PROCÉDURES MÉDICALES ET SOCIALES
Congé de longue maladie (CLM)
Titulaires ou stagiaires
Article 34-3, 1er et 3e alinéas de la loi 11 janvier 1984
Article 28 du décret du 14 mars 1986
Définition
Arrêt de travail accordé en cas d’affections à carac-
tère invalidant : la liste des affections susceptibles
d’ouvrir droit au CLM est dressée par l’arrêté du 14
mars 1986 RLR 610-6a.
Déclaration
- Présentation d’un certificat médical adressé au
supérieur hiérarchique attestant que la maladie
justifie l’octroi d’un tel congé, accompagné d’une
lettre de l’intéressé demandant le bénéfice d’un
CLM.
- La demande est ensuite transmise par la voie
hiérarchique au bureau des affaires médicales de
chaque inspection académique pour le 2nd degré
et les personnels ATOSS.
Conditions d’attribution
- Sans condition d’ancienneté.
- Etre en activité.
- Sur décision du recteur après avis du comité médical.
Durée
- 3 ans maximum par périodes de 3 à 6 mois
accordé par le comité médical avec obligation pour
les agents de se rendre aux convocations devant les
médecins experts (sous peine de suspension de la
rémunération).
- Le bénéfice d’un congé de même nature est
accordé si l’intéressé a repris ses fonctions pendant
1 an.
Rémunération
1an à plein traitement - 2 ans à demi-traitement
Situation administrative
- L’agent reste titulaire de son poste.
- Les congés de maladie sont considérés comme
période d’activité et comptés comme services effec-
tifs pour le calcul de l’ancienneté.
Après le CLM
- La demande de prolongation ou de réintégration
après un CLM doit être transmise au comité médi-
cal 1 mois minimum avant la fin de la dernière
période concernée.
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- Possibilité de reprise du travail* dans le cadre de la
réadaptation après un CLM sur un certain nombre
de postes dans l’académie (limité à une durée de 3
ans) sous certaines conditions.
- La décision de réintégration doit être prise par
le recteur après consultation obligatoire du comité
médical.
- Les contestations se font auprès du comité médi-
cal supérieur (délai 6 mois).
- Un mi-temps thérapeutique peut être accordé à
l’issue d’une période de CLM.
- Une disponibilité d’office peut être accordée après
épuisement des droits à CLM.
Occupation thérapeutique
- voir fiche annexe
* uniquement les enseignants titulaires
L’occupation thérapeutique
Modalités du dispositif
Une personne placée en congés longs et dont l’état
de santé ne justifie plus un maintien permanent
à domicile peut bénéficier d’une activité profes-
sionnelle prescrite dite occupation thérapeutique –
décret 86-442 du 14 mars 1986 – article 38 – Note de
service n° 82-231 du 3 juin 1982.
L’objet de l’occupation thérapeutique est de per-
mettre une resocialisation par l’intermédiaire d’une
réinsertion en milieu de travail ordinaire.
L’avis du comité médical départemental doit être
demandé si l’activité professionnelle proposée
implique un contact avec les élèves.
Le contenu du travail et les conditions d’accueil
doivent être très précisément définis au départ.
Selon les possibilités évolutives de la personne, le
contenu et la durée (de 1 heure à 6 heures par
semaine) pourront être modifiés en accord entre
celle-ci et le responsable du service d’accueil.
Le bénéficiaire de cette activité thérapeutique n’est
pas couvert par la législation des accidents de tra-
vail. Il doit s’assurer qu’il possède une assurance
responsabilité civile couvrant les risques afférents à
la « pratique professionnelle » sollicitée.
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Ce dispositif doit être d’une grande souplesse pour

permettre une adaptation à la personne sans con-
trecarrer la bonne marche du service.

En cas d’inefficacité pour la personne ou de gêne

pour le service, l’activité thérapeutique peut être
interrompue à tout moment, à la demande de l’in-
téressé, du médecin ou du service.

Démarche :
La mise en activité thérapeutique est accordée par
le médecin conseiller technique du recteur, sur
demande de la personne, accompagnée d’un certi-
ficat médical de son médecin traitant et de la fiche
de poste établie par l’assistante de service social, en
accord avec la structure d’accueil et l’intéressé.