléphonie de l'entreprise. La Voice Gateway
sera la passerelle d’accès vers le RTC, et lors d’une communication inter ou intra-site seuls
les flux de signalisation transitent par le Gatekeeper. L’entreprise peut aussi choisir de
diminuer son investissement en choisissant d‟externaliser les fonctions « Gatekeeper/Voice
Gateway « chez un fournisseur centrex IP. Ainsi l'intelligence sera déportée dans le cœur du
réseau. Puisque les échanges avec le Gatekeeper sont limités aux flux de signalisation,
l’externalisation n'implique plus, comme précédemment, un transit systématique des flux
voix par le site du fournisseur. Ceci est illustré dans le schéma suivant:
Alors bien évidemment, pour que cette application puisse se faire, de nombreux protocoles
ont été mis au point, chacun pour une fonction précise comme nous allons les résumer ci-
dessous :
a. le protocole RTP : Est un protocole de transport adapté aux applications ayant des
propriétés temps réel.il est indépendant du protocole de transport sous-jacent et des réseaux
empruntés. Il sera typiquement employé au-dessus du protocole de datagramme simple
comme l’UDP, il fonction de bout en bout et ne réserve pas de ressources dans le réseau (le
contrôle de la qualité de service n’est pas réalisé avec le RTP). RTP n’est pas fiable, ne
contient aucun mécanisme de contrôle d’encombrement intégré, ne garantis pas maitrise des
délais de transmission, il est généralement utilisé avec le RTCP qui renvoie à l’émetteur un
feed-back très complet sur la qualité de transmission (perte de paquets, délai …) il permet à
l’émetteur de moduler son débit de sortie en fonction des ressources disponibles.
2. Protocole RTCP :Le protocole RTCP est basé sur la transmission périodique de paquets
de contrôle à tous les participants d’une session. Il utilise le même mécanisme de
transmission que les paquets de données RTP. C’est le protocole sous-jacent, en l’occurrence
d’UDP, qui permet le multiplexage des paquets de données RTP et les paquets de contrôle
RTCP. Le paquet RTCP ne contient que les informations destinées au contrôle du transport.
Il ne transporte aucun contenu. Il est constitué d’une en-tête fixe, similaire à celui des paquets
RTP transportant le contenu, suivi d’autres éléments qui dépendent du type de paquet RTCP.
Les destinataires de paquets RTP fournissent en retour des informations sur la qualité de la
réception, en utilisant des paquets RTCP dont la forme varie selon que le destinataire est lui-
même un émetteur de contenu ou pas.
1- Le protocole H.323 :
2. Le protocole SIP :
SIP est un protocole de signalisation appartenant à la couche application du modèle OSI, son
rôle est d’ouvrir, modifier et libérer les sessions. L’ouverture de ces sessions permet de
réaliser de l’audio ou vidéoconférence, de l’enseignement à distance, de la voix (téléphonie)
et de la diffusion multimédia sur IP essentiellement. Un utilisateur peut se connecter avec les
utilisateurs d’une session déjà ouverte, pour ouvrir une session, un utilisateur émet une
invitation transportant un descripteur de session permettant aux utilisateurs souhaitant
communiquer de s’accorder sur la compatibilité de leur média, SIP permet donc de relier des
stations mobiles en transmettant ou redirigeant les requêtes vers la position courante de la
station appelée. Enfin SIP possède l’avantage de ne pas être attaché à un médium particulier
est censé être indépendant du protocole de transport des couches basses.
3. Le protocole MGCP :
Le protocole MGCP se base principalement sur les couches 3 et 4 du modèle OSI, Il définit
l’architecture d’un réseau de passerelles, MGCP se base sur la notion des „User Agent‟ (ou
Media Gateway Controller) qui est un organe permettant le contrôle d’appel et pilotant une
ou plusieurs passerelles (MG), celles-ci permettent la conversation audio sur le réseau
téléphonique vers audio sur le réseau paquet. Les téléphones MGCP ne peuvent pas s’appeler
entre eux mais doivent passer obligatoirement par un contrôleur central : la Gateway.
Chapitre IV :
-Réduction des coûts: pour plusieurs raisons, dont l’économie dans le déploiement d’un seul
réseau au lieu de deux, donc maintenance et gestion unique. Economie sur les
communications internes et intersites,…. Standards ouverts et interopérabilité
multifournisseurs
-Choix d’un service opéré: Non seulement l’entreprise peut opérer son réseau privé VoIP en
extension du réseau RTC opérateur, mais l’opérateur lui-même ouvre de nouveaux services
de transport VoIP qui simplifient le nombre d’accès locaux à un site et réduit les coûts
induits. Le plus souvent les entreprises opérant des réseaux multi-sites louent une liaison
privée pour la voix et une pour la donnée, en conservant les connexions RTC d’accès local.
Les nouvelles offres VoIP opérateurs permettent outre les accès RTC locaux, de souscrire
uniquement le média VoIP intersites.
- Un réseau voix, vidéo et données (triple Play): En positionnant la voix comme une
application supplémentaire du réseau IP, l’entreprise ne va pas uniquement substituer un
transport opérateur RTC à un transport IP, mais simplifier la gestion des trois réseaux (voix,
données et vidéo) par ce seul transport. Une simplification de gestion, mais également une
mutualisation des efforts financiers vers un seul outil. Concentrer cet effort permet de
bénéficier d’un réseau de meilleure qualité, plus facilement évolutif et plus disponible,
pourvu que la bande passante du réseau concentrant la voix, la vidéo et les données soit
dimensionnée en conséquence.
Convergence voix, vidéo et données
-Evolution vers un réseau de téléphonie sur IP: La téléphonie sur IP repose totalement sur
un transport VoIP. La mise en œuvre de la VoIP offre là une première brique de migration
vers la téléphonie sur IP.
Même si les bénéfices peuvent être significatifs, les gestionnaires des centres de relations
clientèle demeurent préoccupés par la rentabilité, l’interopérabilité et la qualité sonore des
différentes solutions IP, En effet lorsqu’on parle de téléphonie IP, quelques problèmes restent
à régler. Les principaux inconvénients de la téléphonie IP sont les suivants: 1. Qualité sonore
2. Technologie émergente et constante évolution des normes : La technologie IP n’est pas
encore mature: des nouveaux standards de téléphonie IP sont annoncés presque chaque mois.
3. Dépendance de l’infrastructure technologique et support administratif exigeant.