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1.

La naissance des méthodes

Il est important d’analyser les méthodes à la lumière de la perspective


historique.Les développements socio-culturels,politiques,tecnıques, etc. Jouent un role
important dans l’enseignement ou l’apprentissage des langues etrangères.C’est-à-dire
l’évolution de la didactique des langues est liée strictement d’autres évolutions.

La plus ancienne méthode c’est la méthode naturelle celle qui est encore la plus
pratiquée en dehors de salle de classe en didactique d’une langue etrangère.Avec cette
méthode on vise à reproduire naturellement une communication entre ceux qui parlent
dans un milieu naturel.De nos jours aussi, on utilise cette méthode dans les écoles
maternelles françaises et dans les jardins d’enfants allemands.

Au debut de XIX eme siècle la méthode traditonnelle a été commencé à utiliser


visant à l’utilisation la langue maternelle et la grammaire explicite et à l’apprentissage
de vocabulaire et la traduction.l’objectif est l’apprentissage de la grammaire.La méthode
lecture traduction c’est autre méthode traditionnelle dont les prencipes sont la meme
avec la précédente.Dans cette méthode le but est l’acquisition de l’habitude de lire en
langue etrangère et celle de traduction.Avec deux méthodes, on développe seulement la
competence ‘’la compréhension ecrite’’.

Dans les années 1900-1910 ,comme une réaction contre les méthodes
traditionnelles, on utilise la méthode directe qui nécessite une bonne connaissance en
langue etrangère pour le professeur et interdit l’usage de langue maternelle et pas de
traductıon. Le vocabulaire est aussi important qu’avant.On développe seulement
l’habileté d’expression orale et la connaissance de la culture enseignée.

La méthode audio-orale est apparu aux Etats-Unis pendant la seconde guerre


mondiale pour faire apprendre l’anglais rapidement à l’armée qui ne sait pas de
l’anglais.Cette méethode vise à developper la compétence de la compréhension écrite et
expression orale.Selon cette méthode apprendre une langu etrangère, c’est aprendre les
structures.

C’est la méthode audio-visuelle qui est née en France et qui s’est imposée dans
nombreux pays.Le cours est basé sur les dialogues qui servent à introduire
progressivement le lexique et la morpho-syntaxe de la langue etrangère en presentanat
la parole étrangère en situation.On fait la communication avec les dialogues à partir des
situations differentes.

Plus tard, on developpe la méthode cognitive au début des années soixante-dix


comme une réaction contre la méthode audio-orale et la méthode audio-visuelle et lez
théoriciens de cette méthode sont Chomsky et Ausubel.Selon Chomsky, il faut deux
dimensions:la performance et la compétence.La performence est relative à comment
nous employons la langue, la compétence reflète Notre capacité d’emploi de
langue.Selon cette méthode on ne peut pas apprendre une langue etrangère en suivant le
processus qu’ on utilise en apprenant la langue maternelle.On donne la place aux quatre
compétences dans cette méthode.

Avec les changements tecnologıques et les besoins des apprennats qui cahangent at
augmentent, on commence àutiliser une nouvelle méthode, c’est la méthode approche
communicative. Dans cette methode ,il est important non seulement le savoir mais le
savoir-faire est important et il est important d’enseigner qutre habiletés à la fois.

LA METHODE GRAMMAIRE-TRADUCTION

La méthode grammaire-traduction se nomme également la méthode traditionnelle ou


classique car elle a pour objet l’enseignement des langues anciennes. Cette méthode
était appliquée pour l’enseignement du latin et du grec. Mais comme le souligne
parfaitement Puren, «  je me limiterai ici à la méthodologie du latin, parce que c’est elle
essentiellement qui a modelé la MT. L’enseignement du grec a été introduit dans le
système scolaire français plus tardivement, avec pour seul objectif la compréhension
écrite, et il est toujours resté plus limité que celui du latin » (Puren 1988, p.24), la
méthode traditionnel était souvent utilisée pour l’enseignement du latin et parfois pour
l’enseignement du grec. Le latin est une langue ayant deux caractéristiques principaux.
Ce sont le latin classique (la langue de l’Eglise) et le latin populaire (la langue parlée
quotidiennement). A travers le temps, le latin a rencontré plusieurs variations. Cette
langue avait le statut d’une langue vivante au Moyen Age. En 1988, C.Puren décrit
ainsi le statut social du latin :
Pendant tout le Moyen Age, le latin est resté en Europe la langue d’Eglise- avec tout le
prestige et tous les privilèges qu’un tel statut pouvait lui conférer- la langue des affaires
publiques, des relations internationales, des rapports et des publications philosophiques,
littéraires et scientifiques, la seule langue d’enseignement enfin. Langues de
communication des élites et langue véhiculaire de toutes les connaissances du temps, ce
latin était certes un « bas- latin », une dégénérescence de ce « latin classique » d’avant
l’ère chrétienne, mais c’était un latin vivant. Aussi s’enseignait-il comme une langue
vivante, avec pour principal objectif de rendre les élèves capables de le lire, de l’écrire
et de parler couramment (p.24).

C’est à partir de la Renaissance que se montre le premier changement dans


l’enseignement du latin. Il s’est transformé en langue morte ayant la responsabilité de
contribuer au développement de l’enseignement des langues modernes. Nous pouvons
considérer l’enseignement du latin comme un premier pas pour les variations des
méthodologies dans l’enseignement des langues modernes. En tant que langue morte, le
latin « va désormais servir de modèle standard à l’enseignement des langues
modernes » (Germain 1993 :101).

Comme son nom l’indique, la méthode grammaire-traduction cherche à faire la


traduction de la langue seconde (L2) à la langue maternelle. Pour réaliser ce travail, il
faut bien sur avoir une bonne compétence de L2 et de pratiquer la L1. Cette méthode
nécessite un certain bilinguisme. Grace à cette méthode, les apprenants deviennent
capables de lire les textes littéraires et de les traduire. L’objectif de l’enseignement de la
langue est de maitriser des règles grammaticales a l’aide des livres de grammaire. « La
forme de la langue (les structures linguistiques, la morphologie, la syntaxe) occupe une
place prépondérante, bien que la signification des textes littéraires soit prise en
considération. (Germain 1993 :103) ». Selon cette méthode, les apprenants ne peuvent
pas acquérir la langue seconde mais ils peuvent l’apprendre en maitrisant bien la
grammaire de la langue étrangère. Au cours de la réalisation du cours, les exemples
donnés par le maitre sont les phrases isolées et artificielles. Cette méthode pousse
l’enseignant à faire des exercices de traduction comme les exercices de thème (de L1
vers L2) et les exercices de version (de L2 vers L1). Le maitre traduit le texte de L2 en
L1 puis il donne des exemples grammaticales crées par lui ou il utilise les extraits des
ouvrages littéraires. La méthode grammaire-traduction rendre les apprenants capables
de produire des phrases correctes et aussi ils apprennent bien écrire et décrire. Ils font
des explications en langue maternelle c’est-a-dire ils traduisent le texte mot a mot en
faisant la comparaison entre deux langues au niveau de morphosyntaxique. Ce qui est
essentiel, c’est l’enseignement les structures des phrases et les règles grammaticales par
cœur. L’un des principes importants de cette méthode, c’est que les apprenants
obtiennent une seule habileté ; Compréhension Ecrite.

Par contre, l’efficacité de la méthode traditionnelle est critiquée par les gens formés en
méthodologie. D’après Besse (1985, p.27), a raison de 5 a 6 heures par semaines,
pendant 8 a 10 ans, il n’y a pas de réelle compétence, même a l’écrit. De plus, la
compréhension des règles de grammaire est toujours incertaine et une bonne
connaissance de règles n’est pas une condition suffisante pour pratiquer correctement
L2 (Besse cité par Germain 1993 : 106). Au début de l’apprentissage, les étudiants
n’ont pas encore acquis un bilinguisme c’est pourquoi la version et le thème sont les
opérations intempestives. Même si les apprenants ne peuvent pas communiquer en
langue seconde, ils peuvent lire les ouvrages littéraire, ils ont la faculté des les traduire
et de construire des phrases correctes au niveau de grammaticale. La méthode classique
a vécu son âge d’or au XIXe siècle où les sociétés étaient influencées par la traduction
des œuvres littéraires. L’utilisation de la méthode mentionnée a continué pendant une
bonne partie du XXe siècle. Malgré les critiques, elle a bien résisté et elle est devenue le
point de départ des didacticiens. De nos jours, les départements de nombreuses
universités en profitent et on peut le retrouver dans les manuels préparés pour
l’enseignement des langues étrangères.

LA METHODE DIRECTE

La méthode directe est considérée comme une réaction a la méthode grammaire-


traduction. Elle peut être située dans le renouvèlement des méthodes. C’est une méthode
utilisée particulièrement en Allemagne et en France vers la fin du 19 e siècle et le début
du 20e siècle. Elle s’inscrit dans la foulée des mouvements ou initiatives de réforme
contre la grammaire-traduction, considérée comme inefficace, calquée sur les langues
mortes, et orientée vers l’écrit littéraire (Germain, 1993 : 127).Le premier but
fondamental est d’apprendre à pratiquer la langue. L’apprenant doit avoir une pensée
automatique. Les habiletés privilégiées acquis par les élèves sont la compréhension
orale (CO) et l’expression orale (EO). La priorité est donnée à l’oral et bien sur à la
prononciation. Le développement des compétences de la lecture et l’écrit viennent après
la compétence de l’oral. S’il y a évaluation, elle porte sur l’usage de la langue, tant a
l’oral qu’a l’écrit, plutôt que sur la connaissance des règles de la langue : par
exemple, une entrevue oral par enseignant, un paragraphe à rédiger sur un sujet déjà
étudié (Germain, 1993 : 128). La langue étudiée est la langue parlée par les natifs de L2
et elle inclut le mode de vie du quotidien des natifs L2. L’attention est accordée à la
participation de l’apprenant. Il doit participer de manière active et il doit répondre aux
questions de l’enseignant. En tant que apprenant, nous devons être conscients de notre
propre apprentissage. Tout se déroule en langue étrangère dans la classe. Les
enseignants parlent seulement la langue étrangère et ils doivent expliquer des mots ou
des phrases avec les gestes et les mimiques. Les images et les dialogues didactiques ont
une place prépondérante. Il n’existe jamais d’explications grammaticales. L’utilisation
de la grammaire implicite domine dans la méthode directe. L’apprentissage de la
grammaire, lorsqu’il y a enseignement explicite de la grammaire, se fait de façon
inductive (les cas d’application d’abord, suivis de la règle ou de la généralisation). Il
se peut cependant que la grammaire ne fasse l’objet d’aucun enseignement explicite
(Germain, 1993 : 130). La méthode directe assure la globalisation de la langue. Les
cours doivent se diriger par les professeurs parlants bien la langue seconde. Les
apprenants doivent être autant actifs que les enseignants. A l’aide des images, il s’agit
de développer l’imagination des élèves. L’accent est mis en l’apprentissage du
vocabulaire. Apres avoir appris à parler, on commence à écrire. Quant à l’efficacité de
la méthode directe, «  elle connait toujours un certain succès dans les écoles privées
pour adultes qui paient et sont donc très motives. Elle est cependant plus difficile à
implanter dans les écoles publiques, d’autant plus qu’il faut recourir à des professeurs
parlant comme langue maternelle la langue qu’ils enseignent (Germain, 1993 : 130).

LA METHODE AUDIO-ORALE

Le développement de la méthode audio-orale s’est déroulé en Amérique au cours de la


Seconde Guerre Mondiale dans le but de pourvoir aux besoins de l’armée américaine
ayant pour objet enseigner aux soldats d’autres langues que l’anglais. A la lumière de
cet objectif, elle a été appelée «  la méthode de l’armée » mais elle n’a pas duré très
longtemps bien qu’elle ait suscité plusieurs intérêt en milieu scolaire et dans le public en
général. Cette méthode a également formé les fondements de la Méthode Audio-Orale
(la MAO) étant née au milieu des années 50, suite aux supports des linguistes connus
comme L. Bloomfield et Harris. La méthode audio-orale s’est inspirée de la linguistique
structurale qui a donné naissance à la linguistique appliquée et de la psychologie
behavioriste (notamment celle Skinner). C’est l’intégration ou la rencontre de la
psychologie béhavioriste avec le structuralisme linguistique qui a en fait donné
naissance à la méthode audio-orale (Richards et Rodgers font cependant remarquer,
p.47, qu’il n’y a aucune référence a une théorie de l’apprentissage dans les écrits de
Fries même)(cité par Germain, 1993 : 141).

Le but principal de cette méthode est d’apprendre les structures de la L2 enregistrées sur
les magnétophones. Elle est orientée par les nouveautés de la technique moderne
(magnétophone et laboratoire de langue). Les enregistrements occupent une grande
place importante. Les exercices structuraux se composant des dialogues sont appris par
cœur dans une première étape, par la suite les élèves produisent les nouvelles phrases en
profitant de quelques opérations faciles comme substitution (lexicales ou
morphologiques), transformation (pronominalisation). Le vocabulaire prend sa place
après les structures syntaxique. Selon cette méthode, les apprenants doivent apprendre à
entendre et acquérir un automatisme linguistique. Apprendre une langue consiste à
acquérir un ensemble d’habitudes, sous la forme d’automatisme syntaxiques, surtout au
moyen de la répétition (jusqu’au « overlearning », c’est-a-dire sans qu’il soit
nécessaire de « penser » pour produire des énoncés corrects) (Germain, 1993  :143).
L’enseignant devient un modèle imitée par les apprenants étant responsable de réagir et
de répondre rapidement aux questions de leur professeur de manière automatique sans
penser au choix de la forme linguistique. Selon Germain (1993 :142), dans la méthode
audio-orale, la langue se considère comme « un ensemble de cadres syntaxiques, acquis
comme un ensemble d’habitudes, c’est-a-dire d’automatismes linguistiques qui font que
des formes linguistiques appropriées sont utilisées de façon spontanée, sans réflexion
en quelque sorte ». En ce sens, le principe de base est centré sur l’apprentissage de la
syntaxe mais l’apprentissage de la morphologie et du lexique restent au deuxième plan.
Bien que les cours soient concentrés sur les dialogues ou se passent les conditions
sociales, il n’y a pas de communication véritable et il ne s’agit pas d’un apprentissage
créatif. A cause de son inefficacité créative, la progression da la méthode audio-orale
a connu un certain succès seulement au niveau débutant car les apprenants aux niveaux
intermédiaire et avancé pouvaient s’ennuyer pendant au cours de leçons. En résumé,
selon J.P.B Allen (1983, p.27), la méthode audio-orale a très bien fonctionné avec des
débutants. Le problème serait qu’elle a été appliquée aux niveaux intermédiaire et
avancé sans subir les modifications et les adaptations qui s’imposaient, de sorte qu’a
ces niveaux, elle est devenue répétitive, ennuyeuse et inefficace (cité par Germain,
1993 :146).

La Méthode Perspective Co-Actionnelle

2.La Méthode Perspective Co-actionnelle

C’est une méthode jeune qui est apparue au debut des années 2000, est suivi en
toute Europe.Les developpements socipolitiques et technologiques impressionnent tout
en didactique des langues etrangères.Le Cadre Européen Commun de Reférence pour
les Langues (CECRL) caracterise cette méthode .Cette méthode permet de suivre un
processus fonctionnel et co-actionnel.En outre, dans cette méthode il s’agit de l’auto-
apprentissage grace aux outils techniques.Selon cette méthode, communiquer avec
l’autre (de s’informer et d’informer) n’est plus suffisant, mais il faut agir avec l’autre
en langue etrangère.la représentation de qutre compétence est en forme d’unité (l’une
dans l’autre).

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