SISTEMAS DE COMUNICACIÓN
LINGÜÍSTICA Y NO LINGÜÍSTICA.
INTRODUCTION
Il s'est passé beaucoup de choses dans le domaine de l'étude du langage au cours de
cette dernière décennie. Aujourd'hui tout tourne autour de la communication. C'est
pourquoi tout au long de ce thème, nous allons aborder l'étude du langage et de la
communication. Tout d'abord nous allons voir les fonctions du langage, les principales
théories sur les fonctions du langage, les usages du langage et les activités linguistiques.
Ensuite, nous continuerons avec les systèmes de communication non linguistique, les
caractéristiques du langage non verbal et nous analyserons les langages non verbaux qui
accompagnent le langage verbal : le langage corporel, l'espace, le paralangage,
l'entourage ...
l. LANGAGE ET COMMUNICATION
Les animaux peuvent communiquer aussi entre eux, bien que d'une maniéré très
rudimentaire ou élémentaire ; et les hommes avec les animaux et avec les machines
(dans un ascenseur, lorsqu'on presse un bouton, nous lui "communiquons" notre désir de
monter/descendre à un étage précis ; le feu rouge nous "communique" qu'on ne peut/
doit pas traverser librement la rue). Certains appareils envoient des messages a d'autres
appareils : un thermostat "ordonne" au système de chauffage de se mettre en marche ou
de s'arrêter el une température et/ou à une heure précise.
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1. Le locuteur, sélectionne dans son esprit le message qu'il veut transmettre, les
conceptualise, c'est-á-dire il les informe dans des formes linguistiques, qui sont prêtes
pour leur émission.
Les sons ont été émis dans des chaînes déterminées et dans des combinaisons
fixes, à l’intérieur d'un système phonologique valable dans une communauté
linguistique. C'est dans cette phase que l'émission a lieu, avec le codage correspondant
et qui consiste à chiffrer un message dans des unités d’un code.
5. Nous disons "en partie" parce que le récepteur n'est pas un élément passif,
sauf dans des occasions exceptionnelles. Car le récepteur sélectionne une grande partie
du message, mais en même temps, il le réinterprète à sa façon.
Nous avons déjà vu que le langage est un phénomène essentiellement humain, faculté et
activité de l'homme qui lui permet de communiquer à travers un système de signes
verbaux. Mais, en plus d'être un moyen de communication, c'est un phénomène social,
historique et culturel, instrument de la transmission d'idées et de faits vécus, et aussi le
support de la pensée et creuset d'une culture.
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En réalité, tous les textes, toutes les structures d'une langue servent à communiquer,
transmettre un message d 'une façon déterminée et avec une finalité. Dans l’élaboration
des textes, les unités de la langue (mots et propositions) et les facteurs extralinguistiques
(interlocuteurs, intention communicative, circonstances de lieu et temps de la
communication) sont rattachés.
Derrière toutes ces questions se trouve l'affaire complexe de ce qu'on appelle "fonctions
du langage", racine et support de toute communication linguistique.
D’autre part, les "fonctions du langage", qui nous montrent les finalités des énoncés,
nous indiquent à quoi sert celui et comment on l'utilise.
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La nature du langage est communicative et, en théorie, on ne croit pas que le fait de
parler seul, sans interlocuteur, sans récepteur, proche, ou éloigné, réel ou potentiel soit
un vrai langage, même si l’on utilise le même instrument.
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4. La quatrième fonction fondamentale ou primaire du langage est la fonction
impressive, qui coïncide avec la conative de Jakobson. On y encourage l’orientation
vers le récepteur et fréquemment elle est accompagnée de l’expressive. Ses objectifs et
variantes peuvent offrir un caractère persuasif, manipulateur, etc.,
Outre ces fonctions primaires, nous pouvons différencier dans le langage deux fonctions
secondaires : la fonction esthétique ou artistique et la fonction ludique.
Ainsi, par exemple, la fonction impressive ou conative, qui peut apparaître avec d'autres
fonctions, se concrétise dans un usage que 1'on peut appeler, en suivant Halliday,
régulateur, et ceci se voit dans une activité linguistique comme "donner des ordres",
formulé dans une chaîne déterminée de signes.
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- L'usage régulateur de Halliday, par leque1 on utilise le langage comme
instrument de contrôle ; on peut le constater dans les ordres, dans les
ressources qui cherchent le pouvoir de la relation entre les interlocuteurs,
celles qui favorisent la manipulation de l‘homme à travers le langage.
Les activités linguistiques de I ‘homme sont presque innombrables. Elles sont toutes des
réalisations concrètes, des actes de parole, au moyen du langage dans lequel il y a une
communication et où sont sous-jacentes une ou plusieurs fonctions primaires, et même
des secondaires, dans des usages codés (ou fonctions tertiaires).
Le langage verbal n'est pas la seule forme de communication utilisée par les hommes ;
parfois, il n'est même pas la forme la plus appropriée. Dans la communication
interviennent aussi d’autres types de langages appelés non verbaux.
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De cette maniéré, obtenir une compétence communicative correcte suppose le fait de
connaître l'usage et l'interre1ation existant entre ces deux types de langages humains : le
verbal et les non verbaux.
C'est pourquoi il est très important d'étudier ces deux types de langages humains :
verbal et non verbal.
Le langage verbal était considéré comme le seul, ou au moins le code le plus important
utilisé par l'homme dans sa communication. C'est le langage verbal qui différenciait
l'homme des animaux ; l'homme était le seul qui pouvait parler grâce à son système de
phonation. Et c'était le langage le plus complet et le plus précis connu jusqu'alors.
Néanmoins, en étudiant le langage verbal, les experts se sont rendu compte qu'il n'est
pas le seul à transmettre de l'information, et très souvent, il n'est pas le plus approprié.
Ainsi, dans les situations suivantes, qu'est-ce que nous préférons utiliser : le langage
verbal ou celui des gestes ? par exemple :
En prenant en considération tout ce que nous avons dit, on peut affirmer que la capacité
que l'homme possède de communiquer devient évidente à travers les langages humains,
langages que l’on peut classer de cette façon :
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- Langage verbal, développé à travers un système de signes linguistiques
codés par une communauté.
- Langages non verbaux, formés par des systèmes de signe différents du
verbal, auquel ils peuvent --ou non- accompagner.
La communication est possible grâce aux signes qui font partie du code avec lequel on
forme, on compose des messages. Ces signes sont généralement définis comme des
objets perceptibles (c'est-á-dire que l’on peut voir, entendre, toucher, sentir ou goûter)
qui représentent un autre objet. Ainsi le mot "eau" est un signe audible (ou visible, s’il
est écrit), qui représente ce liquide.
Les signes les plus importants dans toute société sont ceux qui forment ou constituent le
langage oral (phonèmes, morphèmes, intonations ...) et écrit (lettres, signes de
ponctuation). Mais on utilise aussi un grand nombre de signes non linguistiques, comme
le deuil, les signaux horaires (audibles ; les coups de cloche ; visibles : les aiguilles
d’une montre ou d’une horloge), la signalisation routière, les drapeaux, les gestes, etc.
1. Icônes, s'ils possèdent une ressemblance, une similitude avec l'objet qu'ils
représentent : le portrait, la (1es) carte(s) d'un pays, le panneau de "nid-de-poule” dans
les routes, etc.
2. Indices, lorsque, sans se ressembler à l'objet signifié, ils gardent avec lui
quelque relation de dépendance : la fumée est un indice de "feu” ; la fièvre, de
"maladie” ; les pleurs, de "tristesse", etc.
Certains mots, qui semblent imiter des sons, fonctionnent comme des icônes :
tintement murmure ... On les appelle onomatopées et ne sont pas très fréquents dans les
langues.
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3.2. Le langage verbal dans la communication humaine
Le langage verbal est un ensemble de signes linguistiques codés par une société
déterminée dans un but communicatif Ces langages sont différents d'après les
communautés et ceci nous mène à parler de langues, de dialectes, et même de variantes
linguistiques.
- Il est plus précis que le reste pour exprimer des réalités du monde.
- Il nous permet de connaître.
- Il nous permet de traduire le reste des langages non verbaux au verbal d'une
manière plus ou moins précise.
À chaque niveau on peut différencier, à son tour, les aspects individuels, les variantes de
ce qui est constant, de ce qui est général dans toutes les manifestations concrètes des
locuteurs (invariants), Saussure parle de parole (variante) et de langue (invariant). La
linguistique pour se constituer comme science, doit s'occuper de la langue, ensemble
d’éléments et de règles, dans un nombre limité, permettant la communication étant
donné que cet ensemble est partagé par des locuteurs d'une communauté déterminée.
a) Elle s’intègre dans des paradigmes à côté d'unités de son même niveau avec
lesquelles elle garde des relations d'opposition.
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b) Elle se combine avec d'autres unités dans des syntagmes, formant des unités
d'ordre supérieur, on appelle ces relations de contraste,
Hjelmslev parle pour chaque plan de substance et de forme ; pour lui la mission
descriptive de la linguistique est la forme. Il préfère de ne pas avoir recours à la
substance intralinguistique -son et conception humaine de la réalité-. Il s'intéresse à ce
qui est systématique : il agit donne sur la langue. Il décrit dans chaque unité des
paradigmes et des syntagmes. Il partage ses niveaux entre le plan de l'expression et celui
du contenu et il établit leurs relations. Si bien le nombre de niveaux est variable d'après
les suppositions de départ des linguistes, néanmoins les sons, les mots et les
propositions ont été considérés comme des unités linguistiques claires, et aucune
analyse ne peut se passer d'un niveau phonique, d’un niveau lexical et d'un niveau
syntaxique, qui sont renforcés par l'existence de branches de la linguistique :
Phonologie, Lexicologie et Morphosyntaxe, respectivement.
Le son, tel qu'il est utilisé par le langage verbal=-excepté la musique, le bruit, ... – fait
l’objet d'étude de la phonétique, qui s'occupe de l'émission et de la réception des sons
dans leurs aspects physiologique et acoustique. Mais tous les sons n'ont pas la même
importance pour la communication. On appelle phonèmes les sons dont le changement
dans un contexte donné comporte des variations de signifié, c'est-á-dire le son qui
exerce dans le système linguistique une fonction distinctive. Les variations phoniques
qui ne changent pas le signifié, on les appelle allophones.
Chaque phonème peut être décomposé dans un nombre déterminé de traits, chacun de
ces traits est le responsable de la fonction distinctive des phonèmes. Dans l'exemple qui
suit, tête/bête, la distinction réside dans un seul des traits qui fondent les phonèmes /b/
et /t/ : sonore/sourd.
L'analyse au moyen de niveaux prévoit que les unités d'ordre inférieur, les phonèmes,
s'intègrent dans les unités d'ordre suivant. Pour Emile Benveniste, le phonème est
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l'unité minimum d'analyse, mais le mot est la plus petite unité linguistique qui porte une
fonction symbolique ou représentative. C'est le même schéma qu’André Martinet
appelle "double articulation" du langage : les monèmes (première articulation du
langage) ou unités minimales ayant une signification ; les phonèmes (deuxième
articulation du langage). Les deux articulations sont une procédure d'économie.
Ces unités minimales d'analyse grammaticale, qui ont une signification, sont appelées
morphèmes et pour beaucoup de linguistes, elles constituent le niveau de description qui
suit les phonèmes (Hockett). Certaines analyses parlent de morphèmes lexicaux ou
lexèmes, appartenant à des inventaires ouverts : porte, maison, homme ... ; et de
morphèmes grammaticaux ou gramèmes qui intègrent les inventaires fermés : marques
de genre et de nombre, les prépositions.
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Les études du signifié ont acquis une très grande importance et elles sont fondamentales
car, quand on communique, on dit quelque chose, on transmet un contenu auquel fait
référence une forme ou une structure déterminée. Le signifié est aussi fondamental car
la syntaxe est conditionnée par lui.
Avec le terme de langages non verbaux, on fait référence aux systèmes non
linguistiques utilisés par l’homme pour communiquer.
La variété de ce type de langages est évidente : la musique, les signaux et les panneaux
de circulation, le langage des drapeaux, celui de la fumée, les gestes, les couleurs…
Tous ces systèmes, de même que le langage verbal, sont étudiés par une science : la
Sémiotique ou Sémiologie, qui étudie les langages en général. Cependant, certains
d’entre eux ont eu un développement si important qu'ils réclament des études spéciales,
comme la peinture, la musique, la sculpture ...
- l. Systèmes olfactifs. Ce sont les premiers que développent les bébés. Les
odeurs naturelles ou artificielles peuvent avoir des signifiés sexuels, et elles
fournissent des informations très importantes dans des domaines tels que la
gastronomie, l’œnologie, la parfumerie, Elles nous communiquent la
présence de certaines substances (vinaigre, eau de Javel...) ; elles nous
indiquent la propreté ou hygiène des personnes (et des endroits) ; et aussi,
l’état de conservation des produits alimentaires.
- 2. Systèmes tactiles. Le plus important est l'écriture Brayl1e, qui permet de
lire aux aveugles. Ils nous informent sur certains aspects ou qualités des
choses : chaud, froid, doux, dur ; ils nous aident à différencier les matières
(la soie, la laine, le coton ...) et ils sont très importants dans les relations
humaines d'affection (les caresses).
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- 3. Systèmes gustatifs. Ils nous communiquent certaines qualités des objets,
surtout la perception des saveurs par le goût : bon, mauvais, salé, doux,
amer ; mais aussi à différencier les aliments.
- 4. Systèmes auditifs. Ils peuvent être naturels ou conventionnels. Parmi les
systèmes naturels, on trouve les voix des animaux ; les bruits des objets au
moment de se casser ; les cris des personnes qui nous informent de leur joie,
leur tristesse, leur peur. Parmi les systèmes auditifs conventionnels, on
trouve les hymnes, l'indicatif d'une émission, les signaux horaires, les
applaudissements (approbation), les sifflements (désapprobation) ...
Mais le système auditif principal est le langage oral. Beaucoup d'auteurs
considèrent la musique comme un système sémiotique conventionnel qui
communique un état d'esprit de l'auteur.
- 5. Systèmes visuels, Ils sont très fréquents et importants. Les signes gestuels
(gestes), parmi lesquels on doit faire référence au système utilisé par les
sourds-muets. Los signes visuels sont très importants dans les arts plastiques
(peinture, sculpture, architecture), dans les spectacles (danse, théâtre,
cinéma, cirque, télévision), et dans beaucoup d'autres que l’on reçoit par les
yeux dans notre vie quotidienne.
L'écriture est un système de signes visuel.
Mais, la variété si grande des langages humains non verbaux rend impossible
l'on puisse les étudier tous dans ce thème, C'est pourquoi on va mettre l'accent type
spécial de langages non verbaux : ceux qui interviennent avec le langage dans la
communication si bien ils peuvent aussi apparaître seuls : le langage corporel, l’espace,
le paralangage, l’entourage.
Les études réalisées par Charles Darwin, Birdwhistell, Hall, Flora Davis, Knapp ...,
ont donné comme conclusion que les langages non verbaux peuvent traduire les
modalités du discours, mais pas ses unités : sujet, verbe ... ; c'est-á-dire, ils peuvent
transmettre un même signifié, mais avec des unités différentes. D'autre part, nous
pouvons signaler aussi quelques caractéristiques du langage verbal en général :
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b). La polysémie est fréquente dans ces langages ; par exemple, un mème regard
peut signifier beaucoup de choses : haine, indifférence, rancune ...
C'est cette ambigüité de sens qui fait que les langages non verbaux ne soient les
plus appropriés pour faire référence au monde réel, face au langage verbal.
Le mouvement corporel est l'un des langages non verbaux le plus utilisé par 1'homme et
l'un des plus développés, ce qui fait qu'il puisse être utilisé de forme autonome ou en
compagnie du langage verbal. Ainsi, par exemple, nous pouvons dire "au revoir” et faire
le geste correspondant avec la main ou faire seulement le geste ; ou on peut faire la tête
et dire à la fois “je suis fâché" ou faire seulement le geste.
Son importance est si grande que son omission dans une communication verbale altère,
change ou rend impossible la communication. C'est-á-dire l'émetteur et le récepteur ont
besoin de recevoir, avec le message linguistique, un message gestuel.
a) Naturels ou biologiques.
b) Rituels ou sociaux.
4.3. L’espace
Les signes non linguistiques accompagnant les signes linguistiques interviennent aussi
dans la communication et, ils peuvent communiquer par eux-mêmes, Ces éléments
paralinguistiques sont les suivants :
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- Actions biologiques : les pleurs, le rire, les soupirs.
- Interjections expressives : "hum" peut marquer le doute.
- La maniéré de parler : "entrecoupée" peut indiquer nervosité.
b) Qualités de la voix. L'intonation, le rythme, l'articulation ... conforment le
son vocal permanent d'une personne. C'est une composante physiologique,
mais aussi culturelle qui : - Nous informe des caractéristiques du locuteur :
sexe, âge, origine ...
4.5. L'entourage
Finalement, la distribution de l’espace envoie aussi des messages et elle a une influence
sur la disposition de l’esprit des hommes. Ainsi un climat formel ou familier nous
indique comment nous devons nous tenir ; la disposition des objets : par exemple une
grande table sépare ; les couleurs : par exemple, la couleur verte calme, la couleur rouge
altère.
BIBLIOGRAPHIE
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