Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Génie Mécanique
Chapitre I : Analyse fonctionnelle
Chapitre I : Analyse Fonctionnelle des Produits Mécaniques.
1. Définition
C'est le stade de l'étude du besoin au quel le produit doit répondre. Ce besoin est défini par le client
ou le service Marketing sous forme d'un cahier des charges dit fonctionnel CDCF. Les fonctions et
contraintes doivent être quantifiées, c'est à dire qu'on doit préciser pour chaque caractéristique la
valeur nominale ainsi que les tolérances et le niveau de qualité acceptable. L'analyse fonctionnelle
constitue le coeur même de l'analyse de la valeur.
Selon la norme AFNOR l’analyse fonctionnelle est une "Démarche qui consiste à recenser,
caractériser, ordonner, hiérarchiser et valoriser les fonctions. "
C'est une démarche efficace pour le concepteur d'un produit. Elle applique au niveau du produit les
questions posées au niveau des services:
• Qui est le client direct?
• Quel est son besoin?
• Comment le satisfaire?
L'analyse fonctionnelle s'applique à des produits nouveaux ou à des produits existants, en vue de
leurs améliorations. Elle dématérialise (abstraction) le produit pour le traduire en terme de fonction.
2. Les fonctions:
Selon la norme AFNOR, Une fonction est « une action d'un produit ou de l'un de ses constituants
exprimés exclusivement en terme de finalité ». Une fonction est formulée par un verbe à l'infinitif
suivi d'un complément.
L’expression d’une fonction fait abstraction de toute référence à des solutions. En effet, il s’agit
d’exprimer le service rendu par le produit sans préciser comment ce dernier doit assurer le service
considéré.
Pour mieux distinguer les différentes catégories de fonction, on peut considérer deux type de
classement : une classement selon la nature et un classement selon l’importance.
N'est pas demandé explicitement par l'utilisateur, mais elle est nécessaire au concepteur pour
assurer la fonction de service. Selon la norme AFNOR une fonction technique est : « Action interne au
produit défini par le concepteur pour assurer les fonctions de service ».
Exemple :
• La fonction de service d'une paire de lunettes correctives est « améliorer la
vision ». Les fonctions telles que: « soutenir le verre », « s'appuyer sur les
aspérités du visage », ne sont pas demandées par l'utilisateur. Ce sont des
fonctions techniques.
• La fonction « refroidir un moteur thermique » est une fonction technique. Elle est
interne au produit. L'automobiliste n'en exprime pas le besoin, mais le concepteur
doit l'assurer pour satisfaire le besoin final de l'automobiliste.
Certaines fonctions techniques sont aussi classées en contraintes. Par exemple, les contraintes de
construction. Elles traduisent la nécessité d'assurer le montage du mécanisme ou l'utilisation de
composants imposés par l'état de la technique.
Elle est souvent reliée à un aspect esthétique ou à la présence d'un élément jugé valorisant.
• Pour un stylo: « Posséder une plume en or ».
• Pour un verre : « Avoir le reflet du cristal ».
• Pour un véhicule automobile: « Donner une image sportive ».
Toutes les fonctions énoncées durant la phase de recherche n'ont pas un même degré d'importance
vis à vis du besoin exprimé. Le classement a pour objectif d'établir une certaine hiérarchie entre les
diverses fonctions. On établit un classement en trois grandes familles:
• Les fonctions principales,
• Les fonctions secondaires,
• Les contraintes.
C'est la fonction pour laquelle le produit est conçu. Un produit peut posséder plusieurs fonctions
principales:
• Une paire de lunettes doit: « être en harmonie avec le visage », « être
empochable », « résister aux rayures ».
• Un moteur électrique doit: « fournir une puissance mécanique » et « être fiable ».
• Une fonction d'estime constitue la fonction principale pour certains produits:
o Posséder une voiture de luxe.
o Donner une image dynamique.
On recense dans cette classe toutes les fonctions qui ne sont pas principales. Mais cette
construction doit pouvoir offrir de nombreuses autres fonctions, nécessaires, mais classées comme
secondaires par rapport à la fonction principale.
La fonction principale d'un abri bus est d'abriter les passagers. Les usages doivent pouvoir:
• Repérer aisément la ligne de bus;
• Visualiser les bus qui arrivent (tout en étant abrités);
• S'informer sur le service, etc.
2.2.3. Les fonctions temporaires
Les fonctions temporaires sont utilisées durant certaines phases de la vie d'un produit. Un produit
est livré dans son emballage en état de fonctionnement. Le transport (routier, maritime, ferroviaire) ne
doit pas altérer ses qualités. La fonction « emballage », bien que temporaire, elle répond à un besoin
vital pour la qualité du produit. Une fonction protectrice peut être:
• Technique : « résistance au choc, à l'humidité »;
• D'estime : « étui à bijoux », « sachet pour un parfum ou un vêtement ».
3. Les contraintes:
Selon la norme AFNOR une contrainte est une « limite à la liberté du concepteur - réalisateur du
produit ».
Elles sont imposées par : Une norme, un texte de loi, un brevet (propriété industrielle),
l'indisponibilité d'un matériau, les délais impartis, etc.
4. Méthodologies de recensement des fonctions d’un produit
Parmi les méthodes de recensement des fonctions on distingue :
• La méthode intuitive qui consiste à se placer à la place de l'utilisateur du produit
et à énoncer les fonctions à tracer les services rendus.
• La méthode S.A.F.E. : Sequential Analysis of Function Estimation.
• L'examen de l'environnement: Conditions imposées par l'environnement
• L'examen d'un objet type: Il consiste à examiner un produit concurrent déjà
existant.
Il s’agit de se substituer à l’utilisateur (se mettre à sa place) et de prononcer les services attendus du
produit à concevoir. Cette méthode basique peut servir pour la conception de produit de complexité
très réduite.
Cette méthode est basée sur l’étude des séquences d’utilisation du produit ainsi que l’étude des
cheminements des efforts et mouvement. Il est donc nécessaire d’avoir une idée, non seulement sur les
modes d’utilisation du produit (séquences opératoires), mais aussi sur la structure fonctionnelle du
produit pour permettre d’examiner les efforts et les mouvements.
La méthode S.A.F.E. peut aussi être appliquée à la recherche des différentes fonctions assurées
durant la vie du produit: fonctions temporaires de protection, fonction prévues pour le transport,
fonctions prévues pour la maintenance du produit, etc.
Lors de l’étude des séquences d’utilisation il est aussi recommandé de tenir compte des contraintes
(normes, règlements d'hygiène, les textes de loi sur l'environnement, etc.). Certains utilisateurs
peuvent posséder des normes de sécurité internes à l'entreprise (agroalimentaire, aéronautique).
Pour mieux illustrer cette méthode nous considérons l’exemple suivant : Recherche des fonctions
sur un bidon (figure ci-dessous).
Exemple : Méthode SAFE
Elle consiste à exprimer les fonctions assurées à travers les diverses séquences d'utilisation du
produit. Pour l’exemple considéré (cf. figure ci-dessus) :
• L'utilisateur le pose sur un support: Il doit être stable.
• Il faut donc qu'il soit prenable.
• Le conteneur vide doit être léger.
• Il ne doit pas glisser de la main. Il doit être adhérant.
• Il doit être rempli avec un entonnoir.
• Il doit contenir un liquide.
• Son ouverture doit pouvoir verser.
• L'utilisateur le bouche. Il doit être étanche.
Au travers de ces étapes d’utilisation, 8 fonctions (stable, prenable, léger, adhérant, etc.) ont été
identifiées. Il est aussi possible de considérer d’autres séquences d’utilisation (stockage, transport,
etc.) qui peuvent générer d’autres fonction de ce produit.
Cette technique consiste à exprimer les fonctions à partir des efforts exercés sur objet et des
mouvements qu'il subit. Pour l’exemple traité, le bidon doit:
• Résister à la pression localisée de la main;
• Résister à la pression du liquide;
• Résister sans fuite à chutes accidentelle: Résister au choc.
• Le liquide contenu peut être corrosif. Le bidon doit être chimiquement neutre.
Aucune particule ne doit se détacher du bidon et se mélanger au produit (défaut
de surface interne).
• Il doit pouvoir être stocké et transporté.
4.3. L'examen de l'environnement
Cette méthode consiste à étudier les interactions du produit avec son environnement. L’outil
« pieuvre » ou « bête à corne » est le moyen privilégié pour dresser les diagrammes des interacteurs
d’un produit.
Sur l’exemple ci-dessous, on considère le produit « lève vitre électrique » utilisé sur la plus part des
voitures actuelles pour faciliter la montée et la décente des carreaux de vitre.
Le système de lève vitre a des multiples phases de vie. Le diagramme pieuvre représenté ci-dessous
est relatif aux phases « a, b, c, d, e, f » illustrée par le tableau ci-dessous :
4.3.1.1. Phases d’utilisation du système « lève vitre électrique »
a : Activité de la vitre b : Position de la vitre
1 - Montée de la vitre 1 - En butée basse
2 - Descente de la vitre 2 - Entre butée basse et limite inférieure de la zone de détection
3 - Vitre à l’arrêt (pas de mouvement) 3 - Dans la zone de détection
4 - Entre la limite haute de la zone de détection et le joint de porte
5 - Entre le contact avec le joint de porte et la butée haute
6 - En butée haute
c : Présence d’obstacle dans le champ d’action de la vitre d : Température
1 - Pas d’obstacle 1 - Température -40°
2 - Avec obstacle cylindrique de raideur 5N/mm 2 - Température comprise entre -40° et 0°
3 - Avec obstacle cylindrique de raideur 10N/mm 3 - Température comprise entre 0° et 90°
4 - Avec obstacle cylindrique de raideur 20N/mm 4 - Température 90°
e : Environnement vibratoire du système f : Environnement
1 - Vibrations comprises entre 0 Hz et 20 Hz 1 - Sous ambiance poussiéreuse
2 - Vibration comprises entre 20 Hz et 120 Hz 2 - Sous brouillard salin
3 - Sous pluie, etc.
Il est toujours intéressant d'effectuer l'étude des produits similaires existants sur le marché. Ils
peuvent présenter des fonctionnalités particulières. Ils peuvent aider à déterminer certains critères
utiles pour la définition du niveau de qualité. Cette technique de recensement des fonctions est très
courante dans le milieu industriel. Il est permit de copier les fonctionnalités d’un produit, mais il n’est
pas autorisé de copier les technologies permettant de réaliser ces fonctionnalités. En effet, les
téléphones portatifs type GSM de nos jours intègrent quasiment les mêmes fonctionnalités (répertoire,
camera, agenda, etc.) amis la technologie support de ces fonctionnalités diffère d’un constructeur à un
autre.
L’étude des produits de référence permet, d’une part, de recenser les fonctionnalités intéressantes
(pour les utilisateurs) en vue de les supporter dans les produits à concevoir, et d’autre part, d’identifier
les défaut des ces produits de référence en vue de les éviter.
5. Caractérisation des fonctions
La caractérisation des fonctions et contraintes d’un produit consiste à spécifier les critères
d’évaluation permettant d’évaluer la façon avec laquelle une fonction est remplie ou une contrainte est
respectée.
Selon la norme AFNOR un critère d’appréciation d’une fonction ou d’une contrainte est « le critère
retenu pour apprécier la manière dont une fonction est remplie ou une contrainte respectée »
A chaque fonction est assorti un ou plusieurs critères d’appréciation. Par exemple, la fonction
technique « Guidage en rotation » peut être appréciée par les différents critères suivants : Vitesse de
rotation, charges radiales, durée de vie, fiabilité, niveau acoustique, etc.
A chaque critère correspond un niveau objectif à atteindre. Pour la fonction guider en rotation :
fiabilité 0,97
Chaque niveau de critère est assorti d'une flexibilité qui fixe la latitude du concepteur par rapport à
l'objectif à atteindre. Cette notion constitue un élément fondamental pour le C.D.C.F. La flexibilité
s'exprime sous trois formes:
C'est une limite supérieure ou inférieure, au-delà de laquelle la fonction n'est plus satisfaite. Elle est
impérative et incontournable. Par exemple : Faux rond sous 3000 N : 0,005mm avec une limite
d'acceptation de 0,008 mm.
Toute mesure révélant un faux rond supérieur à 0,008 mm sous 3000N entraîne un non-respect du
cahier des charges.
C'est un rapport entre deux critères. Il relit souvent le niveau d'une fonction au coût à engager. Soit
par exemple : Vitesse de pointe: 200 Km/h avec un taux d'échange de « 1 » Km/h pour « X » Dhs.
Toute solution proposant une diminution de vitesse doit s'accompagner d'une diminution relative du
coût.
Les pertes de charge au passage de la vanne ne devront pas dépasser 0.5 Bar. Cette limite est une
limite d'acceptation.
Le temps d'ouverture définit entre l'instant ou l'en commande l'ouverture par pression d'air
comprimé (débit de fuite est nul) et l'instant ou le débit est maximum sera de 1s. Cet objectif est
assortit d'une classe de latitude de niveau 2.
d- Capter et évacuer
Le produit pourra s'adapter sur des tuyauteries filetées conformément aux normes en vigueur.
e- Evacuer les déchets
Un dispositif devra permettre d'évacuer des déchets qui s'accumulent contre la soupape.
f- Pouvoir démontrer
On devra pouvoir effectuer un changement des pièces d'usure et des pièces assurant l'étanchéité
dans le cadre d'une maintenance préventive.
g- Utiliser l'air comprimé.
La commande de l'ouverture sera assurée par l'utilisation d'air comprimé sous une pression de 6
Bar. L'ouverture doit pouvoir être effectuée dans des conditions de temps moins sévères sous une
pression de 3 Bar. Ce niveau constitue une limite d'acceptation.
Le système traitant l'air comprimé devra pouvoir résister a une pression d'air de 16bar. Ce niveau
constitue une limite d'acceptation.
h- Fiabilité : Le taux de défaillance sera égal: 1,6 .10-6/heure.
7. Méthode de classement des fonctions : Diagramme FAST
Le classement de fonctions d’un produit permet d'établir un graphe d'analyse fonctionnelle qui
représente le produit à travers ses fonctions (représentation de la structure fonctionnelle).
On peut également classer les fonctions techniques (internes au produit). Cela dépend de
l'exploitation qui doit être faite de l'analyse.
La méthode de FAST, mise au point par Charles W.Bytheway en 1964, permet d’établir un
classement des fonction d’un produit et de générer ainsi un diagramme FAST.
7.1. La Méthode FAST
Un diagramme FAST permet d’établir le lien entre le besoin fondamental et l’architecture d’un
produit, en passant par les fonctions de service (extérieures au produit) et les fonctions techniques
(internes au produit). Lorsque les fonctions de services sont identifiées, la méthode FAST les ordonne
et les décompose suivant une logique fonctionnelle pour aboutir aux solutions techniques de
réalisation. Cet outil d’analyse vise particulièrement l’analyse fonctionnelle d’un produit existant. Les
fonctions connues sont écrites dans des rectangles ou boîtes ("vignettes rectangulaires FAST").
La méthode FAST « Function Analysis System Technique » permet de hiérarchiser les fonctions en
répondant aux questions « Pourquoi ?», « Comment ?» et « Quand ?» .
Les réponses aux questions « Pourquoi ?» permettent de regrouper les fonctions principales.
Les réponses aux questions « Comment ?» permettent de regrouper les fonctions qui doivent être
réalisées simultanément. Cette question relie les fonctions qui se situent à un même niveau de service.
Les réponses aux questions « Quand ?» permettent de regrouper les fonctions secondaires.
La méthode FAST permet lorsque les fonctions de service sont identifiées de les ordonner et
obtenir une décomposition en fonctions techniques (FT) pour aboutir aux solutions technologiques.
Elle s’appuie sur la technique interrogative suivante :
Quand cette fonction doit-elle être assurée ?
Quand ?
FONCTION
Pourquoi ? Comment ?
Pourquoi doit-elle être assurée ? Comment doit-elle être assurée ?
Remarque : Cet outil d’analyse fonctionnelle s’adapte particulièrement l’analyse d’un produit
existant.
L’outil “diagramme pieuvre” est utilisé pour analyser les besoins et identifier les fonctions
de service d’un produit.
En analysant le produit, on peut déduire le diagramme “pieuvre”, graphique circulaire qui met en
évidence les relations entre les différents éléments de l’environnement du produit et le produit. Ces
différentes relations sont appelées les fonctions de services qui conduisent à la satisfaction du besoin :
pêcher.
Parmi les fonctions retenues, on distingue deux types de fonctions de service : les fonctions
principales (FP : liaison entre deux éléments extérieurs par l’intermédiaire du moulinet) et les
fonctions contraintes (FC : liaison entre un élément extérieur et le moulinet) :
• FP1 : Permettre à l’utilisateur d’agir sur le fil.
• FP2 : Ne pas gêner l’utilisateur dans le maniement de la canne.
• FC1 : Eviter la rupture du fil.
• FC2 : Se fixer sur tout type de canne.
• FC3 : S’adapter à l’utilisateur.
• FC4 : Résister aux agressions du milieu extérieur.
• FC5 : Respecter les normes en vigueur en terme de sécurité, de pollution et de dimensions de fil.
Nous allons présenter ici seulement deux exemples, le reste de la validation étant fourni en annexe.
FP2 : But : Tenue de la canne possible et agréable
Raison : Volume et masse importants gêneraient le maniement de la canne
Disparition : Moulinet infiniment léger
Î Fp1 validée
FC3 : But : Utilisation universelle
Raison : Manœuvrer, utiliser le moulinet sans effort
Disparition : Système automatique
Î Fc1 validée
• Fonction FP1 :
7.4. Exemple d’application 2 : Diagramme FAST d’un aspirateur
Selon la norme AFNOR, le CDCF est un « Document par lequel le demandeur exprime son besoin
en terme de fonction de service et de contraintes. Pour chacune d'elle sont définis des critères
d'appréciation et leurs niveaux. Chacun de ces niveaux est assorti d'une flexibilité ».
Le C.D.C.F. est une interface entre un demandeur et un fournisseur (ou concepteur). Il fixe les
devoirs et les latitudes des divers partenaires industriels. Le demandeur y exprime son besoin en
dématérialisant le produit sous forme de fonctions et contraintes. L’analyse fonctionnelle est l’outil
privilégié pour élaborer des CDACF
Le concepteur répond au cahier des charges en exerçant sa compétence dans le choix des solutions
et des techniques. Le C.D.C.F. laisse à "l'homme de l'art" toutes les possibilités d'innovation.
Le C.D.C.F. s'élabore dans un groupe de travail réunissant les spécialistes de divers services: Le
groupe d'analyse fonctionnelle.
Le C.D.C.F. s'exécute: .
• Au niveau d'un produit nouveau ou d'un projet: C'est un élément des contrats
d'étude et de développement. Il est associé aux autres cahiers des charges. Il est
parfois intégré dans le C.C.T.P. : Cahier des Clauses Techniques Particulières;
• Au niveau d'un sous-ensemble;
• Au niveau d'une fonction.
Les outils utilisés (diagramme pieuvre et bloc diagramme) pour réaliser l'analyse fonctionnelle du
besoin et l'analyse fonctionnelle technique sont également utilisés dans l'industrie automobile.
L'appropriation du support est donc proposée au travers de l'utilisation de ces outils industriels.
Ce frein doit être directement actionné par le conducteur et ne pas nécessiter l’utilisation du
moteur. Il a aussi une fonction de frein de secours. Ainsi, le levier de commande est actionné par
l'utilisateur et vient par un système de transformation de mouvement et un câble actionner les freins
arrières. Ce système purement mécanique doit garantir le maintien en position du véhicule et donc le
maintien de l’effort de serrage. Un dispositif directement intégré dans le levier de commande permet
de maintenir automatiquement la tension dans le câble. Ce dispositif peut être déverrouillé par le
conducteur.
Limite de l’étude : L’étude se limite au levier de commande composé de {levier, socle, poussoir,
came, contacteur}. Le levier de commande se monte sur la caisse. Il est connecté à un câble qui va
actionner les freins. L'ensemble {câble + frein} est appelé récepteur. Le récepteur et la caisse seront
intégrés dans le même élément du milieu extérieur appelé "véhicule".
FS1 Le levier permet au conducteur de maintenir immobile le véhicule en agissant sur les freins
FS2 Le levier doit allumer le voyant lorsque la position est suffisante
FS3 Le levier doit respecter les normes et réglementations
FS4 Le levier doit résister à l’ambiance
FS5 Le levier doit s'adapter à l’environnement
FS6 Le levier doit satisfaire l'agrément du conducteur
FS7 Le levier doit résister aux sollicitations du conducteur
Voyant
Qualification Critère Niveau Limite
alimentation Tension 12V
Ambiance
Qualification Critère Niveau Limite
viscosité X X min, X max
graisse
Acidité Y Y min, Y max
Nous ne disposons pas d'éléments nous permettant de donner les valeurs de ces critères
Environnement
Qualification Critère Niveau Limite
angle maxi 40° maxi
volume balayé pour non
interférence Longueur 400 mm maxi
angle repos 0°
fixation au plancher nombre de fixations 4 mini
Les bouchons permettent l'obturation des orifices du couvercle tout en autorisant l'évacuation des
gaz produits lors de la réaction chimique.
FP1 -apui plan entre la face supérieure des 6 bouchons - plan mini 210 x 24
bouchons et le capot
-autopositionnement des bouchons dans
leurs orifices de montage par une liaison
e=3mm
glissière suivant l'axe x:
0.15±0.15
- course limitée suivant x par butée.
Décalage maxi bouchon/orifice 0.75±0.15
- jeu fonctionnel suivant y 38mm
- jeu fonctionnel suivant z jeu mini =0.5 mm
- espacement entre les orifices
- jeu latéral suivant z entre capot et
couvercle
FP2 - Résistance des clips au cisaillement
Les clips sont modélisés par des poutres encastrées cisaillées à la base.
E=1.5 mm; L=12 mm; F=10N; résistance au cisaillement 15 MPa; Coefficient de sécurité s=2
Hypothèses: Toutes les actions mécaniques sont situées dans le plan de symétrie (O,x,y). Le
contact en B est considéré comme un appui simple. La force F représente l'action exercée par
l'utilisateur. Le cas le plus défavorable correspond à l'action simultanée de quatre bouchons (action
d'un bouchon = 10N)
On considère que la section du capot est constante sur toute la longueur. Trois sections différentes
sont testées.
Les bouchons sont en liaison glissière avec le capot de rampe pour permettre un auto
positionnement. Néanmoins, la course de cette liaison glissière est limitée par l'écartement maxi entre
l'axe d'un bouchon et l'axe de son orifice en vis à vis. Le calcul de la position des butées fait l'objet de
deux chaînes de cotes.
Equation sur les nominaux: e= cf1 - c - b1 - b2 => c f1= 1.5 + 38 +12 +12 = 63.5
Equation sur les IT (calcul arithmétique): ITe= ITcf1 + ITc + ITb1 + ITb2 => ITc f1= 3 - 0.2 - 0.05
- 0.05 = 2.7
Equation sur les nominaux: e= c - b2 - cf2 - b1 => c f2= 38 -12 - 12 - 1.5 = 12.5
Equation sur les IT (calcul arithmétique): ITe= ITc + ITb2 + ITcf2 + ITb1 => ITc f2= 3 - 0.2 -
0.05 - 0.05 = 2.7
Afin de choisir la position du seuil d'injection, quatre positions différentes ont été testées. Il s'agit
de choisir le meilleur compromis en tenant compte :
• du cahier des charges
• des caractéristiques matières (Température d'injection = 230°C et Contrainte de
cisaillement maxi pour l'écoulement = 0.26 MPa)
• des données outillage: Moule à deux empreintes et décarottage automatique
souhaité à l'ouverture de l'outillage
Remarque:
• - Si la contrainte de cisaillement maxi est dépassée, la matière est détériorée.
• - Si la température mini du front de matière est trop écartée de la température
d'injection, la solidification se fera trop tôt et le remplissage sera mauvais
Avantages Inconvénients
- Seuil situé dans une zone de sollicitation - Contrainte de cisaillement proche de la limite mais
-Bonne orientation
- Remplissage facile avec une faible - Il se forme une ligne de soudure au milieu ce qui
10.6. Positionneur
Pour s'intégrer dans l'esthétique de l'ensemble, le cahier des charges propose de placer un
positionneur. L'encoche du capot est située dans une zone de moment fléchissant faible donc de
contrainte faible. L'encoche est également sur une face qui n'as pas de contrainte d'aspect.
Le produit présente 3 faces d'aspect sur lesquelles il faut éviter les lignes de soudure ainsi que les
retassures. Le choix du seuil d'injection évite les lignes de soudures gênantes mais les nervures
peuvent poser des problèmes. Il faut donc penser à adapter l'épaisseur de la nervure par rapport à
l'épaisseur de la face d'aspect.
Ainsi, le capot a une épaisseur de 1.8 mm. L'épaisseur de la nervure qui rigidifie le capot et sur
laquelle se trouve également les crochets a une épaisseur de 1.6 mm. Les butées ont aussi une
épaisseur plus faible (1mm). Ces épaisseurs plus faibles diminuent le problème de retassure.
Concernant le démoulage, les crochets peuvent poser des problèmes. Il faut donc prévoir une
certaine souplesse de la nervure pour pouvoir l'écarter au moment du démoulage. Le bout de la
nervure n'est donc pas collé au capot pour pouvoir permettre une flexion.
L’illustration ci-dessus montre une solution technologique particulière (joint tripode) d’un CDCF.
triaxe
s
tulipe
ωe C1
ωs
CDCF O
1
2 u
L’exemple ci-dessus montre qu’un produit mécanique peut être perçus de plusieurs points de vue
différents. D’un point de vue conception, un produit mécanique est un ensemble de modules
fonctionnels assurant chacun une fonction technique (énergie, cinématique, résistance, etc.).
Parmi les modules fonctionnels permettant la mise en œuvre du principe de fonctionnement retenu
on distingue : la partie transformation et/ou adaptation de mouvement (mécanismes) et la partie
transformation et/ou adaptation de l’énergie (actionneurs). Il existe bien évidemment d’autres partie
fonctionnelles dans un produit : partie commande, etc.
L’ensemble des fonctions techniques assurées par les différents modules fonctionnels met en œuvre
un principe de fonctionnement technique. Ce principe de fonctionnement constitue l’idée de
conception de base proposée par le(s) concepteur(s) pour répondre au CDCF.
Les techniques de conception diffèrent suivant la nature des produits et des entreprises (contexte).
Toutefois, il existe (selon la bibliographie) trois grandes classes de comportement humain face à un
problème de conception.
• Le comportement "machinal" (skill-based behaviour) ne demande presque
pas d'activité de conception intelligente (pas besoin d’un grand effort de
réflexion) car il s’git de reproduire des cas de conception prfitement mitrisés..
• Le comportement procédural (rule-based behaviour) fait appel à une activité
mentale consciente. Il consiste à exécuter des tâches de manière coordonnée en
suivant des règles ou procédures qui ne sont pas assez maîtrisées pour être
appliquées "machinalement". Ces tâches ne nécessitent pas de choix complexes
entre plusieurs alternatives.
• Le comportement cognitif (knowledge-based behaviour) est basé sur une activité
mentale complexe et consciente, afin de résoudre des problèmes et planifier des
tâches.
Les deux premiers comportements sont privilégiés durant la conception préliminaire, lorsque les
connaissances sur le futur produit sont limitées.
Il est possible d'identifier d'autres typologies de démarches que l'on peut classer selon la proportion
de connaissances nouvelles qu'elles nécessitent :
• La re-conception est une situation courante. Elle peut concerner des
modifications à apporter à un produit commercialisé, nécessitées par de nouvelles
exigences ou un manque de performances. Il peut s'agir également d'une mise à
jour, planifiée dans le cycle de vie du produit avant son introduction sur le
marché, afin qu'il reste compétitif. Dans tous les cas, la re-conception part d'une
solution existante, d'un produit existant pour les faire évoluer.
• La conception routinière concerne l'utilisation de principes de solutions
possibles, qui sont souvent catalogués. Même si le problème est nouveau,
l'ensemble des sous problèmes et leurs solutions sont connus ; les stratégies et
méthodes sont connues, le cahier des charges ne change que d'une manière
quantitative. Ainsi, le produit trouve son origine dans la mémoire industrielle des
produits antérieurs.
• Lors de conception créative, ni les attributs ni la méthode ne sont connues. Il
s’agit dans ce cas de faire appel à l’intuition et l’ingéniosité du concepteur pour
proposer des nouveaux principes physiques ou de fonctionnement ou des
nouvelles technologies.
3. Principales étapes du processus de conception
De manière générale, et indépendamment des démarches de conception présentées ci-dessus, nous
pouvons considérer que le processus de conception peut être subdivisé en 4 étapes interdépendantes :
• Spécifications fonctionnelles du besoin (élaboration du CDCF) ;
• Recherche de concepts ;
• Recherche d'architecture ;
• Conception détaillée ;
La première étape de ce processus a fait l’objet du premier chapitre. Elle permet principalement de
recenser les fonctions de service et les contraintes du produit à concevoir en vue de formuler son
cahier des charges fonctionnel.
La troisième phase consiste à définir les détails nécessaires pour la réalisation du produit
(géométrie, dimensions, cotations) elle couvre également les calculs de dimensionnement et
d’optimisation.
Les deux autres phases (2 et 3) consistent, respectivement, a explorer diverses solutions de principe
(principe de fonctionnement) pour aboutir au choix répondant au CDCF, puis synthétiser une structure
de produit (topologie, forme et dimensions) permettant mettre en œuvre le principe de fonctionnement
proposé.
4. La conception préliminaire
Le domaine de la conception préliminaire (preliminary design) ou préconception couvre les phases
de recherche de concept (principe de fonctionnement) et de conception architecturale (topologie +
forme + dimensions).
La conception préliminaire est une phase cruciale du processus de conception, dont les enjeux
financiers sont bien connus (figure ci-dessous). Elle représente moins de 5% des dépenses de
développement, mais peut engager jusqu'à 70% des coûts du projet qui sont figés pour la suite des
activités de conception.
Sur la figue ci-dessous, la courbe en trait pointillé représente l'évolution des coûts de
développement du produit durant les phases du processus de conception : les phases de conception
préliminaire et détaillée représentent seulement 7.5% du coût global du projet jusqu'à
l'industrialisation.
Nous voyons donc que les choix réalisés durant la première phase du processus de conception sont
déterminants. Se pose notamment le problème la multitude des concepts peuvent émerger durant cette
étape. En effet, même si un des concepts proposés semble être le plus pertinent, les concepteurs
peuvent passer à côté d'un autre moins connu mais plus performant. Il serait donc souhaitable de
pouvoir évaluer plusieurs solution de principe malgré que durant les premières phases du processus de
conception, les données sont imprécises.
La phase de recherche de concepts ou "conceptual design" met en œuvre des processus de
créativité et consiste à explorer diverses solutions de principe répondant au CDCF.
Dès son premier contact avec un CDCF, le concepteur tente de trouver une solution de principe
permettant de répondre au mieux à l’ensemble des spécifications fonctionnelles exprimées dans le
CDCF. Une telle solution traduit un principe de fonctionnement préalablement sélectionné par le
concepteur. Dans la plupart des cas, le concepteur génère des solutions par combinaisons des principes
de fonctionnement qu’il connaît « association fonctions-principes ». Il est aussi envisageable que le
concepteur propose des principes de fonctionnement innovants. Cela dépend bien évidemment du
l’expérience et du savoir faire de ce dernier.
La méthode FAST permet de relier et d’ordonner toutes les fonctions techniques assurées par les
éléments du système. Pour chaque fonction technique, le diagramme FAST répond aux 3 questions
précitées au chapitre I (pourquoi, quand, comment) :
Après avoir défini les fonctions de service d’un produit existant (diagramme pieuvre), le
diagramme FAST permet de décomposer chacune en fonctions techniques ordonnées et d’aboutir aux
solutions constructives. Il s’agit donc d’une analyse interne du produit.
FT03 : Transformer la
rotation de la roue en Roue
translation du scooter sur le
sol.
FT32 : éclairer la
chaussée Phare
FT63 : Protéger
l’utilisateur Bulle, brise vent
FT72 : Améliorer la
tenue de route Amortisseurs
Les informations données par le diagramme FAST ci-dessus peuvent être classées en 3 colonnes :
« Fonctions de Services ou contraintes », « Fonctions Techniques » et « Solutions Constructives ». Les
fonctions techniques réalisent les fonctions de service ou contraintes par le biais des solutions
constructives.
A chacune des ces solutions constructives le concepteur choisi ensuite un principe de
fonctionnement, puis une structure (topologie, forme et dimensions).
Par exemple, pour la fonction technique « FT71 : Arrêter Efficacement le scooter », le concepteur à
choisi la solutions constructive « Freins ». Il dois ensuite choisir un principe de fonctionnement pour
cette solution constructive (frein à disque, freins à tambour, etc.). Ces principes de fonctionnement
traduisent un principe physique (fortement, effort électromagnétique, etc.).
La transformation de l’énergie est une fonction technique incontournable dans la plupart des
systèmes industriels. En effet nous sommes souvent appelé à passer d’une forme d’énergie à une autre.
Le tableau ci-dessous présente quelques actionneurs permettant de transformer la nature de l’énergie.
Dans ce cas, il s’agit de trouver une ou des structures de systèmes mécaniques permettant de
répondre à des exigences fonctionnelles de comportement cinématique. Ce type d'approches, dites de
synthèse, consiste à trouver une structure d’un mécanisme (topologie & dimensions) assurant la
fonction cinématique désirée. Nous pouvons schématisé ce processus par le schéma ci-dessous.
Une solution technologique de type mécanisme est caractérisée par sa géométrie, sa topologie et
ses dimensions.
La structure des solutions technologiques est caractérisée par sa topologie, sa géométrie, puis ses
dimensions caractéristiques. La topologie définie l’architecture de la solution. Par exemple,
l’architecture d’une presse peut être de type une colonne (chaîne cinématique ouverte) ou à deux
colonnes (chaîne cinématique parallèle). C’est aussi le cas dans la conception des pompes ou
d’échangeurs dans le quel le nombre d’étage est un paramètre relatif à l’architecture du produit.
La géométrie concerne la définition de la morphologie générale des composants qui seront ensuite,
à leur tour, caractérisés par des dimensions fonctionnelles.
Nous pouvons classer les exigences fonctionnelle de comportement mécanique comme suit :
• Les exigences fonctionnelles de comportement cinématique.
• Les exigences fonctionnelles de comportement dynamique
• Les exigences fonctionnelles de résistance
• Les exigences fonctionnelles de positionnement
Ces exigences fonctionnelles sont directement liées au comportement mécanique du produit. Par
exemple, le cas de celles qui décrivent la cinématique d'un mécanisme, la résistance mécanique d'une
liaison, la déformation d'une pièce, etc. Le rôle des modèles de comportement est alors de permettre au
concepteur de proposer une solution structurelle répondant à des telles exigences fonctionnelles
Si on s’intéresse, à titre d’exemple, aux aspects mouvement et énergie, on constate que dans la
plupart de cas, le(s) concepteur(s) aura à proposer des principes de transformation et/ou d’adaptation
de mouvement et d’autres pour la transformation et/ou l’adaptation de l’énergie.
1. Introduction ;
Dans ce chapitre on se focalise sur l’optimisation des solutions mécanique par la méthode
« Analyse de la Valeur ». Il s’agit de chercher les fonctions ou les contraintes de valeurs importante en
vue d’agir, ensuite, au niveau des solutions relatives à celles-ci.
2. Valorisation des fonctions;
La valeur d’une fonction exprime son importance par rapport aux autres fonctions d’un même
produit. Si on considère un critère de type coût, les fonctions les plus importantes seront celles ayant
un coût élevé. Cela nous conduit à la définition du coût d’une fonction.
3. Coût d’une fonction.
Le coût des fonctions est déterminé à partir des coûts des différents composant du produit objet de
l’étude.
Pour déterminer les coûts de chacune des fonctions d’un produit, on procède d’abord par les étapes
suivantes :
• Définition du CDCF du produit
• Etude des coûts de fabrication des composants
• Définition des fonctions techniques de chaque partie (surface fonctionnelle) des
différents composant
• Répartition des fonctions techniques sur les fonctions de service.
• Calculer le coût de chacune des fonctions techniques (coût des opérations
d’usinage + coût du % de matière).
• Calculer ensuite le coût de chaque fonction de service.
Ci-dessous nous détaillons sur un exemple les étapes de cette démarche (vanne à commande
pneumatique, cf. chapitre 1).
Adaptabilité :
Le corps de la vanne est universel. Il doit pouvoir s’adapter à tous les produits de la même
famille : vanne à commande manuelle, vanne à commande électrique, vanne pour fluides
corrosifs, etc.
Obturer sans manœuvre extérieure :
L’obturation doit être automatiquement réalisée en l’absence de commande extérieure. Elle
devra répondre aux critères énoncés :
Obturer les fluides suivants : Fuel, essence, pétrole, huile minérale et synthétique.
La fourchette de température tolérée sera : 5°C à 80°C .ces deux limites constituent des limites
d’acceptation.
Le temps de fermeture défini entre l’instant ou l’en cesse de fournir une énergie pneumatique et
l’instant ou le débit de fuite est nul, sera de deux secondes. Cet objectif est assortit d’une classe
de latitude de niveau 2.
Le débit de fuite durant la période d’obturation sera nul. Cet objectif est assortit d’une classe de
latitude de niveau 0.
Ce débit nul devra être assuré pour un objectif temps correspondant à 5000 H d’utilisation pour
une fréquence moyenne de manœuvre de 10 obturations par heure. Cet objectif est assortit d’une
classe de latitude de niveau 1.
Laisser passer :
Autoriser un débit de 0.25 l/s pour veine fluide s’écoulant à une vitesse de 2m/s. Ce niveau
constitue une limite d’acceptation.
Le temps d’ouverture définit entre l’instant ou l’en commande l’ouverture par pression d’air
comprimé (débit de fuite est nul) et l’instant ou le débit est maximum sera de ls. Cet objectif est
assortit d’une classe de latitude de niveau 2.
S’adapter aux normes :
Le produit pourra s’adapter sur des tuyauteries filetées conformément aux normes citées en
référence.
Evacuer les déchets :
Un dispositif devra permettre d’évacuer des déchets qui s’accumulent contre la soupape.
Pouvoir démonter :
On devra pouvoir effectuer un changement des pièces d’usure et des pièces assurant l’étanchéité
dans le cadre d’une maintenance préventive.
Utiliser l’air comprimé
La commande de l’ouverture sera assurée par l’utilisation d’air comprimé sous pression de 6
Bar. Louverture doit pouvoir être effectuée dans ces conditions de temps moins sévères sous
une pression de 3 Bar. Ce niveau constitue une limite d’acceptation.
Fiabilité :
Le taux de défaillance sera égal : 1.6 10-6/heure.
L’analyse fonctionnelle fournit les fonctions. Seules les fonctions principales sont retenues : Celles
assurant la satisfaction de besoin. On peut découvrir des fonctions qui ne sont pas prévues dans le
cahier des charges, et que le concepteur a rajoutées (exemple les fonctions B et D), I).
Une étude, auprès du service commercial, renseignera sur l’utilisation et l’appréciation de cette
fonction par les clients. Si certaines fonctions n’apportent aucune valeur supplémentaire au produit,
elles seront supprimées.
Il s’agit d’étudier le coût de chaque composant en vue de détailler le coût de la matière et le coût de
chaque opération (usinage, emboutissage, soudure, etc.),
Par exemple, la pièce N°1 de la vanne à commande pneumatique (cf. chapitre 1) est réalisée par
assemblage de deux parties (a et b)
Il s’agit d’estimer la valeur des fonctions par le biais des fonctions techniques et des documents
relatifs aux procédés de fabrication utilisés.
Le coût de chaque pièce doit être décomposé sur les fonctions techniques assurées par cette pièce.
Cela nécessite :
• D’estimer le pourcentage de matière utilisée pour chaque fonctions technique ;
• De répartir le coût des procédés d’obtention sur chaque fonction technique.
Lorsque la répartition rigoureuse du coût n’est pas possible, on effectue une estimation. Une
ventilation trop rigoureuse des coûts n’est pas toujours nécessaire. Le jugement d’un groupe de travail
peut avantageusement remplacer une recherche trop longue : La synthèse des avis conduira à une
estimation proche de la réalité analytique.
Fonctions techniques assurées par les pièces 1, 3, 2, 9 et 13.
Il faut rechercher ensuite les fonctions techniques remplies par chaque pièce. Les figures
précédentes présentent les fonctions techniques assurés par les pièces 1, 3, 2, 9 et 13.
Cette recherche permet de préparer la phase suivante.
3.4. Répartition des fonctions techniques sur les fonctions principales :
Les fonctions techniques sont réparties sur les fonctions principales comme montré sur l’exemple
ci-dessous :.
2 27.8 Supporte 17
Fixe17 sur 1 x
Supporte 7 x
Lie 2 à 9 x
3 3.6 Reçoit la poussée x
Transmet l’effort
4 4 Reçoit la poussée du
ressort
Centre du ressort x
Transmet l’effort
5 4.2 Maintient fermé x
6 1.4 Supporte le ressort x
7 1.2 Supporte 6 x
8 0.5 Exerce un effort sur11 x
9 35 Capte le fluide x
Conduit le fluide x
Evacue le fluide x
Obture le fluide x
Permet le montage x
Guide la tige 12 x x
Reçoit l’étoupe x
10 0.6 Fixe 2 sur 9 x
11 0.28 Presse l’étoupe x
12 1.6 Maintient ouvert x
Maintient fermé x
Centre 13 x
Reçoit l’étoupe x
13 1.4 Obture x
Reçoit Force d’ouverture x
Reçoit Force de fermeture x
14 3 Evacue les déchets x
15 2.8 Permet le montage x
Evacue les déchets x
16 0.7 Etanche
17 0.67 Transforme la pression en x
effort
18 1.22 Maintient lié x
3.5. Calcul des coûts des fonctions techniques
Le coût total de la pièce 2 est donc ventilé sur les trois fonctions assurées :
• 14.4Dh. Pour : maintenir levé.
• 4.2 Dh. Pour : maintenir fermé.
• 9.2 Dh. Pour : contrainte de construction.
Ces coûts sont reportés pour chaque colonne, cela permet de calculer le coût de chaque
fonction.
Tableau de répartition des coûts :
Pièces Coût Fonctions Techniques F. P.
A B C D E F G H I
1 3 Capte l’A .C.
Retient l’A .C.
Fixe 1 sur 2. 3
Centre.
Retient 17.
2 27.8 Supporte 17
Fixe17 sur 1 14.4
Supporte 7 4.2
Lie 2 à 9 9.2
3 3.6 Reçoit la poussée 3.6
Transmet l’effort
4 4 Reçoit la poussée du
ressort
Centre du ressort 4
Transmet l’effort
5 4.2 Maintient fermé 4.2
6 1.4 Supporte le ressort 1.4
7 1.2 Supporte 6 1.2
8 0.5 Exerce un effort sur11 0.5
9 35 Capte le fluide 3.6
Conduit le fluide 5
Evacue le fluide 3.6
Obture le fluide 6.4
Permet le montage 5
Guide la tige 12 2.4 2.4
Reçoit l’étoupe 6.6
10 0.6 Fixe 2 sur 9 0.6
11 0.28 Presse l’étoupe 0.28
12 1.6 Maintient ouvert 0.6
Maintient fermé 0.6
Centre 13 0.2
Reçoit l’étoupe 0.2
13 1.4 Obture 1
Reçoit Force 0.2
d’ouverture 0.2
Reçoit Force de
fermeture
14 3 Evacue les déchets 0.3
15 2.8 Permet le montage 2.2
Evacue les déchets 0.6
16 0.7 Etanche 0.7
17 0.67 Transforme la pression 0.76
en effort
18 1.22 Maintient lié 1.24
Total du coût de chaque fonction : 7.6 18.2 5.76 25.44 8028 3.6 3.6 0.9 17
4. Bilan : Classement des fonctions
La présentation du coût de chaque fonction sous forme de diagramme permet de distinguer
visuellement les différences : Figures ci-dessous.
Fonction D B I E A C F G H
25.44
18.2 D
8.28
B
I
5.76
E
3.6
A
C
0.9 F G
H
Fonctions
Ce résultat d’analyse constitue une base pour orienter recherches de réduction de coût. La priorité
d’étude est donnée aux fonctions de coût le plus élevé.
La suite de l’analyse de la valeur consiste en une remise en cause des solutions constructives en
vue d’abaisser le coût des fonctions les plus onéreuses.
Dans l’exemple traité le groupe d’étude a remis en cause la réalisation des fonctions :
MAINTENIR LEVE et MAINTENIR FERME.
Références bibliographiques.