****
LE SYSTEME
FISCAL
EN FRANCE
1.1. DEFINITION
2. CLASSIFICATIONS
2.1. CLASSIFICATION ADMINISTRATIVE : IMPOTS DIRECTS
ET INDIRECTS
On distingue à ce titre :
2.2. L'ASSIETTE
2.3. L'EXIGIBILITE
• Le principe déclaratif
Tableau récapitulatif
DCP DGDDI DGI
Champ Les autres impôts et notamment
d’application - IR – IS – IL – ENR – ISF
TVA sur import
Assiette Aucune - TVA interne (F) et intra-
TIPP
Liquidation compétence communautaire (U-E)
Droits Indirects
Contrôle
Contentieux
Les autres impôts et notamment
TVA sur import
IR - ENR – ISF – IS
TIPP
Recouvrement IL - TVA interne et intra-
Droits Indirects
communautaire
30% 20% 50%
IR = impôt sur le revenu IL = impôts locaux IS = impôt sur les sociétés
ENR = droits d'enregistrement ISF = impôt de solidarité sur la fortune
TIPP = taxe intérieure sur les produits pétroliers
Le conciliateur fiscal
NIVEAU CENTRE
DES
SERVICE
DES
TRESORERIE
PRINCIPALE
LOCAL IMPOTS PROFESSIONNELS (Perception)
Légende :
Relation hiérarchique
12
MODULE 2
****
IMPOT SUR LE
REVENU
**
1. GENERALITES
2. LE CHAMP D'APPLICATION
2.1. OU EST-ON IMPOSABLE ?
LE FOYER FISCAL
A B C D E F G
A + B + C + D + E + F + G
PHASE 2
—
DEPENSES (=CDRG)
=
REVENU GLOBAL NET
REVENU GLOBAL NET
PHASE 4
—
ABATTEMENTS SPECIAUX
=
REVENU NET IMPOSABLE
IMPOT SUR LE REVENU - ARCHITECTURE - LIQUIDATION
CORRECTIONS
PHASE 2
REPRISES D'IMPOT
ET
IMPUTATIONS DIVERSES
17 / 99
18 / 99
MODULE 2
****
IMPOT SUR LE
REVENU
**
2. LES REVENUS
CATEGORIELS
19 / 99
Le CGI détermine huit catégories de revenus :
1 Traitements, salaires, pensions, rentes TSPR
2 Revenus de capitaux mobiliers RCM
3 Revenus fonciers RF
4 Bénéfices des professions non commerciales BNC
5 Bénéfices industriels, commerciaux et artisanaux BICA
6 Bénéfices agricoles BA
7 Revenus de certains dirigeants : art. 62 du CGI DIR
Plus-values et gains divers réalisés par les
8 PVGD
particuliers
20 / 99
1.1.2. Les revenus exonérés
21 / 99
1.2.1. Revenu brut
(1)
Projet de réforme 2006 : suppression à compter de 2007
(2)
Cf. fiche pratique IR
22 / 99
2. LES REVENUS DE CAPITAUX MOBILIERS
Les revenus imposables dans cette catégorie résultent des
placements financiers dont le rendement est fixe. Ils proviennent
également des revenus distribués par les sociétés de capitaux, dont le
rendement est variable.
LE PRELEVEMENT LIBERATOIRE
(1)
Cf. fiche pratique IR
(2)
prélèvement social, csg, crds : Cf. fiche pratique IR
23 / 99
• Mécanisme :
Revenu
– Prélèvement * = Revenu net versé
brut
* selon les produits au taux de 16 à 50 %, le taux de 16 % étant le taux
le plus courant
3.1. DOMAINE
Il s’agit des locations immobilières non meublées ou non
équipées portant sur des propriétés bâties (immeubles d’habitation,
commerciaux ou professionnels), sur des propriétés non bâties
(terrains, mines, carrières, étangs).
3.2. DETERMINATION DU REVENU IMPOSABLE
REVENU BRUT – CHARGES
(2)
Cf. fiche pratique IR
(2)
Cf. fiche pratique IR
(2)
Cf. fiche pratique IR
24 / 99
• Revenu brut : il est constitué par les recettes encaissées : loyers,
revenus accessoires (redevances, droits d’affichage), remboursements
de charges.
• Charges déductibles : elles comprennent des dépenses réellement
effectuées : réparation, entretien et amélioration ; frais de gérance et de
gardiennage ; impôts fonciers ; intérêts des emprunts.
A noter : les frais de gestion sont déduits de manière forfaitaire : 20 €
3. Régimes spéciaux
EXEMPLE
- Activités commerciales : négoce
- Activités industrielles : fabrication
- Activités artisanales : est artisan toute personne ayant une
activité manuelle, l’exerçant pour son propre compte et inscrite
au Répertoire des Métiers, tirant essentiellement son profit de
la rémunération de son travail.
(1)
cf. fiche pratique IR
(1)
cf. fiche pratique IR
25 / 99
Cette catégorie ne concerne que les entreprises individuelles ;
les bénéfices réalisés par les sociétés de capitaux relèvent de l'impôt
sur les sociétés (IS).
L'importance, la complexité et la variété de cette
catégorie de revenus expliquent qu'un module spécial
lui soit consacré.
(1)
cf. fiche pratique IR
(1)
cf. fiche pratique IR
26 / 99
6. LES BENEFICES AGRICOLES
Il s’agit des bénéfices provenant de la culture, de l’élevage, de
l’exploitation forestière et de la pisciculture.
(1)
cf. fiche pratique IR
(1)
cf. fiche pratique IR
27 / 99
MODULE 2
****
IMPOT SUR LE
REVENU
**
3. L'ASSIETTE,
LA LIQUIDATION,
LA DECLARATION,
LE PAIEMENT
28 / 99
1. L'ASSIETTE
Le revenu net imposable est obtenu au terme d'un processus de
calcul schématisé dans le module 2-1 : l'architecture de l'IR rappelé ci-
dessous sous une autre forme.
Quatre étapes doivent être respectées.
ETAPE
CALCULER LE REVENU GLOBAL BRUT
N° 2
2.1. Faire la somme algébrique des revenus nets catégoriels
2.2. Imputer les déficits éventuels des années antérieures
ETAPE
CALCULER LE REVENU GLOBAL NET
N° 3
3. Déduire les charges déductibles du revenu global brut
ETAPE
CALCULER LE REVENU NET IMPOSABLE
N° 4
4. Déduire les abattements spéciaux
LES DEFICITS
Le déficit réalisé par l’un des membres du foyer fiscal dans l’une
des catégories énumérées ci-dessus fait l’objet d’une imputation sur
les autres revenus catégoriels. Toutefois il existe des dérogations à
cette règle en ce qui concerne les déficits fonciers, les déficits
agricoles et certains déficits provenant d’activités commerciales
spéculatives.
29 / 99
2. Les déficits globaux
(1)
Cf. fiche pratique IR.
(1)
Cf. fiche pratique IR - p.
30 / 99
2. LA LIQUIDATION
Le calcul de l'impôt met en œuvre le quotient familial et les
modalités de taxation : barème progressif et taux proportionnel. Il résulte
d'une procédure retracée dans le schéma : l'architecture de l'IR.
LE QUOTIENT FAMILIAL
Il dépend de la situation personnelle du contribuable et du
nombre de personnes fiscalement à sa charge. La situation
s’apprécie au 1er janvier de l’année d’imposition, et au 31 décembre
si la situation est plus favorable au contribuable.
LES PARTS
Célibataire (1)(2) Veuf (1)(2)
Marié (1)
Situation familiale Divorcé ou séparé (1)(2)
2 1
PERSONNES A
0,5
CHARGE (1) (3)
(1) nombre de parts majoré de 0,5 en cas d’invalidité - (2) nombre de parts
majoré de 0,5 si un ou plusieurs enfants majeurs ou ayant une imposition
ème
distincte ou étant décédés - (3) majoré de 0,5 à compter de la 3 personne
à charge
3. LA DECLARATION ET LE PAIEMENT
DEPOT D’UNE DECLARATION D’ENSEMBLE DES REVENUS
MODELE 2042 :
- annuelle, à déposer en principe avant le 31 mai, sauf délais spéciaux,
accompagnée des déclarations spéciales pour les professionnels.
LF2005 : réduction de 20 €, si déclaration par internet
31 / 99
RECEPTION D’UN AVIS D’IMPOSITION émis par les services
fiscaux indiquant le montant des sommes à payer et les dates
d’exigibilité et de paiement, à partir de laquelle la majoration de 10 %
est applicable.
ACOMPTES
Régime des acomptes provisionnels
Le paiement de l’IR est réalisé en trois fois selon le calendrier suivant.
32 / 99
FICHE DE CALCUL DE L'IR
33 / 99
MODULE 3
****
BENEFICES
INDUSTRIELS,
COMMERCIAUX,
ET ARTISANAUX
**
1. GENERALITES
34 / 99
1. LES CARACTERISITIQUES
2. LE CHAMP D'APPLICATION
2.1. QU'EST-CE QUI EST IMPOSABLE ?
Les bénéfices tirés de l’exercice d’une profession
commerciale, industrielle ou artisanale dans la mesure où l’activité
est :
• accomplie à titre habituel ;
• effectuée par des personnes agissant pour leur propre compte ;
• réalisée dans un but lucratif.
35 / 99
Soit elles se constituent sous forme de sociétés de personnes : la
société (SNC par exemple) ne sera soumise ni à l'IS, ni à l'IR, car le
bénéfice sera réparti entre les associés, qui devront eux-mêmes porter
dans la déclaration de revenus (catégorie BICA) de leur foyer fiscal la
quote-part de bénéfice qui leur revient.
36 / 99
Deux situations peuvent dès lors se présenter :
Le CGI et le PCG sont en harmonie (ils jettent un regard identique
sur un produit ou une charge) : il n'y a pas de correction fiscale à
opérer
On dira alors que le produit est IMPOSABLE fiscalement et que la
charge est DEDUCTIBLE fiscalement
Le CGI et le PCG divergent sur le produit ou la charge : une
correction fiscale devra intervenir
On dira alors que le produit est NON IMPOSABLE fiscalement et
que la charge est NON DEDUCTIBLE fiscalement
Un exemple permettra d'illustrer cette question.
37 / 99
En partant du RNC, puis en analysant chaque observation
40 000
et en mesurant l'impact de l'analyse effectuée sur le résultat
1. Vente non comptabilisée en N à juste titre
(pas de facture),
MAIS le CGI retient la date LIVRAISON
+ 2 000
Cette vente est donc fiscalement imposable en N
Impact : ce produit doit augmenter le résultat comptable
DONC CORRECTION FISCALE
2. Dividendes comptabilisés à juste titre
(produits financiers)
MAIS le CGI décide qu'ils ne sont pas imposables - 1 000
Impact : ce produit doit être retiré du résultat comptable
DONC CORRECTION FISCALE
3. Amende comptabilisée à juste titre
(frais supportés dans l'exercice de l'activité professionnelle)
+ 100
MAIS le CGI n'accepte pas cette déduction comptable
Impact : cette charge doit être retirée du résultat comptable
DONC CORRECTION FISCALE
4. Honoraires comptabilisés à juste titre
(frais à caractère professionnel)
Le CGI fait une analyse identique
0
Impact : cette charge doit être maintenue dans le résultat
comptable
DONC AUCUNE CORRECTION FISCALE
RESULTAT FISCAL = 40 000 + 2 000 – 1 000 + 100 41 100
TERMINOLOGIE :
Un ajout au RNC s'appelle une REINTEGRATION FISCALE
Une soustraction au RNC s'appelle une DEDUCTION FISCALE
38 / 99
MODULE 3
****
BENEFICES
INDUSTRIELS,
COMMERCIAUX,
ET ARTISANAUX
**
2. LES PRODUITS
ET LES CHARGES
39 / 99
Le CGI ne se distingue du PCG que sur certains points
particuliers qui seront évoqués ci-après. Dans un souci de clarté, nous
scinderons la thématique en deux parties. Par ailleurs, s'il convient de
signaler que les règles sont souvent communes en matière d'IR/BICA
et d'IS, il n'en demeure pas moins quelques spécificités en matière d'IS
(ces spécificités seront référencées : Spécial IS).
1. LES PRODUITS
1.1. LES PRODUITS ORDINAIRES
1.2.1. Définition
L’écart existant entre la valeur comptable et la valeur de sortie
permet de constater des gains ou des pertes, appelés plus-values (PV)
ou moins-values (MV). On entend par sorties les cessions, mises au
rebut et destructions, les apports en société, donations, expropriations,
évictions, ainsi que les sinistres.
1.2.2. Eléments d’actifs concernés
Seules les sorties de l’actif immobilisé entrent en principe dans le
régime fiscal des PV/MV. Toutefois certaines sorties de l’actif circulant
peuvent y être admises.
1.2.3. Entreprises concernées
• Le régime des PV/MV s’applique à toutes les entreprises soumises
aux BICA. Il vise également les professions agricoles et non
commerciales.
Attention : les sociétés soumises à l’IS relèvent d’un régime spécial.
• Sont exonérées du régime des PV/MV : les entreprises relevant de
l’IR dont les recettes T.T.C. n'excèdent pas le double des limites du
régime micro-entreprise, à condition que l’activité de l’entreprise
remonte à 5 ans au moins.
■ LFR2005 : les PV, lors de la transmission d'une entreprise
individuelle ou d'une branche complète d'activité, seraient exonérées
d'impôt sur le revenu ou d'impôt sur les sociétés, sous certaines
conditions.
(1)
Ce n’est pas toujours le cas pour les SNC : cf. « Droit fiscal – ép.1991 », Editions ESKA.
41 / 99
1.2.4. Détermination des PV/MV
Calcul
Les plus ou moins values résultent d’une comparaison entre la
valeur de sortie des éléments cédés et la valeur nette comptable à la
date de sortie.
PV / MV = Prix de sortie – Valeur nette comptable
Prix de sortie : le plus souvent prix de cession net, frais déduits.
VNC : valeur nette comptable c’est à dire le prix d’acquisition moins les
amortissements.
Régime comptable
Les gains ou pertes générées par les sorties de l’actif
immobilisé sont enregistrées dans un compte de produits
exceptionnels (775 : prix de cession des éléments d’actif cédés) et de
charges exceptionnelles (675 : valeur comptable des éléments d’actif
cédés).
Régime fiscal
Le CGI opère tout d’abord une distinction entre PV et MV à
court terme (PV à CT, MV à CT) et à long terme (PV à LT, MV à LT). Il
procède ensuite à un regroupement des plus ou moins-values par
nature et détermine une plus ou moins-value nette à court terme et
une plus ou moins-value nette à long terme.
a) Distinction entre court terme et long terme s’établit selon la
qualité du bien cédé et selon la durée de détention.
Détenus moins de 2 Détenus 2 ans et
Nature des biens
ans plus
Biens non
CT LT
amortissables
Biens amortissables CT CT et LT *
* Est considérée à CT la part de PV correspondant aux amortissements comptabilisés.
42 / 99
Spécial IS : le LT ne peut être conservé que si la cession porte sur
la cession de l'un des 3 éléments suivants :
- titres de participation
- titres de placements à risques détenus depuis au moins 5 ans
- redevances de concessions de brevets
b) Regroupement des plus ou moins-values : notion de PV/MV
nette : on opère tout d’abord une compensation entre toutes les PV et
MV à CT : cette opération débouche sur une PV ou une MV nette à
CT. Elle fait de même pour toutes les PV et MV à LT : cette opération
débouche sur une PV ou une MV nette à LT.
c) Sort des PV/MV nettes à LT (PVnLT)
• Si l’entreprise est bénéficiaire, la PVnLT peut être imposée au taux
réduit de 16 % (1).
Spécial IS : 15 ou 8%..
• Si l’entreprise est déficitaire, elle peut soit choisir l’imposition au taux
réduit, soit l’imputation sur le déficit fiscal, en conservant la PV dans
les produits.
• Les MVnLT ne peuvent s'imputer que sur les PVnLT de l'exercice et
des 10 exercices suivants
d) Sort des PV/MV nettes à CT (PVnCT)
• Les PV/MVnCT restent incluses dans les résultats comme un gain ou
une perte normale. Dès lors aucune rectification comptable n’est à
opérer.
• Les PV à CT peuvent être étalées par 1/3 sur 3 ans :
- 1/3 sur l’exercice de réalisation de la PV et 1/3 sur chacune des 2
années suivantes ; la PV à CT figurant déjà dans les résultats de
l’exercice de réalisation, une déduction fiscale des 2/3 de la PV est
opérée au titre de cet exercice ;
- les 2/3 ainsi déduits seront alors réintégrés par 1/3 dans le calcul du
résultat fiscal des 2 années suivantes.
Spécial IS : cet étalement n'est pas autorisé
2. LES CHARGES
Pour qu'une charge soit admise fiscalement (= déductible), il
faut qu'elle réunisse plusieurs conditions
(1)
Plus prélèvements additionnels : Cf. fiche pratique IR
43 / 99
2.1. LES CONDITIONS DE FORME ET DE TEMPS
Les charges doivent être justifiées par des factures et être
comptabilisées au cours de l’exercice auquel elles se rapportent.
Les charges sont déductibles au cours de l’exercice au titre duquel
elles ont été engagées ; les charges payées concernant les exercices
suivants ne sont pas admissibles au titre de l’exercice de paiement.
1
Cf. fiche pratique BIC-IS
44 / 99
2.3.2. Les loyers et assimilés
(1)
Cf. fiche pratique BIC-IS
45 / 99
• Les acquisitions d'œuvres d'art originales et d'instrument de musique
sont déductibles du résultat dans la limite de 0,5°/0, en retranchant les
versements déjà effectués dans le cadre de la réduction précédente.
• L'acquisition de trésors nationaux bénéficie d'une réduction d'IS de
90% et l'achat de biens culturels d'une réduction de 40%.
2.3.6. Les dépenses de parrainage
Elles sont déductibles dans la mesure où elles contribuent
effectivement à la promotion et à l’image de marque de l’entreprise.
2.3.7. Les impôts et taxes
Ils sont déductibles, à l’exception notamment de l’IR, l’IS et les
contributions additionnelles, l’imposition forfaitaire annuelle, le
précompte mobilier et la taxe sur les voitures de sociétés.
Remarque : la taxe sur les voitures particulières de sociétés relevant de l’IR est admise
2.3.8. Les charges de personnel
• Les rémunérations du personnel sont admises à condition qu’elles
correspondent à un travail effectif et qu’elles ne soient pas excessives eu
égard au service rendu.
Toutefois, la situation de l’exploitant et de son conjoint mérite d’être
précisée :
– En ce qui concerne l’exploitant individuel lui-même, sa rémunération n’est
pas déductible ; il en est de même pour les associés de sociétés de
personnes ;
– En ce qui concerne le conjoint, déductions limitées (1) si régime
matrimonial communautaire et non-adhésion à un CGA d'une part et si
adhésion d'autre part.
PLF2005 prévoit pour 2006, une déduction totale en cas de régime de
séparation des biens ou d'adhésion à un CGA et une déduction partielle en
cas de non-adhésion à un CGA : limite fixée par la loi (1).
• Les charges sociales afférentes aux salaires du personnel et du conjoint
sont intégralement admises. En ce qui concerne les charges sociales
personnelles de l’exploitant, seules les charges obligatoires (vieillesse,
maladie, maternité, allocations familiales, invalidité-dédès) sont admises
en totalité. Les charges facultatives (vieillesse, prévoyance
complémentaire et perte d’emploi) font l’objet d’un triple plafonnement (1).
(1)
Cf. fiche pratique BIC-IS
(1)
Cf. fiche pratique BIC-IS
(1)
Cf. fiche pratique BIC-IS - p. 260.
46 / 99
Pour l'assurance vieillesse : à 10 % du plafond annuel de SS, plus 25% du
bénéfice comprise entre 1 et 8 fois ce plafond
Pour la prévoyance : à 7% du plafond annuel de la SS, plus 3,75% du
bénéfice dans une limite globale de 3% d'un montant égal à 8 fois le plafond
annuel de SS
Pour la perte d'emploi : au plus élevé des 2 montants ainsi déterminés :
- 1,875% du bénéfice dans la limite d'un montant égal à 8 fois le plafond
annuel de SS
- ou 2,5% du plafond annuel de la SS
Remarque : les charges sociales des associés ne sont pas déductibles des résultats des
sociétés de personnes, mais chez les associés de la part des bénéfices qui leur revient.
– En raison de la règle du non cumul applicable aux dirigeants des
sociétés de personnes, les allocations forfaitaires pour frais ne sont pas
déductibles.
Spécial IS : les charges de personnel sont admises fiscalement à
la seule condition que le travail soit effectif et la rémunération non
exagérée.
2.3.9. Les frais de déplacement et de voyages
Les frais de déplacement et de voyages à caractère
professionnel sont normalement déductibles. La Jurisprudence admet
la déduction des frais de déplacement du domicile au lieu d'exploitation
de l'entreprise.
Remarque : la déduction des voyages dits de stimulation est admise pour les invités
et pour les accompagnateurs, liés à l'entreprise, encadrant l'organisation des
voyages.
(2)
La déduction des intérêts de comptes courants d'associés sont réglementés (cf.Ch2.IS).
47 / 99
- Limitation L1 relative au capital, qui doit être entièrement libéré.
- Limitation L2 relative au taux d’intérêt : le max. admis est le TMPv (1)
- Limitation relative à la détention du capital par les associés de
sociétés relevant de l’IS (L3) : les intérêts afférents aux comptes
courants d’associés ou actionnaires, possédant en droit ou en fait la
direction de la société, ou détenant plus de 50 % du capital, ne sont
déductibles que dans la mesure où les sommes figurant en compte
courant (= avances) n’excèdent pas, pour l’ensemble de ces
personnes, une fois et demie le montant du capital social ; cette limite
ne s'applique pas aux sociétés mères.
2.3.11. Les pertes de change
(1)
Taux moyen des prêts à taux variable ; cf. fiche pratique BIC-IS
48 / 99
MODULE 3
****
BENEFICES
INDUSTRIELS,
COMMERCIAUX, ET
ARTISANAUX
**
3. LA LIQUIDATION,
LA DECLARATION,
ET LE PAIEMENT
49 / 99
1. LES CARACTERISITIQUES
C'est dans ce domaine que l'on peut observer le plus de
différences entre l'IR/BICA et l'IS.
En matière d'IR/BICA, l'entreprise n'est pas redevable de l'impôt
généré par son bénéfice. On rappelle que ce bénéfice est déclaré par
l'entrepreneur individuel (ou les associés des sociétés de personnes)
lui-même. En matière d'IS, il en va tout autrement.
2. LA LIQUIDATION DE L'IMPOT
2.1. EN MATIERE D'IS
2.1.1. Le lieu d’imposition
L’IS est établi au lieu du principal établissement ou à défaut, le
lieu de la direction effective ou celui du siège social.
2.2.2. Les modalités d’imposition
La base d’imposition (= résultat fiscal) à l’IS est déterminée
dans des conditions et avec des obligations analogues à celles des
BIC, sous réserve des spécificités examinées ci-avant.
a) Taux normal
Depuis le 1er janvier 1993, le taux est fixé à 33,1/3 %.
b) Taux réduit : il s’applique aux :
• Plus-values à long terme (et résultat net des concessions de brevets
et licences d’exploitation) : 15% depuis les exercices clos en 2005.
■ PLF2006 : les PVLT sur titres de participation sont taxées à 8% a/c de
2006 et à 0% a/c de 2007.
• Bénéfices des PME : 15 %, si plusieurs conditions sont réunies :
- réaliser un CA HT inférieur à une certaine limite (cf. fiche BIC-IS) ;
- avoir un capital détenu par 75 % au moins par des personnes physiques
ou par une société elle-même susceptible de bénéficier du taux réduit ;
- ne pas être société mère d’un groupe relevant du régime de l’intégration
fiscale.
Remarque : le taux réduit s'applique dans la limite d’un bénéfice plafonné
(cf. fiche BIC-IS)
50 / 99
2.2.4. Le paiement de l’IS
L’IS est dû spontanément lors de la déclaration des résultats.
Pour les exercices coïncidant avec l’année civile, l’IS est dû au plus
tard le 15 avril suivant la clôture de l’exercice. L’IS est diminué
éventuellement de l’avoir fiscal ou du crédit d’impôt d’une part et des
acomptes d’autre part.
2.2.5. Les acomptes
Les sociétés soumises à l’IS doivent verser spontanément des
acomptes trimestriels. Pour les exercices coïncidant avec l’année civile,
les paiements doivent intervenir au plus tard le 15 mars, le 15 juin, le 15
septembre et le 15 décembre. Chaque acompte se calcule sur les bases
suivantes :
• Pour l’IS au taux normal : 8,1/3 % (soit 1/12) du bénéfice de référence,
c’est à dire le bénéfice du dernier exercice clos.
• Pour l’IS au taux réduit :
– 4,75 % du résultat net des concessions de brevets du dernier exercice
clos ;
– 3,75 % du résultat imposé au taux réduit PME.
L'impôt sera dû par le foyer fiscal X… sur la base d'un revenu net
imposable de 93 100 (en supposant qu'il n'y ait ni autres revenus, ni
charges déductibles).
(1)
Cf. fiche pratique BIC-IS
52 / 99
3. LA GESTION DES DEFICITS
2.1. EN MATIERE D'IR
• Le déficit constaté au titre d’un exercice peut être reporté sur les trois
exercices précédents en commençant par le plus ancien et dans la limite
des bénéfices non distribués de ces bénéfices.
53 / 99
• L’entreprise doit reporter la totalité du déficit. Si les bénéfices
antérieurs n’absorbent pas la totalité du déficit, le reliquat est reportable en
avant. Les déficits les plus anciens sont imputés en arrière par priorité et
en totalité.
4. LA DECLARATION
Le type de déclaration à déposer par une entreprise est
différent selon le régime d'imposition s'appliquant à elle.
54 / 99
REGIMES D’IMPOSITION : Obligations
Obligations fiscales : déclaration
Obligations
Régimes Dates dépôt
Comptables d’existence De résultats @
(1)
BIC : n° 2031 (2)
R.R.N Comptabilité commerciale Oui 30 avril (3)
IS : n° 2065 (2)
R.S.I comptabilité commerciale
Oui BIC : n° 2031 (4) 30 avril (3)
comptabilité super-simplifiée
Individuelle (5) IS : n° 2065 (4)
(1) surveiller néanmoins les reports de délais ministériels.
(2) plus liasse fiscale 2050 à 2059 − (3) y compris la déclaration de revenus n° 2042.
(4) plus laisse fiscale 2033 A-B-C-D − (5) si CA < à 153000 € ou 54000 €, bilan fiscal non
exigé
@ : http://www.impots.gouv.fr/portal/dgi/home : RECHERCHE DE FORMULAIRES
1. Obligations comptables
55 / 99
Les obligations comptables restent identiques à celles du
régime précédent pour la généralité des entreprises. Toutefois les
entreprises individuelles de plein droit ou soumises par option au R.S.I.
sont autorisées à tenir une comptabilité super simplifiée comportant les
éléments suivants : enregistrement journalier des recettes et des
dépenses, bilan et compte de résultat abrégés (1), état récapitulatif en
fin d’exercice des créances et des dettes et évaluation forfaitaire des
stocks.
Les entreprises peuvent bénéficier des dispositions suivantes :
comptabilisation de certaines charges à caractère répétitif lors du
paiement, application du barème forfaitaire administratif pour les
dépenses de carburant, dispense de justificatifs pour les frais généraux
accessoires (pourboires, dons...) dans la limite de 1p.mille du CA avec
un minimum de 150 € par an.
2. Obligations fiscales
Les documents à remettre au Fisc, sont simplifiés par rapport au
régime normal. La liasse fiscale (Déclaration 2031) comprend les éléments
suivants : bilan simplifié (décl.2033A), résultat simplifié (décl.2033B avec
réintégrations et déductions extra comptables), tableau des
immobilisations, amortissements et plus values (décl.2033C) et relevé des
provisions (décl.2033D).
2. Les caractéristiques
Le bénéfice est obtenu à partir d’un pourcentage du chiffre
d’affaires :
(1)
La production du bilan n’est pas exigée si le CA TTC n’excède pas 153 000 ou 54 000 €
56 / 99
Nature de l’activité Taux
- Achat-revente et fourniture de logement
Cf. fiche
- Prestations de services
BICA/IS
- Activités non commerciales (pour mémoire)
Les plus-values professionnelles sont exonérées si l’activité est
exercée durant 5 ans au moins (cf. ci-dessus).
3. Les obligations
Elles sont très réduites : outre la conservation des pièces
justificatives, tenue d’un registre des achats, tenue d’un livre journalier de
recettes pour les prestataires, délivrance de factures avec mention "TVA
non applicable, art. 293B du CGI.
57 / 99
MODULE 4
****
TVA
**
1. GENERALITES,
MECANISMES
ET
METHODOLOGIE
59 / 99
En pratique, le vendeur s’acquitte du reversement, en principe
mensuel, d’une autre manière.
EXEMPLE 2
Le mécanisme de la TVA peut être illustré dans le cadre
d’un circuit commercial mettant en présence un producteur
(scierie), un artisan (menuisier-ébéniste), un négociant en
meubles et un consommateur.
60 / 99
Opération Scierie Menuiserie Négociant
1re Achat (1) 0€ Achat 2 000 € Achat 3 000 €
étape : TVA 0€ TVA 392 € TVA 588 €
achat TTC 0€ TTC 2 392 € TTC 3 588 €
2e Vente 2 000 € Vente 3 000 € Vente 4 500 €
étape : TVA 392 € TVA 588 € TVA 882 €
vente TTC 2 392 € TTC 3 588 € TTC 5 382 €
3e
392 – 0 588 – 392 882 – 588
étape :
= = =
reverse-
392 € 196 € 294 €
ment
(1) en supposant que la scierie n’ait effectué aucun achat comportant de la TVA récupérable.
Remarque :
Le total des taxes reversées à l’Etat par chaque intermédiaire, soit
392 + 196 + 294, est égal à la TVA supportée par le consommateur
final, à savoir : 882 €.
Dans la pratique, les redevables de la TVA n’attendent pas de
revendre le produit acheté pour récupérer la TVA payée à leur
fournisseur. Chaque mois (ou chaque trimestre), ils imputent sur la
TVA qu’ils collectent auprès de leurs clients la TVA qu’ils payent à
leurs fournisseurs.
LE PRINCIPE DE NEUTRALITE
En raison de son mécanisme particulier, la TVA est neutre pour
tout agent économique dans la mesure où il ne se situe pas en position
de consommateur final. Dans la pratique, la neutralité est assurée par
la possibilité de récupérer la taxe ayant grevé les achats de biens et
services intégrés dans le cycle de production ou de revente et de la
déduire de la TVA collectée.
61 / 99
METHODOLOGIE
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MODULE 4
****
TVA
**
2. LE CHAMP
D'APPLICATION
63 / 99
Objet : rechercher si une opération est taxable ou non
Rendre une opération taxable a pour effets :
- de facturer la TVA aux clients
- de générer à l'égard de l'Etat une dette correspondant à cette
TVA
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L’exigibilité de la TVA peut être définie comme l’événement
autorisant le Trésor public à obtenir le paiement de la créance
correspondant à la TVA collectée par un fournisseur de biens ou de
services assujetti à la TVA auprès de ses clients.
1. L'EXIGIBILITE
1.1. REGLES GENERALES
L’exigibilité est constituée :
- par la LIVRAISON, pour les ventes et achats de biens meubles
corporels. Il s’agit de la délivrance, assimilable au transfert de
propriété, qui, selon l’Art. 1583 du Code civil, est réalisé lors de
l’échange des consentements sur la chose et sur le prix ;
- par l’ENCAISSEMENT (avances, acomptes, règlements) pour les
prestations de services et travaux immobiliers.
2. L'ASSIETTE
L’assiette ou base d’imposition est constituée par l’ensemble
des sommes, valeurs, biens ou services reçus ou à recevoir en
contrepartie de la livraison ou de la prestation. Sans indications
particulières, un prix est supposé T.T.C.
3. LES TAUX
A ce jour et dans la perspective de l’harmonisation
européenne, le nombre de taux se trouve substantiellement réduit à 3
taux, si l’on néglige les taux particuliers afférents à certains territoires
(Corse et DOM : 10 taux). Les taux s’appliquent à des bases H.T.
67 / 99
3.1. LE TAUX REDUIT : 5,5 %
68 / 99
MODULE 4
****
TVA
**
4. LA DEDUCTION
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Rappel méthodologique
SI TVA A DEDUIRE
3.1. DEDUCTION SUR IMMOBILISATIONS OU AUTRES BIENS
ET SERVICES
3.2. CONDITIONS : à quelles conditions la TVA est-elle déductible ?
3
3.3.1. Conditions de temps : à quel moment peut-on déduire ?
3.3.2. Conditions de forme
3.3.3. Conditions générales
3.3.4. Conditions particulières
La TVA payée aux fournisseurs pendant une période n'est
pas systématiquement déductible de la TVA collectée au cours de
cette même période.
1. CONDITION DE TEMPS
La déduction de la TVA ne peut intervenir qu'au moment où l'exigibilité
s'est produite chez le vendeur.
Pour un bien, l'exigibilité de la TVA intervient pour le vendeur lors de la
livraison ; pour l'acheteur, la déduction ne pourra intervenir qu'au
même moment, celui de de la livraison (=réception) du bien
2. CONDITION DE FORME
La déduction de la TVA ne peut se produire que si la TVA figure
distinctement sur la facture du fournisseur
3. CONDITIONS GENERALES
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Condition 2. La déduction dépend de l'affectation du bien ou du
service
1. Lorsque le pourcentage de l’utilisation privée est supérieur à 90 %
de l’utilisation totale, les dépenses sont purement et simplement
exclues du droit à déduction.
2. Lorsque le pourcentage de l’utilisation privée est inférieur à 90 % de
l’utilisation totale, la déduction s’opère proportionnellement aux
répartitions constatées. Il en sera ainsi des biens immobiliers affectés à
une utilisation professionnelle et privée, pour lesquels la déduction
s’exercera en fonction des superficies respectives.
4. CONDITIONS PARTICULIERES
1. Les dépenses de logement au profit des dirigeants ou du
personnel
Principe
Ces dépenses, même engagées dans l'intérêt de
l'entreprise, n’ouvrent pas droit à déduction.
Exceptions
Les dépenses relatives à la fourniture gratuite de logement
pour le personnel sur les chantiers ou dans les locaux d’une
entreprise de sécurité ou de gardiennage.
3. Transports de personnes
Principe
Ils n’ouvrent jamais droit à déduction
Exceptions
- Si le transport est réalisé pour le compte d’une entreprise de
transport public de voyageurs par un sous-traitant
- Si le transport est réalisé en vertu d’un contrat de transport
permanent conclu par l’entreprise pour amener le personnel sur
les lieux de travail.
4. Produits pétroliers
Principe
Le principe de la déduction est soumis à de multiples
restrictions.
Ainsi la déduction est totalement admise pour :
- les produits pétroliers, gaz naturels utilisés comme combustibles
ou comme agents de fabrication ;
- le fuel domestique et le coke de pétrole ;
- le gazole et le gaz de pétrole utilisés comme carburants par les
véhicules ouvrant droit à déduction.
Exceptions
Sont totalement exclus du droit à déduction :
- les essences utilisées comme carburants et les carburéacteurs
des aéronefs servant au transport de personnes ;
- les lubrifiants utilisés pour des véhicules exclus du droit à
déduction ;
Sont partiellement exclus du droit à déduction :
- le gazole (20%) et le gaz de pétrole (50%) utilisé dans un
véhicule exclu du droit à déduction
A noter : le GPL et le GNV gazole et le gaz de pétrole utilisés
comme carburants sont toujours admis en totalité.
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5. Cadeaux et libéralités
Principe
Les biens et services donnés sans rémunération ou fournis
à un prix inférieur au prix normal ne peuvent pas faire l’objet d’une
déduction.
Exceptions
- Objets de faible valeur unitaire TTC, n'excédant pas 60 € par an
et par bénéficiaire, offerts à la clientèle.
- Echantillons de faible valeur portant la mention "vente interdite".
- Spécimens portant la mention et délivrés en nombre raisonnable.
- Présentoirs publicitaires d’une valeur TTC inférieure à 107 €.
6. Publicités prohibées
Principe
Les dépenses liées à des publicités prohibées sont
frappées d’exclusion.
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MODULE 4
****
TVA
**
5. LA DECLARATION
ET LE PAIEMENT
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Les redevables sont soumis à des obligations déclaratives différentes
selon leur taille (CA HT) et leur activité. La déclaration accompagnée
du paiement s’effectue à la Recette des impôts du lieu de leur principal
établissement.
1. LE REGIME REEL NORMAL
Il est applicable aux entreprises d’une certaine taille.
1.1. LE CHAMP D’APPLICATION DU R.R.N
CA HT
Nature de l’activité
supérieur à
Ventes de marchandises ou de fournitures, ventes à
emporter ou à consommer sur place et fourniture de Cf. fiche
logement BICA/IS
Prestations de services et locations d’immeubles
1.2. LES OBLIGATIONS DES ENTREPRISES RELEVANT DU R.R.N
(1)
Si le montant de la TVA à reverser annuellement est inférieur à 4 000 €
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L’entreprise est tenue de verser 4 acomptes de TVA :
- les trois premiers en avril (01-02-03), juillet (04-05-06), octobre (07-
08-09), représentant chacun le 1/4 de la taxe due (avant déduction des
immobilisations) de l’année précédente ;
- le quatrième en décembre (10-11), représentant le 1/5 de la taxe due
définie ci-dessus.
Chaque année (avant le 1/05), les entreprises établissent une
déclaration récapitulative modèle CA 12 à partir des montants de TVA
collectée et TVA déductible réellement dus pour l’année. Cette
déclaration tiendra évidemment compte des acomptes déjà versés, ce
qui amènera l’entreprise soit à verser un complément (si la TVA due
est supérieure aux acomptes), soit à dégager un crédit de TVA (si la
TVA due est inférieure aux acomptes).
A noter : les acomptes ne sont pas dus, si la TVA à reverser est
inférieure à 1 000 €
3. LE REGIME DE LA MICRO-ENTREPRISE
Il est applicable aux petites entreprises. Les redevables,
dont le C.A de l’année N- 1 n’excède pas les limites visées ci-dessous
(opérations exonérées et exportations comprises), sont dispensés du
paiement de la TVA. Les activités agricoles, immobilières, ainsi que les
assujettis par option sont exclus du régime. Il en est de même pour les
cessions de biens.
Nature de l’activité CA HT inférieur à
Ventes de marchandises ou de fournitures
Ventes à emporter ou à consommer sur place
Cf. fiche BICA/IS
Fourniture de logement
Prestations de services et locations d’immeubles
Cette franchise s’applique selon les modalités suivantes :
- la déduction de la TVA n’est plus permise, de même que la
facturation ;
- les factures doivent mentionner l’existence de la franchise dans les
termes suivants : "TVA non applicable, en vertu de l’art. 239-B du
CGI" ;
- il est possible de renoncer à la franchise par option couvrant alors
une période de 2 ans.
76 / 99
MODULE 5
****
L'ENTREPRISE ET
LA MASSE
SALARIALE
77 / 99
La masse salariale sert de support à de nombreuses
contributions sociales (qui ne seront pas développées dans ce module
fiscal), mais aussi fiscales.
L’effort fiscal, largement orienté vers la formation
professionnelle, repose sur la contribution des employeurs à raison des
salaires qu’ils versent à leur personnel.
Quatre taxes sont concernées : la taxe sur les salaires, la taxe
d’apprentissage, la formation professionnelle continue et la
participation des employeurs à l’effort de construction.
(1)
Cf. fiche pratique SALAIRES
78 / 99
2. LA TAXE D'APPRENTISSAGE
2.1. Les personnes assujetties
Il s’agit essentiellement des personnes suivantes :
- les personnes physiques et les sociétés de personnes ayant une
activité industrielle, commerciale et artisanale relevant de la TVA ;
- les personnes morales passibles de l’IS et les sociétés coopératives
agricoles.
(1)
Cf. fiche pratique SALAIRES
(1)
Cf. fiche pratique SALAIRES
(1)
Cf. fiche pratique SALAIRES
79 / 99
La participation doit être versée auprès d’un organisme
collecteur agréé par l’Etat avant le 1er mars de l’année suivant celle du
versement des salaires. La déclaration doit être déposée au plus tard
le 30 avril.
80 / 99
MODULE 6
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L'ENTREPRISE ET
LES AUTRES
IMPOTS ET TAXES
81 / 99
1. LES IMPOTS LOCAUX
Deux taxes sont susceptibles d'être mises à la charge de
l'entreprise :
- la taxe foncière sur les propriétés bâties, à raison des locaux dont elle
peut être propriétaire ;
- la taxe professionnelle (1) au titre de l'activité qu'elle exploite.
(1)
la taxe professionnelle fera l'objet d'un développement ci-dessous
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SPECIAL TAXE PROFESSIONNELLE
1. CHAMP D'APPLICATION
Le champ est très large : la taxe professionnelle concerne toute
personne ayant une activité professionnelle habituelle non salariée.
Toutefois le législateur prévoit des exonérations relativement nombreuses.
Exonérations permanentes Exonérations temporaires
- Etat, collectivités locales et • 5 ans au maximum * : création,
établissements publics administratifs ; extension d’établissement dans
- Activités et organismes agricoles, à une zone concernée par la
l’exception des sociétés coopératives ; politique d’aménagement du
- Etablissements privés territoire ZAT (zone
d’enseignement sous contrat avec d’aménagement du territoire),
l’Etat ; TRDP (territoire rural de
- Activités artisanales et assimilées : développement prioritaire), ZUS
artisans travaillant seuls ou avec un (zones urbaines sensibles) pour
apprenti, pêcheurs, taxis et les établissements de moins de
ambulances gérés à titre individuel ; 150 salariés ;
- Activités industrielles et commerciales 5 ans ** : création de certaines
: éditeurs de journaux et périodiques, activités industrielles ou de
locations meublées accidentelles ou en recherche scientifique ou de
gîtes ruraux, marchands ambulants services de direction, d’études,
exerçant dans une seule commune, d’ingénierie et d’informatique dans
sociétés coopératives ouvrières de les ZRR (zones de revitalisation
production ; rurale) ;
Exonérations permanentes Exonérations temporaires
- Activités non commerciales : • 2 ans ** : médecins et auxiliaires
artistes lyriques et dramatiques, médicaux dans les communes de moins
auteurs et compositeurs, de 2 000 habitants ;
professeurs, sages-femmes et • Autres types d’exonération * :
gardes-malades, sportifs ; - création, extension dans les ZRU
- Activités à caractère social : (zones de redynamisation urbaine) pour
mutuelles, organismes HLM, les établissements de moins de 150
associations intermédiaires salariés ;
agréés. - création, extension d’activités dans les
ZFU (zones franches urbaines).
Exonérations temporaires liées à l’activité
- Exonération de 100 % la première année d’activité, de 50 % la deuxième
- Exonération prorata temporis an cas de cessation d’activité.
* exonération totale ou partielle soumise à délibération des collectivités locales.
** exonération de droit non soumise à délibération, mais suppression possible par les
collectivités locales
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2. BASE D'IMPOSITION
EXEMPLE
La taxe professionnelle due au titre de N sera calculée d’après les
éléments détenus au cours de l’année N-2.
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Remarque : cette valeur locative peut faire l’objet de réductions :
Les entreprises créées avant 1981 bénéficient d’un abattement fixe de
3 800 €
Abattement total si le CA est inférieur :
- à 61 000 € pour les prestations de services
- et à 152 500 € pour les autres activités
Abattement dégressif pour les entreprises qui ne bénéficient pas de
l’abattement fixe, ni de l'abattement total, si le CA n’excède pas
- 122 000 € pour les prestataires de services
- ou 305 000 € pour les autres activités
Le montant de l’abattement est obtenu ainsi :
VL brute x 305 000 (ou 122 000) – recettes réalisées
152 500 (ou 61 000)
Remarque : outre les investissements nouveaux exonérés depuis 2004,
un abattement spécial est accordé à certaines immobilisations (économie
d'énergie par exemple).
LF2006 : Les investissements nouveaux font l’objet d’un dégrèvement dégressif sur 3
ans : 100%, puis 2/3 et 1/3 et ne sont totalement taxables qu'à partir de la 4ème année.
La réduction artisans
Nombre de Plus de 1 et moins de 2 et moins de 3 et plus
salariés 2 3
Réduction en % 75 % 50 % 25 %
L’abattement général à la base
Toutes les entreprises ont droit à un abattement général à la base
de 16 %.
3. DECLARATION ET PAIEMENT
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A la base d’imposition arrondie au franc le plus proche, on
applique les taux votés annuellement par les collectivités locales. Sur
l’impôt ainsi obtenu, on calcule un prélèvement de 8 % pour frais de
gestion de la fiscalité locale au profit de l’Etat. Des taxes sont également
prélevées au profit des chambres consulaires (taxe pour frais de chambre
de métiers et chambre de commerce et d’industrie).
Remarque : DEGREVEMENTS
- un dégrèvement pour réduction d’activité peut être demandé si les
bases d’imposition diminuent entre l’année de référence (N-2) et l’année
N-1.
- les redevables peuvent également obtenir un dégrèvement en
demandant le plafonnement de leur taxe en fonction de la valeur
ajoutée. Le taux du plafonnement varie en fonction du chiffre d’affaires :
- 3,5 %, si le CA est inférieur à 21 350 000 € ;
- 3,8 %, si le CA est compris entre 21 350 000 et 76 225 000 ;
- 4 %, si le CA est supérieur à 76 225 000.
A noter : le dégrèvement issu du plafonnement est plafonné à
76 225 000 €.
86 / 99
2. LES DROITS D'ENREGISTREMENT
Les droits d’enregistrement couvrent trois champs principaux :
- les mutations à titre onéreux : ventes de biens meubles ou immeubles
- les actes relatifs à la vie des sociétés : constitution, augmentation de
capital, transformation, dissolution ;
- les mutations à titre gratuit : successions et donations.
Les droits sont la contrepartie d’une formalité, qui produit des
effets juridiques à l’égard des actes et des personnes qui y sont
soumises.
Les taux et tarifs principaux sont indiqués sur la fiche pratique
Capital.
Nous ne développerons ici que trois séries d'opérations en
relation avec l'entreprise
(1)
Cf. fiche pratique capital
87 / 99
2.3. LES APPRORTS LORS DE LA CREATION DE SOCIETES
88 / 99
3.2. LA TAXE SUR LES VEHICULES DE SOCIETES
La taxe concerne les sociétés de toute forme. Elle est due pour
les voitures particulières :
- immatriculées à leur nom ;
- ou dont elles supportent les charges d’acquisition et/ou les charges
d’entretien ;
- ou prises en location de plus d’un mois.
Remarque : l’imposition n’est pas remise en cause même dans le cas où
les frais d’entretien font l’objet d’avantages en nature déclarés par le
bénéficiaire.
(1)
Cf. fiche pratique BIC-IS
89 / 99
MODULE 7 – CHIFFRES-CLES
IR-base
BIC-IS-base
CAPITAL-base
SALAIRES-base
90 / 99
ce terme désigne, d’une part l’ensemble des règles
appliquées ou des opérations effectuées par les services
pour déterminer les éléments (bénéfices, chiffre d’affaires,
valeur des biens achetés ou reçus en héritage, etc.) qui
Assiette doivent être soumis à l’impôt, d’autre part le résultat de
ces opérations auquel est appliqué ensuite le taux ou le
barème de l’impôt. Dans ce deuxième cas, il est synonyme
de "base" ou, en matière d’impôt sur le revenu, par
exemple, de "revenu net imposable".
Assujetti Personne soumise à un impôt
document sur lequel figurent les éléments servant de base
Avis
au calcul de l’impôt, les sommes à payer, les conditions de
d’imposition
leur exigibilité et la date de leur mise en recouvrement.
B
revenus, biens ou valeurs auxquels est appliqué un taux
Base ou un barème pour obtenir la somme due par la personne
d’imposition imposable.
= assiette
C
ensemble des biens, des activités, des situations ou des
Champ opérations concernés par une disposition fiscale ou
d’application budgétaire et détermination des limites de temps et
d'espace dans lesquelles cette disposition s’applique.
terme général pour désigner toute personne astreinte au
Contribuable paiement des contributions, impôts, droits ou taxes dont le
recouvrement est autorisé par la loi.
l’Assemblée de 1791 avait proscrit le terme d’impôt,
auquel elle préférait celui de contribution qui met mieux en
Contribution
valeur la solidarité de tous les citoyens devant les charges
publiques.
Créance sur le Trésor dont bénéficient sous certaines
conditions, par exemple :
Crédit – les personnes ayant des produits d’obligations, d’autres
d’impôt titres négociables ou bons de caisse qui ont subi une
retenue à la source*. Le crédit d’impôt est ajouté au
revenu imposable et ensuite déduit de l’impôt sur le
91 / 99
revenu;
– les personnes ayant fait l’acquisition de certains gros
équipements (chaudières, ascenseurs, gros équipements
sanitaires, etc.) entre le 15/09/1999 et le 31/12/2002 ;
- les entreprises industrielles et commerciales, sur option,
pour leurs dépenses de recherche.
L'avoir fiscal est un crédit d'impôt.
D
acte par lequel le contribuable fait connaître à
Déclaration
l’administration fiscale les éléments nécessaires au calcul
fiscale
de l’impôt.
mécanisme qui permet de réduire, voire d’annuler l’impôt
Décote
(ex : décote en matière d’impôt sur le revenu).
Déduction Somme soustraite du bénéfice brut ou du revenu brut.
suppression ou atténuation de l’impôt, prononcée ou
accordée par la voie contentieuse (décharge ou
réduction), par la voie gracieuse (remise ou modération),
Dégrèvement ou encore d’office (si la loi l’a prévu, ou pour réparer
spontanément une erreur). Exemple : dégrèvement
d’office de la taxe d’habitation pour les bénéficiaires du
RMI.
délai pendant lequel l’Administration est en droit, dans le
cadre de l’exercice de son pouvoir de contrôle et en vue
Délai de reprise
de réparer les omissions ou insuffisances d’imposition,
d’établir une imposition primitive ou supplémentaire.
contrairement à la réclamation, une demande gracieuse
s’adresse uniquement à la bienveillance de
Demande
l’Administration qui peut, dans certains cas prévus par la
gracieuse
loi, atténuer la charge fiscale (cas de gêne ou d’indigence
des contribuables).
créée au sein de la DGI, elle est l'interlocuteur fiscal
Direction des
unique des grandes entreprises à compter du 1er janvier
grandes
2002. Elle est compétente en matière d'assiette et de
entreprises
recouvrement.
Une personne est considérée comme ayant en France
Domicile fiscal
son domicile fiscal lorsqu'elle se trouve dans l'une au
92 / 99
moins des quatre situations suivantes
- avoir son foyer en France ;
- avoir son lieu de séjour principal en France
- exercer, à titre non accessoire, une activité
professionnelle en France
- avoir le centre de ses intérêts économiques en France.
Par ailleurs, sont également considérés comme ayant leur
domicile fiscal en France les agents de l'État qui exercent
leurs fonctions ou sont chargés de mission dans un Etat
étranger et qui ne sont pas soumis dans ce pays à un
impôt personnel sur l'ensemble de leurs revenus.
E
établissement et homologation des documents servant à
Emission de
déterminer la base et le montant de certains impôts
rôles
directs avant leur mise en recouvrement.
Droit que le Trésor public peut faire valoir, à partir d'un
Exigibilité moment donné, auprès du débiteur de l'impôt pour obtenir
le paiement de cet impôt.
dispense d’impôt sous certaines conditions fixées par la
loi. Exemple : le régime d’exonération de l’impôt sur les
Exonération
bénéfices des entreprises nouvelles dans les zones
d’aménagement du territoire.
F
Fait par lequel sont réalisées les conditions légales
nécessaires pour l'exigibilité d'un impôt ou d'une taxe.
Situation ou événement qui entraîne l’exigibilité de l’impôt.
Fait générateur
Exemple : le fait générateur de la TVA est généralement
la livraison de la marchandise ou l’exécution des services
ou travaux.
Le foyer fiscal est le lieu où un contribuable habite
normalement, c'est-à-dire le lieu de la résidence
habituelle, à condition que cette résidence (en France) ait
Foyer fiscal
un caractère permanent. Le foyer fiscal constitue par
ailleurs l'entité familiale de base retenue pour déterminer
l'IR.
Franchise Technique consistant à ne pas percevoir l'impôt lorsque le
93 / 99
montant théoriquement dû de l'impôt ou du chiffre
d'affaires n'atteint pas un chiffre minimum. Dispense de
paiement de l’impôt (ex : franchise en base de la TVA).
G
moyens accordés aux comptables des impôts et du Trésor
pour assurer le recouvrement des créances du Trésor
(privilège, hypothèque légale du Trésor, etc.). Un
Garanties de contribuable qui présente une réclamation contre un impôt
paiement peut demander le sursis de paiement des droits contestés
à condition de constituer des garanties de paiement telles
que consignation à un compte d’attente du Trésor,
obligations cautionnées, etc.
I
désigne la situation fiscale d’une personne ou d’une
opération qui, par le montant de son revenu, par son
activité ou sa nature, entre dans le champ d’application de
Imposable
l’impôt mais sans toujours être effectivement imposée.
(cas de personnes qui ont un revenu inférieur au seuil
d’imposition)
Impôt voir Contribution.
L
calcul de l’impôt par l’application du taux ou du barème à
Liquidation de
la base imposable et compte tenu d’éventuelles
l’impôt
déductions ou réductions.
instituée par la réforme constitutionnelle du 22 février
Loi de 1996 complétée par la loi organique du 22 juillet 1996,
financement de cette nouvelle catégorie de loi vise à déterminer les
la sécurité conditions générales de l’équilibre financier de la sécurité
sociale sociale et à fixer ses objectifs de dépenses compte tenu
de ses prévisions de recettes.
loi prévoyant et autorisant, pour chaque année civile,
l’ensemble des ressources et des charges de l’État.
Loi de finances
Cette loi comprend deux parties distinctes :
initiale
- dans la première partie, elle autorise la perception des
ressources publiques et comporte les voies et moyens*
94 / 99
qui assurent l’équilibre financier;
- dans la seconde partie, elle fixe pour le budget général *
le montant global des crédits applicables aux services
votés* et arrête les autorisations nouvelles par titre* et par
ministère; elle autorise, en distinguant les services votés
des opérations nouvelles, les opérations des budgets
annexes* et les opérations des comptes spéciaux du
Trésor*. La loi de finances initiale doit être votée avant le
début de l’année à laquelle elle se rapporte.
Loi de finances (appelée aussi "collectif") loi modifiant en cours d’année
rectificative les dispositions de la loi de finances initiale de l’année.
M
Meubles Objets servant à garnir et à meubler un appartement ou
meublants une maison.
régime professionnel de détermination et d’imposition des
bénéfices industriels et commerciaux .Les contribuables
Micro-
concernés bénéficient de taux d’abattement spécifiques à
entreprises
la nature de leur activité servant à la détermination de
leurs bénéfices.
opération par laquelle la créance du Trésor devient
certaine à une date déterminée. Cette date fixe le délai
Mise en
dont dispose effectivement le contribuable pour payer
recouvrement
l’impôt ou pour réclamer contre l’impôt mis à sa charge.
O
Titre de créance négociable productif d'intérêts, émis par
Obligation une société ou une collectivité publique, en contrepartie
d'un prêt.
P
Le règlement de l’impôt se fait traditionnellement par
chèque ou en espèces et très exceptionnellement, au
moyen d’oeuvres d’art (dation en paiement). Les impôts
Paiement de font souvent l’objet de versement d’un ou plusieurs
l’impôt acomptes.
En matière d’impôt sur le revenu, les contribuables
peuvent opter pour le système de paiement mensuel. Ils
peuvent également autoriser le Trésor à effectuer un
95 / 99
prélèvement automatique à l’échéance (taxe d’habitation,
taxes foncières sur les propriétés bâties ou non bâties).
sanctions fiscales pécuniaires appliquées par
l’Administration en vertu de la loi et sous le contrôle des
Pénalités
tribunaux; elles sont principalement constituées par des
majorations de droits et des amendes fiscales.
Personne
Groupement ayant une existence juridique propre.
morale
accroissement de la valeur réelle ou monétaire d’un bien
Plus-value
intervenu entre le début et la fin d’une période.
somme retranchée de certains revenus au moment de
leur encaissement pour être versée au Trésor soit par la
Prélèvement
personne qui a payé le revenu, soit par celle qui l’a
d’impôt
encaissé. (ex : prélèvement sur les produits d’obligations.
Ce prélèvement peut être libératoire ou non de l’impôt).
addition de l’ensemble des impôts perçus par l’État, y
compris ceux reversés aux collectivités locales ou à la
Prélèvements
Communauté européenne, et des cotisations sociales
obligatoires
effectives versées par les assurés ou leurs employeurs
afin d’acquérir ou de maintenir des droits et prestations.
délai au terme duquel une imposition ne peut plus être
Prescription établie, une somme perçue, une restitution de droits
accordée, des poursuites ou une instance engagées.
Q
Dispositif permettant de proportionner l'IR au nombre de
personnes composant le foyer fiscal. Il consiste à diviser
le revenu imposable du foyer fiscal concerné par le
Quotient familial nombre de « parts », ce nombre dépendant de la situation
de chaque contribuable et du nombre de personnes
considérées comme étant fiscalement à sa charge.
Dispositif permettant de prendre en compte les charges
de famille du foyer fiscal.
R
Réclamation demande adressée par un contribuable aux services des
contentieuse impôts pour obtenir la réparation d’une erreur ou le
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bénéfice d’un droit. Elle constitue un préalable nécessaire
à tout recours ultérieur éventuel devant les tribunaux.
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V
Loyer que produirait un immeuble s'il était loué. On
distingue la valeur locative cadastrale fixée par
Valeur locative l'administration, lors de l'achèvement des locaux ou lors
de révisions périodiques, de la valeur locative réelle qui
correspond au prix du marché.
mapage.noos.fr/argo/fdx
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www.impots.gouv.fr
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