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LE
JARDIN DES
R 0 N C ES
es et Chansons
i 1 1 u
A PARIS
} i ,
rue Bonaparte, à la Plume
Près l'Abbaye Samt- Germât n-des-Près
'1
/î^'£_
LE JARDIN DES R
— Cela est bien dit, répondit Candide;
mais il faut cultiver notre jardin.
Voltaire.
ÉMILE COLIN, IMPRIMERIE DE LAGNY fS -&-M.j
F.-A. CAZALS
LE
1889-1899
PARIS
ÉDITIONS DE LA PLUME
3l, RUE BONAPARTE, 3l
902
IL A ÉTÉ TIRÉ A PART :
H.-G. Ibels.
https://archive.org/details/lejardindesronceOOcaza_O
PRÉFACE
vu naître.
N’y mettons point de coquetterie. Oui, avec Ver-
laine, je l’ai tenu sur les fonts baptismaux de Notre-
Dame-de-la-Bohème, vieille et unique église du Pays
Latin.
dents). Il
y avait Laurent Tailhade, cherchant déjà la
beauté du geste. Il
y avait Louise Michel, qui nous ap-
pelait : « Citoyens des classes dirigeantes », parce que
plusieurs d’entre nous s’étaient offerts des premiers
Il
y avait aussi des femmes en cheveux et des gar-
çons en blouse blanche, petites servantes des maisons
voisines et commis d’épicier, qui espéraient, selon la
poudre...
que
(t )
Voir in fine. (Appendice, page 174.)
XIV PREFACE
des médisances.
Et c’est à la tombe de celui-ci que nous portons des
fleurs...
une jambe. »
d’un roi.
Celui-là est chez lui partout.
le grand homme !
mon cœur.
RAGHILDE.
,
LA CHANSON
A F.-A. CAZALS
Parigote du bataillon ,
Ta chanson est aiguë et fine :
La chanson ,
c'est l'âme charmante
Des grands poètes inconnus
Qui s' ignorent, et que tourmente
L'essaim des rêves ingénus.
La niaiserie incolore
De la romance troubadour
A fait place au vers tricolore
Qui chante en battant du tambour.
LA CHANSON
Il
XX LA CHANSON
Poème épars ,
lyre infinie
Esprit pensée
,
aux mille voix.
15 septembre 1900.
Albert MÉRAT.
PRIVILEGE D’VBV ROY
1
2 LE JARDIN DES RONCES
Envoy :
MDCGG89.
LE RHUM ET EAU DU TROUBADOUR
Rabelais.
A Raoul Ponction.
(bis)
Il en était toujours en quête. )
Ah!
Il s’enivrait avec amour,
Il buvait comme un troubadour,
Disant, pour embêter Gounod :
II
\ î
(bis)
Qu’il ne fût bien sûr de le boire. ;
Ah!
Il s’enivrait avec amour,
Il buvait comme un troubadour,
Disant Pour honorer Boileau,
: «
III
Ah !
IV
Ah!
Quand il fut mort, sur son tombeau,
L’on fit inscrire par Baju,
En caractères d’or Sa Ju-
:
A Séverine.
1889.
BALADE
DU CHEVALIER MAURICE DU PLESSYS
Du Boul’Mich’ à la Villette,
II
Ça dépend de sa monture...
Rien qu’à regarder son grimpant,
On voit bien qu’il est content.
III
IV
Connaissez-vous l’esthétique
De ce moderne Lauzun?
L’ princip’ de sa poétique
Et d’ son costum’, ça n’ fait qu’un.
Il porte, avec l’art suprême
Des danseuses de ballet,
Le collant lilas ou crème
Qui moul’ ses manche-à-balai...
Ah Ah ! ! M’sieur Du Plessys,
Il a vraiment belle allure ;
Léonard de Vinci
En eût fait un’ chouett’ peinture ;
Du journal décadental :
^ lS
Pass’ra-t-il le pont des Arts ? )
'
MORÉAS CHANTE
Catulle Mendks.
A Félix Fénéon.
Refrain :
Dans la Nature !
MOREAS CHANTE 13
II
Refrain :
Dans la Nature !
III
Refrain :
Dans la Nature !
IV
Refrain :
Dans la Nature !
Au Pèlerin Passionné.
Je sais fort bien que la roture
Ne lira point ce livre-ci
Mais que m’importe la censure
Si je suis lu par Duplessy !
Refrain :
Dans la Nature !
YI
Refrain :
Dans la Nature !
VII
Refrain :
Littérature !
1900.
LE GRAND POÈTE
A Gaston Dubreuilli.
UN TROUBADOUR CHANTE
Quand un grand Poète
A rimer s’apprête,
Il allum’ son génie,
LE CHŒUR
— S’il n’a pas de génie ?
Il allume Ugénie.
— S’il n’a pas d'Ugénie ?
LE CHŒUR
- Qu’il se content’ d’allumer sa bougie... (bis)
En avant !
Refrain :
L’Avenir 1
II
LE CHŒUR
— Qu’il se content’ de chercher un’ querelle... (bis)
En avant !
Refrain :
L’Avenir!
2
18 LE JARDIN DES RONCES
III
LE CHŒUR
— S’il n’a pas d’ secrétaire ?
Il prend un dictionnaire?
— S’il n’a pas d’ dictionnaire ?
LE CHŒUR
— Qu’il se content’ de prendre un petit verre.... [bis]
En avant !
Refrain :
L’Avenir !
.
LES BIGORNEAUX
DE L’ÉCOLE ROMANE
A Albert Mérat.
II
III
A de la Tailhède (Raymond)
Il dit « Vous êtes un lyrique.
:
IV
VI
1891-92.
)
LES ÉPHÈBES
[Air connu .
A Aimé Passereau
Re frain :
Trabadja la moukère,
Trabadja bono.
Trabadja sens devant derrière,
Trabadja suri’ dos.
24 LE JARDIN DES RONCES
II
Imberbes ou rasés,
Parfois même frisés,
Refrain :
Trabadja la moukère,
Trabadja bono.
Trabadja sens devant derrière,
Trabadja sur V dos.
III
A la Bastille...
Refrain :
Trabadja la moukère,
Trabadja bono.
Trabadja sens devant derrière,
Trabadja sur 1’ dos.
LES EPHEBES 25
IV
Refrain :
Trabadja la moukère,
Trabadja bono.
Trabadja sens devant derrière
Trabadja sur Y dos.
, V
Refrain :
Trabadja la moukère,
Trabadja bono.
Trabadja sens devant derrière,
Trabadja sur T dos.
VI
Refrain :
Trabadja la moukère,
Trabadja bono.
Trabadja sens devant derrière,
Trabadja sur Y dos.
VII
Un jeu de dames.
. .
LES EPHEBES 27
Refrain :
Trabadja la moukère,
Trabadja bono.
Trabadja sens devant derrière,
Trabadja sur T dos.
VIII
A Gythère inconnus,
Ils furent bienvenus
De Gomorrhe à Sodome. .
Courroucé, l’Eternel
Dit : « Ce péché mortel
Mérit’ le feu du ciel . .
Mort à Sodome ! »
Refrain :
Trabadja la moukère,
Trabadja bono.
Trabadja sens devant derrière,
Trabadja sur Y dos.
SONNET A MARIE
— Si je l’aime et si je l’admire
1892.
LES BONS AMIS
A Lucien Hubert.
II
III
IV
VI
1
Ça vous dégoût d’êtr’ charitable î
VII
VIII
IX
XI
3
34 LE JARDIN DES RONCES
XII
XIII
XIV
A Louis le Dauphin.
Pana Malheur
De Panama!
Pana Machin
De Panama!
Pana Mabouls
De Panama !
36 LE JARDIN DES RONCES
Pana Malin
De Panama 1
Pana Maqu’reaux
De Panama!
Pana Malthus
De Panama !
MONSIEUR BARRÉS
(Air : Cadet Rousselle .)
II
Ah Ah Ah ! ! ! oui vraiment.
Monsieur Barrés a d’ l'entregent.
)
III
IV
Ah ! ah ! ah ! oui vraiment,
Il fume plus qu’un régiment!
VI
Ah ! ah ! ah ! non vraiment,
Barrés n’est pas très véhément !
VII
Ah ! ah ! ah ! oui vraiment,
Voilà qu’est parler carrément.
VIII
IX
Ah I ah ! ah ! oui vraiment,
Barrés en a pour un moment !
STRUGGLE FOR LIFE
ou
A L. Cranmer-Byng et Phil-Anderson .
II
III
A la musiqu’ du Luxembourg,
J’allais entendre le tambour
De la Garde...
Puis, du jardin, je faisais 1’ tour,
Avec, dans l’œil, un carreau pour
Qu’on m’ regarde 1
[bis)
IV
Chez Boissier...ère !
(bis)
o
VI
VII
Ne rien faire...
J’ fis des vers comm’ Victor Hugo,
Et chantai 1’ Savon du Congo
Pour Vaissier... ère? [bis)
VIII
IN
Peu de chance !
Prendr’ d’avance !
(fos)
LA NOUVELLE HÉLOÏSE
Musique de
(. J. Le Bayon.)
Chanoine Fulbert (/ a
{Ai^ir^ue-Pcttri-Ber4} hZ*
Etait très expert
Dans l’art de couper...
46 LE JARDIN DES RONCES
II
Ah ! ah ! ah ! ah !
III
Il s’agenouilla,
LA NOUVELLE HÉLOÏSE 47
IV
« Ha mon
! ami, fit-elle en s’asseyant :
Je monte, ce me semble... »
Ah ! ah ! ah ! ah !
Notre jouvenceau
Ne fut point si sot
Que certain puceau
Devant Calpyso...
La belle fit : « Oh ?
Je meurs... je sui§mV^
f
Ciel... Ah! qu^^est beauj-rrr»»*
-—• L’on d i airila~veTn3“-! .. J t
Ah ! ah ! ah ! ah !
Héloïse mit
Son chat dans son lit...
Et l’heureux mimi
Montra tant d’esprit
MORALE
LE CULTE DU MOIS
LITURGIES INTIMES
A M. Cornélius Vanderbilt
4
50 LE JARDIN DES RONCES
II
Pour me retaper,
Qui vais-je taper ?
III
J’ décroche illico
IV
VI
VII
Et les bookmakers,
Tout chante la nature !
Ah ! les amoureux,
Vous êt’s bien heureux
De manger un’ friture !
(bis)
VIII
IX
LE CULTE DU MOIS 53
La Républiqu’ française!
Le peuple, serein,
Se croit souverain
Et chant’ la Marseillaise! (
bis
Arrive la Saint-Augustin,
C’est ma fête et j’ déjeune
D’un café noir et d’un p’tit pain :
XI
Si j’étais quelqu’un,
J’ voudrais êtr’ défunt,
C’est un sort que j’envie :
XII
Voici la Noël,
Ici comme au ciel,
A Rachilde.
II
A l’heure du Lac
Je fus très exact.
III
Je reçus un mot
Avec un marmot.
IV
A Eliska .
A Jean Court.
Mironton.
Il était poli comme
On nTest pas pour un rond,
Chez Peyron,
Dans les hôpitaux,
Toto carabo,
Mais voilà l’ principal :
LE CONSEILLER MUNICIPAL 61
Les pouilleux
Et la sali’ de bains,
Toto carabins.
Tous les gens d’ l’hôpital
Mironton,
Seul, devant le grand homme,
Garda son galurin,
L’air serein,
Dans les hôpitaux,
Toto carabo,
Il lisait Le Journal
Sans voir le con [bis] seiller municipal.
« De moi se moqu’rait-on?
Mironton.
Devant un fonctionnaire
L’on doit se décoiffer,
Saluer !
Toto carabo,
Sachez donc, animal,
Que je suis con (bis) seiller municipal ! »
.
L disciple d’Esculape
1
Mironton :
L’ Saint-Graal I
Toto carabo,
Gela m’est bien égal! »
Mironton,
A l’Assistanc' publique,
Criant : « Je veux sa mort
Ou je mord... »
Toto carabo,
Puis il se trouva mal,
« Nous voulons,
Dans les hôpitaux,
Toto carabo,
Pour mettre au bout d’un pal,
Toto carabo,
Pour chasser ces chacals
Aux trouss’s du con (bis) seiller municipal.
Diligents,
Les « municipaux »,
Toto carabo,
A pied comme à cheval,
Toto carabo,
Mais c’eût été fort mal
S’ venger d’un con (bis) seiller municipal.
.
La moral’ de l’histoire
Découvert..
Comm’ le grand Rabbin,
Toto carabin,
N’ gardez pasvotr’ chapeau :
A Jules de Marthold.
Il arrive 1’ maquereau,
Gigolette
Gigolo !
Gigolette
Gigolo.
66 LE JARDIN DES RONCES
II
Gigolette
Gigolo.
Un 1
duchess’ lui prend la tête,
Gigolette
Gigolette,
Et le r’tourn’ sur le dos,
Gigolette
Gigolo.
III
Gigolette
Gigolette,
Cet amour de maquereau,
Gigolette
Gigolo.
IY
Gigolette
Gigolette,
La lui met dans Y « Figaro ».
Gigolette !
Gigolo.
VI
Gigolette
Gigolo.
La duchesse et son emplette
Gigolette
Gigolette,
Regagnent l’av’nu’ d’Eylau
Gigolette
Gigolo.
LE JARDIN DES RONCES
VII
Gigolette
Gigolo...
Deux jours après, la gazette
Gigolette
Gigolette,
Annonçait un drain’ nouveau,
Gigolette
Gigolo.
VIII
IX
La moral’ de c’t’historiette,
Gigolette
Gigolette,
,
IL ARRIVE 69
Gigolette
Gigolo.
Gigolette
Gigolo !
A LA ROQUETTE
( Air connu.)
A P. Batail.
A la Roquette !
II
III
A la Roquette !
IV
V
Parfois aussi, jours de gala,
La « veuve » avec son tralala
S’amène, dès patron-minette,
A la Roquette !
VI
VII
A la Roquette !
72 LE JARDIN DES RONCES
VIII
A la Roquette !
IX
X
Moi, qui n’ suis pas un assassin,
Je trouv’ qu’il est plutôt malsain
D’ risquer un œil dans c’te lunette...
A la Roquette !
XI
XII
( Air connu.)
A Marcel Schwob.
Un pareil béguin î »
plaqu’ra bientôt
Pour le pantalon garance,
1
Le sac et l flingot...
Sur un monument
J’ veux qu’en sa mémoire on mette :
II
III
IV
L’Illustre Compagnie,
78 LE JARDIN DES RONCES
Et se faisaient attendre,
VI
VII
VIII
1893
LAURENT TAILHADE
A Gustave Le Rouge.
Tra ou la ou la ou la.
Renifle/ !
G
82 LE JARDIN DES RONCES
II
Tra ou la ou la ou la.
Reniflez !
III
Tra ou la ou la ou la.
Reniflez !
IV
Tra ou la ou la ou la.
Reniflez !
84 LE JARDIN DES RONCES
Reniflez !
VERS DE BOHÈME
1893 .
ROMANCE
[Air connu.)
II
Le jour, je subissais
La férule et le blâme;
Et la nuit j’embrassais
Mon oreiller, Madame 1
III
Je grossis le cortège.
Je fis, contre Musset,
Mainte et mainte épigramme,
Car j e ne connaissais
Rien de l’amour, Madame!
IV
Un soir je l’emmenais
Cependant le Seigneur
Me toucha de sa grâce,
ROMANCE 89
Et je touchai le cœur
D’une femme un peu grasse.
L’hymen nous unissait,
Ah !
quel épithalame !
Depuis je ne cessai
D’être cocu, Madame !
VI
(Air connu.)
II
III
A Paul Vérola.
Et les parfume.
De Mi-Carême.
l’éternelle chanson 93
Une caresse.
Sois bénévole !
Hanneton vole !
PASTICHE POUR ELLE
Al Fernand Fan.
Mais tu me plais :
[Air connu.)
A Maurice Dumont.
C’est « l’Épreuve ».
A « l’Épreuve »,
C’est « l’Épreuve » ;
l’épreuve 97
C’est « l’Épreuve » ;
Jossot, le gai ;
Denis, le saint ?
C’est « l’Épreuve ».
Vois a l’Épreuve » :
C’est « l’Épreuve ».
Dumont !
quels amis seront mis
A « l’Épreuve ! »
7
98 LE JARDIN DES RONCES
Viv’ « l’Epreuve ! »
1894.
LE PROCOPE
Ah ! ah ! ah I oui vraiment,
L’ Procope est un café charmant !
II
Ah ! ah î ah ! oui vraiment,
L’ Procope est un café charmant !
III
IV
Ah ! ah ! ah ! oui vraiment,
L’ Procope est un café charmant !
VI
Ah ! ah ! ah ! oui vraiment,
L’ Procope est un café charmant !
VII
Ah ! ah ! ah ! oui vraiment,
L’ Procope est un café charmant !
VIII
Ah ! ah ! ah ! oui vraiment,
L’ Procope est un café charmant !
102 LE JARDIN DES RONCES
IX
Ah ! ah ! ah ! oui vraiment,
L’ Procope est un café charmant !
Ah ah ! ! ah ! oui vraiment,
Septembre 1893.
SONNET A SOPHUS GLAUSSEN
A Paul Adam.
II
III
IY
VI
VII
Si je pinçais de la guitare,
Senora, j’en pinc’rais pour toi !
Troulala... (
Tyrolienne ).
II
Troulala... (
Tyrolienne ).
III
Si je m’appelais Murillo ;
Je te mènerais en Cocagne
Si tu m’appelais ton époux :
Troulala... (
Tyrolienne ).
IV
Troulala... [Tyrolienne).
Si j’étais un conquistador...
— De quoi ? dit alors ma compagne,
Je n’ comprends pas vos laïtou,
VI
VII
Troulala... (
Tyrolienne ).
LES COURSES DE TAUREAUX
On les interdit,
Et c’ pauvre Midi
N’a plus qu’ sa Canebière !
[bis)
LES COURSES DE TAUREAUX 113
II
Je m 1
A le voir souffrir,
Cela dépass’ les bornes !
[bis)
III
IV
8
114 LE JARDIN DES RONCES
Ce jeun’ raffiné
A Xavier Privas.
II
III
IV
VI
YII
VIII
IX
Il
y avait plus de poissons
Tout autour de ma Cydalise,
Que, dans l’église, de garçons...
Mais Lise s’enlise !
XI
XII
Là se termine ma chanson :
Une bouillabaisse !
LES PRINCES
II
III
)
(H
IV
SONNET A IRIS
A J. -K. Huysmans.
II
III
IV
VI
Eurêka !
j’ai Flammarion...
— Alors (dit Paterne) il faut prendre Marpon !
VII
VIII
— J
C est bien, c’est bien, dit l’ vieux garçon,
Ça fait douze sous. — Non, que je lui réponds :
A Georges Izambard.
9
LES 104
[Air connu.)
Au vicomte de Colleville.
II
RÉPONSE D’ARTON
III
MORALE TÉLÉPHONIQUE
( Air connu.)
Votre Majesté
Est mal calottée.
— G’est vrai, lui dit le Roi,
II
Gomme il se décoiffait
Sa tignasse se déplaçait ;
III
Ce vieux parvenu
N’aimait pas le nu,
Et de la laideur
Etait le leader.
Gomme un frère convers,
Il ne parlait qu’à mots couverts.
IV
V
Le Bon Roi Dagobert
Le Vice voulait condamner ;
VI
Le Bon Roi Dagobert
Vit un jour la Reine accoucher...
Saint Éloi lui dit :
VII
Diane et Bacchus,
Hercule et Vénus...
Tout’s les Déités,
Nympb’s et Vérités...
VIII
D’ mauvais’ qualité :
A J -B. Clément .
l’assoiffé CHANTE
[Accablé:')
(
Malicieux :)
(// chante ;)
[S épongeant :)
[Parlé ;)
[Il chante ;)
[Buvant ;)
[Parlé :)
[Il chante
[A la cantonade ;)
( Tendre :)
( Lyrique :)
( Gai :)
[Au public :)
(
Une voix clu parterre :)
1897 .
LA VÉRITÉ
A Pierre Quillard.
« Ce Dreyfus a trahi ? »
Lazare, lève-toi ! »
« Vive l’État-Major ! »
LA VÉRITÉ 143
Novembre 1897.
.
LES POÈTES
qu’une poire.
(Victor Hugo).
A Erasme Anger.
l’inconnu
Mais le pire
Est qu’ils ne veulent pas le croire.
Voilà pourquoi
(Sur ma lyre)
Je me permets d’en rire
Capricieux et irritables,
Ainsi
Celui-ci :
10
146 LE JARDIN DES RONCES
ÜN INTELLECTUEL
l’inconnu
(// chante :)
l’intellectuel
Faiseur de mots...
Tes romanc’s, tes boléros,
UN POÈTE
A l’avenir,
Pseudo critique,
Oyez Maurras
Et Moréas :
DUO CHAMPÊTRE
-I
— Connaissez-vous la Nicolas ?
II
Lonlaire
Lonla !
III
nTépous’ra pas,
Car c’est le fils à mossieu 1’ Maire...
Ah!
Lonlaire
Lonla !
IV
! la Nicolas
Vient d’ trépasser... on sonne el’ glas...
LA BONNE AMIE 151
Lonla,
Et je suis le notaire !
Lonlaire
Lonla !
LE SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉ
A Francine Tixier.
Il
III
IV
A"
1897
PULGINELLE
VAUDEVILLE-PARADE
A Théodore Maurer.
Il
III
IV
VI
VII
Polichinelle, je l'accorde,
Cent fois pour une fut pendu ;
)
156 LE JARDIN DES RONCES
VIII
IX
(
La question est posée au colonel Picquart)
Celle que je connus, au sens biblique du mot,
La Barine au marmot,
Qui existe en chair et en noce
(Chanson rosse)
Ou du moins qui existait
Au temps où l’on se fréquentait...
158 LE JARDIN DES RONCES
Un portrait réussi,
Et l’état d’âme
Aussi
De cette dame
Ci?
Comparable à Galathé’,
Diane ou Aphrodité !
Et ce régal
Que vous avez, mes yeux tout un hiver! goûté,
Bien marqués,
On les eût dit lavés
A l’encre de Chine
Et par une main féminine,
Gomme les cils
160 LE JARDIN DES RONCES
Et les sourcils
De ces poupées
De Péïpé
Qui nous viennent du Bon Marché !
De la trop belle
Princesse de Ghimay ;
Laborie, Esterhazy ?
U
LES MAUVAIS BERGERS
P. Y.
A Jean Ajalbert.
II
III
IV
Un petit bleu
Il
y avait de quoi !
Mais moi
Ça m’a laissé froid.
Mais, locataire
A beau rimer avec propriétaire,
Rim’ra bien qui rim’ra le dernier !
Du Mont-Parnasse
Ou du Quartier Latin.
(Il faut bien
Que jeunesse
Se passe !)
Tu le dépenseras
Avec des rapins,
Purotins,
Des trottins,
Avril 1898.
TABLE
DU JARDIN DES RONCES
Pages.
Préface Ix
La Chanson XVIÏ
Privilège d’vbv roy xxi
Il arrive 65
A la Roquette 70
Quel cochon d’Enfant 73
Une Soirée de la « Plume » 76
Laurent Tailhade 81
Vers de Bohème 85
Romance. 87
Premier amour 90
L’éternelle chanson 92
Pastiche pour elle 0 „ . 94
L’Épreuve 96
Le Procope 99
Sonnet à Sophus Glaussen 103
L’Échec de M. Barrés 105
Mes Boléros 108
Les Courses de taureaux 112
Galéjade . . . 115
Les Princes 119
Sonnet à Iris 122
Un Café littéraire 124
Avril 128
Les 104 130
Le Bon Roi Dagobert 134
Soliloque de l’assoiffé 137
La Vérité 141
Les Poètes 144
La bonne amie 149
Le Songe d’une nuit d’été 152
Pulcinelle 154
Encore la Dame voilée 157
Les mauvais bergers 162
P. P. C .... 164
Appendice 171
TABLE
ALPHABÉTIQUE ET PAR PREMIERS VERS
Pages.
Avant que d’être au Parlement 105
Bon! l’ami Raynaud m’accuse 85
Ce n’est pas que tu sois jolie 94
C’est à Gérolstein que jadis 3
C’est un beau soir dans le quartier du Temple 90
C’est un quartier bien fréquenté 70
C’était au temps jadis 87
C’était par un beau soir équivoque d’automne 141
C’était un soir, dans le jardin 152
Ceux qui n’ont aucune amitié 30
Comm’ je la menais en bateau . 115
Connaissez-vous la Nicolas 149
Du Boul’Mich’ à la Villette 8
Entre l’pont des Arts et l’Sénat 99
Entrez, entrez, Messieurs, Mesdames 154
Gens de science et gent cycliste 128
Il arrive 1’ maquereau 65
Il était un grand homme 60
170 TABLE ALPHABÉTIQUE ET PAR PREMIERS VERS
Paul VERLAINE.
1889 ,
(1) Inédit.
174 LE JARDIN DES RONCES
PORTRAIT 1830
Gustave Le Rouge.
1892.
, , .
F. A. GAZALS (1)
Incomparable auditoire
je vais t' entre! nir un brin
d' quelqu'un qu aura son histoire
II
12
178 LE JARDIN DES RONCES
III
IV
V
Ce qui chiffonne les femmes
c'est qu'on n peut pas voir ses yeux. ..
(Air :
Ça vous coup la gueule à quinze pas...)
’
Président de la République.
Clémenceau lui dit : « Soyez le bienvenu ! »
II
III
IV
F. -A. Cazals.
19 février 1899.
, ,
Prochainement paraîtra
ERRATA
PAR
ÉMILE COLIN
A LAGNY
POUR
LA PLUME