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CHARI
I. Description
Le moteur asynchrone est constitué de deux parties distinctes : le stator et le rotor.
I.1.1. Présentation
Il est identique à celui des machines synchrones, c’est à dire constitué de 3
enroulements formés de conducteurs logés dans des encoches.
Ces enroulements sont parcourus par des courants triphasés, d’où la création d’un
champ magnétique tournant à la fréquence n = f / p et à la vitesse Ω = ω / p
I.3. Fonctionnement
Le stator crée au niveau de l’entrefer un champ magnétique tournant à la vitesse Ω = ω / p (vitesse de
synchronisme) et à la fréquence n = f/p.
Le rotor, soumis à ce champ tournant, génère des courants induits qui, conformément à la loi de Lenz,
s’opposent à cette rotation en entraînant la rotation du rotor dans le même sens, à la vitesse Ω’ (à la
fréquence n’).
Remarque : En charge, cette vitesse Ω’ est toujours légèrement inférieure à Ω.
II. Glissement
n : vitesse de rotation de synchronisme du soit : n’ = ( 1 – g ) n
n – n’ Ω – Ω’ champ tournant (tr/s)
g= =
n Ω n’ : vitesse de rotation du rotor (tr/s) n’ = 0 g=1
ng : vitesse de glissement (tr/s) ng = n – n’ n’ = n g=0
- Puissance transmise au rotor : Cette puissance est transmise au rotor par le couple électromagnétique
VI. Caractéristiques
VII.1.1. Principe
Ce démarrage consiste à coupler le stator en étoile pendant le démarrage, puis à rétablir le couplage en
triangle
Première étape :
on démarre en étoile, chaque
enroulement reçoit une tension 3
fois inférieure à sa tension
nominale.
Conséquence : l’intensité
absorbée est divisée par 3.
Seconde étape :
2 à 3 secondes après, on bascule
en triangle puis on y reste.
Inconvénient : le couple au
démarrage est également divisé
par 3 !
Conséquence: Ce procédé n'est possible que si le moteur a été conçu pour fonctionner en triangle sous la
tension composée du réseau.
Ce démarrage convient aux machines de moyenne puissance (P<50KW) démarrant de préférence à vide ou
à faible couple résistant : ventilateurs, machines-outils....
VII.2.1. Principe
Le démarrage rotorique a l'avantage, si les résistances sont bien choisit, de
démarrer avec le couple maximal du moteur pour un courant de démarrage
relativement faible.
• La tension du réseau d’alimentation est appliquée progressivement au
stator du moteur.
• La variation de la tension statorique est obtenue par la variation
continue de l’angle α de retard à l’amorçage des thyristors du
gradateur.
VII.3.1. Principe
Le démarrage rotorique consiste à insérer, dans un premier temps, des résistances en série avec
l’enroulement rotorique afin de limiter les courants rotoriques et ainsi réduire l’appel d’intensité. Dans un
deuxième temps on court-circuite les enroulements rotoriques. Le démarrage est terminé.
1 3 5 F1 95
Q1 0
Q1 F2
2 4 6 96 Ordre de marche
1
S1 1 KM1
1 3 5 2
Temporisation
3 13
KM1 S2 KM1
2 KM1 KM2
2 4 6 4 14
1 3 5 Ordre d’arrêt
F2
2 4 6 68
KM1
V1 W 1 67
U1 Rh 1 3 5 Remarque :
M1
H
KM2
Ce type de démarrage est en
2 4 6 A1 A1 voie de disparition, le meilleur
K M choix économique étant le
L
A2 A2 variateur électronique.
KM1 KM2
MOT. LS 80 L
VIII. Exemple de plaque Fréquence nominale 3~
N°7345 T kg
BJ Courant
nominal
signalétique IP 55 LcL .F
70
40°C
002 9
en ligne
S1V Hz tr/min kW Cos ϕ A triangle
Tension triangle
min
230 50 2800 0,75 0,83 3
Tension étoile 400 1,9
: Vitesse nominale de
rotation