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INTRODUCTION
L’analyse marginale s’intéresse aux coûts/recettes générés par la production/vente d’une unité
supplémentaire.
Pourquoi ?
-2- Parce qu’un certain nombre de décisions reposent sur une problématique simple : devons
nous accroître notre production ? Quelles en seront les conséquences ?
Techniquement, les calculs reposent sur des notions déjà connues : coûts fixes, coûts
variables.
Cf : Annexe 1
-1- En observant les calculs effectués au niveau d’activité de 10 séries, retrouvez comment a
été calculé le coût marginal unitaire (Cma). Etc.
On a donc une expression de type DCT/DQ : accroissement du Coût total / accroissement des
quantités
( c) 4,5 = 30 – 25,5
-2- Quel est le niveau de production minimal acceptable si on décide de lancer la nouvelle
activité ? Pourquoi ?
Il faudra produire au moins 15 séries. En deçà, on réalise des pertes . (SR non atteint)
Chacun est décroissant, puis croissant. (Passe par un minimum pas "visible" ici)
-4- Le coût moyen atteint son minimum pour une production de 25 séries. Que remarque-t-on
à ce moment ?
Lorsque l’optimum technique est atteint, Cma = Cmo : la valeur de production exacte n’est
pas visible ici.
-5- Pour quel niveau de production atteint-on le profit maximum ? Que remarque-t-on à ce
moment ?
Ce niveau est atteint pour une production de 35 séries, avec un profit de 21 700 €.
L’entreprise maximise son profit ; elle a atteint son optimum économique.
Lorsque l’optimum économique est atteint, Cma = Rma (= prix de vente) : la valeur de
production exacte n’est pas visible ici.
Jusqu’à 25 séries, résultat total et profitabilité augmentent. (On atteindra le SR, puis
l’optimum technique)
Entre 25 et 35 séries, le résultat augmente mais la profitabilité diminue : on atteint l’optimum
économique)
B/ Synthèse
- Du seul coût variable, lorsque la capacité de production n’est pas saturée.
Idée n° 2 : L’étude du Cma amène à repérer, (outre le S.R) deux niveaux de production
intéressants :
Idée n° 3 : On retiendra qu’il peut être plus ou moins intéressant d’accroître la production,
selon le niveau d’activité déjà atteint. Selon les cas, l’accroissement de la production, donc
du CA pourra :
→ réduire le résultat, voire faire passer en zone de pertes. (Au delà de l'optimum
économique)
Une recherche de parts de marché supplémentaires peut donc, dans certains cas, aller de pair
avec une baisse du profit et/ou de la profitabilité !
Les décisions d'accroissement de la production devront donc être envisagées avec prudence :
elles ne sont pas systématiquement favorables à l’entreprise.
A/ Commande supplémentaire.
Qu. 1
La base de négociation pourra être le coût marginal, ici égal au coût variable. En effet,
l’entreprise dispose de capacités de production inutilisées de 200 000 composants. Les frais
fixes sont étalés sur la production normale du mois.
Qu. 2
On doit savoir à quel niveau de production Azyr se situe (Optimum technique atteint ? Etc …;
on ne peut pas répondre à cette question sans procéder à quelques calculs.
Plus généralement, on peut s’interroger sur l’impact commercial de ce genre de pratiques sur
les autres clients. La connaissance de tarifs ‘bradés’ peut, en particulier, dégrader l’image du
produit sur certains marchés (Luxe, mode…)
Qu.3
On refusera l'offre du sous traitant ; le profit marginal obtenu en produisant (36 – 21,5) sera
supérieur à celui obtenu en achetant le composant. (36 – 22,5)
Dans bien des cas, la sous-traitance offre l’avantage de jouer le rôle d’amortisseur en cas de
baisse future de la demande. (Facteur de flexibilité)
CONCLUSION
Le coût marginal permet d’éclairer la prise de décision, face à des choix du type :