(LLCE)
Pôle Master
2016 – 2017
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Le mot de la responsable du master
Au nom de l’équipe pédagogique et administrative du Master « Langues et Sociétés », je vous
souhaite la bienvenue au sein de notre formation. Vous êtes accueillis à l’UFR de « Langues
Littératures et Civilisations Étrangères » (LLCE), une composante de l’université Lille 3 constituée
de trois départements (Études anglophones – Angellier, Études germaniques et scandinaves et
Études romanes slaves et orientales), un pôle Master (incluant le Master « Langues et Sociétés »,
le Master « Traduction » et le « Master MITRA ») et un pôle LANSAD.
Vous avez choisi de vous engager dans le Master « Langues et Sociétés », une formation
universitaire de deuxième cycle, qui vous offre une bonne formation à la recherche et une
ouverture sur le monde professionnel, tout en exigeant de vous rigueur et régularité dans le
travail personnel et curiosité intellectuelle.
Le Master « Langues et Sociétés » regroupe 14 parcours de formation en langues et cultures
étrangères, organisés autour des quatre piliers de ces disciplines : langues, traduction,
littératures et civilisations et débouchant sur différents domaines professionnels : les métiers de
la recherche (notamment par une poursuite en études doctorales), l’enseignement, la médiation
culturelle, la traduction, etc.
Le guide des études du Master Langues et Sociétés présente la formation proposée sur quatre
semestres, à la fois dans sa dimension spécifique à chaque parcours et transversale à la mention.
Il a été conçu pour vous guider dans vos études, vous aider à faire vos choix d’orientation et de
cours. Je vous invite à vous y référer autant que nécessaire.
L’équipe pédagogique et administrative est à votre écoute et vous accompagne dans votre
cursus. Elle vous fournira les informations et les conseils utiles pour que vous puissiez poursuivre
votre parcours de formation dans les meilleures conditions et construire sereinement votre
projet professionnel.
Bonne année universitaire !
Lynne Franjié
Responsable du Master Langues et Sociétés
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I- Informations administratives
1. Contacts et coordonnées
Responsable du Master : Mme Lynne Franjié : lynne.franjie@univ-lille3.fr
Responsable administrative :
Secrétaire pédagogique :
Mme Hélène DEHOUCK : helene.dehouck@univ-lille3.fr
Tél : 03.20.41.67.64
Ouverture du secrétariat :
Secrétariat : bureau B0.559 , Bâtiment B, niveau 0
Horaires : du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 16h
Adresse postale :
U.F.R. L.L.C.E.
Université Lille 3 Sciences Humaines et Sociales
Domaine Universitaire du Pont de Bois (métro : Pont de Bois)
B.P. 60149, 59653 VILLENEUVE D’ASCQ Cedex
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2. Calendrier universitaire 2016-2017
Calendrier des accueils de la rentrée
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Calendrier de l’année universitaire
SEMESTRE 1
SEMESTRE 2
- Début du semestre 2 : lundi 16 janvier 2017
- Fin du semestre 2 : vendredi 28 avril 2017
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II- PRÉSENTATION GÉNÉRALE
DU MASTER LANGUES ET SOCIÉTÉS
L’UFR LLCE propose, au sein du Pôle Master, 4 mentions de master :
• Traduction et interprétation
• une formation riche aux langues, littératures et civilisations de diverses aires géographiques
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1. Objectifs du Master Langues et Sociétés
Le Master L&S vise à :
• offrir une bonne connaissance d’une aire linguistique et culturelle : langue, civilisation,
société, culture
• Compétences méthodologiques
• Compétences communicationnelles
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III- LES PARCOURS
DU MASTER LANGUES ET SOCIÉTÉS
Le Master Langues et sociétés compte actuellement 14 parcours ouverts, chacun spécifique à une aire
linguistique et culturelle. Il s’agit des parcours suivants :
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IV- LA STRUCTURE GLOBALE
DU MASTER LANGUES ET SOCIÉTÉS
Le Master Langues et Sociétés est organisé autour d’un socle commun de compétences qui s’étend
sur les quatre semestres de formation et se présente de la manière suivante.
S1 S2
Maquette du M2
S3 S3
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2. Cadrage des emplois du temps 2016-2017
Afin de garantir un emploi du temps cohérent permettant aux étudiants de suivre l’ensemble des
enseignements proposés de manière transversale, les emplois du temps des deux années de master
respectent le cadrage suivant :
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V- RÈGLEMENT DES ÉTUDES
DU MASTER LANGUES ET SOCIÉTÉS
Le master Langues et Sociétés est basé sur une session d’évaluation longue et unique. Les évaluations
sont organisées de manière semestrielle, entre septembre et janvier pour le semestre impair et entre
janvier et mai pour le semestre pair.
Les modalités de contrôle de connaissances sont votées par les conseils de l’établissement et sont
détaillées dans le présent guide des études. Les mémoires de recherche et l’expérience
professionnelle font l’objet d’évaluations spécifiques décrites dans ce guide dans les sections
spécifiques à ces deux éléments.
Les évaluations sont prévues au niveau de l’UE qui est créditée d’ECTS. Les enseignements
constitutifs de l’UE pouvant faire l’objet d’une évaluation commune ou d’évaluations séparées.
1. Règles de progression
Pour réussir le semestre, l’étudiant doit valider chaque UE séparément (en obtenant une note égale
ou supérieure à 10/20), les UE ne se compensant pas au sein d’un même semestre.
Pour réussir l’année (M1 ou M2), l’étudiant doit valider les deux semestres, pair et impair,
séparément (en obtenant une note égale ou supérieure à 10/20). Les deux semestres d’une même
année ne se compensent pas entre eux.
2. Jurys
Le jury unique de la mention a lieu début juillet et porte sur la validation des résultats des semestres
pairs et impairs de chaque année de formation (M1 et M2).
Les mentions (assez bien, bien, très bien, excellent) sont calculées à partir des résultats du Master 2
et sont attribuées sur la base de la moyenne des semestres 3 et 4.
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VI- FORMATION À LA RECHERCHE
Le Master Langues et Sociétés propose une formation transversale à la recherche qui s’articule
autour de trois axes principaux :
- Une formation à la méthodologie de la recherche
- Une préparation de mémoires de recherche
- Des séminaires thématiques transversaux adossés aux axes de recherche des laboratoires
d’adossement du master.
1. Formation à la méthodologie de la recherche
La formation à la méthodologie de la recherche se fait par le biais de séminaires proposés dans le
cadre de l’UE 4 aux semestres pairs (semestres 1 et 3).
Quatre séminaires sont proposés au choix de l’étudiant, en fonction de son sujet de mémoire :
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Méthodologie de la recherche en civilisation (M1)
Pré-requis :
Un intérêt pour la civilisation et un sujet des mémoires en relation avec la civilisation
Compétences visées :
Connaissance du monde de la recherche
Connaissance de la méthodologie de la recherche, recherche en civilisation étrangère
Maîtrise de la constitution d’une bibliographie (normes, data-bases)
Contenu de la formation :
* Vendredi 16 sept. (9h30 à 12h) : formation par le SCD.
* 21 sept. (M. Benoit) : le mémoire comme projet ; présentation des sujets (Directeurs/trices de
mémoire), rétro-planning, Qu’est-ce que la recherche en civilisation, sensibilisation au plagiat et à
l'éthique scientifique.
* 28 sept. (M. Benoit) : La recherche à Lille 3, les laboratoires, les enseignants-chercheurs, les
réseaux, les séminaires, etc.
* 5 oct. (A. Vedel-Bonnery) Etat de la question : initiation à la constitution d'une bibliographie (data-
base, normes, etc.).
* 12 oct. (L. De Carvalho) : Méthodologie des entretiens.
* 19 oct 17h-19h (Nicolas Martin-Breteau) : Travail en archives, la question des sources,
présentation des sources (primaires, secondaires), identification et localisation de ces sources,
travail archivistique, prise de notes sur les sources, appareil critique.
* 26 oct. : pas de séminaire.
* 9 nov. : (Audrey Célestine) : Enquête de terrain
* 16 nov. (Aude Demézerac) « Poser de nouvelles questions aux sources de l'époque moderne (XVIe-
XVIIIe): élaboration de corpus et problématisation ».
* 23 nov. : (C. Batsch) : "Thucydide n'est pas un collègue", distance historiographique, établir la
distinction méthodologique fondamentale entre des auteurs "anciens" à considérer comme des
sources (même s'il s'agit d'historiens) et des critiques et/ou historiens contemporains dont les
problématiques peuvent être analogues aux nôtres.
* 30 nov. / 7 déc. (M. Benoit, A. Vedel-Bonnery) : présentation de l'avancement du mémoire aux
autres étudiants, méthodologie, problématique, plan, rédaction de l’introduction = aide au rapport
d'étape (sur inscription préalable de l’étudiant).
Modalités d’évaluation : Le séminaire de méthodologie est évalué dans le cadre du rapport d’étape
du mémoire (cf. section suivante).
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Méthodologie de la recherche en civilisation (M2)
Pré-requis :
Un intérêt pour la civilisation et un sujet des mémoires en relation avec la civilisation
Compétences visées :
Connaissance du monde de la recherche,
Connaissance de la méthodologie de la recherche, recherche en civilisation étrangère,
Maîtrise de la constitution d’une bibliographie (normes, data-bases)
Contenu de la formation :
- Vendredi 23 sept. : Formation par le SCD (Formation à Zotéro, rappel des normes bibliographiques)
- 28 sept. : Introduction générale (G. Leduc)
Approche théorique :
- 5 oct. (D. Herbet) : Recherche en sciences des médias, histoire de la presse, études de presse.
- 12 oct. (Thomas Beaufils) : Épistémologie des sciences sociales
- 19 oct. (M. Benoit) (2h) : Épistémologie des sciences sociales – travail à partir du livre d’Ivan
Jablonka, L’histoire est une littérature contemporaine – Manifeste pour les sciences sociales, publié en
2014 au Seuil, La librairie du XXIème siècle.
- 26 oct. (Audrey Célestine) : L’analyse comparée dans les sciences sociales
- 9 nov. (C. Batsch) : L’historiographie des études religieuses, l’étude anthropologique des récits
fondateurs des mondes anciens, en particulier sémitiques, l’approche critique et historique des
sources anciennes : Mythes et histoire : l’exemple de la Bible. Dans quelle mesure et à quelles
conditions la Bible peut-elle constituer une source pour l’histoire ?
- 16 nov. (A. Vedel-Bonnery) : Recherche en sciences historiques, histoire croisée, histoire
transnationale, Cold War Studies, Post Cold War Studies
- 23 nov. (L. De Carvalho) : Méthodologie des entretiens.
- 30 nov. (C. Batsch) : Atrahasis et Noé: présentation comparative du grand mythe du Déluge.
- 7 déc. (T. Beaufils) : La subjectivité dans les travaux de recherche, le point de vue de l’ethnologue.
Modalités d’évaluations : Le séminaire de méthodologie est évalué dans le cadre du rapport d’étape
du mémoire (cf. section suivante)
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Méthodologie de la recherche en littérature (M1)
Pré-requis : Un intérêt pour la littérature et un sujet des mémoires en relation avec la littérature.
Contenu de la formation :
Séance n° 1 (23 septembre) – Introduction
Première partie
-Présentation du séminaire
-Tour de table sur les sujets de mémoire
Seconde partie
Petite introduction à l’histoire de la théorie littéraire (1h 30)
Séance n° 2 (7 octobre)
Première partie :
-Éléments de base pour l’analyse littéraire (rappels)
-Analyse du roman : Personnages ; narrateur ; discours, récit, voix
-Art poétique : Locuteur ; figures de style ; prosodie
Seconde partie : Méthodologie de la recherche
--Tour de table sur les sujets de mémoire.
Séance n° 3 (21 octobre)
Première partie : Interprétation, exégèse et herméneutique.
Qu’est-ce qu’un texte ? Qu’est-ce que l’exégèse d’un texte ? Qu’est-ce que lire ?
Seconde partie : Méthodologie de la recherche
-Tour de table sur les sujets de mémoire.
Séance n° 4 (4 novembre) – Le « plus d’une langue » (1) : l’intertextualité. Qu’est-ce qu’une
référence ?
Première partie
Gérard Genette, Graham Allen, Intertextuality (Routledge Critical Idiom), Julia Kristeva
Seconde partie : Méthodologie de la recherche
-Tour de table sur les sujets de mémoire.
Séance n° 5 (18 novembre) – Le « plus d’une langue » (2) : Pluri-vocité.
Première partie
Qu’est-ce que traduire ?
Seconde partie : Méthodologie de la recherche
-Tour de table sur les sujets de mémoire
Séance n° 6 (2 décembre) – Le « plus d’une langue » (3) : Pluri-vocité. Qu’est-ce qu’une langue ?
La langue et l’inconscient : selon la psychanalyse.
Seconde partie : Méthodologie de la recherche
-Tour de table sur les sujets de mémoire.
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Travail de l’étudiant hors présentiel : une cinquantaine d’heures
Avant chaque séance, l’enseignant déposera ses textes sur la plateforme Moodle – l’étudiant devra les
lire et préparer un petit exposé de cinq-dix minutes sur l’un de ces textes (un planning des exposés
sera mis au point en début de semestre). Après chaque séance, l’étudiant reverra les textes en
question à la lumière du cours et tentera de se les approprier dans l’objectif de sa recherche.
Bibliographie succincte :
Walter Benjamin, « La tâche du traducteur », Œuvres 1, Paris, Gallimard, 2000.
Paul de Man, « Sémiologie et rhétorique », in Paul de Man, Allégories de la lecture, Paris, Galilée.
Michel Foucault, « Qu’est-ce qu’un auteur ? », in Michel Foucault, Dits et écrits, Paris, Gallimard.
Sigmund Freud, « L'inconscient », Métapsychologies, Paris, Gallimard, Folio, 1986.
Sigmund Freud, L’interprétation du rêve (extraits), Paris, PUF, 2012.
Sigmund Freud, Psychopathologie de la vie quotidienne (extraits), Paris, Payot et Rivages, 2004.
Kate Hamburger, Logique des genres littéraires, Paris, Seuil, 1986.
Dominique Maingueneau, Éléments de linguistique pour le texte littéraire, Paris, Nathan, 2000.
Jean-Michel Maulpoix, Du lyrisme. Paris, José Corti, 2000.
Yves Reuter, Introduction à l’analyse du roman, Paris, Arnand Colin, 2009.
Paul Ricoeur : Qu’est-ce qu’un texte ? in Paul Ricoeur : Du texte à l’action. Essais d’herméneutique II,
Paris, Seuil, p. 137-159. http://www.olimon.org/uan/ricoeur-du_texte_a_l_action.pdf
Modalités d’évaluation :
Le séminaire de méthodologie est évalué dans le cadre du rapport d’étape du mémoire (cf. section
suivante).
Pré-requis :
Un intérêt pour la littérature et un sujet de mémoire correspondant. Il est hautement souhaitable que
l’étudiant ait suivi le séminaire de l’an dernier.
Compétences visées :
Connaissance des grands courants de la théorie et de la critique littéraires.
Faculté de s’approprier ces fondamentaux dans la réalisation de leurs travaux de recherche.
À noter que la théorie littéraire est considérée comme un outil et non comme un objet en soi et que
les textes seront choisis pour leur intérêt méthodologique, leur clarté, leur accessibilité intellectuelle.
Contenu de la formation :
Séance n° 1 (23 septembre) – Introduction - Mimèsis et représentation
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-Qu’est-ce que la représentation ?
-Mimesis ou représentation
-Réalité référentielle
-Surdétermination
Avant chaque séance, l’enseignant déposera ses textes sur la plateforme Moodle – l’étudiant devra les
lire et préparer un petit exposé de cinq-dix minutes sur l’un de ces textes (un planning des exposés
sera mis au point en début de semestre). Après chaque séance, l’étudiant reverra les textes en
question à la lumière du cours et tentera de se les approprier dans l’objectif de sa recherche.
Bibliographie succincte
B. Ashcroft, The Empire Writes Back: Theory and Practice in Post-Colonial Literature, 1990.
Erich Auerbach, Mimesis.
Fanon Said, Spivak Chakrabarty, Robert J. C., Young, et al, The Post-Colonial Studies Reader, Routledge
1995.
Georg Lukacs, Théorie du roman.
Gilles Deleuze, Kafka. Pour une littérature mineure.
Jacques Derrida, « Devant la loi », in Jean-François Lyotard, Préjugés.
Judith Butler, Trouble dans le genre/ Gender Trouble.
Laura Mulvey (1975). “Visual Pleasure and Narrative Cinema”.
Roland Barthes, L. Bersani, M. Riffaterre, Littérature et réalité, Paris, Seuil, 1977.
Walter Benjamin (1936) « L’œuvre d’art à l’époque de la reproduction technique ».
Modalités d’évaluations :
Le séminaire de méthodologie est évalué dans le cadre du rapport d’étape du mémoire (cf. section
suivante).
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Méthodologie de la recherche en linguistique
Compétences visées :
The skills envisaged by this class are the following:
- familiarity with the methodological hurdles for linguistic data analysis
- knowledge of different tools for analysis of linguistic data
Contenu de la formation :
IMPORTANT:
Should the dissertation involve empirical work on linguistic data, students should check
with their ‘directeur de mémoire’ which module they should take in S1
Modalités d’évaluation :
Le séminaire de méthodologie est évalué dans le cadre du rapport d’étape du mémoire (cf.
section suivante).
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Méthodologie de la recherche en traductologie (M1)
Pré-requis :
un intérêt pour la traductologie, un sujet de mémoire en lien avec la traductologie ou la traduction
Compétences visées :
- prise de conscience de la diversité des approches théoriques en traductologie, notamment en
analyses linguistique, littéraire, poétique, culturelle et idéologique appliquées à la traduction
littéraire et à la traduction en sciences humaines.
- connaissance de base des normes (rédactionnelles et bibliographiques) spécifiques de chacune des
orientations de la recherche traductologique (linguistique, littéraire, culturelle, etc.) et aux
domaines d’application scientifiques (philosophie, histoire, linguistique, critique littéraire) ;
- savoir gérer une base de références avec des outils spécifiques ; compréhension du mode de
fonctionnement des principaux outils informatiques ;
- contextualiser la réflexion sur la traduction.
Contenu de la formation :
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des outils intellectuels qui forment l’armature réelle de son texte. Les exemples seront
essentiellement empruntés aux sciences du langage, mais sans s'y limiter.
4 novembre, 10h-13h : Constantin BOBAS, Traduction poétique.
Le cours aborde les spécificités de la traduction poétique et se focalisera sur une recherche de la
signification en poésie et sa dimension connotative afin d’explorer dans le contexte de la
traduction la question du son et du rythme.
18 novembre, 10h-11h : Tatiana MILLIARESSI, La Traductologie et la rédactologie.
Le cours aborde l’analyse des traductions en tant que recréations basées sur la décomposition des
idées et leur mise en forme linguistique avec un objectif de faire passer le sens (y compris, les
valeurs esthétiques et connotatives) en s’adaptant au mieux au destinataire supposé.
18 novembre, 11h-13h : Maryla LAURENT, Approche traductologique du texte littérair : Décodage et
encodage
Bibliographie succincte :
La bibliographie sera proposée par chaque intervenant au début du cours
Pré-requis :
un intérêt pour la traductologie, un sujet de mémoire en lien avec la traductologie ou la traduction
Compétences visées :
- compétence linguistique (analyses typologique, comparée et contrastive du texte-source et du
texte-cible), compétence textuelle d’un texte (littéraire et en sciences humaines), compétence
culturelle (étude de l'ancrage socioculturel du texte et de ses composantes)
- connaître les principaux outils du traducteur et leur bases théoriques
- savoir contextualiser une problématique
- développer une réflexion sur le rôle médiateur des outils.
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Contenu de la formation :
23 septembre, 9h-11h : Tatiana MILLIARESSI, Approche linguistique de la traductologie en sciences
humaines.
Le cours présente la méthodologie de l’analyse des traductions en sciences humaines ainsi que des
outils linguistiques du traductologue basés sur les études typologiques, comparée et contrastive.
23 septembre & 30 septembre, 11h-13h : Spiros MACRIS, Le traducteur et la mondialisation.
Le tournant libéral des années 1980 (fin de l’Union soviétique et décollages économiques : Japon,
Chine, Asie du Sud-Est, Europe centrale, Amérique latine etc.) transforme l’internationalisation de
l’économie en mondialisation. Les vecteurs principaux – la micro-informatique, la numérisation et
l’omniprésence des réseaux (Internet, Usenet, World Wide Web) – deviennent ainsi
culturellement structurant. Les principaux effets pour la traduction sont une automatisation
poussée (traduction assistée par ordinateur, traduction automatique) ; une atomisation croissante
(dématérialisation du support, travail parcellisé, agences globales 24/7, processus de traduction
alternatifs) ; les débuts d’une culture supranationale. Ils conduisent à s’interroger sur le rôle et
place de la traductologie.
30 septembre & 14 octobre, 9h-11h : Lynne FRANJIE, Méthodologie de la recherche sur les
traductions politisées.
La multiplication des guerres et des conflits à l'heure de l'information mondialisée n'a fait que
multiplier le volume des traductions ayant une orientation politique ou idéologique particulière.
En fonction du contexte et des acteurs engagés, cela se traduit par un choix de mots,
d'expressions, de structures et de figures rhétoriques, qui trahissent cette orientation particulière.
Ce cours vise à proposer une méthodologie d'analyse des traductions politisées.
14 octobre, 11h-13h : Maryla LAURENT, Approche traductologique de la poétique
21 octobre, 11h-13h & 18 novembre, 10h-12h : Constantin BOBAS, Traduction théâtrale.
Le cours aborde les spécificités de la traduction théâtrale. Cette approche sera surtout consacrée à la
dimension scénique de l’expression et à la structuration de la gestuelle théâtrale ainsi que leur
articulation avec d’autres modalités de l’expression dramatique.
18 novembre, 9h-10h : Tatiana MILLIARESSI, La Traduction et la rédaction des textes épistémiques.
Le cours aborde l’analyse des traductions des textes épistémiques, le rapport entre la traductologie
et la rédactologie, l’auctorialité, le lecteur supposé, etc.
Bibliographie succincte :
La bibliographie sera proposée par chaque intervenant au début du cours.
Modalités d’évaluations :
Le séminaire de méthodologie est évalué dans le cadre du rapport d’étape du mémoire (cf. section
suivante).
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2. Séminaires thématiques transversaux
La formation à la recherche est consolidée par des séminaires thématiques transversaux adossés aux
axes de recherche des laboratoires d’adossement (CECILLE et STL).
Sept séminaires sont proposés, sous forme de demi-journées d’études, dans le cadre de l’UE 4 aux
semestres pairs (semestres 1 et 3). Ils sont au choix de l’étudiant, en fonction de son sujet de
mémoire et de ses centres d’intérêt :
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Histoire, mémoire, pratiques culturelles (Master-Doctorat)
Compétences visées :
Approfondir l’interdisciplinarité par la recherche sur les enjeux des politiques mémorielles notamment
l’émergence d’une mémoire européenne. Approche théorique.
Etre capable de travailler en autonomie un sujet pour satisfaire aux exigences de la recherche scientifique
dans la perspective ultérieure d’une recherche en thèse (si M2) ou du travail de l’enseignant-chercheur sur
un aspect essentiel de l’histoire européenne.
Contenu de la formation :
Pause déjeuner
Pause déjeuner
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13h30 Garik Galstyan (Lille III) « La réécriture de l’Histoire après la chute de l’URSS en 1991 ».
14h45 : Dominique Herbet (Lille III) « Le révisionnisme de l’extrême gauche. Mémoire de la dictature
de RDA ».
Les luttes mémorielles et citoyennes actuelles portées par les descendants des minorités noires,
indiennes, coolies, pour se référer au cas de la France, interrogent les fondements eurocentristes
persistant des récits nationaux et les passés coloniaux mémoires. L’inauguration récente (10 mai
2015) du Mémorial ACTe ou « Centre caribéen d'expressions et de mémoire de la Traite et de
l'Esclavage » à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) par le Président de la République François Hollande, peut
être analysée comme une reconnaissance de la légitimité de ces phénomènes mémoriels.
Dans le cadre de cette demi-journée, il s’agira de comprendre sur quels fondements culturels et
politiques se sont construites les nations américaines et caribéennes. Comment s’y développe le
rapport au passé esclavagiste et colonial, notamment dans les territoires non indépendants ? Cette
demi-journée devra également permettre de (faire) connaître la manière dont les perspectives
critiques et les Subaltern Studies, Cultural Studies, African Studies, Pensamiento decolonial, ont pu
aborder ces enjeux.
Bibliographie :
ARGUL Sergio, “Lugares de memoria y Transición española”, in Actas de las VI Jornadas de Castilla-La
Mancha sobre Investigación en Archivos, Guadalajara, 4-7 de noviembre 2003, Vol. 2, 2004
(COMUNICACIONES: CD-Rom).
BENSOUSSAN Georges, Auschwitz en héritage – d’un bon usage de la mémoire, Paris, Mille et une
nuits, 2003.
BLANCO Ferrero, DOLORES María, La Nicaragua de los Somoza (1936-1979), Huelva, Universidad de
Huelva, 2010.
CONDETTE Jean-François (dir.), Les Écoles dans la guerre. Acteurs et institutions éducatives dans les
tourmentes guerrières (XVIIe siècle-XXe siècle), Villeneuve d’Ascq, Presses universitaires du
Septentrion, 2014, 548 p. (24 contributions)
CONDETTE Jean-François, « Présentation : Survivre, enseigner, espérer : une famille d’enseignants du
département du Nord dans les tourmentes de la Seconde Guerre mondiale », in Bernard DELMAS
(dir.), Denise Delmas-Decreus, Journal de guerre d’une institutrice du Nord (1939-1945), Villeneuve
d’Ascq, Septentrion, 2015, pp.9-78.
COQUIO Catherine (éd.), Parler des camps – penser les génocides, Paris, Albin Michel, 1999.
FANON Frantz, Peau noire, masques blancs, Paris, Seuil, 2015.
FORGES Jean-François, Éduquer contre Auschwitz – histoire et mémoire, Paris, ESF 1997.
GILROY Paul, L’Atlantique noir : modernité et double conscience, Paris, Editions de l’Eclat, 2003.
Informe de la Comisión Nacional sobre la Desaparición de Personas, CONADEP, Nunca más.
JULIEN Élise, « Asymétrie des mémoires. Regard franco-allemand sur la Première Guerre mondiale »,
in Vision franco-allemande, n° 24, juillet 2014, pp. 4-25.
LESSA Francesca, Memory and Transitional Justice in Argentina and Uruguay: Against Impunity, New
York, Palgrave Macmillan, 2013.
25
LESSA Francesca et al., Amnesty in the Age of Human Rights Accountability: Comparative and
International Perspectives, New York, Cambridge University Press, 2012.
LESSA Francesca et al., The Memory of State Terrorism in the Southern Cone: Argentina, Chile, and
Uruguay, New York, Palgrave Macmillan, 2011.
MARTIN Vianney, « Transition politique et crise patriotique en Espagne (1975-1987) : Les avatars du
drapeau, de l’hymne et de la fête nationale », in Erich Fisbach et Philippe Rabaté (eds.), Actes choisis
du colloque de Strasbourg "Crise(s) dans le monde ibérique et ibéro-américain" (juin 2013),
HispanismeS, n°4 (juillet 2014), ISSN 2270-0765.
http://www.hispanistes.org/images/PDF/HispanismeS/Hispanismes_4/13-
shf%20hispanismes%204%20martin%20vianney.pdf
NORA Pierre (dir.), Les lieux de mémoire, Paris, Gallimard, 1997, 3 v.
OFFENSTADT Nicolas, 14-18 aujourd'hui. La Grande Guerre dans la France contemporaine, Paris, Odile
Jacob, 2010 (en particulier pp. 127-131).
RICOEUR Paul, La mémoire, l’histoire, l’oubli, Paris 2003.
Site web de la Secretaría de Derechos, Ministerio de Justicia y Derechos Humanos,
http://www.jus.gob.ar/derechoshumanos
TROUILLOT, Michel-Rolph, Silencing the Past: Power and the Production of History, Boston, Beacon
Press, 1995.
WEINRICH Arndt, « Le centenaire 2014 en Allemagne. Un bilan en 7 thèses », in L'Observatoire de la
Grande Guerre, Université Paris 1, en ligne. http://www.univ-paris1.fr/fileadmin/IGPS/Weinrich_-
_bilan_7_th%C3%A8ses.pdf.
WIEVIORKA Annette, MOUCHARD Claude, La Shoah – témoignages, savoirs, œuvres, Vincennes,
Presses Universitaires de Vincennes, 1999.
WIEVIORKA, Annette, L'ère du témoin, Paris, Plon, 1998.
WINTER Ulrich (ed.), Lugares de memoria de la guerra civil y el franquismo: representaciones
literarias y visuales, Madrid, Iberoamericana, Frankfurt am Main, Vervuert, 2006.
http://biblioteca2.uclm.es/biblioteca/ceclm/websCECLM/transici%C3%B3n/PDF/04-
01.%20Texto.pdf
Modalités d’évaluations :
Compte-rendu (écrit) des trois journées d’études proposées avec une introduction centrée sur les
questions méthodologiques. Les modalités du CR à définir avec un enseignant-chercheur intervenant
dans le séminaire. Il est indispensable de commencer des lectures à partir de la bibliographie.
La présence est obligatoire.
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Penser le genre (Master-Doctorat)
Pré-requis : Curiosité intellectuelle, intérêt pour les outils et pour les moyens d'expression
nouveaux
Compétences visées :
Le public visé est les doctorants travaillant sur le genre ainsi que les chercheurs débutants de toutes
les disciplines qu’il s’agit de sensibiliser aux analyses et aux méthodologies que proposent les études
de genre, tant il semble devoir être de plus en plus difficile de les ignorer.
Le genre étant, dans sa définition la plus large, un principe d'organisation sociale et culturelle
(différentiation sexuelle, rapports sociaux de sexes), la question du genre est potentiellement
présente dans toutes les disciplines des sciences humaines et même au-delà, puisqu’aux États-Unis,
par exemple, certains départements de biologie intègrent les études de genre dans leur offre de
formation (Anne Fausto-Sterling, professeur de biologie et d'études de genre à Brown). En Suisse, les
questions liées au genre font l'objet d'un enseignement obligatoire pour les futur/es enseignant/es.
En France, l'université de Paris Diderot - Paris 7 organise des journées « genre » obligatoire pour
tous les étudiants de L1.
Questionnement épistémologique avant tout, les études de genre constituent un moyen privilégié de
créer une dynamique transdisciplinaire (entre littérature et histoire, entre philosophie et
sociologie…) mais aussi de lancer les bases d'une réflexion qui traverse les aires géographiques et
culturelles. Il n'y a pas une discipline qui ne soit concernée par l'apport méthodologique et théorique
novateur des études sur le genre. Cela est vrai de matières telles que la physique, les mathématiques
en passant par l'archéologie, la chimie, etc. L'un des apports fondamentaux des études de genre
concerne la prise de conscience de l'importance, de l'impact de la position du/de la chercheur(e)
dans ses travaux.
Au-delà des doctorants travaillant sur le genre, tout doctorant et masterisant souhaitant l'apport de
nouveaux outils conceptuels, la familiarisation avec une pensée spécifique.
Contenu de la formation :
La proposition s'inscrit dans la démarche transdisciplinaire émergente en France des « études de
genre(s) » qui se développent, s'institutionnalisent partout en Europe et se construisent en réseau au
niveau national et international.
Les études de genre constituent une discipline relativement jeune en France mais extrêmement
active, dont les outils, les méthodologies et les champs d'application font l'objet de discussions et de
27
révisions constantes. À preuve, les Assises tenues par l'Institut Émilie du Châtelet (Domaine d'Intérêt
Majeur, Île de France, fondé en 2006), les 15 et 22 octobre 2012, eurent pour thème : « Le genre, à
quoi ça sert ? ». En septembre 2014, à l’ENS de Lyon, s’est tenu le premier congrès « Études de
genre » en France, réunissant 350 intervenantes et intervenants francophones, organisé par l’Institut
du Genre-CNRS (qui fut fondé en 2012 et dont est présidente Anne-Emmanuelle Berger que nous
avons eu le plaisir d’accueillir à Lille 3, dans ce séminaire de l’ED SHS, le 23 janvier 2015). Les 12-14
septembre 2016, à Paris (CNRS), aura lieu un congrès sur « Genre et égalité dans l’enseignement
supérieur et la recherche ». Il est donc important de rendre compte de l'aspect dynamique et
polymorphe de ce domaine de recherche récent et stimulant et d'en souligner l'ouverture en termes
théoriques autant qu'en termes pratiques, afin d'informer les doctorants, quelle que soit leur
spécialité, sur les possibilités épistémologiques et méthodologiques que l’usage de cet outil
conceptuel peut leur apporter.
Ce séminaire tient ainsi compte de la nécessité de faire entendre l’intérêt de cet outil en termes
généraux, qui valorise ensuite son application dans le domaine de la littérature dans sa diversité de
langues, qui accorde enfin une dimension résolument internationale aux questions posées.
Dans cette perspective, le séminaire s’organise autour de trois journées d’études susceptibles
d’intéresser tous les étudiants en master et en doctorat, qu’ils soient ou non engagés dans des
recherches sur le genre et/ou dans des recherches en littérature. En 2015, les recherches sur le genre
en Espagne furent mises en valeur (3e journée, 22 mai), en 2016 (2e journée, 11 mars), le « pays
invité » fut la Suisse (11 mars) ; en 2016, ce sera l’Allemagne, pays où Le Deuxième sexe (1949) de
Simone de Beauvoir fut traduit dès 1952 (il fallut attendre encore deux ans pour les pays anglo-
saxons).
Modalités d’évaluations :
Cette évaluation pourrait prendre la forme de la lecture critique d’un article en accord avec l’un/e des
intervenant/es du séminaire ou d’un bref compte rendu critique de l’une des journées de séminaire.
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Mythes, légendes et récits fondateurs : réception, récriture,
intertextualité (M1-M2)
Compétences visées :
- Formation de culture générale dans l’optique de la formation à la recherche et de la préparation des
concours administratifs
- Acquérir la capacité de reconnaître et d’identifier les références culturelles aux récits fondateurs,
mythiques et religieux (au fondement des cultures méditerranéennes Grèce, Rome, Bible, Égypte,
Perse, Mésopotamie etc.), lorsque des éléments explicites ou implicites en sont repris dans des
œuvres postérieures artistiques, littéraires, iconographiques ou recourant à des supports plus
contemporains (cinéma, médias, installations, vidéo, etc.)
Contenu de la formation :
Le séminaire sera organisé en trois journées d’études (le vendredi), au deuxième semestre de l’année
universitaire. Il sera organisé par modules de 3 h (demi-journées) animés par deux enseignants-
chercheurs, sur un propos spécifique dans le cadre de la thématique générale
Pour la première année, la thématique sera celle du réemploi des catégories mythiques et
légendaires dans la littérature romanesque et théâtrale moderne et contemporaine.
14h-17h
Constantin Bobas et Camilla Cederna, Réception, cadre, origines
Constantin Bobas, « Réception des mythes tragiques à l’époque contemporaine dans l’espace
méditerranéen »
Camilla Cederna, Sujet à définir
14h-17h
Françoise Saquer-Sabin et Lyne Franjié, Nations et démocratie aujourd’hui
F. Saquer-Sabin, « Le dialogue avec la Bible dans le roman israélien »
L. Franjié, « Le Printemps arabe et le retour des mythes, légendes et récits fondateurs autour
de la Méditerranée »
Bibliographie succincte :
Elle sera distribuée dans chaque module par les intervenants
Modalités d’évaluations :
- Un dossier de synthèse sera remis en fin de semestre à l’un des intervenants
- Chaque enseignant intervenant proposera un thème et une bibliographie à partir desquels
l’étudiant pourra élaborer et rédiger ce dossier
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Cinéma et Théâtre contemporains : artisanats et résistances.
Nombre de crédits de l’UE 4 : 3 crédits Semestres d’enseignement : 2, 4
Nom des enseignants responsables : C. Bobas-G. Passerone
Noms des intervenants : C. Bobas, G. Passerone, Véronique Perruchon, Luca Salza
Nombre d’heures : 18 heures Charge globale du travail étudiant : 75 heures
Calendrier: 3 mars, 10 mars, 17 mars
Langue d’enseignement : français
Pré-requis :
- Bonne culture générale.
- Intérêt pour le cinéma et le théâtre contemporains.
Compétences visées :
- Capacités en matière d’analyse filmique.
- Facultés de compréhension de la notion de théâtralité et de singularité des textes.
- Développer un esprit critique et promouvoir une pensée originale.
- Pouvoir évoluer dans un contexte pluridisciplinaire et culturellement multiple.
Contenu de la formation :
Ce séminaire transversal qui s’adresse aux étudiants de Master 1 et 2, se propose de partager avec eux une
étude du cinéma et du théâtre contemporains dans leurs implications esthétiques, éthiques et politiques.
Nous prendrons en considération des œuvres et des auteurs qui, tout en étant inscrits dans la spécificité de
leur « artisanat », ne le pratiquent pas comme une fin en soi, mais l’ouvrent sur le dehors du monde en y
guettant de nouvelles possibilités de pensée et de vie.
Cette recherche s’attachera à examiner les caractères, d’un côté, de la nouvelle image audio-visuelle, à
travers une analyse de cas (le cinéma-désert d’Antonioni et de Pasolini, les visions – magma et épure – de
Godard, le plan-roche des Straubs – le plan-séquence d’Angelopoulos et de Tarkovsky), de l’autre, de la
nouvelle scène dramatique qui destitue la représentation en tant que construction mimétique (Bob Wilson,
Carmelo Bene, François Tanguy, Valère Novarina, Dimitris Dimitriadis) par des rapports inédits corps–
souffle-voix–musique.
Nous nous tournerons également vers l’analyse du traitement cinématographique et théâtral de l’acte de
parole comme fabulation à partir de la reprise des textes littéraires, et des interférences qu’ils provoquent
entre le théâtre et le cinéma. On s’appuiera, à cet égard, sur la pensée critique de Walter Benjamin, André
Bazin, Gilles Deleuze, Serge Daney pour le cinéma, et d’Antonin Artaud, de Peter Szondi et de Denis
Guenoun, entre autres, pour le théâtre.
Ces développements s’inscriront enfin dans une problématique de définition du « non-style » inhérent aux
tensions de ces expressions cinématographiques et théâtrales, à partir notamment d’une autre idée de la
Méditerranée – une mer commune – qu’elles creusent en métamorphosant la généalogie gréco-romaine (les
mythes tragiques) et le croisement des trois monothéismes (les récits religieux) de notre culture. Ce qui
implique, de Pasolini et de Pollet aux Straubs, à Ameur-Zaïmeche ou à Lanthimos, de Koltès à Mouawad,
l’appel à une pratique de la résistance face aux modèles de la communication majoritaire et aux pouvoirs
socio-économiques actuels du Marché global.
Bibliographie :
Friederich Hölderlin, La mort d’Empédocle, Ombres, 1987 (tr. J.-M. Straub et D. Huillet).
Sophocle/Hölderlin/ Brecht, Antigone, Ombres, 1992. (tr. J.-M. Straub et D. Huillet).
Pasolini Cinéaste, Cahiers du cinéma, numéro hors série, 1981.
J.-L.Godard, Histoire(s) du cinéma, Paris, Gallimard-Gaumont, 1998.
Théorème 9 : Théo Angelopoulos au fil du temps, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 2007.
Peter Szondi, Essai sur le tragique, Circé, 2003.
Ch. Biet, P. Vanden Berghe, K. Vanhaesebrouck (éds), Œdipe contemporain ?, Tragédie, tragique,
politique, L’entretemps éditions, 2007.
V. Novarina, Le Théâtre des paroles, Paris, P.O.L., 2007.
Hegel, Esthétique, Paris, Flammarion, 1992.
Friedrich Nietzsche, La naissance de la tragédie, trad. M. Haar, Ph. Lacoue-Labarthe, J.-L., Nancy,
Gallimard, 1977.
J.-D. Pollet, Cahiers du Cinéma, n° 530, décembre 1998.
G. Deleuze - F. Guattari, Mille plateaux, Paris, Editions de Minuit, 1980.
G. Passerone, Un lézard. Le cinéma des Straubs, Presses Universitaires du Septentrion, 2014.
C. Bobas, « Corps lumineux, gravitation des espaces autres dans le théâtre de Valère Novarina », in
Passions du corps dans les dramaturgies contemporaines, Presses Universitaires du Septentrion, 2011, pp.
171-182.
Stéphane Patrice, Koltès subversif, Paris, Descartes & Cie, 2008
F.-W. Schelling, Philosophie de la mythologie, trad. M. Richir, Jérôme Millon, 1992.
Raymond Williams, Modern Tragedy, Verso, 1979.
Modalités d’évaluations :
Un dossier de synthèse sera remis en fin de semestre
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La parole traduite : un enrichissement de la République des Lettres, un
élément du dialogue interculturel et, parfois, un enjeu politique
Pré-requis :
Un intérêt pour la littérature en traduction, un goût pour la lecture, un sens de l’analyse littéraire,
linguistique et historique.
Quand une séance porte sur une œuvre littéraire précise, il est souhaité que l’étudiant lise celle-ci
avant le séminaire
Compétences visées :
Il s’agira de sensibiliser les étudiants à des champs de recherches au croisement de langues qui ne
sont pas nécessairement celles de leur spécialité d’origine. Ceux-ci devront apprendre à porter un
regard critique sur toute œuvre traduite pour déterminer en quoi elle intervient dans la littérature, la
langue et la société d’accueil et en quoi, le fait d’avoir un « autre » public modifie la littérature, la
langue et la société d’origine.
Contenu de la formation :
L’enseignement soulèvera une spécificité du domaine linguistique concerné dans sa dimension
culturelle, philosophique, sociale, linguistique ou politique manifeste et dans sa relation à l’Autre
(autre langue) et donc lors de la traduction, en intraduction ou en extraduction. La diversité des
langues sources et cibles traitées ouvrira une réflexion sur les mécanismes récurrents qui
interviennent à l’identique quel que soit le contexte linguistique, culturel ou temporel.
Modalités d’évaluations :
- Chaque enseignant intervenant proposera un thème et une bibliographie à partir desquels
l’étudiant pourra élaborer et rédiger ce dossier
- Un dossier de synthèse sera remis en fin de semestre à un intervenant choisi par l’étudiant
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Représenter l’Histoire
Pré-requis :
Connaissances générales de l’histoire européenne, des grands mouvements littéraires (le
romantisme, notamment) ainsi que des principaux auteurs (Shakespeare, Corneille, Racine).
Compétences visées :
Enrichissement de la culture personnelle de l’étudiant dans le domaine de l’histoire littéraire et
artistique
Ouverture à l’interculturalité.
Contenu de la formation :
La formation prendra appui sur le texte d’Alessandro Manzoni Lettre à Monsieur Chauvet sur l’unité
de temps et de lieu dans la tragédie. Dans cette longue lettre (écrite en français), l’écrivain italien
aborde le problème du théâtre historique ; ce texte fondateur fera l’objet de la première journée,
avant que ne soient abordés les problèmes de l’articulation entre théâtre historique et roman
historique (seconde journée) et ceux de la représentation de l’histoire dans la littérature, la peinture
ou le cinéma, au cours du 19ème ou du 20ème siècle.
Bibliographie succincte :
Bibliographie essentielle autour de la Lettre à M.r C*** sur l’unité de temps et de lieu dans la tragédie
• Œuvres de Alessandro MANZONI
Le comte de Carmagnola et Adelghi, tragédies de Alexandre Manzoni, traduites de l’italien par M.
Claude Fauriel, suivies d’un article de Goethe et de divers morceaux sur la théorie de l’art
dramatique, Paris, Bossange, 1823. [œuvre disponible sur googlebooks ; parmi les « divers
morceaux » on retrouve la Lettre (pp. 363-491) ; version digitale :
http://www.classicitaliani.it/index109.htm]
Les Fiancés, Paris, Éditions du Delta, 1968. [traduction par Antoine François Marius REY-DUSSUEIL ;
suivi de l'Histoire de la colonne infâme (Storia della colonna infame), traduite par Antoine DE LATOUR,
et Du roman historique (Del romanzo storico), traduit par René GUISE ; en appendice Fermo e Lucia,
fragments non repris dans Les Fiancés, traduits par R. Guise et jugements critiques sur Les Fiancés ;
34
notes et bibliographie par R. Guise ; pour le séminaire notamment : l’Introduction aux Fiancés et le
discours Du (Sur) le roman historique].
• Bibliographie critique en langue française
Simone CARPENTARI-MESSINA, Manzoni, auteur dramatique, introduction à Adelghis. Lettre à Chauvet,
Saint-Étienne : Centre d'études foréziennes, 1979, pp. 7-80.
Bruno TOPPAN, « Historie et ‘lyrisme’ dans Il conte di Carmagnola et Adelchi de Manzoni », dans
L'histoire mise en œuvre : fresques, collage, trompe-l'œil : des modalités de "fictionnalisation" de
l'Histoire dans les arts et la littérature italienne, actes du colloque du 2 et 3 mai 2000, Saint-Étienne,
études réunies et présentées par Agnès Morini, Saint-Étienne, Publications de l'université de Saint-
Étienne, 2001.
Bruno TOPPAN, « Lettre à M.r C*** sur l’unité de temps et de lieu dans la tragédie de Manzoni », dans
De Marco Polo à Savinio : écrivains italiens en langue française, actes du colloque, Paris, 10-11 mars
2000 organisé par le Centre de recherche Littérature et culture italiennes, l'AISLLI, Associazione
internazionale per gli studi di lingua e letteratura italiana, et l'Istituto italiano di cultura di Paris,
études réunies par François Livi, Paris, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, 2003.
Vincent LAISNEY, « on est étonné de lire dans M. Goethe... », dans Revue d'histoire littéraire de la
France, 2004/3, Vol. 104. [http://www.cairn.info/zen.php?ID_ARTICLE=RHLF_043_0637]
Luca BADINI CONFALONIERI, « Les régions de l’aigles. Poétique et poésie », dans Les régions de l’aigles et
autres études sur Manzoni, Bern, Peter Lang, 2005.
• Principaux auteurs cités
Aristote, Corneille, Crébillon, Racine, Shakespeare, Sophocle, Voltaire.
• Sources
B. Constant, Mme de Staël, Schiller, Schlegel, Sismondi
Modalités d’évaluations :
- Chaque enseignant intervenant proposera un thème et une bibliographie à partir desquels
l’étudiant pourra élaborer et rédiger ce dossier
- Un dossier de synthèse sera remis en fin de semestre à un intervenant choisi par l’étudiant.
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Linguistique : diversité des langues, changement, variation
Compétences visées :
Ce séminaire traite divers thèmes de linguistique qui ne sont pas traités dans les cours de
linguistique dans les différentes filières de l’UFR LLCE. Le but est de montrer la diversité de la
linguistique : on traitera des domaines d’application de la linguistique, les contrastes entre langues,
ainsi que des éléments historiques. Plus concrètement, il s’agit de :
- la sociolinguistique (intervention de Sophie BABAULT)
- la linguistique forensique (Kathleen O’CONNOR)
- l’histoire de la linguistique (Katia PAYKIN)
- la linguistique contrastive des constructions existentielles (Fayssal TAYALATI)
- la phonologie historique (Roland NOSKE
Contenu de la formation :
Descriptions :
Sociolinguistique : Cette partie du séminaire constituera une introduction à la sociolinguistique des
contacts de langues, dont il abordera un ensemble de concepts centraux : norme/variation,
langue/dialecte, multilinguisme individuel/sociétal, stratégies multilingues familiales, rôle des
langues dans la construction identitaire, représentations véhiculées par les langues, etc.
Linguistique forensique : Dans ces séances, nous examinerons le rapport entre la linguistique et la loi,
avec un focus en particulier sur la variation. Par exemple, nous verrons que, selon le locuteur, une
tomate est tantôt un fruit, tantôt un légume - question débattue devant la cour suprême des Etats-
Unis. Nous examinerons également le rôle du pouvoir dans les rapports entre la police et les suspects
et nous verrons que de cette relation surgit une variation dans l'interprétation des propos des
policiers. Enfin, nous considérerons comment la variation dans le style d'un texte permet aux
policiers d'identifier des cas où quelqu'un écrit au nom de quelqu'un d'autre.
36
Histoire de la linguistique : Nous traiterons quelques périodes spécifiques de la pensée linguistique
telle que la grammaire de Port-Royal au 17ème siècle, les Néogrammairiens au 19ème, le
structuralisme américain, etc. Nous verrons en quoi ces approches diffèrent de celles d’aujourd’hui.
Linguistique contrastive : Etude des constructions existentielles dans différentes langues, telles que
le français et l’arabe. Les langues diffèrent dans la manière dont elles expriment l’existence de
quelque chose (par exemple en français par « il y a »). Egalement, certaines langues utilisent les
constructions existentielles pour exprimer la possession. Nous regarderons les différents procédés
utilisés par les langues dans les constructions existentielles, leurs similitudes et leurs différences.
Phonologie historique : Nous regarderons la variation et l’évolution des systèmes sonores des
langues, les mécanismes de changement ainsi leurs influences sur d’autres parties des systèmes
linguistiques. Nous traiterons la notion de « loi phonétique » telle que développée par les linguistes
du 19ème siècle et la placerons dans une perspective moderne.
Bibliographie succincte :
Une bibliographie sera communiquée pendant les interventions.
Modalités d’évaluations :
- Chaque enseignant intervenant proposera un thème et une bibliographie à partir desquels
l’étudiant pourra élaborer et rédiger ce dossier
- Un dossier de synthèse sera remis en fin de semestre à un intervenant choisi par l’étudiant
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3. Préparation du mémoire de recherche
Conformément aux dispositions du Cadre national des formations (Arrêté du 22 janvier 2014, article
16) et en vertu des maquettes votées par l’établissement pour le quinquennal 2015-2020, les
étudiants doivent préparer un mémoire de recherche durant leur cursus.
1. Modalités du mémoire de recherche
Dans le cadre de la maquette du master Langues et Sociétés, la préparation d’un mémoire de
recherche est prévue en Master 1 et en Master 2.
L’étudiant prépare et soutient un mémoire de recherche en M1 et en M2, chacun donnant lieu à une
soutenance formelle devant un jury. L’étudiant peut soit poursuivre son sujet en M1 et M2, en
l’élargissant et le développant, soit choisir un autre sujet (les deux étant susceptibles d’être
poursuivis en thèse de doctorat).
La préparation du mémoire représente un total de 21 à 30 ECTS, selon les parcours. Elle donne lieu
aux semestres impairs (S1, S3) :
- A un enseignement de « Méthodologie de la recherche » (UE 4, doté de 3 ECTS par semestre)
- à une présentation du travail de recherche aux semestres pairs (S2, S4) dans le cadre d’une
UE dédiée (UE 6 dotée de 3 ECTS au S2 et UE 3 dotée de 12 ECTS au S4).
- dans certains parcours de la mention, le cours de « Pratique de la langue » (UE4, doté de 3
ECTS aux S1 à S3) permet de préparer à plusieurs tâches liées au travail de recherche (dont la
soutenance orale du mémoire en langue étrangère).
2 Direction du mémoire
Les mémoires de recherche de Master 1 et de Master 2 sont suivis par un enseignant-chercheur
(Maître de conférences, Maître de conférences HDR ou Professeurs des universités).
3- Sujet du mémoire
Le sujet du mémoire est choisi par l’étudiant, soit à partir d’un ensemble de sujets proposés par
l’équipe pédagogique, soit sur sa propre suggestion qui doit être acceptée par le directeur de
recherche (en amont de l’inscription en M2).
Le sujet du mémoire doit porter sur l’aire linguistique et culturelle de sa spécialité et s’inscrire dans
la spécialité de l’un des enseignants-chercheurs de l’équipe pédagogique.
Les mémoires de M1 et celui de M2 portent nécessairement sur un corpus (littéraire, historique,
linguistique, etc.) dans la langue de spécialité de l’étudiant et mobilise les outils de recherche de sa
spécialité.
4- Langue du mémoire
Dans les parcours suivants de M1, le mémoire se fait obligatoirement en langue étrangère : études
anglo-américaines, études anglo-irlandaises, études hispaniques, études germaniques, études
italiennes, études néerlandaises, études russes, linguistique en langue étrangère.
Dans les autres parcours de M1 et dans les parcours de M2, le choix de la langue du mémoire se fait
en concertation entre l’étudiant, le directeur de mémoire, le responsable du parcours et la
responsable de la mention, en fonction de sa formation initiale et de son projet professionnel futur
(thèse en co-tutelle, expérience professionnelle en France ou à l’étranger, etc.).
Le mémoire inclut obligatoirement un résumé (équivalent à 10% de son nombre de pages) dans
l’autre langue (en français si le mémoire est en langue étrangère et vice-versa).
5- Présentation du mémoire
Le mémoire de recherche en M1 comporte un minimum de 40 pages (interligne 1,5, marges 2,5 cm,
police 12 Times New Roman, à l’exception des notes, interligne simple, police 10), soit environ 95
000 à 100 000 signes.
Le mémoire de recherche en M2 comporte un minimum de 80 pages (interligne 1,5, marges 2,5 cm,
police 12 Times New Roman, à l’exception des notes, interligne simple, police 10), soit environ 190
000 à 200 000 signes.
38
Pour les règles de présentation du mémoire, l’étudiant suit les consignes et les conseils donnés par
son directeur de mémoire, dans le respect des normes en vigueur dans sa discipline.
6- Evaluation du mémoire
L’évaluation du mémoire de Master 1 et de Master 2 se fait en deux étapes.
- Un rapport d’étape en milieu d’année
L’avancement du mémoire est évalué en décembre-janvier par le directeur de recherche, selon la
modalité suivante : L’étudiant remet à son directeur de recherche un projet de mémoire qui permet
d’évaluer l’état d’avancement de son projet de recherche. Ce travail comporte une bibliographie ainsi
qu’un état d’avancement des travaux (conceptualisation des termes du sujet, état de la recherche,
esquisse de problématique etc.). Ce travail devra comporter un minimum de 6 pages, bibliographie
comprise (texte rédigé en interligne 1,5, Times New Roman, police 12, marges de 2,5 cm, soit environ
15 000 signes).
La note attribuée à ce travail constitue, aux semestres 2 et 4 la note de la « Méthodologie de la
recherche » au sein de l’UE 3, quelle que soit l’option choisie (civilisation, littérature, linguistique,
traductologie).
Une version de ce travail présentée en langue étrangère permet d’évaluer, dans certains parcours, la
« Pratique de la langue » au sein de la même UE (UE 3).
- Une soutenance du mémoire en fin d’année
La soutenance a lieu lors de la session unique (entre mi- et fin juin), selon un calendrier voté
annuellement. Le mémoire est soutenu devant un jury composé de la manière suivante de deux
enseignants-chercheurs ou plus.
Des dérogations de soutenance du mémoire en septembre peuvent être attribuées de manière
exceptionnelle. Dans ce cas, l'étudiant fait une demande écrite à son directeur de mémoire et au
responsable de son parcours, avec information à la responsable de la mention, en précisant le ou les
motifs de la demande (activité salariée, problèmes de santé, etc.). La décision est prise en
concertation entre le directeur du mémoire et le responsable du parcours, ce dernier étant garant de
la cohérence au sein du parcours. Un bilan des demandes de dérogation est présenté au Conseil du
master tous les ans pour prendre les mesures d’ajustement qui peuvent s’avérer nécessaires.
39
VII- PRÉPARATION À L’INSERTION PROFESSIONNELLE
Conformément aux dispositions du Cadre national des formations (Arrêté du 22 janvier 2014) et en
vertu des maquettes votées par l’établissement pour le quinquennal 2015-2020, les étudiants
doivent justifier d’une expérience professionnelle obligatoire intégrée et créditée dans le cursus (cf.
textes réglementaires en annexe).
Le master Langues et sociétés préparent les étudiants à la professionnalisation, soit en vue d’une
insertion professionnelle directe après le master, soit en vue d’une poursuite d’études, dans les
métiers de l’enseignement et de la recherche.
Dans le cadre du master, la préparation à l’insertion professionnelle a un double objectif. Elle vise
d’une part à sensibiliser les étudiants au monde professionnel et à les exposer à une première
expérience professionnelle dans les secteurs liés aux domaines de compétence de la formation :
recherche, enseignement, traduction, médiation culturelle. D’autre part, elle vise à favoriser la
formation par la recherche en favorisant des initiatives d’apprentissage des démarches et des
résultats de la recherche par le faire learning by doing).
Ce volet se traduit dans la maquette par des options professionalisantes (5 au choix, selon les
parcours) incluant des enseignements, des conférences de professsionnels et une expérience
professionnelle obligatoire.
Les options professionalisantes sont proposées dans le cadre de l’UE 5 aux quatre semestres. Il s’agit
de :
40
OPTION PROFESSIONNALISANTE "INTERCULTURALITÉ » (UE 5,
Semestres 1 à 4)
Parcours concernés (9)
- Etudes anglo-américaines
- Etudes anglo-irlandaises
- Etudes arabes
- Etudes germaniques
- Etudes hébraïques
- Etudes italiennes
- Etudes japonaises
- Etudes lusophones
- Etudes néo-helléniques
Semestre 1
Pré-requis :
Le parcours Interculturalité en Master se situe dans le prolongement du parcours Interculturalité en
Licence. Il reste néanmoins accessible à tous les étudiants de niveau Licence ou équivalent.
Compétences visées :
Les étudiants acquièrent une vision plus complète des approches théoriques ayant trait aux
problématiques interculturelles et présentées par des universitaires. Ils sont ainsi à même de
compléter leur réflexion disciplinaire par des perspectives plus larges qui viennent l’enrichir.
Le second jeu de compétences visé est lié à la capacité de faire le lien entre une réflexion théorique et
l’étude de cas concrets présentés par des professionnels partageant leur expérience du terrain.
Cette double approche domine ce parcours interculturalité qui trouve son aboutissement au
semestre 4 avec la mise en situation professionnelle et le rapport de stage qui en résulte.
Contenu de la formation :
Présentation : La dimension interculturelle d’une société est à la fois un domaine d’étude et un projet
politique et social, porteur de valeurs. Elle est également révélatrice de bouleversements sociaux
dans le cadre de nouvelles réalités qu’il s’agit de mettre en évidence. Ce n’est pas un objet neutre,
construit comme un objet scientifique traditionnel, mais un constat, une modalité d’action et une
nécessité qu’il faut comprendre sans pouvoir s’en abstraire. D’un certain point de vue,
41
l’interculturalité résulte de la perte de l’innocence universaliste qui a fini par s’imposer. Dans le cadre
du master « Langues et sociétés », dont l’objet principal consiste à l’étude des cultures étrangères,
l’option « Interculturalité » a pour but de cerner et structurer une réalité complexe qui concerne nos
sociétés multiples, ici et ailleurs. Il s’agit de rendre cette réalité pensable et d’examiner les moyens
d’intervenir sur elle en proposant une autre manière de réfléchir sur le vivre ensemble.
Bibliographie succincte :
BRAUDEL Fernand, Grammaire des civilisations, Flammarion, «Champs/histoire, (1963)1993.
CAMILLERI C., Anthropologie culturelle et éducation, Neufchatel : Delachaux et Nieslté/Unesco, 1985.
DE CERTEAU Michel, La culture au pluriel, Points/essais, 1993.
DEFAY A., La Géopolitique, Paris, PUF, 2005.
D'IRIBARNE Philippe, Penser la diversité du monde, Paris, Seuil, 2008.
FISTETI Francesco, Théories du multiculturalisme, un parcours entre philosophie et sciences sociales,
éditions de la découverte, 2009.
GOODENOUGH W., Culture, Language, and Society, Reading Mass, Addison. 1981.
GUIDERE M. (dir.), Traductologie et géopolitique, Paris, L’Harmattan, Collection traductologie, 2015.
SCHMOLL Camille, THIOLLET Hélène, WIHTOL DE WENDEN Catherine (dir.), Migrations en
Méditerranée, CNRS éditions, 2015.
TAYLOR Charles, Les sources du moi. La formation de l'identité moderne. Trad. Ch.Mélançon, Paris, Le
Seuil, (1989) 1998.
TODOROV Tzvetan, Nous et les autres, Paris, Seuil. (1989) 2004.
Modalités d’évaluations :
CC et/ou dossier de synthèse.
Semestre 2
42
2) Les acteurs : Constantin BOBAS, Thomas BEAUFILS, Marie DESPRE-LONNET, Alain DELAME,
Spiros MACRIS
Nombre d’heures. Total : 48 heures Charge globale du travail étudiant : 200
heures
1) Problèmes et éléments de solution : 24 h TD
2) Les acteurs : 24h CM
Langue d’enseignement : français
Pré-requis :
Le parcours Interculturalité en Master se situe dans le prolongement du parcours Interculturalité en
Licence. Il reste néanmoins accessible à tous les étudiants de niveau Licence ou équivalent.
Compétences visées :
Les étudiants acquièrent une vision plus complète des approches théoriques ayant trait aux
problématiques interculturelles et présentées par des universitaires. Ils sont ainsi à même de
compléter leur réflexion disciplinaire par des perspectives plus larges qui viennent l’enrichir.
Le second jeu de compétences visé est lié à la capacité de faire le lien entre une réflexion théorique et
l’étude de cas concrets présentés par des professionnels partageant leur expérience du terrain.
Cette double approche domine ce parcours interculturalité qui trouve son aboutissement au
semestre 4 avec la mise en situation professionnelle et le rapport de stage qui en résulte.
Contenu de la formation :
1) Problèmes et éléments de solution
A. Configurations et évolutions structurelles (organisations supranationales, économie, technologie)
B. Les modèles de société dans un contexte interculturel [intégration / assimilation]. Approches
interdisciplinaires : sociologie, psychologie sociale, philosophie, littérature, anthropologie, histoire,
linguistique, économie…
2) Les acteurs
A. Modalités interculturelles par aire culturelle (Amériques, Europe) : dialectique entre culture,
société et institutions. (Durée : 4 heures)
B. Intervention de professionnels (ONG, organismes, entreprises, associations, médias).
Bibliographie succincte :
AUGÉ Marc, Non-lieux : introduction à une anthropologie de la surmodernité, Paris, Seuil, 1992.
BASTIAN Jean-Pierre, ROUSSELET Kathy et CHAMPIO Françoise (dir.), La Globalisation du religieux,
Paris, L’Harmattan, 2001.
CAPELLE-POGACEAN Antonela, MICHEL Patrick, PACE Enzo, Religion(s) et identité(s) en Europe,
Presses de Sciences Po/Académique, 2008.
GAUCHET Marcel, Le Désenchantement du monde. Une histoire politique de la religion, Paris,
Gallimard, 1985.
MICHEL Patrick, Politique et religion. La grande mutation, Paris, Albin Michel, 1994.
NOWICKI Joanna, L’homme des confins. Pour une anthropologie culturelle. Paris, CNRS Éditions, 2008.
Modalités d’évaluations :
CC et/ou dossier de synthèse.
43
Semestre 3
Pré-requis :
Le parcours Interculturalité en M2 se situe dans le prolongement du parcours Interculturalité en M1.
Il reste néanmoins accessible à tous les étudiants de niveau M1 ou équivalent.
Compétences visées :
Les étudiants acquièrent une vision plus complète des approches théoriques ayant trait aux
problématiques interculturelles et présentées par des universitaires. Ils sont ainsi à même de
compléter leur réflexion disciplinaire par des perspectives plus larges qui viennent l’enrichir.
Le second jeu de compétences visé est lié à la capacité de faire le lien entre une réflexion théorique et
l’étude de cas concrets présentés par des professionnels partageant leur expérience du terrain.
Cette double approche domine ce parcours interculturalité qui trouve son aboutissement au
semestre 4 avec la mise en situation professionnelle et le rapport de stage qui en résulte.
Contenu de la formation :
La dimension interculturelle d’une société est à la fois un domaine d’étude et un projet politique et
social, porteur de valeurs. Elle est également révélatrice de bouleversements sociaux dans le cadre de
nouvelles réalités qu’il s’agit de mettre en évidence. Ce n’est pas un objet neutre, construit comme un
objet scientifique traditionnel, mais un constat, une modalité d’action et une nécessité qu’il faut
comprendre sans pouvoir s’en abstraire. D’un certain point de vue, l’interculturalité résulte de la
perte de l’innocence universaliste qui a fini par s’imposer. Dans le cadre du master « Langues et
sociétés », dont l’objet principal consiste à l’étude des cultures étrangères, l’option « Interculturalité »
a pour but de cerner et structurer une réalité complexe qui concerne nos sociétés multiples, ici et
ailleurs. Il s’agit de rendre cette réalité pensable et d’examiner les moyens d’intervenir sur elle en
proposant une autre manière de réfléchir sur le vivre ensemble.
1) L’expérience du terrain
A. Étude de projets concrets : la diplomatie régionale, les eurorégions, la médiation, la traduction
(dans les institutions, automatisée, formation), mobilités culturelles, (marché de l’enseignement,
marché de l’art, tourisme, patrimoine), etc.
B. Les instances de décision (institutions et autres formes de pouvoir) ; le rôle des GAFAM (Google,
Amazon, Facebook, Apple, Microsoft)
C. Pays émergés, pays émergents et les autres : vers une multiplication des modèles ou vers un
modèle unique ?
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A. Enjeux de la mondialisation : Transferts (inter)culturels dans un contexte globalisé (circulation
des biens, TICE, territorialités).
B. Intervention de professionnels (ONG, organismes, entreprises, associations, médias).
Bibliographie succincte :
APPADURAI Arjun, Après le colonialisme, Les conséquences culturelles de la globalisation, Petite
Bibliothèque Payot, [1996] 2001.
ARENDT Hannah, Condition de l’homme moderne, Calmann-Lévy, « Liberté de l’esprit », [1958] 2009.
BERGER Peter L. et LUCKMANN Thomas, La construction sociale de la réalité, [TheSocial Construction
of Reality. A Treatise in the Sociology of Knowledge, 1966)] trad. Pierre TAMINAUX, présenté par
Danilo MARTUCCELLIet François de SINGLY, Paris, Armand Colin, (2012) 2014.
CHEVRIER Sylvie, Le management interculturel, coll. Que sais-je?, Paris, PUF, (2003)2006.
DELIÈGE Robert, Une histoire de l'anthropologie. Écoles, auteurs, théories, Paris, Seuil, 2006.
DUFOUR Stéphane, FORTIN Dominic et HAMEL Jacques, L’enquête de terrain en sciences sociales.
L’approche monographique et les méthodes qualitatives, 1991. Disponible en ligne :
http://classiques.uqac.ca/contemporains/hamel_jacques/enquete_de_terrain_sc_soc/enquete_sur_le
_terrain.pdf (vérif. le 16 06 2016)
RATNER Carl, Cultural Psychology: A Perspective on Psychological Functioning and Social Reform,
Mahwah (NJ), Lawrence Erlbaum Associates Inc., 2006.
RUFFINI Pierre-Bruno, Science et diplomatie. Une nouvelle dimension des relations internationales,
Editions du Cygne, 2015
SAID Edward W., L’Orientalisme, L’Orient créé par l’Occident, Seuil, [1978] 2005.
SASSEN Saskia, Globalization and Its Discontents, The New Press, 1998.
Modalités d’évaluations :
CC et/ou dossier de synthèse.
45
OPTION « TRADUCTION ET MÉDIATION LINGUISTIQUE EN
SCIENCES HUMAINES » » (UE 5, Semestres 1 à 4)
Parcours concernés (9)
- Etudes arabes
- Etudes germaniques
- Etudes hébraïques
- Etudes japonaises
- Etudes lusophones
- Etudes néo-helléniques
- Etudes néerlandaises
- Etudes polonaises
- Etudes russes
Semestre 1
Contenu de la formation :
Le cours se compose de deux parties obligatoires :
1)Traductologie et sciences humaines. Un cours au choix parmi :
Traduction
Aspects culturels de la traduction (Maryla Laurent)
Sciences humaines : philosophie
- Histoire de la philosophie moderne (département « Philosophie »)
- Philosophie de l’esprit et de la connaissance (département « Philosophie »)
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- Introduction à la recherche en histoire de la philosophie (département « Philosophie »)
- Introduction à la recherche en esthétique et philosophie de l'art (département « Philosophie »)
- Introduction à la recherche en éthique, politique, société (département « Philosophie »)
- Introduction à la recherche en logique et épistémologie (département « Philosophie »)
Traitement automatique des langues
Ressources et outils informatiques pour la linguistique (Antonio Balvet)
2) Traduction : conférences de professionnels (cours obligatoire)
Bibliographie succincte :
La bibliographie sera proposée par chaque intervenant au début du cours
Modalités d’évaluations :
CC et/ou dossier
Semestre 2
Compétences visées :
Compétences linguistiques, thématiques (en sciences humaines) et technologiques ; compétence de
recherche de l’information
Contenu de la formation :
- Approches linguistiques de la traduction
- Spécialisation dans le domaine des sciences humaines
- Techniques de recherche d’information
- Outils de travail professionnel et gestion des services de traduction
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- Edition
Le cours se compose de deux parties obligatoires :
1)Traductologie et sciences humaines. Un cours au choix parmi :
Traductologie
-Aspects linguistiques de la traduction (Tatiana Milliaressi)
Sciences humaines
-Texte philosophique en langue étrangère (département « Philosophie »)
-Philosophie du langage (département « Philosophie »)
-Esthétique et philosophie de l’art (département « Philosophie »)
-Histoire de la philosophie contemporaine (département « Philosophie »)
-Appropriation des sciences humaines russes dans la culture occidentale (Serge Rolet)
Traitement automatique des langues et éditions
-Activité du TAL (Antonio Balvet)
-Linguistique outillée (Eva Soroli)
Édition numérique (Andrea Del Lungo)
2) Traduction : conférences de professionnels (cours obligatoire)
Bibliographie succincte :
La bibliographie sera proposée par chaque intervenant au début du cours
Semestre 3
Compétences visées :
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Conceptualiser les valeurs épistémiques, poétiques et esthétiques du texte à traduire, maîtriser les
outils informatiques pour la traduction
Contenu de la formation :
- Oralité et traductions poétique et théâtrale
- Spécialisation dans le domaine des sciences humaines
- Outils de travail professionnels et techniques de traduction
- Gestion d’une entreprise
Le cours se compose de deux parties obligatoires :
1)Traductologie et sciences humaines. Un cours au choix parmi :
Traduction
Réflexions sur la traduction de la poésie et du théâtre (Constatin Bobas & Spiros Macris)
Sciences humaines
Histoire de la philosophie moderne (département « Philosophie »)
Introduction à la recherche en histoire de la philosophie (département « Philosophie »)
Introduction à la recherche en esthétique et philosophie de l'art (département « Philosophie »)
Introduction à la recherche en éthique, politique, société (département « Philosophie »)
Introduction à la recherche en logique et épistémologie (département « Philosophie »)
Traitement automatique des langues
Ressources et outils informatiques pour la linguistique (Antonio Balvet)
Bases de données et corpus (Delphine Tribout)
2) Traduction : conférences de professionnels (cours obligatoire)
Bibliographie succincte :
La bibliographie sera proposée par chaque intervenant au début du cours
49
Expérience professionnelle au sein du master (UE4, Semestre 4)
La maquette du master inclut une « mise en situation professionnelle » obligatoire prévue au
semestre 4 dans le cadre de l’option professionnalisante (UE 5, 3 ECTS) :
- Option « interculturalité » : « Mise en situation professionnelle »
- Option « traduction et médiation linguistique » : « Mise en situation professionnelle »
- Option « métiers de la recherche - agrégation » : Mise en situation professionnelle : vie
laboratoire, rapport de stage et mémoire
Une mise en situation professionnelle est également prévue, dans certains parcours (études anglo-
américaines, études anglo-irlandaises et études hispaniques,) dans l’option « métiers de la recherche
– agrégation » au semestre 2 (UE 5, dans une UE de 9 ECTS).
Les étudiants du master Langues et Sociétés peuvent effectuer leur expérience professionnelle
prévue dans l’UE 5 du semestre 4 sous deux formes :
- Une mise en situation professionnelle organisée par l’équipe pédagogique ou
d’adossement à la recherche et/ou menée au sein de l’établissement de formation ;
- Un stage effectué dans le cadre d’une structure indépendante de l’équipe de formation.
Quelle que soit la forme qu’elle prend, l’expérience professionnelle du semestre 2, dans les parcours
concernés, doit être d’une durée minimale de 2 semaines (ou équivalent) et celle du semestre 4 d’une
durée minimale de 4 semaines (ou équivalent). Elle peut se dérouler, soit de manière groupée (entre
le M1 et M2, dans les périodes décembre-janvier ou mai-juin), soit de manière filée (périodicité
hebdomadaire, mensuelle, etc.) en M1 ou M2.
1- Mise en situation professionnelle
En M1, la mise en situation professionnelle est une expérience d’observation d’une situation
professionnelle. Les étudiants de M1 peuvent participer à des événements scientifiques des
laboratoires d’adossement (colloques, journées d’études, forums, etc.) et de l’Ecole doctorale SHS (ED
SHS). Ces activités participent notamment à la formation par la recherche des étudiants.
A titre d’exemples, les étudiants peuvent participer aux activités suivantes :
- Participation à des manifestations scientifiques (colloques, journées d’études, etc.) organisés
par les laboratoires d’adossement du master et, plus largement, ceux de l’établissement et du
site,
- Participation à des manifestations scientifiques organisées par l’Ecole doctorale SHS, telles
que la Journée doctorale interdisciplinaire de la semaine d’intégration (fin novembre), Jeunes
chercheurs dans la cité, Journée du patrimoine (volet doctorants), Journées des doctorants
(par exemple, journée de SCV – sciences et cultures du visuel – à l’imaginarium), etc.,
- Participation à des initiatives de sensibilisation à la vie professionnelle (Semaine d’intégration
de l’Ecole doctorale SHS, Speed Dating Atout Doc Emploi organisée par Région Hauts de
France, Ma thèse en 180 secondes, etc.).
En M2, la mise en situation professionnelle permet aux étudiants de s’insérer dans un contexte
professionnel en participant, de manière active, à des activités liées à leur domaine de compétences
et menées dans le cadre de l’établissement. Ces activités peuvent être de nature scientifique,
pédagogique ou culturelle.
Participation à l’organisation d’événements scientifiques (M2)
Les étudiants de M2 peuvent être associés à l’organisation des événements scientifiques des
laboratoires d’adossement (colloques, journées d’études, forums, etc.) et de l’Ecole doctorale (ED).
Ces activités participent notamment à la formation par la recherche des étudiants.
A titre d’exemples, les étudiants peuvent participer aux activités suivantes :
- Participation à l’organisation de colloques, journées d’études, forums, etc. prévus par les
laboratoires d’adossement (CECILLE, STL),
- Présentation de communications, posters à des colloques, journées d’études,
- Participation au laboratoire d’idées de l’ED,
- Participation à l’organisation de la semaine d’intégration de l’ED,
- Participation au montage de l’édition 2017 de « Jeunes chercheurs dans la cité »,
- Participation au travail éditorial visant à la publication en ligne d’une sélection des interventions de
« Jeunes chercheurs dans la cité » 2016,
- Participation au montage des journées du patrimoine, volet des doctorants.
Les étudiants peuvent de même être encouragés à et accompagnés pour organiser eux-mêmes des
événements scientifiques, telles que des « Mastériales ».
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Ces expériences professionnelles peuvent être couplées à des initiatives de sensibilisation à la
professionnalisation prévues pour les M1 (Semaine d’intégration de l’Ecole doctorale, Speed Dating
d’Atout Doc Emploi organisée par Région Hauts de France, etc.).
Participation à l’organisation d’événements culturels et pédagogiques (M2)
Les étudiants de M2 peuvent participer à l’organisation des événements culturels prévus au sein de
ou en partenariat avec l’établissement, notamment sur des thématiques intéressant les langues,
littératures, cultures et sociétés étrangères. Ils peuvent par exemple être intégrés dans les comités
d’organisation de ces événements.
De même, les étudiants de M2 qui sont impliqués, dans le cadre des emplois étudiants, dans
l’animation des lieux de documentation ainsi que des accueils et du suivi pédagogique (tutorat) des
étudiants peuvent valider cette expérience dans le cadre de la mise en situation professionnelle.
Autres cas de figure
Les étudiants sous statut salarié ou ayant exercé une activité salariée dont l'activité est en lien avec
les objectifs de formation peuvent bénéficier d'une évaluation de cette activité, dans les mêmes
modalités que la mise en situation professionnelle, permettant la validation de l’enseignement
concerné de l’UE 5.
A titre dérogatoire, des expériences professionnelles non liées au domaine d’activité du master
peuvent être validées dans le cadre de l’UE 5, au titre de la validation de compétences
professionnelles transversales.
2- Stage
Les étudiants souhaitant effectuer un stage, en vertu de la Loi du 11 juillet 2014 tendant au
développement à l’encadrement des stages et à l’amélioration de leur encadrement, peuvent le faire
dans une structure indépendante de la structure de formation (composante de recherche,
établissement privé ou public) relevant d’un secteur lié au domaine de formation.
Les stages peuvent être effectués dans différents secteurs de métiers, en fonction du choix
professionnel d’orientation des étudiants. Il peut ainsi s’agir d’un stage dans le domaine de la
recherche (par exemple, au sein des laboratoires d’adossement du master, sur des missions
transversales telles que la veille documentaire, la communication, la gestion des publications papier
ou ligne, l’organisation d’événements scientifiques majeurs, des projets de recherche financés, etc.),
dans le domaine de l’enseignement (éducation nationale, milieu associatif, etc.), dans le secteur de la
culture ou dans d’autres secteurs du monde socioéconomique.
Si les stages sont fortement recommandés, au vu de la valeur ajoutée pour la formation et l’insertion
des étudiants, ils ne peuvent être considérés comme obligatoires, de par le faible nombre
d’opportunités de stage ainsi que de l’absence de périodes dédiées à cette activité dans la maquette
de formation.
Les stages peuvent être effectués en France ou à l’étranger (notamment entre M1 et M2 ou mai-juin),
de préférence dans l’aire géographique correspondant à la spécialité de l’étudiant.
Le stage étant dûment inscrit dans le cursus, il doit faire l’objet d’une convention dûment signée
entre l’étudiant, l’établissement (Université Lille SHS) et l’employeur. L’étudiant fait la démarche de
préparation de son stage auprès du BAIP qui est en charge des conventions de stage.
L’ensemble de la procédure de signature de la convention de stage est disponible sur le site de
l’université : https://www.univ-lille3.fr/insertion-professionnelle/
Le responsable du parcours assure le suivi du stage. L’étudiant peut également choisir un tuteur de
stage universitaire parmi les membres de l’équipe pédagogique de son parcours. Le tuteur de stage
universitaire suit l’étudiant pendant son stage et se charge de son évaluation. L’étudiant est
également suivi par un maître de stage dans sa structure de stage.
3- Evaluation de l’expérience professionnelle
La mise en situation professionnelle est encadrée et évaluée par le responsable du parcours concerné
ou un membre de l’équipe pédagogique, en concertation avec le responsable de l’option
professionnalisante.
La validation de l’expérience professionnelle de master fait l’objet, quelle que soit la forme, d’une
évaluation qui prend la forme d’une présentation orale en la présence du responsable du parcours et
du responsable de l’option professionnalisante. Pour les soutenances des stages, la présence du
maître de stage de la structure d’accueil est souhaitée. A titre dérogatoire, il est possible d’opter pour
une validation par un dossier de stage (10 pages maximum) présenté au responsable du parcours
(ou au membre de l’équipe pédagogique) et au responsable de l’option professionnalisante. Il est
nécessaire que la même modalité soit appliquée à l’ensemble des étudiants d’un même parcours et
d’une même option.
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Les étudiants sous statut salarié ou ayant exercé une activité salariée dont l'activité est en lien avec
l’objectif de la formation peuvent demander à valider cette expérience dans le cadre de l’UE 5. Le
responsable du parcours donne au début de l’année, ou au plus tard du semestre pair (2 ou 4), son
accord pour une prise en compte de cette expérience professionnelle dans le cursus. Cette expérience
peut être soit faire l’objet d’une dispense, par validation au titre des acquis d’expérience (la note de
l’enseignement concerné est alors neutralisé), soit faire l’objet d’une évaluation en fin de semestre,
dans les mêmes conditions que les étudiants ayant effectué une mise en situation professionnelle ou
un stage (un rapport de stage / ou une soutenance).
L’évaluation du stage par soutenance de stage contient notamment :
- une description de la structure de stage, de la mission confiée et de son déroulement
- une identification d’une problématique spécifique rencontrée pendant le stage : présentation,
analyse, propositions
- un apport pédagogique et professionnel de l’expérience professionnelle au cursus de
l’étudiant et mise en perspective avec les choix professionnels de l’étudiant.
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VIII- Séminaires de spécialité des parcours
UE1, UE2, UE3
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