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28 Avril 2014
CONSEIL MUNICIPAL
DU LUNDI 28 AVRIL 2014
Le 28 avril deux mille quatorze, à vingt heures trente, le
Conseil municipal s’est réuni à l’Hôtel de Ville de Penchard,
sur convocation en date du 18 avril deux mille quatorze en
exécution de l’article L2121-12 du Code Général des Collec-
tivités Territoriales.
ORDRE DU JOUR
La séance est ouverte à 20h30
Il est procédé à l’appel des participants.. Le quorum est atteint.
Il est précisé que Mme DUPARAY sera en retard et que Mme LE RIBEUZ est ex-
cusée.
Madame DUMAINE : Vous avez reçu dans vos pièces jointes la convocation de
Conseil, le Compte Rendu du Conseil du 4 avril 2014, vous avez des remarques
?
MME DUMAINE.– Oui un quart de page. D’autres remarques ? Qui est contre
l’approbation ? Qui est pour l’approbation ? Qui s’abstient ? Merci. Nous allons
aborder ce Conseil Municipal mais avant j’ai deux remarques à formuler. Mon-
sieur MUNDEN vous nous avez bien envoyé des questions diverses dont nous
avons tenu compte mais je vous ferai remarquer qu’il y une certaine anti-nomi
entre le fait d’envoyer vos questions au titre d’une association et que vous si-
gnez conseiller municipal. Ne se sont recevables que les questions diverses de
conseiller municipal dont je vous demanderai de faire sur papier libre et non
pas au nom de l’association « Demain Penchard », qui n’a pas lieu d’être au
Conseil Municipal. Tout habitant de Penchard peut nous écrire pour nous de-
mander la mise à l’ordre du jour d’une question mais il le fait en son nom
propre et pas au titre d’une association donc je vous demanderai d’en tenir
compte pour les prochaines fois, par ailleurs j’avais déjà remarqué mais vous
continuez à confondre une commune de plus de 3500 habitants et Penchard
qui ne rentre que dans les communes que plus de 1000 habitants. vous n’’avez
toujours pas compris, ce qui vous amène à dire des faits tout à fait erronés
comme la durée qui doit s’écouler entre le moment où vous recevez l’ordre du
jour et la date du Conseil, dans une commune de plus 1000 habitants ce qui est
di�érent d’une commune de plus 3500 habitants le délai est de trois jours
francs. Ca c’est le premier point, et vous confondez régulièrement ce qui est
d’une commune de 3500 habitants avec nous donc quand vous faites ce genre
de réclamations j’aimerais qu’elles soient adaptées à la taille de notre com-
mune, nous ne sommes pas à Crégy-les-Meaux.
M MUNDEN.- Vous me dites aujourd’hui trois jours francs, c’est que j’ai bien en-
tendu c’est trois jours francs le jour que vous envoyez, trois jours francs, le jour
où on réceptionne. Le jour où nous réceptionnons et le jour que vous envoyez
sont comptés dedans.
MME DUMAINE.- Pas du tout, non, c’est trois jours francs. Nous n’envoyons pas
par courrier mais c’est dématérialisé donc le jour où l’on envoie la demande
c’est le premier jour.
M MUNDEN.- Donc on est d’accord comme même c’est trois jours francs et
trois jours ça ne doit pas rentrer dans l’envoi et la réception
M TUFFIN.– On n’est plus à l’époque de la Poste. Cela passe par le courrier nu-
mérique.
M MUNDEN.- Monsieur TUFFIN je suis entièrement d’accord avec vous. Ce n’est
pas nous qui avons demandé que la convocation et les délibérations soient en-
voyées par mail.
MME DUMAINE.– Ah si
MME DA SILVA.- Ca toujours été trois jours francs. Vous les avez toujours eues
trois jours francs avant.
MME DA SILVA.- Vous savez très bien que trois jours c’est trois jours francs. Il
n’y a pas d’ambigüité.
M MUNDEN.- C’est trois jours francs c’est parce que vous jouez sur les mots le
jour où vous envoyez c’est le quatrième jour et le jour où vous réceptionnez
c’est le cinquième jour.
MME DA SILVA.- Là c’est vous qui jouez sur les mots, vous parliez de cinq jours
francs, cinq jours francs c’est cinq jours francs
M MUNDEN.- Si j’ai dit cela, je m’en excuse. C’est trois jours francs
MME DUMAINE Nous vous avons répondu : Non trois jours et vous nous avez
répondu : Non c’est cinq jours.
M MUNDEN.- Si j’ai dit cela, je m’en excuse. C’est trois jours francs, le jour de
l’envoi et de la réception font au total cinq jours.
MME DUMAINE.- Par conséquent, lorsque vous avez dit, je maintiens le fait des
cinq jours nécessaires c’est dans les communes de plus de 3500 habitants. En
conclusion nous sommes d’accord c’est bien trois jours francs.
Décide de �xer le montant des indemnités pour l’exercice e�ectif des fonctions
de Maire, d’Adjoint et de Conseiller Délégué Municipal de la Ville de Penchard,
dans la limite de l’enveloppe budgétaire, aux taux suivants :
• le Maire : 40 % de l’indice Brut 1015,
• Adjoints : 13.5 % de l’indice Brut 1015,
• Conseillers municipaux délégués : 6 % de l’indice brut 1015,
Dit que les crédits nécessaires sont inscrits au budget de l’exercice en cours,
M.MUNDEN.- Moi.
Elle précise également qu’elle prendra contact avec Mme DUPARAY pour
connaître sa décision dé�nitive.
M.ROUQUETTE.- Car Mme DUPARAY est déjà inscrite dans cette commission.
M. MUNDEN.- Merci
MME DUMAINE.- D’autres questions ? Non ? Qui est contre ? Qui s’abstient ?
Merci. Adopté à l’unanimité.
MME DUMAINE précise que la commission d’appel d’o�res est une commission
à part.
Elle procède à la lecture de la délibération correspondante.
Mme DA SILVA.- précise que cela sera recti�é sur la délibération dé�nitive.
MME DUMAINE.- A part ça ? Qui est contre ? Qui s’abstient ? Merci pour la Com-
mission d’Appel d’O�res. Adopté à l’unanimité.
Le Conseil Municipal
Madame DUMAINE rappelle que pour les nouveaux élus, le receveur municipal
véri�e nos budgets, et peut nous assister dans la mise en place de ces budgets.
Pour ces missions, le receveur municipal a droit à une indemnité �xée, par ses
services, qu’il perçoit dans toutes les communes et syndicats avec budget. Il
nous est demandé de voter cette indemnité en conseil municipal
Le Conseil Municipal,
• Vu l’arrêté interministériel du 16 décembre 1983 �xant les conditions d’attri-
bution d’une indemnité de Conseil qui peut être allouée au Comptable non cen-
tralisateur du Trésor, exerçant les fonctions de Receveur Municipal en rémuné-
ration de 4 types d’intervention qui n’entrent pas dans les attributions de carac-
tère obligatoire résultant de leur fonction de Comptable principal : l’établisse-
ment des documents budgétaires et comptables, la gestion �nancière, l’analyse
budgétaire, �nancière et de trésorerie, la gestion économique, en particulier
pour les actions en faveur du développement économique et de l’aide aux en-
treprises, la mise en œuvre des réglementations économiques, budgétaires et
�nancières.
• Considérant l’accord de Monsieur MAINGRET Louis-Marie pour assurer la
fonction de Trésorier Municipal en remplacement de Monsieur Pons,
MME DA SILVA.- Nous nous sommes interrogés sur ce point dans la mesure où
il s’agit d’un nouveau Conseil il est nécessaire de redélibérer.
M. MUNDEN.- Merci.
Mme DUPARAY venant d’arriver, Mme DA SILVA l’interroge pour savoir si elle
maintient sa candidature ou non à la commission Finances & CCID. Elle
con�rme qu’elle se retire de cette commission.
MME DUMAINE.- Donc nous avons épuisés l’ordre du jour et maintenant nous
allons répondre aux questions diverses de M. MUNDEN,
M. MUNDEN.- Si
M.MUNDEN.- Je vous assure que l’huissier a fait les encaissements pour les
loyers en retard.
MME DA SILVA.- Pour 3900 € mais il est toujours redevable de plus 2500 € à la
date d’aujourd’hui
MME DUMAINE.- Vous nous demandez si le problème est réglé avec l’huissier.
Non le recouvrement des loyers que le boulanger doit n’est toujours pas obte-
nu.
MME DUMAINE.- Je vous ai répondu non quand vous m’avez dit qu’il avait réglé
le problème de l’huissier. Ce n’est pas encore réglé puisqu’il manque toujours
des loyers. En e�et, un certain nombre de loyers ont été réglés mais il en
manque toujours, par conséquent la procédure est toujours en cours.
M. MUNDEN.- Vous con�rmez que les travaux ont été e�ectués et qu’ils étaient
aux normes pour les di�érents contrôles nécessaires.
M. MUNDEN.- Je vous pose la question pour savoir si les travaux sont aux
normes.
MME DUMAINE.- Mais quels travaux ? Les travaux qui ont été e�ectués à la
boulangerie c’était l’aménagement de la boutique.
MME DUMAINE.- Quand il a signé la réception des travaux , il n’a fait aucune re-
marque. Cela devait lui agréer.
M.MUNDEN.- Tout à fait, mais en qualité de Maire sur la Commune vous savez
qu’il existe des règles d’hygiène et qu’il faut y adhérer.
MME DUMAINE.- Nous lui avons loué des locaux qu’il exploite en boulangerie.
Nous lui avons cédé le matériel existant mais tout ce qui est technique et bou-
langerie ce n’est pas notre faite. Nous nous sommes engagés uniquement à re-
faire la boutique.
3ème question concernant les solutions pour régler les nuisances du Music’All
et celles de l’Hôtel Lemon.
MME DUMAINE.- En ce qui concerne l’Hôtel Lemon, je pense que je m’en étais
déjà expliqué. Je vous avais informés qu’une rencontre s’était tenue avec les
personnes du Samu Social de Paris.
Je rappelle aux nouveaux élus que c’est un problème indépendant de la Mairie.
Nous sommes dans un acte privé d’un propriétaire d’hôtel qui loue des
chambres à un tiers. Environ un tiers des chambres sont louées par le proprié-
taire de l’Hôtel Lemon au Samu Social de Paris. La mairie n’a jamais été consul-
tée. C’était la première fois où nous avions pu nous entretenir le Samu Social. Je
tiens à remercier Madame la préfète qui a en�n décidé de voir ce qui passait,
car nous ne sommes pas un cas isolé, en Seine et Marne. Le Samu estime que
l’exploitation de l’Hôtel Lemon est tout à fait satisfaisante, les services de l’Etat
sont satisfaits du fonctionnement de cet hôtel et les pompiers sont également
satisfaits de la sécurité qui existe dans cet établissement. Seuls les Penchardais
et le Conseil Municipal ne sont pas tout à fait ravis de cet état de chose. C’est la
raison pour laquelle j’ai pris la décision de n’accepter aucun enfant venant de
l’Hôtel Lemon en maternelle. Je rappelle que la gestion de la maternelle relève
d’une compétence municipale alors que le primaire dépend l’Education Natio-
nale. Nous sommes tenus d’accepter en élémentaire toute personne domiciliée
de façon permanente ou temporaire sur la commune. Si les gens du voyage qui
résident près du TGV souhaitaient scolariser leurs enfants sur Penchard, nous
serions obligés de les accueillir. Cependant il n’ont pas manifesté l’envie de sco-
lariser leurs enfants dans notre commune.
MME DUMAINE.- Ils ont choisi pour s’arrêter à Monthyon, pour l’instant nous
ne sommes pas concernés mais nous serions dans l’obligation de les accepter
puisqu’il s’agit de résidents temporaires. S’ils estiment qu’ils doivent scolariser
leurs enfants, nous serions obligés de les accepter. Il en est de même pour les
enfants de l’Hôtel Lemon. En ce qui concerne la gestion de l’Hôtel, nous
sommes dans un problème de droit privé, nous ne pouvons porter plainte que
si des nuisances sont avérées. Nous demandons régulièrement à la police de se
rendre sur site. Certes, des actes de délinquance ont été constatés. Aucun fait
ne prouve, même si des personnes ont été arrêtées, qu’elles résidaient à l’Hôtel
Lemon. Chacun est libre de penser ce qu’il veut mais objectivement nous
n’avons absolument pas le droit de relier tout acte de délinquance à l’Hôtel Le-
mon. Personne n’a été arrêtée provenant de cet hôtel. Nos pouvoirs sont extrê-
mement limités. La seule chose que nous pouvons demander, c’est que la po-
lice passe régulièrement, ce qui est fait et de rencontrer régulièrement le gérant
pour réduire les nuisances occasionnées par les ordures jetées. Il faut recon-
naître que cette situation s’est améliorée. Des arbres gênaient, ce problème a
été réglé. Tout ce qui était possible de leur demander a été fait, même s’il reste
des déchets qui trainent, dans l’ensemble les ordures balancées ont cessé pour
l’instant. Ce résultat s’explique par des passages, par des visites du sous-préfet
qui a déjà dû s’y rendre trois ou quatre fois. Quant à la baisse de fréquentation,
ça serait parfaitement malhonnête que je vous annonce cela puisque nous sa-
vons très bien que l’augmentation des gens accueillis dans ces structures est en
hausse considérable.
MME DUMAINE.- C’est grâce à Catherine que j’ai pu rencontrer le Samu Social
M PENNACCHIONI…- Je suis intervenu pour les problèmes internes politiques
et qui font que cela fonctionne très mal. On va en avoir de plus en plus , e�ecti-
vement ce n’est pas un problème qu’on peut évacuer en disant on va s’en pas-
ser, on va le fermer. Par contre e�ectivement ce que nous pouvons faire c’est
d’essayer avec des gens comme Catherine REGNIER de trouver des solutions
pour rendre la situation la moins douloureuse pour notre Commune et pour
ces gens. Nous passons de gens qui étaient des immigrés sans papier à des
personnes qui sont des seine et marnais. Nous changeons de population ces
derniers temps.
MME DUMAINE : Non dans l’ensemble ce sont des personnes placées par le Sa-
mu social qui ont essentiellement des problèmes de papiers.
MME DA SILVA.- Le Samu Social nous avait dit que c’était essentiellement une
population sans papier, que ça allait continuer comme ça.
MME DA SILVA.- De toute façon je vais les relancer, théoriquement s’il y avait
un changement de population ils devaient nous en informer chose qu’ils n’ont
pas faites.
MME DUMAINE.- Nous leur avons posé la question si on réussissait à les insé-
rer, leur proposer du travail. Le Samu social est très clair c’est de l’hébergement
d’urgence on ne peut absolument pas leur proposer un travail.
MME DUMAINE.- Au début, la Mairie avait mis en place deux actions, une ac-
tion où les gens venaient à la Mairie et on leur expliquait ce que c’était une mu-
nicipalité française, comment ils pouvaient l’utiliser, comment ils pouvaient l’in-
vestir. Il y avait évidemment un problème de langue, on avait réussi à mettre en
place avec la directrice et avec l’aide de l’Education nationale la possibilité de
donner des cours de français aux familles qui avaient des enfants.
Je dois vous dire que ces cours ont été proposés le mardi et à la première
réunion le vendredi il y avait une personne qui est venue elle parlait parfaite-
ment français. Jamais quelqu’un d’autre ne s’est manifesté malgré des actions
de communication auprès de l’Hôtel Lemon. Cette proposition n’a fait été sui-
vie. Le problème va se compliquer c’est que jusqu’à présent o�ciellement j’en-
tends, il était dit que les gens qui étaient placés à l’Hôtel Lemon étaient des
gens qui étaient en voie de régularisation ou qui étaient récusés. J’ai posé la
question « Et s’ils sont récusés? » Il m’a été répondu que cela ne dépendait plus
du Samu social. Le problème c’est qu’il s’agit de personnes qui n’ont pas de titre
de séjour et qu’il faut bien les héberger quelque part. On assiste donc on a un
mélange de population en attente de possibles papiers et de gens qui savent
qu’ils n’auront pas de papier. Ils sont pour certains en recours, en attendant
qu’ils soient acceptés ou déboutés et tout cela fait des populations extrême-
ment instables. Une troisième phase s’ajoute à savoir : des couples avec enfant
et là nous sommes renvoyés à l’autre cas de �gure : le droit du sol. Toutes ces
problématiques échappent à une petite communauté de 1000 habitants et les
problèmes soulevés ne relèvent pas de notre compétence.
MME DUMAINE.- Lorsque j’ai vu arriver ces gens, j’ai appelé à la Préfecture
pour connaître les raisons de l’arrivée de ces personnes à l’Hôtel Lemon. Le Pré-
fet m’a répondu qu’il n’était pas informé. En e�et, ce n’est pas le Préfet de Seine
et Marne qui intervient, c’est le Préfet qui gère le Samu Social de Paris, c’est
donc directement le Ministère des A�aires Etrangères. Mais la Mairie n’inter-
vient jamais, et n’est jamais au courant. Si Madame REGNIER ne m’avait pas in-
formée que désormais quelqu’un allait être leur référent pour s’en occuper. Au
mois de décembre lorsqu’elle m’a dit que l’appel d’o�re était lancé et que la
Croix Rouge avait été retenue. Je me suis renseignée, la Croix rouge est interve-
nue trois fois sans que nous en ayons eu connaissance.
M. PENNACCHIONI.- Cela ne veut pas dire pour autant qu’il ne faut pas lâcher.
MME DUMAINE.- La situation de l’Hôtel Lemon est une situation que nous vi-
vons, que nous subissons, et sur lequel nous n’avons strictement aucune possi-
bilité.
MME DUMAINE.- Oui. O�ciellement selon le Samu il n’en resterait qu’un tiers.
M MUNDEN.- Ce qui est dramatique, je pense c’est votre rôle, Madame le Maire
que les bouteilles de gaz sont interdites dans les chambres.
MME DUMAINE.- Des contrôles ont été e�ectués. Nous nous sommes rendus à
deux reprises avec le Sous-Préfet, les pompiers, la DASS et avec les policiers.
MME DA SILVA.- Ils pénètrent dans les pièces, n’ont pas le droit d’ouvrir les pla-
cards. S’il y a une bouteille de gaz, ils ne peuvent pas le savoir.
MME DUMAINE.- En e�et, nous rentrons dans l’Hôtel et nous passons dans les
étages. Nous demandons au gestionnaire de voir une chambre. Le gestionnaire
qui est avec nous, frappe à une porte, elle s’ouvre et nous demandons si les
personnes nous autorisent à pénétrer à l’intérieur. En cas de réponse négative,
nous ne pouvons rien faire. Nous e�ectuons la même démarche à une autre
porte. En cas de réponse positive, malgré les odeurs de cuisine qui s’échappent
autour de l’hôtel et admises par tous, nous n’avons pas le droit de véri�er la
présence de bouteilles de gaz.
MME DUPARAY.- Après cela peut être également dans le cadre d’une enquête.
Il peut y avoir des perquisitions.
MME DUMAINE.- Une enquête pourquoi? Suite à une plainte? Comment puis-je
savoir s’il y a une bouteille de gaz ?
MME DUMAINE.- Ils ont le droit d’avoir des fours à micro-ondes pour réchau�-
�er leurs repas.
MME DUMAINE.- C’est vrai que s’il y a le moindre incident, ce que je ne sou-
haite pas, là tout le monde dira que c’est complétement scandaleux, il y avait
des bouteilles de gaz, mais je peux vous dire que l’attitude quand vous allez
avec la DDASS, cette dernière signale qu’elle n’a rien faire là-dedans, quant aux
pompiers, les portes de sécurité ferment, la police ne trouve aucune trace.
MME DUMAINE.- Pas pour aller chez les gens, ils sont chez eux.
M MUNDEN.- Pas sur les odeurs, sur les bouteilles de gaz que vous voyez ren-
trer.
MME DA SILVA.- Nous ne sommes pas devant l’Hôtel toute la journée pour voir
s’il y a des bouteilles de gaz qui entrent ou qui sortent.
M MUNDEN.- Je sais qu’il y en a qui rentrent, si moi je le sais vous pouvez le sa-
voir également.
MME DUMAINE.- Vous dites que n’importe qui peut porter plainte, puisque
vous êtes témoin du fait, je vous encourage à déposer plainte.
MME DUMAINE.- Là ce n’est pas un problème de Maire, vous nous dites qu’il
faut porter plainte alors je vous encourage vivement à faire votre devoir de ci-
toyen, je vous encourage à porter plainte, moi je ne les ai pas vues.
M MUNDEN.- Mme Da SILVA, j’ai une question à vous poser, toute à l’heure
vous avez précisé qu’un courrier avait été fait à l’Hôtel Lemon car la population
avait été modi�ée.
MME DA SILVA.- Non, au Samu Social, je vais reprendre contact avec les per-
sonnes que nous avions rencontrées. Elles s’étaient engagées à nous tenir régu-
lièrement informés des changements qui pouvaient intervenir. A priori, il y au-
rait quelques changements, je vais reprendre contact avec eux.
M MUNDEN.- Je suis d’accord avec vous, mais vous le faites à quel titre ?
MME DUPARAY.- Je rebondis sur vos pouvoirs. Lorsque vous constatez par
exemple une infraction de droit d’urbanisme avez-vous le droit de déposer
plainte ? Souvent les Maires le font, les procédures sont initiées comme ça.
MME DUPARAY.- Pourquoi pas dans ce cadre, dans la mesure où vous savez
parfaitement que la sécurité n’est pas respectée.
MME DUMAINE.- C’est bien pour ça Madame Duparay que j’ai demandé et ob-
tenu qu’une visite soit e�ectuée
MME DUPARAY.- Justement une plainte pénale ne pourrait pas être envisagée
MME DUPARAY.- Vous pouvez très bien dire que vous n’avez aucune preuve
mais lorsque vous y êtes allée, vous avez bien senti des odeurs.
MME DUPARAY.- Mais je veux dire qu’elles sont vos relations avec le Ministère
Public, le Parquet ? Pouvez-vous faire jouer vos relations.
MME DUMAINE.- Non, j’ai déjà écrit au procureur qui m’a demandé où est le
délit
MME DUPARAY.- Alors justement, vous avez écrit au procureur, on peut consi-
dérer cette démarche comme une plainte
MME DUMAINE.- Non, j’ai pris contact avec le Procureur pour lui demander son
avis
MME DUMAINE.- Nous n’avons a pas le droit de rentrer dans les propriétés pri-
vées
MME DUMAINE.- Que pouvez- vous dire lorsque l’Etat, maintenant avec l’enca-
drement du Samu Social, estime que l’occupation est normale
MME DUMAINE.- Cela incombe désormais à la Croix Rouge. Je sais qu’ils sont
venus trois fois mais je n’ai jamais eu de compte-rendu.
MME DUMAINE.- Le Music ’All a été contrôlé pour les nuisances sonores, pour
la sécurité. D’importants travaux qui ont été réalisés. Tout le monde est repassé
pour contrôler les travaux réalisés tant du point de vue sonore que du point de
vue sécurité. Tout a été agréé. Le problème est dû essentiellement aux gens qui
fréquentent ce Music ‘All qui se garent n’importe où. Nous avons convenus avec
les propriétaires du Music ‘All et de l’Hôtel Lemon qu’un gardien puissent sur-
veiller les véhicules des usagers du Music ‘All qui pourraient se stationner sur le
parking de l’Hôtel Lemon qui n’est pas plein. Seule la police pourrait verbaliser
les nuisances occasionnées : départ tardif des usager, moteurs qui démarrent,
les portes claquent et poursuite des discussions à l’extérieur du Music’All.
M PENACCHIONNI.- Vous voulez dire que le Music ‘All est in�niment mieux in-
sonorisé que la salle des fêtes à côté de laquelle j’habite et qu’il vaut mieux ha-
biter à côté du Music ‘All que de la salle des fêtes.
MME DUMAINE.- Si vous voulez mon avis personnel je pense que vous avez rai-
son.
M MUNDEN.- Parce que ni l’un ni l’autre vous n’habitez à côté du Music ‘All.
MME DUMAINE.- Monsieur MUNDEN, j’ai vu passer des courriers et des dé-
marches ont été réalisées puisque des mesures sonores ont été demandées. Ce
n’était pas simplement pour occuper les services c’est bien parce que quelqu’un
avait signalé que cela faisait du bruit.
M MUNDEN.- Moi je vous parle de ça. Qu’est-ce qu’on fait pour ces gens-là ?
MME DUMAINE.– C’est ce qui est demandé c’est pour ça qu’ils se garent sur le
parking de l’Hôtel Lemon où il y a un gardien qui leur demande de faire moins
de bruit mais c’est inhérent et c’est vrai je suppose M. Penacchionni que les
gens de la salle des fêtes sortent ils peuvent faire du bruit également.
M PENACCHIONNI.- Ils sont contents, font la fête et ils l’expriment
MME DUMAINE concernant les abris bus, vous avez peut- être pu voir que des
travaux étaient en cours. Les abris appartenant à la commune, ce sont les ou-
vriers municipaux qui les repeignent.
MME DUMAINE.- Oui, ça vous pouvez le dire pour tous les travaux, si on fait
des travaux dans la Commune avec soit des de professionnels, soit des ser-
vices, il est évident qu’on doit s’en préoccuper et que la Commission des Tra-
vaux doit en être informée. Comment voulez-vous que je sache au préalable si
Initiative77 sera sollicité.
M MUNDEN.- Vous le savez le coût est moindre, c’est bien. Si vous l’envisagez
cette année pour quels projets vous l’envisagez.
M MUNDEN.- C’est une façon comme une autre de détourner la question, mer-
ci Madame Dumaine
M MUNDEN.- Vous m’excuserez d’avoir mal posé ma question que vous n’avez
pas comprise, je vous remercie Madame Dumaine.
MME DUMAINE.- Je rassure tout le monde généralement les travaux qui sont
décidés, sont présentés en Commission Travaux.
M MUNDEN.- Attendez
M MUNDEN.- Alors attendez, vous me dites que l’on m’a déjà répondu
MME DUMAINE.- Oui, parce que moi j’étais déjà en train de dire que c’était
pour le Petit Penchardais. Nous en avons déjà parlé la dernière fois. En e�et,
oui maintenant qu’il y a dans le Conseil Municipal, je peux �nir
M MUNDEN.- Vous ne m’avez pas dit ça Madame DUMAINE, c’est une question
que je ne pose pas aujourd’hui parce que ce sera discuté à la Commission c’est
vrai ou ce n’est pas vrai ?
MME DUMAINE.- Non, j’ai dit non c’est inexact j’ai dit que puisqu’il y avait de
l’opposition
M MUNDEN.- Madame Dumaine vous avez dit que pour le quart de page du
Petit Penchardais ce n’était pas d’actualité, qu’on en discuterait au prochaine
Commission que les Commissions n’étaient pas mises en place.
MME DUMAINE.- J’ai dit que dans le Petit Penchardais il y aurait une place pour
l’opposition et il est vrai que cette page de l’opposition vous allez vous la parta-
ger entre vous : un quart de page pour vous, un quart pour Monsieur Penac-
chionni et une demi page Monsieur Rouquette
M MUNDEN.- Non
MME DUMAINE.- Si
MME DUMAINE.- Une page puisque après ce sont des informations générales.
M MUNDEN.- Vous devez avoir le même encart que l’opposition Madame Du-
maine.
MME DUMAINE.- J’ai une page sur la parole du Conseil Municipal, le reste du
Petit Penchardais ne sont que des informations générales ou le compte-rendu
d’activités. Cependant si vous faites une activité dont vous voulez rendre
compte comme vous souhaitez mais autant que l’opposition vous avez droit à
un quart de page.
M LAPSOLU.- Les prix de location du gymnase de Crégy les Meaux ont été
convenus bien avant la CAPM n’existe, ce n’est pas une nouveauté.
MME TAFOUGHALT.- de 4 €
MME DUMAINE.- Attendez, je crois que là il faut revenir un petit peu en arrière
parce que j’aimerais qu’on rappelle comment ce gymnase a été construit. Ce
sont les Communes adhérentes au Collège qui ont contracté un emprunt pour
bâtir ce gymnase. Ce n’est pas le Collège de la Commune de Crégy-les-Meaux.
La ville de Crégy-les-Meaux a participé mais toutes les Communes ont �nancé
ce projet et il était entendu que le fait de devoir assumer et payer pour cet em-
prunt faisait que nos loyers seraient inférieurs à ceux qui étaient pratiqués
dans les environs.
MME TAFOUGHALT.- E�ectivement nous allons voter contre, d’autant plus que
plusieurs Communes envoient leurs enfants à Crégy-les-Meaux et que le pré-
sident Monsieur Chaumont nous informe que 3 communes ne payent pas leurs
cotisations. La Commune de Plessis aux Bois à 6 enfants, ce qui porte leurs coti-
sations à 690 €. La commune de Villeroy avec 35 enfants scolarisés à Crégy-
les-Meaux et qui ne paye pas également ses cotisations.
M MUNDEN.- Mais Madame DUMAINE vous savez très bien que si vous avez
des enfants qui fréquentent le collège de Dammartin en Goële vous avez égale-
ment une participation à régler.
MME DUMAINE.- Nous n’avons jamais donné notre accord pour qu’un enfant
de Penchard aille dans un collège qui donne les mêmes prestations que pour
celui pour lequel nous payons. Pour ma part, je n’accorde jamais pour un col-
lège d’éducation générale de dérogation et il n’est pas question que je paye
pour les parents qui veulent l’envoyer dans un autre collège. Cependant, si le
collège demandé a une spéci�cité particulière que l’on ne trouve pas à Crégy-
les-Meaux, on peut éventuellement l’envisager. Je ne vais pas payer pour des
parents qui ne veulent pas scolariser leur enfant à Crégy. C’est la remarque que
nous faisons tous les ans à Monsieur Chaumont qui tient ce genre discours. Le
problème est identique pour les demandes de dérogations en primaire, je ne
vois pas pourquoi, alors que nous avons sur la commune une école qui donne
une éducation générale, j’autoriserais des parents à inscrire leurs enfants dans
un autre établissement, qui va me demander un coût alors que ce même ser-
vice existe sur la commune.
M MUNDEN.- Si je peux me permettre, à quel titre que vous avez été invitée à
cette Commission ?
MME DUMAINE.- Parce qu’elle est notre déléguée et qu’elle avait été convenu
avec Monsieur Chaumont, que la délégation ne serait votée qu’aujourd’hui. Il
nous a répondu que comme c’était un débat d’orientation, Mme TAFOULGHAT
pouvait y assister à partir du moment où sa délégation serait entérinée prochai-
nement que le budget n’était pas voté le jour même. Madame Tafoulghat a
donc été conviée au tant qu’auditeur.
MME DUMAINE.- Tout a été parfaitement entendu. Comme il n’y avait pas de
vote, Monsieur Chaumont a autorisé Madame Tafoughalt à être auditeur libre.
MME TAFOUGHALT.- Je précise que le vote aura lieu demain. Pour conclure
Monsieur Chaumont a rajouté que si le budget n’était pas voté par les membres
du Conseil, il a précisé que la Chambre Régionale des Comptes sera saisie et il
lui incombera d’arrêtera le budget.
MME DUMAINE.- Comme d’habitude, ce n’est pas la première fois. Nous irons à
la Cour des Comptes avec le Collège.
MME DUMAINE.- Pour �nir cet épisode du gymnase, j’ai précisé que toutes les
Communes avaient participé dont Penchard. Ce n’est pas pour me désolidariser
de Monsieur RULOF, ancien maire, mais à l’époque je n’étais pas en charge de
la Commune. Monsieur Rulof avait refusé de payer pour le Collège en disant
que lorsque le remboursement de l’emprunt sera achevé, nous n’avions aucun
retour sur notre investissement puisque le collège restait propriété de Crégy-
les-Meaux. Il avait été convenu que l’on ne paierait qu’une participation d’utili-
sation du Collège au Conseil Général mais que refusions de participer à l’em-
prunt. C’est la position qui a été prise à l’époque et n’avons jamais payé pour le
Collège. En en 2002 ou en 2003, le Maire de Crégy de l’époque a signi�é à la
commune par voie légale que nous devions payer. Le conseil municipal a refusé
de payer. La Cour des Comptes saisie sur cette a�aire a donné raison à la com-
mune.En aucun cas, sans aucun béné�ce la commune de Penchard ne voyait
pas pourquoi elle devait payer un emprunt. Régulièrement, la participation de
Penchard était calculée alors qu’il avait été avait dit que la commune ne paierait
pas. La Cour des Comptes a donné raison à la commune de Penchard et si cela
était à refaire, sans aucune garantie de béné�ces ou de retours sur notre em-
prunt je prendrais l’attitude et la décision qu’avait pris Monsieur Rulof à
l’époque.
Tous les sujets ayant été abordés, la séance est levée à 22h10