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I. TCP/IP
L’architecture TCP/IP à été développée, dans le milieu des années 1970, dans le
cadre des recherches de la DARPA (Defense Advanced Research Projects
Agency – USA -) pour les besoins d’interconnexion des systèmes informatique de
l’armée (DoD, Department of Defense). Ils voulaient un réseau qui résiste à toutes
conditions, même à une bombe nucléaire…
TCP/IP est une pile de protocoles permettant de transférer des informations d’une
unité de réseau à une autre.
Lors d'une transmission sur le réseau, les données traversent chacune des
couches au niveau de la machine émettrice. A chaque couche, une information
est ajoutée au paquet de données, il s'agit d'une en-tête, ensemble
d'informations qui garantissent la transmission. Au niveau de la machine
réceptrice, lors du passage dans chaque couche, l'en-tête est lu, puis supprimé.
Ainsi, à la réception, le message est dans son état originel...
Le segment est constitué de la DONNEE + d’un entête TCP ou UDP qui est un mot
sur 20 ou 24 octets permettant le contrôle des erreurs et d’assurer l’arrivée à
bon « port » de la donnée. TCP fragmente le segment pour qu’il soit compatible
avec la longueur max d’un datagramme). Il les ré assemble à la réception des
paquets.
Durant cet échange initial, les numéros de séquence des deux parties sont
synchronisés :
CRC : est un code de contrôle d’erreur dont le calcul s’effectue au fur et à mesure
que la trame est envoyée. Il n’est donc disponible qu’une fois la trame
entièrement réalisée, c’est pourquoi il est placé en queue de trame, après
le Data. À la réception le calcul s’effectue de la même façon au cours de la
réception puis le résultat est comparé à la valeur stockée dans le code CRC
de la trame. Ce calcule se faisant bit à bit il est nécessaire que le résultat
soit à la fin. Ce code permet de détecter les erreurs mais pas de les
corriger. – 4 octets -
La fiabilité de TCP a son prix. Les en-têtes TCP requièrent l'utilisation de bits
supplémentaires pour effectuer correctement la mise en séquence des
informations, ainsi qu'un total de contrôle obligatoire pour assurer la fiabilité non
seulement de l'en-tête TCP, mais aussi des données contenues dans le paquet.
Pour garantir la réussite de la livraison des données, ce protocole exige
également que le destinataire accuse réception des données.
Ces accusés de réception (ACK) génèrent une activité réseau supplémentaire qui
diminue le débit de la transmission des données au profit de la fiabilité. Pour
limiter l'impact de cette contrainte sur la performance, la plupart des hôtes
n'envoient un accusé de réception que pour un segment sur deux ou lorsque le
délai imparti pour un ACK expire.
Sur une connexion TCP entre deux machines du réseau, les messages (ou
paquets TCP) sont acquittés et délivrés en séquence.
II.3. UDP (User Datagram Protocol)
Ex: TFTP (trivial FTP) s'appuie sur UDP, DHCP également, Windows utilise UDP
pour les Broadcast en TCP-IP
Type du message.
II.5. ARP (Address Resolution Protocol
I. Concept
Pour effectuer le routage, on considère deux types de machines ou
composants du réseau : les routeurs, qui servent d'intermédiaire dans la
transmission d'un message, et les hôtes qui émettent ou reçoivent les
messages.
. : La table de routage
II. Adressage IP
Chaque hôte, (nœud d'un réseau TCP/IP impliqué dans le réseau Internet) que
ce soit une station de travail, un routeur ou un serveur, doit avoir une adresse
IP unique. Cette adresse ne dépend pas du matériel utilisé pour relier les machines
ensemble, c'est une adresse logique notée sous forme de : w.x.y.z
Exemple d'adresses IP :
• 212.217.0.12
• 193.49.148.60
• 87.34.53.12
• 127.0.0.1
.: Caractéristiques
• Une adresse IP est un nombre de 32 bits codé sur 4 octets (octet = 8 bits).
• Pour l'usage humain, cette adresse est représentée sous la forme décimale
pointée w.x.y.z (par exemple, 192.168.0.12) cette adresse est normalement sous
format binaire, sauf qu'elle est par convention représentée sous format décimale
afin qu'elle soit facilement retenue.
Exemple : L’adresse IP 212.217.0.1 correspond à la notation binaire :
11010100 . 11011001 . 00000000 . 00000001
• Chaque numéro dans les champs d'adresse doit être compris entre 0 et 255.
(28 = 256 nombres)
• Toute adresse IP est composée de deux parties distinctes:
o Une partie nommée Identificateur (ID) du réseau : net-ID située à
gauche, elle désigne le réseau contenant les ordinateurs.
o Une autre partie nommée identificateur de l'hôte : host-ID située à droite
et désignant les ordinateurs de ce réseau.
Pour récapituler : l'adresse IP est une adresse logique sur 32 bits identifiant un hôte
TCP/IP. Chaque carte réseau d'un ordinateur utilisant TCP/IP requiert une adresse
IP unique, telle que 212.217.1.2. Chaque adresse se compose de deux parties un
identificateur (ID) de réseau, qui identifie tous les hôtes d'un même réseau physique, et
un ID d'hôte, qui identifie un hôte du réseau. Dans notre exemple (212.217.1.2), l'ID de
réseau est 212.217.1 et l'ID d'hôte: 2. Comment a-t-on pu deviner ceci? c'est grâce à la
notion des classes.
.: Les classes
Les réseaux TCP/IP se divisent en trois grandes classes qui ont des tailles prédéfinies,
ces 3 classes de réseau sont notées A, B et Cet se différencient par le nombre d'octets
désignant le réseau.
Dans une adresse IP la partie Net-ID peut être codée sur 1, 2 ou 3 octets. Les trois bits
de poids fort du premier octet déterminent la classe de l’adresse et définissent ainsi
implicitement le nombre d’octets utilisés pour le codage de l’identifiant du réseau.
A 0-------.--------.--------.--------
B 10------.--------.--------.--------
C 110-----.--------.--------.--------
D 1110----.--------.--------.--------
NB : es tirets ( - ) remplacent un 0 ou un 1.
A 1.0.0.0 126.0.0.0
B 128.0.0.0 191.255.0.0
C 192.0.0.0 223.255.255.0
• Classe A :
Dans une adresse IP de classe A, l'adresse réseau est désignée par le premier octet qui
doit être d'une valeur inférieure à 128
Rq: Le réseau composé de 0 uniquement n'existe pas, et le réseau 127 désigne
l'ordinateur local. La plage utilisable est comprise entre 1.0.0.0 et 126.0.0.0 car 27 donc
allant de 1 à 128-2.
• Classe B :
Dans une adresse IP de classe B, l'adresse réseau est désignée par les deux premiers
octets. La plage utilisable est comprise entre 128.0.0.0 et 191.255.0.0
• Classe C :
Dans une adresse IP de classe C, l'adresse réseau est désignée par les trois premiers
octets. La plage utilisable est comprise entre 192.0.0.0 et 233.255.255.0
Seules les trois premières classes (A-B-C) peuvent être utilisées pour des adresses
effectives des hôtes. Il existe une quatrième classe nommée D et qui sert à la diffusion
de groupe (Broadcast) Elle n'est pas traitée au niveau de ce cours.
Plus l'adresse réseau est petite (occupe le moins de chiffres), plus le réseau pourra
contenir d'ordinateurs (la classe A étant celle qui supporte le plus grand nombre de
machines).
.: Le Masque
Un masque de sous-réseau identifie une partie de l'adresse IP de sorte que TCP/IP peut distinguer
l'ID de réseau de l'ID d'hôte. Lorsque des hôtes TCP/IP essaient de communiquer, le masque de
sous-réseau détermine si l'hôte de destination se trouve sur le même réseau local ou un autre
distant.
Pour communiquer via un réseau, les ordinateurs doivent avoir le même masque de sous-réseau.
Un masque réseau se présente sous la forme de 4 octets séparés par des points (comme une
adresse IP), il comprend (dans sa notation binaire) des zéros au niveau des bits de l'adresse IP que
l'on veut annuler (et des 1 au niveau de ceux que l'on désire conserver).
Par exemple, pour un réseau de classe C, le masque de sous-réseau est 255.255.255.0 par défaut
Cela signifie que dans l’adresse IP, la partie numéro de réseau sera les trois premier nombres et
que la partie numéro d’hôte sera le quatrième.
Prenons pour exemple un réseau ayant une adresse IP de ce type : 192.168.0.0 et comprenant 10
ordinateurs. Les adresses IP de ces 10 ordinateurs varient donc de 192.168.0.1 à 192.168.0.10
et on n'utilisera jamais l'adresse 192.168.0.0 sur une machine car c'est l'adresse du réseau (net-
ID vue plus haut).
Ce masque de sous réseau va permettre aux ordinateurs ayant une adresse IP ayant 3 premiers
octets identiques de communiquer ensemble. Ex : l'ordinateur ayant l'IP 192.168.0.1 pourra
communiquer avec l'autre ayant une IP telle que 192.168.0.2, mais pas avec 192.169.0.2
Pour définir les parties réseau et hôte d’une adresse, les périphériques utilisent
une configuration de 32 bits appelée « masque de sous-réseau », comme indiqué
dans la figure. Nous exprimons le masque de sous-réseau dans le même format
décimal séparé par des points que celui de l’adresse IPv4. Le masque de sous-
réseau est créé en plaçant le nombre binaire 11 dans chaque position de bit qui
représente la partie réseau et en plaçant le nombre binaire 0 dans chaque
position de bit qui représente la partie hôte.
Adresse
172.16.20.35
10101100.00010000.00010100.00100011
masque de sous-réseau
255.255.255.224
11111111.11111111.11111111.11100000
adresse réseau
172.16.20.32
10101100.00010000.00010100.00100000
Dans la mesure où les bits de poids fort des masques de sous-réseau sont des 1
contigus, il y a un nombre limité de valeurs de sous-réseau dans un octet.
Rappelez-vous que l’on développe un octet uniquement si la division réseau et
hôte est incluse dans cet octet. Ainsi, il existe un nombre limité de configurations
sur 8 bits dans les masques d’adresse.
00000000 = 0
10000000 = 128
11000000 = 192
11100000 = 224
11110000 = 240
11111000 = 248
11111100 = 252
11111110 = 254
11111111 = 255
Si le masque de sous-réseau d’un octet est représenté par 255, tous les bits
équivalents de cet octet de l’adresse sont des bits réseau. De même, si le
masque de sous-réseau d’un octet est représenté par un 0, tous les bits
équivalents de cet octet de l’adresse sont des bits d’hôte. Dans chacun de ces
cas, il n’est pas nécessaire de développer l’octet en nombre binaire pour
déterminer les parties hôte et réseau.
Internet est un ensemble de réseaux connectés. Par conséquent tous les routeurs ne font pas le même
travail selon le type de réseau sur lequel ils se trouvent.
En effet, il y a différents niveaux de routeurs, ceux-ci fonctionnent donc avec des protocoles
différents :
• Les routeurs noyaux sont les routeurs principaux car ce sont eux qui relient les différents
réseaux
• Les routeurs internes permettent le routage des informations à l'intérieur d'un réseau
autonome. Ils s'échangent des informations grâce à des protocoles appelés IGP (Interior
Gateway Protocol), tels que RIP et OSPF
• Les routeurs externes permettent une liaison des réseaux autonomes entre eux. Ils
fonctionnent avec un protocole appelé EGP (Exterior Gateway Protocol), tels que BGP
Le protocole RIP
Le protocole OSPF
OSPF (Open Shortest Path First) est plus performant que RIP et commence donc à
le remplacer petit à petit. Il s'agit d'un protocole de type protocole route-link (que
l'on pourrait traduire par Protocole d'état des liens), cela signifie que,
contrairement à RIP, ce protocole n'envoie pas aux routeurs adjacents le nombre
de sauts qui les sépare, mais l'état de la liaison qui les sépare. De cette façon,
chaque routeur est capable de dresser une carte de l'état du réseau et peut par
conséquent choisir à tout moment la route la plus appropriée pour un message
donné.
Le protocole BGP
BGP est utilisé pour véhiculer des réseaux entre Autonomous Systems (AS)
car il est le seul protocole à prendre en charge de très grands volumes de
données et à disposer de possibilités étendues de sélection.