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La lettre de Jacques Bonsergent consultable à Liancourt

Résistant français et ancien élève des Arts et Métiers de la promotion Angers 1930, Jacques Bonsergent restera
comme le premier civil parisien fusillé pour l'exemple durant la Seconde Guerre mondiale. Le 23 décembre 1940,
il est exécuté après avoir été jugé coupable d'avoir frappé un soldat allemand, au cours d?une bousculade et
dont il refusa de dénoncer le coupable. Il avait 28 ans.

Faisant face au peloton d'exécution et avant de tomber sous la salve allemande, il remet à l'aumônier allemand, l'ayant
accompagné durant sa dernière nuit, son insigne de Gadzarts. N'ayant jamais cessé de penser à la communauté
gadzarique, une de ses dernières volontés est inscrite dans une lettre adressée la veille de sa mort à son camarade de
promotion Roger Abadie.

Depuis quelques jours, le centre historique des Arts et Métiers de Liancourt, berceau historique de l'école, dispose de la
lettre écrite de la main de Jacques Bonsergent à ses parents la veille de son exécution. Ce texte, remis à la communauté
Arts et Métiers le 30 novembre 2012 (lire AM Mag déc-janv 2012) , où il clame son innocence sera dorénavant conservé
dans les archives du centre et consultable sur demande. Des copies seront également exposées au sein du musée national
Gadzarts, consacré à l'histoire des Arts et Métiers et de son créateur, le duc de La Rochefoucault-Liancourt.

Communication web : Société des Ingénieurs Arts et Métiers

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