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ANNEE ACADEMIQUE 2019-2020

Union-

Discipline-

Travail

SYSTEME D’EXPLOITATION

Exposé 
Thème La
: difference entre les memoires

Présenté Par  : Enseignant  :

-KOUADIO A DONATIENNE M.JEAN MARCEL


-SANOGO K IBRAHIM
-AKE A JEROME
-SEKA J EZECHIEL
-KOUAKOU V WILLIAM
-KAMATE B MOHAMED
-DIAKITE BAKARY
SOMMAIRE :

INTRODUCTION
DEVELOPPEMENT
I- Généralité sur les mémoires

A- Définition

B- Rôles des mémoires

C- Caractéristiques techniques d’une mémoire

II- Différents types de mémoire

A- Les mémoires vives

1- Les RAM statiques

2- Les RAM dynamiques

3- Autres types de mémoire RAM

B- Les mémoires mortes

1- Les types de ROM

C- Les mémoires flash

D- La mémoire cache

E-Autres types de mémoire

III-Gestion de la mémoire

IV- Notion de hiérarchie mémoire

CONCLUSION

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INTRODUCTION

Un ordinateur a deux caractéristiques essentielles qui sont la vitesse à


laquelle il peut traiter un grand nombre d'informations et la capacité de les
mémoriser.
La mémoire est un composant de base de l'ordinateur, sans lequel tout
fonctionnement devient impossible. Son rôle est de stocker les données avant et
pendant leur traitement par le processeur. Ces données sont d'apparence binaire
et mémorisées sous forme d'impulsions électriques.
Plusieurs types de mémoires sont utilisés, différentiables par leur technologie
(DRAM, SRAM, ...), leur forme (SIMM, DIMM, ...) ou leur fonctionnement (RAM,
ROM,).

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DEVELOPPEMENT

I- Généralité sur les mémoires

A- Définition

On appelle « mémoire » tout composant électronique capable de stocker


temporairement ou à long terme des données.
Une mémoire est aussi un circuit à semi-conducteur permettant d’enregistrer,
de conserver et de restituer des informations (instructions et variables). C’est
cette capacité de mémorisation qui explique la polyvalence des systèmes
numériques et leur adaptabilité à de nombreuses situations. Les informations
peuvent être écrites ou lues. Il y a écriture lorsqu'on enregistre des informations
en mémoire, lecture lorsqu'on récupère des informations précédemment
enregistrées.

B- Rôles des mémoires

On distingue généralement deux grandes catégories de mémoires :

- la mémoire centrale (appelée également mémoire interne) permettant de


mémoriser temporairement les données lors de l'exécution des
programmes. Elle est réalisée à l'aide de micro-conducteurs, c'est-à-dire
des circuits électroniques spécialisés rapides. La mémoire centrale
correspond à ce que l'on appelle la mémoire vive.

- la mémoire de masse (appelée également mémoire physique ou mémoire


externe) permettant de stocker des informations à long terme, y compris
lors de l'arrêt de l'ordinateur. La mémoire de masse correspond aux
dispositifs de stockage magnétiques, tels que le disque dur, aux dispositifs
de stockage optique, correspondant par exemple aux CD-ROM ou aux
DVD-ROM, ainsi qu'aux mémoires mortes.

C- Caractéristiques techniques d’une mémoire

Les principales caractéristiques d'une mémoire sont les suivantes :

- La capacité : c’est le nombre total de bits que contient la mémoire. Elle


s’exprime aussi souvent en octet.

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- Le format des données : c’est le nombre de bits que l’on peut mémoriser
par case mémoire.
On dit aussi que c’est la largeur du mot mémorisable.
- Le temps d’accès : c’est le temps qui s'écoule entre l'instant où a été lancée
une opération de lecture/écriture en mémoire et l'instant où la première
information est disponible sur le bus de données.
- Le temps de cycle : il représente l'intervalle minimum qui doit séparer deux
demandes successives de lecture ou d'écriture.
- Le débit : c’est le nombre maximum d'informations lues ou écrites par
seconde.
- Volatilité : elle caractérise la permanence des informations dans la
mémoire. L'information stockée est volatile si elle risque d'être altérée par un
défaut d'alimentation électrique et non volatile dans le cas contraire.

Ainsi, la mémoire idéale possède une grande capacité avec des temps d'accès et
temps de cycle très restreints, un débit élevé et est non volatile. Néanmoins les
mémoires rapides sont également les plus onéreuses. C'est la raison pour
laquelle des mémoires utilisant différentes technologiques sont utilisées dans un
ordinateur, interfacées les unes avec les autres et organisées de façon
hiérarchique.

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Les mémoires les plus rapides sont situées en faible quantité à proximité du
processeur et les mémoires de masse, moins rapides, servent à stocker les
informations de manière permanente.

II- Différents types de mémoire

A- Les mémoires vives

La mémoire vive, généralement appelée RAM (Radom Access Memory,


traduisez mémoire à accès aléatoire), est la mémoire principale du système,
c'est-à-dire qu'il s'agit d'un espace permettant de stocker de manière temporaire
des données lors de l'exécution d'un programme. Elle doit avoir un temps de
cycle très court pour ne pas ralentir le microprocesseur. Les mémoires vives
sont en général volatiles : elles perdent leurs informations en cas de coupure
d'alimentation. Certaines d'entre elles, ayant une faible consommation, peuvent
être rendues non volatiles par l'adjonction d'une batterie. Il existe deux grandes
familles de mémoires RAM:

- Les RAM statiques


- Les RAM dynamiques

1- Les RAM statiques

Les mémoires statiques ou SRAM (Statice Radom Access Memory), onéreuses


et encombrant ont l'immense avantage de pouvoir stocker des valeurs pendant
une longue période sans devoir être rafraîchies. Cela permet des temps d'accès
très court (8−20ns). Les SRAM sont notamment utilisées pour les mémoires
cache du processeur.

2- Les RAM dynamiques

Les mémoires dynamiques ou DRAM (Dynamics Radom Access Module), A


l'inverse de la mémoire SRAM, doivent être rafraichies plusieurs fois par
secondes, ce qui en augmente le temps d'accès (50−80ns). Par contre leur coût
est nettement inférieur et leur encombrement faible. En général les mémoires
dynamiques, qui offrent une plus grande densité d'information et un coût par bit
plus faible, sont utilisées pour la mémoire centrale, alors que les mémoires

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statiques, plus rapides, sont utilisées lorsque le facteur vitesse est critique,
notamment pour des mémoires de petite taille comme les caches et les registres.

3- Autres types de RAM

A- DRAM PM
La DRAM (Dynamics RAM, RAM dynamique) est le type de mémoire le plus
répandu au début du millénaire. Ce sont des mémoires dont le temps d'accès est
de 60 ns et dont les accès mémoire se font généralement sur des données
rangées consécutivement en mémoire. Ainsi le mode d'accès en rafale (burat
mode) permet d'accéder aux trois données consécutives à la première sans
temps de latence supplémentaire.

B- DRAM EDO

La DRAM EDO parfois également appelé "hyper-page" est apparue en 1995. La


technique utilisée avec ce type de mémoire consiste à adresser la colonne
suivante pendant la lecture des données d'une colonne. Cela crée un
chevauchement des accès permettant de gagner du temps sur chaque cycle. Le
temps d'accès à la mémoire EDO est donc d'environ 50 à 60 nanosecondes pour
une fréquence de fonctionnement allant de 33 à 66 Mhz. Dans la mesure où la
mémoire EDO n'acceptait pas des fréquences supérieures à 66 Mhz, elle a
disparu au bénéfice de la SDRAM.

c- SDRAM

La SDRAM (Synchro nous DRAM, traduisez RAM synchrone), apparue en


1997, permet une lecture des données synchronisée avec le bus de la carte-mère,
contrairement aux mémoires EDO et FPM (qualifiées d'asynchrones) possédant
leur propre horloge. La SDRAM permet donc de s'affranchir des temps d'attente
dus à la synchronisation avec la carte-mère. . De cette façon la SDRAM est
capable de fonctionner avec une cadence allant jusqu'à 150 Mhz, lui permettant
d'obtenir des temps d'accès d'environ 10 ns.

d- DDR-SDRAM

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La DDR-SDRAM (Double Data Rate SDRAM) est une mémoire basée sur la
technologie SDRAM, permettant de doubler le taux de transfert de la SDRAM à
fréquence égale.

e- DDR2-SDRAM
La mémoire DDR2 (ou DDR-II) permet d'atteindre des débits deux fois plus
élevés que la DDR à fréquence externe égale. La mémoire DDR2 utilise en effet
deux canaux séparés pour la lecture et pour l'écriture, si bien qu'elle est capable
d'envoyer ou de recevoir deux fois plus de données que la DDR.

f- DDR3-SDRAM

Le DDR3 SDRAM améliore les performances par rapport au DDR2, mais


surtout diminue la consommation électrique. En effet, celle-ci est de 40 %
inférieure, en particulier grâce à une baisse du voltage utilisé, une finesse de
gravure accrue. Si le débit théorique de ces barrettes peut dépasser les 10 Go/s,
les temps de latence sont restés dans les mêmes ordres de grandeur que ceux des
DDR2.

B- Les mémoires mortes (ROM)

Pour certaines applications, il est nécessaire de pouvoir conserver des


informations de façon permanente même lorsque l'alimentation électrique est
interrompue. On utilise alors des mémoires mortes ou mémoires à lecture seule
(ROM : Read Onlay Memory). Ces mémoires, contrairement aux RAM, ne
peuvent être que lue (non volatiles).
L’inscription en mémoire des données reste possible mais est appelée
programmation. Suivant le type de ROM, la méthode de programmation
changera. Ce type de mémoire permet notamment de conserver les données
nécessaires au démarrage de l'ordinateur. En effet, ces informations ne peuvent
être stockées sur le disque dur étant donné que les paramètres du disque
(essentiels à son initialisation) font partie de ces données vitales à l'amorçage.
Différentes mémoires de type ROM contiennent des données indispensables au
démarrage, c'est-à-dire :

• Le BIOS: programme permettant de piloter les interfaces d'entrée-sortie


principales du système, d'où le nom de BIOS ROM donné parfois à la
puce de mémoire morte de la carte-mère qui l'héberge.

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• Le chargeur d'amorce: un programme permettant de charger le système
d'exploitation en mémoire (vive) et de le lancer. Celui-ci cherche
généralement le système d'exploitation sur le lecteur de disquette, puis sur
le disque dur, ce qui permet de pouvoir lancer le système d'exploitation à
partir d'une disquette système en cas de dysfonctionnement du système
installé sur le disque dur.
• Le Setup CMOS, c'est l'écran disponible à l'allumage de l'ordinateur
permettant de modifier les paramètres du système (souvent appelé BIOS à
tort...).
• Le Power-On Self Test (POST), programme exécuté automatiquement à
l'amorçage du système permettant de faire un test du système
Etant donné que les ROM sont beaucoup plus lentes que les mémoires de
types RAM (une ROM a un temps d'accès de l'ordre de 150 ns tandis qu'une
mémoire de type SDRAM a un temps d'accès d'environ 10 ns), les instructions
contenues dans la ROM sont parfois copiées en RAM au démarrage, on parle
alors de Shaoxing (on parle généralement de mémoire fantôme).

1-Les types de ROM


Les ROM ont petit à petit évolué de mémoires mortes figées à des mémoires
programmables, puis reprogrammables.

a- LA ROM

Elle est programmée par le fabricant et son contenu ne peut plus être ni
modifié, ni effacé par l'utilisateur. Elle a l’avantage d’être rapide et non volatile.
Par contre, toute modification est impossible et donc toute erreur est fatale. De
plus, il y a obligation de grandes quantités en raison du coût élevé qu'entraîne la
production du masque et le processus de fabrication.

b- La PROM

Comme il est coûteux de construire des mémoires ROM pour des applications
très spécifiques, il existe des variantes de mémoires ROM qui peuvent être
programmées par l'utilisateur. Ce sont les PROM (Programmable ROM), qui
sont en fait des ROM "vierges" qui contiennent toutes les connexions possibles
et sur lesquelles un appareil spécial, le programmeur de PROM permet de
détruire certains fusibles internes. Il peut être avantageux de pouvoir modifier
une PROM. Mais les fusibles détruits lors de la programmation d'une PROM ne
peuvent pas être recréés. C'est pourquoi les EPROM ont été mis au point.

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0 c- L’EPROM ou UV-EPROM
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0 Située un peu à mi-chemin entre la RAM et la ROM, l'EPROM (Ecrasable
0 PROM) est un dispositif dont le contenu peut être effacé lorsqu'il est soumis à un
0 rayonnement ultraviolet, autorisant ainsi une nouvelle programmation. Par
0 contre, il est impossible de sélectionner une seule cellule à effacer et l’écriture
0 est beaucoup plus lente que sur une RAM.

D- L’EEPROM

Les EEPROM (Electrically Ecrasable Read Onlay Memory) sont aussi des
PROM effaçables, mais contrairement aux EPROM, celles-ci peuvent être
effacées par un simple courant électrique, c'est-à-dire qu'elles peuvent être
effacées même lorsqu'elles sont en position dans l'ordinateur.

C- Les mémoires flash

La mémoire flash est une mémoire à semi-conducteurs, non volatile et


réinscriptible, c'est-à-dire une mémoire possédant les caractéristiques d'une
mémoire vive mais dont les données ne se volatilisent pas lors d'une mise hors
tension. Ainsi la mémoire flash stocke les bits de données dans des cellules de
mémoire, mais les données sont conservées en mémoire lorsque l'alimentation
électrique est coupée. En raison de sa vitesse élevée, de sa durabilité et de sa
faible consommation, la mémoire flash est idéale pour de nombreuses
applications - comme les appareils photos numériques, les téléphones cellulaires,
les imprimantes, les assistants personnels (PDA), les ordinateurs portables, ou
les dispositifs de lecture ou d'enregistrement sonore tels que les baladeurs mp3.
De plus ce type de mémoire ne possède pas d'éléments mécaniques, ce qui leur
confère une grande résistance aux chocs.

D- La mémoire cache

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0 Dans un ordinateur récent, le processeur est généralement le plus rapide. Il
0 peut ainsi traiter une quantité d'information extrêmement conséquente par
0 seconde et donc répondre dans un délai très court à toute demande. Cette
0 situation serait idyllique s'il était approvisionné suffisamment rapidement en
0 données, ce qui n'est malheureusement pas le cas. En effet, les mémoires de
0 masse, tel qu'un disque dur, sont beaucoup trop lentes pour garantir un débit
0 suffisant. La mémoire vive permet d'améliorer les temps d'accès mais reste bien
0 en deçà des possibilités du processeur.
La mémoire cache permet de corriger grandement ce problème. Composée de
mémoire SRAM donc très rapide, elle diminue les temps d'attente du processeur.
Malheureusement, son coût extrêmement élevé en empêche l'usage comme
mémoire vive. En effet, la quantité requise placerait un PC à un prix
inabordable. Elle est donc utilisée en petites quantités sur la carte mère de
manière à apporter des gains de vitesses seulement où cela est vraiment
nécessaire. Il convient de ne pas confondre la mémoire cache physique (L1 ou
L2) avec les autres sortes de caches. Une mémoire de masse peut−être vendue
avec une mémoire cache intégrée. Ainsi de plus en plus de disques durs sont
vendus avec de petites mémoires caches intégrées, qui ont pour effet d'en
accélérer le débit. Dans certains cas, on parle de cache disque, tels que smart
drive (fourni avec le Dos). Il ne s'agit ici que d'une fonction logicielle qui permet
d'augmenter le débit d'un disque (dur ou CD). Le procédé est simple, une partie
de la mémoire vive est utilisée comme tampon pour les écritures sur ledit disque.
Si cela permet effectivement d'en augmenter un peu les performances, c'est au
détriment de la mémoire utilisable.

E- Autres types de mémoire

1- MMC - Multimédia Carda


La mémoire Multimédia Carda (notée MMC) est un type de carte mémoire
créé conjointement par Sadik et Siemens en novembre 1997. Son architecture est
basée sur une combinaison de mémoire morte (ROM) pour les applications en
lecture seule et de mémoire flash pour les besoins en lecture/écriture. La
mémoire MMC possède de très petites dimensions (24.0mm x 32.0mm x
1.4mm) et pèse à peine 2.2 grammes.

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Il existe deux types de cartes MMC possédant des voltages différents :
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• Les cartes MMC 3.3V, possédant une encoche à gauche
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0 • Les cartes MMC 5V, possédant une encoche à droite
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0 2- Secure Digital
0 La mémoire Secure Digital (notée SD ou SD Carda) est un type de
0 mémoire créé par Matsushita Electronique, Sadik et Toshiba en janvier
0 2000. La mémoire Secure Digital est une mémoire spécifiquement
0 développée pour répondre aux exigences de sécurité nouvellement apparues
dans les domaines des dispositifs électroniques audio et vidéo. Elle inclut
ainsi un mécanisme de protection du droit d'auteur qui répond au standard
SDMI (Secure Digital Music Initiative). L'architecture des cartes SD est
basée sur des circuits de mémoire flash (EEPROM) de type NAND. La
mémoire Secure Digital possède de très petites dimensions.

3- Smart Media
La mémoire Smart Media est un type de carte mémoire créé par Toshiba
et Samsung. Son architecture est basée sur des circuits de mémoire flash
(EEPROM) de type NAND. La mémoire Smart Media possède de très
petites dimensions (45.0mm x 37.0mm x 0.76mm), équivalentes à celles
d'un timbre poste, et pèse à peine 2 grammes.

Il existe deux types de cartes Smart Media possédant des voltages

différents : • Les cartes Smart Media 3.3V possèdent une encoche à

droite

• Les cartes Smart Media 5V possèdent une encoche à gauche

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L'accès aux données est réalisé par l'intermédiaire d'une puce possédant 22
broches. Quelle que soit la capacité de la carte Smart media, les dimensions et
l'emplacement de la puce sont les mêmes. Le temps d'accès à la mémoire est
d'environ 25µs pour le premier accès et de cycles de 50 ns pour les suivants.

III- Gestion de la mémoire


La gestion de la mémoire est un difficile compromis entre les performances
(temps d'accès) et la quantité (espace disponible). On désire en effet tout le
temps avoir le maximum de mémoire disponible, mais l'on souhaite rarement
que cela se fasse au détriment des performances.
La gestion de la mémoire doit de plus remplir les fonctions suivantes :

• permettre le partage de la mémoire (pour un système multitâches) ;


• permettre d'allouer des blocs de mémoire aux différentes tâches ;
• protéger les espaces mémoire utilisés (empêcher par exemple à un
utilisateur de modifier une tâche exécutée par un autre utilisateur) ;
• optimiser la quantité de mémoire disponible, notamment par des
mécanismes d'extension de la mémoire.
Pour cela il existe plusieurs méthodes :
- La gestion sans recouvrement ni pagination
- la gestion avec recouvrement sans pagination
- la gestion avec recouvrement, avec pagination ou segmentation
1- Gestion sans recouvrement ni pagination
Afin de garantir de façon transparente mais flexible, l'amorçage d'un système
quelconque, on retrouve souvent une combinaison des deux approches (RAM et
ROM). La ROM contient alors un système minimal permettant de piloter les
périphériques de base (clavier -- disque – écran) et de charger le code
d'amorçage à un endroit bien précis. Ce code est exécuté lors de la mise sous
tension de l'ordinateur, et le « vrai » système d'exploitation, se trouvant dans la
zone d'amorçage sur le disque, est ensuite chargé, prenant le relais du système
minimal.

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2- Gestion avec recouvrement sans pagination
Dès que le nombre de processus devient supérieur au nombre de partitions, il
faut pouvoir simuler la présence en mémoire centrale (MC) de tous les
processus pour pouvoir satisfaire au principe d'équité et minimiser le temps de
réponse des processus. La technique du recouvrement permet de stocker
temporairement sur disque des images de processus afin de libérer de la MC
pour d'autres processus.

On pourrait utiliser des partitions fixes, mais on utilise en pratique des partitions
de taille variable, car le nombre, la taille et la position des processus peuvent
varier dynamiquement au cours du temps. On n'est plus limité par des partitions
trop grandes ou trop petites comme avec les partitions fixes. Cette amélioration
de l'usage de la MC nécessite un mécanisme plus complexe d'allocation et de
libération.

3- Gestion avec recouvrement, avec pagination ou


segmentation
La taille d'un processus doit pouvoir dépasser la taille de la mémoire physique
disponible, même si l'on enlève tous les autres processus. En 1961, J.
FOTHERINGHAM proposa le principe de la mémoire virtuelle : le SE conserve
en mémoire centrale les parties utilisées des processus et stocke, si nécessaire, le
reste sur disque. Mémoire virtuelle et multiprogrammation se complètent bien :
Un processus en attente d'une ressource n'est plus conservé en MC, si cela
s'avère nécessaire.
La mémoire virtuelle fait appel à deux mécanismes : segmentation ou
pagination. La mémoire est divisée en segments ou pages.
a- La pagination
L'espace d'adressage d'un processus est divisé en petites unités de taille fixe
appelées pages. La MC (Mémoire Centrale) est elle aussi découpée en unités
physiques de même taille appelées cadres. Les échanges entre MC et disques ne
portent que sur des pages entières. De ce fait, l'espace d'adressage d'un processus
est potentiellement illimité (limité à l'espace mémoire total de la machine). On
parle alors d'adressage virtuel.

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Pour un processus, le système ne chargera que les pages utilisées. Mais la
demande de pages à charger peut être plus élevée que le nombre de cadres
disponibles. Une gestion de l'allocation des cadres libres est nécessaire.
b- La segmentation
Dans cette solution, l'espace d'adressage d'un processus est divisé en segments,
générés à la compilation. Chaque segment est repéré par son numéro S et sa
longueur variable L. Un segment est un ensemble d'adresses virtuelles contiguës.
Contrairement à la pagination, la segmentation est "connue" du processus : une
adresse n'est plus donnée de façon absolue par rapport au début de l'adressage
virtuel; une adresse est donnée par un couple (S, d), où S est le n° du segment et
d le déplacement dans le segment, d ∈ [0, L [.
La segmentation simplifie la gestion des objets communs, notamment si leur
taille évolue dynamiquement.

IV- Notion de hiérarchie mémoire

Une mémoire idéale serait une mémoire de grande capacité, capable de


stocker un maximum d’informations et possédant un temps d’accès très faible
afin de pouvoir travailler rapidement sur ces informations. Mais il se trouve que
les mémoires de grande capacité sont souvent très lente et que les mémoires
rapides sont très chères. Et pourtant, la vitesse d’accès à la mémoire conditionne
dans une large mesure les performances d’un système. En effet, c’est là que se
trouve le goulot d’étranglement entre un microprocesseur capable de traiter des
informations très rapidement et une mémoire beaucoup plus lente (ex :
Processeur actuel à 3Ghz et mémoire à 400MHz). Or, on n’a jamais besoin de
toutes les informations au même moment. Afin d’obtenir le meilleur compromis
coût-performance, on définie donc une hiérarchie mémoire. On utilise des
mémoires de faible capacité mais très rapide pour stocker les informations dont
le microprocesseur se sert le plus et on utilise des mémoires de capacité
importante mais beaucoup plus lente pour stocker les informations dont le
microprocesseur se sert le moins. Ainsi, plus on s’éloigne du microprocesseur et
plus la capacité et le temps d’accès des mémoires vont augmenter.

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- Les registres sont les éléments de mémoire les plus rapides. Ils sont situés
au niveau du processeur et servent au stockage des opérandes et des résultats
intermédiaires.
- La mémoire cache est une mémoire rapide de faible capacité destinée à
accélérer l’accès à la mémoire centrale en stockant les données les plus utilisées.
- La mémoire principale est l’organe principal de rangement des informations.
Elle contient les programmes (instructions et données) et est plus lente que les
deux mémoires précédentes.
- La mémoire d’appui sert de mémoire intermédiaire entre la mémoire
centrale et les mémoires de masse. Elle joue le même rôle que la mémoire cache.
- La mémoire de masse est une mémoire périphérique de grande capacité
utilisée pour le stockage permanent ou la sauvegarde des informations. Elle
utilise pour cela des supports magnétiques (disque dur, ZIP) ou optiques
(CDROM, DVDROM). Les registres sont les éléments de mémoire les plus
rapides. Ils sont situés au niveau du processeur et servent au stockage des
opérandes et des résultats intermédiaires.
- La mémoire cache est une mémoire rapide de faible capacité destinée à
accélérer l’accès à la mémoire centrale en stockant les données les plus utilisées.
- La mémoire principale est l’organe principal de rangement des informations.
Elle contient les programmes (instructions et données) et est plus lente que les
deux mémoires précédentes.
- La mémoire d’appui sert de mémoire intermédiaire entre la mémoire
centrale et les mémoires de masse. Elle joue le même rôle que la mémoire cache.
- La mémoire de masse est une mémoire périphérique de grande capacité
utilisée pour le stockage permanent ou la sauvegarde des informations. Elle
utilise pour cela des supports magnétiques (disque dur, ZIP) ou optiques
(CDROM, DVDROM).

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CONCLUSION

Une mémoire est un dispositif capable d'enregistrer des informations, de


conserver ces informations aussi longtemps que nécessaire ou que possible, et de
les restituer à la demande.
Il existe deux types de mémoire dans le système informatique qui sont
classées en deux groupes: la mémoire centrale qui est très rapide, physiquement
peu encombrante mais coûteuse, c'est la mémoire de travail de l'ordinateur ; la
mémoire de masse ou mémoire auxiliaire, qui est plus lente, assez encombrante
physiquement, mais meilleur marché, c'est la mémoire de « sauvegarde » des
informations.

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