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ELECTRONIQUE NUMERIQUE

 COURS
 TD
 TP
Oumar BA

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ELECTRONIQUE NUMERIQUE

OBJECTIF GENERAL

 Comprendre la représentation de l’information et son traitement


par une machine numérique,

 Etudier les composants de traitement de l’information numérique,

 Réaliser des machines numériques simples

Machine numérique: Machines logiques, Ordinateurs , Calculatrices,


tous circuits à microprocesseurs

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ELECTRONIQUE NUMERIQUE

1ère Partie: L’INFORMATION NUMERIQUE

LES FONCTIONS LOGIQUES

TECHNOLOGIE DES CIRCUITS LOGIQUES

2ème Partie LES SYSTEMES COMBINATOIRES


SYNTHESE D’UN SYSTEME COMBINATOIRE
LES CIRCUITS COMBINATOIRES SPECIALISES

3ème Partie: LES SYSTEMES SEQUENTIELS

LES BASCULES
LES COMPTEURS

LES REGISTRES

LES MEMOIRES

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ELECTRONIQUE NUMERIQUE

Bibliographie :
 Cours et problèmes d’électronique numérique : 124 exercices avec solution
Jean Claude LAFONT , Jean Paul VABRE
Edition : Ellipses 1996
 Electronique numérique
Marcel GINDRE, Dénis ROUX
Edition : McGraw HILL
 Pratical digital Electronics
Pierre Pelloso
Edition: Dunod Gautuer 1983
Circuits numériques : Théorie et application
TOCCI

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L’ INFORMATION NUMERIQUE

INTRODUCTION:
Un des principes fondamentaux des systèmes numériques est que :
Toute information (instructions ou donnée) est représentée par des
nombres particulièrement des nombres binaires.
Ainsi les machines numériques traitent des informations
numériques, notamment binaires. Pour comprendre alors leur
fonctionnement et pour mieux mieux les exploiter, il est nécessaire
de connaître la structuration de l’information binaire, les
techniques de codage de l’information et son traitement par la
machine.

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L’ INFORMATION NUMERIQUE

1. PRESENTATION DE L’ INFORMATON:

Information externe
• Formats multiples et variés
• textes, images, sons ...
• Analogiques : Systèmes d'acquisition des données (capteurs, cartes
d'acquisition)

Pour un traitement avec les machines numériques, cette information est traduite
en information numérique.

Information interne (information numérique)


• Binaire 0101111...
• Nécessité d' unités d'échanges : transformation de l'information en
binaire

Nous notons deux types d’informations numériques :


les données,
les instructions
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L’ INFORMATION NUMERIQUE

1. PRESENTATION DE L’INFORMATION:
Information dans une machine numérique ( données ou instructions)

C 10011001 D C
10011111 10011001
A E N
N C C A
O 10011001 10010011 O
10011001
D D
A A
Image G G Image
10011001 11110011
E E
10110000
10011001 10011001 10110000
Texte Texte
1

Les informations numériques sont binaires. Le système de


numération utilisée est alors le système binaire.

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L’ INFORMATION NUMERIQUE

2. SYSTÈME NUMERIQUE BINAIRE:

Information numérique est conçue autour du


système binaire ou système à base 2. Toute
information est ainsi une suite de 0 et de 1.

Le système binaire constitue le système de travail


da la machine.

Le système de numération binaire ou système à


base 2 est constitué de deux symboles : {0,1}

Les symboles (0,1) sont appelés : binary digit (bit)


ou élément binaire (eb) ou chiffre binaire. 8
L’ INFORMATION NUMERIQUE

2.1. Ecriture d’un nombre en base 2:

 Ecriture basique nombre : N = (1100)2


 Ecriture polynomiale en base b du nombre N:

N = an bn + an-1 bn-1 + .....…………+ a1 b1+ a0 b0

Poids fort Poids faible


ai bi Rang de ai
Poids de ai base

Exemple : Base 2
1010 = 1.23 + 02 + 1.21 + 0.20
1010 = 10102
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L’ INFORMATION NUMERIQUE

AUTRES SYSTEMES DE NUMERATION:

Numération base 10 : 10 chiffres (0,1,2,3,4,5,6,7,8,9)


Numération base 8 : 8 chiffres (0,1,2,3,4,5,6,7)

Lorsque la valeur est supérieure à 10, les digits de valeurs


supérieurs à 9 sont remplacés par des lettres de l’alphabet.

Numération base 16 : (0,1,2,3,4,5,6,7,8,9,A,B,C,D,E,F)

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L’ INFORMATION NUMERIQUE

2.2. Conversion binaire:


Conversion base b vers base 10:
On procède au développement de la forme polynomiale
(1010)2 = 1.23 + 0.22 + 1.21 + 0.20
Convertir N1 = ( 10110)2
N2 = ( A12)16
 Conversion base 10 vers base b:

Pour la partie entière: Divisions successives du nombre par b autant


de fois que cela est nécessaire pour obtenir un quotient nul.
Les restes constituent l’équivalent dans la base b. Le dernier reste
est le bit de poids fort.

Pour la partie décimale ou fractionnaire: on procède par une


multiplication successive par b, jusqu’à obtenir une partie décimale
nulle ou arriver à la précision demandée. L’équivalent dans la base b
correspond aux parties entières . Le bit de rang -1 est la première
partie entière. ouba 11
L’ INFORMATION NUMERIQUE
Exemple:

Conversion décimale/ base 2


- division successive du nombre par 2 pour la partie entière
20 2
0 10 2
Bit poids faible 0 5 2 2010 = 101002
1 2 2
0 1 2
1 0
- multiplications successives du nombre par 2 pour la partie fractionnaire

0,375 * 2 = 0, 75 0,37510 = 0.0112


0,75 * 2 = 1, 5
0,5 *2 = 1 20,37510 = 10100.0112

Remarques : la représentation en base 2 n'est pas forcément finie (exemple


0,210) limitation du nombre de bits => erreur de troncature

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L’ INFORMATION NUMERIQUE

 Conversion base 2n vers base 2


Chaque chiffre est remplacé par son équivalent binaire codé sur n bits.
Ex: ( 3C5)16= 0011 1100 0101 ; Ex: ( 375)8 =?

 Conversion base 2 vers base 2n


Le nombre est décomposé en paquets de n bits en partant du pois faible.
Chaque paquet est remplacé par son équivalent dans la base b= 2n
Ex: ( 0011 1100 0101)2 = ( 3C5 ) 16

 Conversion base i vers base j


Si i et j sont des puissances de 2, on utilise la base 2 comme relais; sinon
on utilise la base 10 comme relais.
Ex: Base 8 vers base 16 on passe par la base 2
Convertir (567)8 en base 16 ; (1A56) 16 en base 8.
Ex: Base 5 vers base 8 on utilise la base 10
Convertir (432) 5 en base 10 puis passer en base 8 .
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INFORMATION NUMERIQUE
3. Représentation des nombres binaires :

3.1. Le format:
L’information numérique est représenté au niveau de la machine
sous un format bien défini.
On distingue des formats 8, 16, 32 et 64 bits.

Pour les données numériques (nombres entiers, relatifs et


décimaux), il y a une manière de les représenter dans le format.

3.2. Représentation des entiers naturels


Le nombre décimal est codé en binaire naturel. La limite reste la
taille du mot.
Exemple sur 16 bits on peut coder de 0 à 216-1
INFORMATION NUMERIQUE
3.3. Représentation des nombres des entiers relatifs :

Trois forme de représentation:


 bit de signe et valeur absolue: poids fort(=signe) et val.absolue
 complément restreint (CR): bits de signe et nbres complémentés
 complément vrai : bit de signe et (CV)=CR+1
INFORMATION NUMERIQUE
3.4. Représentation des nombres binaires fractionnaires

Si on veut représenter des nombres fractionnaires deux modes de


représentations sont utilisés

Représentation des nombres en virgule fixe

les nombre de bits pour partie entière et partie fractionnaire sont


fixes: la virgule est toujours au même endroit.

Avantage: Additions et soustractions sont très faciles à faire.


Inconvénient: taille , le nombre à écrire a des limites.
INFORMATION NUMERIQUE

Exemple en format 32 bits: 16 bits ( partie entière et le signe) et


16 pour la partie fractionnaire

Pour écrire 32,15:

Méthode:

on calcule
- Partie décimale: Multiplication successive et représentation sur
16 bits,
- Partie entière: Division successive et représentation maximale
sur 16 bits

0000 0000 0010 0000 0010 0110 0110 0110


INFORMATION NUMERIQUE
Représentation des nombres binaires en virgule flottante

Elle a pour origine la notation scientifique :  1, M .B C


M: mantisse ; B: base ; C: caractéristique ou exposant

Exemple: Codage en base 2 de 3,25


3,25 = (11,01)2 en virgule fixe
3,25 = 1,101.21
3,25 = 110,1.2-1

Pb: différentes manières de représenter M et c


d’où la normalisation

X=1,M.2c donc 3,25=1,101.21 donc M=101 et C=1

Avantages: Des nombres entiers de très grandes valeurs.


INFORMATION NUMERIQUE
Représentation des nombres binaires en virgule flottante

Représentation standard IEEE 754 sous format normé

 Virgule flottante : En IEEE 754 le codage de la caractéristique est relatif


caractéristique:
Il est fait par excès , on ajoute à la caractéristique C, un nombre N selon la
précision voulue. La caractéristique relative Eb devient : Eb =C+N.

Selon le nombre de bits représentant c on a :


- N=127 (8bits),
- N=1023 (11bits),
- N=16384 (15bits).
INFORMATION NUMERIQUE
Exemple :
INFORMATION NUMERIQUE
Exemple :
INFORMATION NUMERIQUE
4. CALCUL BINAIRE :
1.Deux conditions sont indispensables pour une opération:
 Les nombres ont la même longueur ( format), en effet
les nombres sont stockés dans un certain format, par
exemple 8, 16, 32, 64 … bits sont des formats courants .
 Les circuits ne manipulent que deux nombres à la fois.

Dans les différentes opérations, on peut avoir :


 Une retenue ( addition : carry ),
 Une retenue ( soustraction : borrow ),
 Un dépassement de capacité ( overflow),
signalé par un drapeau ( flag)

Exemple: Addition Soustraction


carry borrow
0 + 0 =0 0 0 –0=0 0
0 + 1 =1 0 0 –1=1 1
1 + 0 =1 0 1 -0=1 0
1 + 1 =0 1 1 –1=0 0
INFORMATION NUMERIQUE
4. CALCUL BINAIRE :
1.
L’ INFORMATION NUMERIQUE

5. LES CODES BINAIRES:

Les machines numériques traitant des informations binaires leur


échange avec le monde extérieur n’est possible qu’en transformant
les informations externes en informations binaires ou vice versa.
Pour se faire il est utilisé des codes binaires.

codage décodage

Clavier ( décimal) Calcul binaire Affichage décimal

Selon l’origine des machines et leur méthode de fonctionnement ,


on distingue plusieurs types de codes binaires .

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L’ INFORMATION NUMERIQUE

5.1. Codes pondérés


Un code est pondéré si chaque chiffre est affecté d'un poids.

Aiken :code autocomplémenté. ouba 25


Un code est autocomplémentaire si n et 9-n sont complémentaires.
L’ INFORMATION NUMERIQUE

5.2. Les codes non pondérés

Code Gray:
Un code réfléchi est un code
continu cyclique qui a des
adjacences par blocs répondant à
des axes de symétrie

Code 2 parmi 5:
Les chiffres de 0 à 9 sont codés
sur 5 bits, avec 2 bits à 1 et 3 bits
à 0.

N = abcde.
N = a.1 + b.2 + c.4 + d.7
Le bit e prend la valeur 0 ou 1 afin
d’avoir 2 bits à 1 et 3 bits à 0.

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L’ INFORMATION NUMERIQUE

5.2. Les codes non pondérés :


Le code de GRAY
Codage de nombres décimaux successifs :
A partir du codage Gray des 2n premiers nombre, on obtient
le codage des 2n nombres suivants chiffres par reflexion.

Décimal GRAY
0 0 0 0
1 0 0 1
2 0 1 1
3 0 1 0
4 1 1 0
5 1 1 1
6 1 0 1
7 1 0 0
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L’ INFORMATION NUMERIQUE

5.2. Les codes non pondérés :


 Le code de GRAY
Il n’y a pas de poids affecté aux éléments binaires. Parmi ces codes on note le code
Gray

Conversion binaire / Gray


g n1...gi ...g 0 CBR
, pour
N  (an 1...ai ...a0 ) 2 est équivalent à

g n 1  a n 1
pour les rangs n2i  0 g i  ai 1  ai
Exemple: 24 10  ?CBR
1010 2  ?CBR 11112  ?CBR g 4  a4  1
g 3  a3  1 g 3  a 4  a3  1  1  0
g 3  a3  1
g 2  a3  a 2  1  1  0 g 2  a3  a 2  1  0  1
g 2  a3  a 2  1  0  1
g1  a 2  a1  1  1  0 g1  a 2  a1  0  0  0
g1  a 2  a1  0  1  1
g  a  a0  1  1  0 g  a  a0  0  0  0
0 1   0 1  
g  a  a0  1  0  1
0 1  
11112  1000 CBR 24 10  11000 2  10100 CBR
1010 2  1111CBR
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, pour

L’ INFORMATION NUMERIQUE

5.2. Les codes non pondérés :


 Le code de GRAY ;
Conversion Gray/ Binaire

Pour un mot binaire de format n on prend
a n 1  g n 1
ai  ai 1  g i
pour les rangs n2i  0
Exemple

1110 Gray  ?2 01000 Gray  ?2 10001Gray  ?10

a3  g 3  1 a4  g 4  1
a3  g 3  0
a3  a 4  g 3  1  0  1
a 2  a3  g 2  1  1  0 a 2  a3  g 2  0  1  1 a 2  a3  g 2  1  0  1
a1  a 2  g1  0  1  1 a1  a 2  g1  1  1  0 a1  a 2  g1  1  0  1
a 0  a1  g 0  1  0  1 a0  a1  g 0  0  0  0
    a 0  a1  g 0  1  1  0
 
1110 Gray  10112 0110 Gray  0100 2 10001Gray  11110 2  30 10
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L’ INFORMATION NUMERIQUE

5.3. Code Alphanumérique: ASCII


(American Standard Code for Information Interchange) représente le
code de norme américaine pour l'échange de l'information

N=(1001110)2= 78

Faire alt 78 pour


avoi N

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L’ INFORMATION NUMERIQUE

6. Caractéristiques électriques de l’information numérique:

Dans la machine chaque bit correspond à un niveau de tension.


Une valeur binaire une valeur de tension.
Exemple à : 0  GND et 1  VCC ( logique positive)

L’information traitée est donc un signal électrique à deux niveaux.

Le signal est interprété comme une suite de symboles binaires.


Le traitement et l’exploitation de ces signaux binaires sont basés sur
l'algèbre de BOOLE.

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FONCTIONS LOGIQUES

1. Algèbre de BOOLE
Outre les opérations mathématiques, il est effectué sur les données
numériques des opérations logiques. L’outil mathématique utilisé à cet effet est
l’Algèbre de BOOLE.

C’est un ensemble constitué de variables logiques ou binaires muni de lois de


composition appelées opérations logiques.

 Les opérations de base sont: addition, produit, complément et leurs


dérivées. Elles s’exécutent sur des variables logiques d’entrée. Le résultat
est une variable logique de sortie appelée aussi fonction logique.

 La relation entre variables d’entrée et de sortie est pour chaque opération


par une table de vérité.

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FONCTIONS LOGIQUES

Exemple de variables logiques

Exemple de dispositifs ou grandeurs pouvant être considérés


comme des variables logiques:

- Une tension à deux états (0V , 5V )


-Interrupteur

Tension Niveau
logique Interrupteur Niveau
logique
0V 0
Ouvert 0
5V 1
Fermé 1

-Lampe - Moteur

Lampe Niveau Moteur Niveau


logique logique
Eteinte 0 Arrêt 0
allumée 1 Marche 1

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FONCTIONS LOGIQUES

2. Les opérateurs logiques de base

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FONCTIONS LOGIQUES

2. Les opérateurs logiques de base


Les propriétés remarquables des opérations de base:

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FONCTIONS LOGIQUES

2. Les opérateurs logiques de base dérivées :

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FONCTIONS LOGIQUES

2. Les opérateurs logiques de base dérivées :

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FONCTIONS LOGIQUES

2. Les opérateurs logiques de base dérivées :

Exemples de circuits logiques

PORTES NAND
PORTES OU

SN 7432 SN 7400

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FONCTIONS LOGIQUES

2. Les opérateurs logiques de base


Analyse de signaux:
Ex1 Tracer
X=A+B;
A
Y=A.B;
B Z=A + B; W=X+Y

Ex2

Tracer
X=a.b
Y=a+b ;

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FONCTIONS LOGIQUES

3. Les propriétés de l’Algèbre de BOOLE


3.1. THEOREMES GENERAUX

ABSORPTION
A + AB = A

ALLEGEMENT
A + AB = A + B

IDEMPOTENCE

A B + AC + BC = AB+AC

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FONCTIONS LOGIQUES

3. Les propriétés de l’Algèbre de BOOLE

3.2. THEOREME DE MORGAN :

A+B=A.B

A.B=A+B

SHANNON

Xi =  Xi ; Xi = Xi

Ils sont utilisés pour les transformations de fonctions


logiques.

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FONCTIONS LOGIQUES

3. Les propriétés de l’Algèbre de BOOLE


3.3. Application de MORGAN:
En utilisant MORGAN, faire les logigrammes de :

yx A partir de NAND à 2 entrées

yx A partir de NOR à 2 entrées

A partir de NAND à 2 entrées

A partir de NOR à 2 entrées

S  A.B  AB A partir de NAND à 2 entrées


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FONCTIONS LOGIQUES

4. EXPRESSION GENERALE D’ UNE FONCTION LOGIQUE

Soit la table de vérité suivante

Il existe 2 formes
d’expression de S

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FONCTIONS LOGIQUES

4.1. EXPRESSION GENERALE D’ UNE FONCTION LOGIQUE


 1ere forme canonique (disjonctive)
S est une somme de produits des variables d’entrée qui
donnent S=1. Chaque produit est appelé minterme

S  a b c  ab c  ab c
 2e forme canonique (conjonctive)
S est un produit de sommes. Chaque somme est appelé
maxterme
S  S  (a  b  c).(a  b  c).(a  b  c ).(a  b  c).(a  b  c )
 3e forme (décimale) : somme ou produit
S (a, b, c)   (1,4,5)
S (a, b, c)   (0,2,3,6,7)
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FONCTIONS LOGIQUES

4.2. SIMPLIFICATION D’UNE FONCTION LOGIQUE

On cherche ici à obtenir une expression logique


comportant un nombre minimal de termes, ainsi
qu’un nombre minimal de variables dans chaque
terme dans le but de simplifier la réalisation
matérielle.

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FONCTIONS LOGIQUES

4.2. SIMPLIFICATION D’UNE FONCTION LOGIQUE


4.2.1. Simplification algébrique
On fait appel aux théorèmes généraux et aux
identités remarquables (formules élémentaires).
Le principe consiste à
 Regroupement des termes ayant des variables
communes et mises en facteur

 Réplication de termes existants


 Suppression de termes superflus

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FONCTIONS LOGIQUES

4.2.1. Simplification algébrique

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FONCTIONS LOGIQUES

4.2.2. Simplification par KARNAUGH


Le tableau de Karnaugh est une représentation de la
table de vérité sous forme de diagramme.

 Pour n variables d’entrée, il comprend 2n cases.

 Dans chaque case est inscrite la valeur de la sortie.

Les variables sont disposées selon le code GRAY ou


code binaire réfléchi.

Particularité du TK:
Lorsque l'on passe d'une case à la case adjacente, une
ouba 48
seule variable change.
FONCTIONS LOGIQUES

4.2.2. Simplification par KARNAUGH

Entrées Sortie
C B A S
0 0 0 0 BA
C
00 01 11 10
0 0 1 0
0 1 0 1 0 0 0 1 1
0 1 1 1 0 1 3 2

1 0 0 0 1 0 1 0 1
1 0 1 1 4 5 7 6

1 1 0 1
1 1 1 0

ouba 49
FONCTIONS LOGIQUES

4.2.2. Simplification par KARNAUGH


Simplification : Pour exprimer la sortie S:
Effectuer des groupements de cases adjacentes
successivement contenant des 1.
 La taille d’un groupement est une puissance de 2k
(…8,4,2,1...). On cherche toujours le groupement
maximal.
 Le résultat d’un groupement est le produit des
variables constantes( qui ne changent pas).
 Le résultat final est la somme des résultats des
groupements.
 Une même case peut appartenir à deux
groupements différents.
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FONCTIONS LOGIQUES

4.2.2. Simplification par KARNAUGH


Exemples:

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TECHNOLOGIE DES CIRCUITS LOGIQUES

1. Famille des circuits logiques

Les circuits intégrés Numériques (logiques) sont classés suivant


leur technologie de fabrication:

-Famille TTL (Transistor Transistor Logic) : fabriqués avec des


transistors bipolaires;

-- Les familles CMOS : Elles sont fabriquées à base de transistor


CMOS;

-Les familles BiCMOS : Ces familles combinent les avantages des


technologies Bipolaires et CMOS.

- Les familles Low Voltage : Ce sont des familles CMOS ou BiCMOS


fonctionnant avec une faible tension d'alimentation.

ouba 52
TECHNOLOGIE DES CIRCUITS LOGIQUES

Exemples de circuits logiques

PORTES NAND
PORTES OU

SN 7432 SN 7400

ouba 53
TECHNOLOGIE DES CIRCUITS LOGIQUES

1. Famille des circuits logiques


 FAMILLE TTL (TRANSISTOR TRANSISTOR LOGIQUE)

ouba 54
TECHNOLOGIE DES CIRCUITS LOGIQUES

1. Famille des circuits logiques


 FAMILLE CMOS (COMPLEMENTARY MOS)

ouba 55
TECHNOLOGIE DES CIRCUITS LOGIQUES

2. Série et marquage
La série correspond à l’appellation commerciale du circuit, notamment le
brochage.
Exemple de marquage :

ouba 56
TECHNOLOGIE DES CIRCUITS LOGIQUES

3. Caractéristiques électriques

 Tension d’alimentation : dépend de la famille logique (techno)

Exemples : TTL 5V +/-5%


CMOS série 4000 3 à 18 V
CMOS moderne 3,3V ou 2,5V
ou moins (jusqu’à 0,8V)

Ne pas confondre : tension d’utilisation


(garantie de bon fonctionnement)
tension maximum
(garantie de non destruction)

Yannick Herve, Wilfried Uhring, Jihad Zallat


TECHNOLOGIE DES CIRCUITS LOGIQUES

3. Caractéristiques électriques

Courant consommé (sur l’alimentation) : il peut dépendre de l’état


de la (ou des ) sortie(s).

 Puissance statique (à fréquence d’utilisation nulle) :


Tension alim * Courant consommé total
(pour chaque état logique)

 Pour les CMOS, la puissance est proportionnelle à la fréquence


de fonctionnement (voir plus loin):

P=k*V²*fréquence

k dépend du circuit (nombre de transistor), de la techno (0,09um)

Yannick Herve, Wilfried Uhring, Jihad Zallat


TECHNOLOGIE DES CIRCUITS LOGIQUES

3. Caractéristiques électriques

La consommation en énergie dans un


TTL circuit TTL est essentiellement constante
pour toute son échelle de fréquences
Énergie

opérationnelles.

Celle d’un CMOS est à l’inverse,


fonction de la fréquence. Elle st
extrêmement basse en régime statique et
augmente à mesure que la fréquence
Fréquence croît.

Exemple :
TTL Shottky faible consommation : 2,2 mW

HCMOS 2,75 µW en statique et 170 µW à 100 kHz

Yannick Herve, Wilfried Uhring, Jihad Zallat


TECHNOLOGIE DES CIRCUITS LOGIQUES

3. Caractéristiques électriques
 Grandeurs d’entrée et de sortie
Une famille logique est caractérisée aussi par ses paramètres électriques :

Niveau Potentiel de sortie Potentiel d’entrée Log-Pos


H VOH VIH 1
L VOL VIL 0
Tensions :
- VOH : Tension de sortie garantie à l’état haut (valeur minimale)
• VOL : Tension de sortie garantie à l’état bas (valeur maximale)
• VIH : Tension d’entrée minimale pour que l’entrée soit garantie à l’état haut.
• VIL : Tension d’entrée maximale pour que l’entrée soit garantie à l’état bas au
niveau logique bas (Output Low).
• VCC ou VDD : Tension d’alimentation positive.
• VSS : Masse ou 0 V.

Courants : (par convention, les courant entrant sont comptés positifs, et les
sortant négatifs)
• I OH : Courant de sortie maximal à l’état haut.
• I OL : Courant de sortie maximal à l’état bas.
• I IH : Courant d’entrée maximal à l’état haut.
• I IL : Courant d’entrée maximal à l’état bas.
60
TECHNOLOGIE DES CIRCUITS LOGIQUES

3. Caractéristiques électriques
Ii Io

VI VO

Exemple de l’inverseur : (courbe idéalisée)

Vcc

VOH Si 0 < VI < VIL : VO = VOH

Si VIL < VI < VIH : zone linéaire

Si VIH < VI < Vmax : VO = VOL

VOL Pour un circuit logique, il ne faut


pas «stationner» dans la zone
linéaire.
VI
VIL VIH
Yannick Herve, Wilfried Uhring, Jihad Zallat
TECHNOLOGIE DES CIRCUITS LOGIQUES

3. Caractéristiques électriques

ouba 62
TECHNOLOGIE DES CIRCUITS LOGIQUES

Casélectriques
3. Caractéristiques fréquent
 Associations des composants

VO VI

Si VO = 1 au pire VO = VOH : le 1 n’est compris que si VI > VIH

Il faut donc VOH > VIH Il faut donc régénération des signaux :
une famille logique ne peut pas être
de même il faut VOL < VIL
à base de composants passifs
TECHNOLOGIE DES CIRCUITS LOGIQUES

3. Caractéristiques électriques

 Bruit statique

Perturbations dont la vitesse d’évolution est petite par rapport au temps de


propagation de la porte.

Immunité (marge de bruit):

Tension parasite que l’on peut ajouter au signal tout en conservant un


fonctionnement normal (atout du numérique vs analogique)

VI = VO+VB
+

VB représente toutes
VO VB VI
les tensions «d’influences»

05/03/06 11:51
TECHNOLOGIE DES CIRCUITS LOGIQUES

3. Caractéristiques électriques
 Immunité (marge de bruit):

VI = VO+VB

Au niveau 1 : Il faut que VI > VIH


VOH + VB > VIH

d’où VBmax = |VOH - VIH|


Au niveau 0 : Il faut que VI < VIL
VOL + VB < VIL

d’où VBmax = |VOL - VIL|

Capacité à travailler correctement dans un environnement «bruyant»


électromagnétiquement.

Déf : bruit dynamique = perturbations dont la vitesse d’évolution est grande


par rapport au temps de propagation de la porte.
On ne peut plus tenir compte de la tension, on tient compte de
l’énergie de la perturbation. La tension parasite acceptable est d’autant
plus grande que l’impulsion parasite est courte.
TECHNOLOGIE DES CIRCUITS LOGIQUES

3. Caractéristiques électriques

 Entrance (Fan-in)

Entrance : courant de commande d’une entrée exprimée en charge unitaire


(normalisée)

Exemple : TTL-N porte de base IIH = 40 microA (entrant)


IIL = -1,6mA (sortant)

porte lambda IIHmax = 400 microA


IILmax = -8 mA

Entrance au niveau haut : 10


au niveau bas : 5 Entrance = 10

Cette entrée est équivalente à 10 entrées en parallèle


TECHNOLOGIE DES CIRCUITS LOGIQUES

3. Caractéristiques électriques

 Sortance (Fan-out, facteur de charge)

Sortance : courant maximum qu’une porte (sortie) peut fournir


ramené à une entrée unitaire (normalisée)

Exemple : TTL-N porte de base IIH = 40 microA (entrant)


IIL = -1,6mA (sortant)

porte lambda IOHmax = 400 microA


IOLmax = -20 mA

Sortance au niveau haut : 10


au niveau bas : 12,5 Sortance = 10

Cette sortie peut piloter correctement 10 entrées unitaires


cablées en parallèle .
TECHNOLOGIE DES CIRCUITS LOGIQUES

3. Caractéristiques électriques

 Sortance / Entrance Utilisation

Pour la conception : il faut que sur chaque équipotentielle

S
H Ee
HtSL 
 E
L 
Le non respect de cette contrainte peut conduire à des pannes
sporadiques TRES compliquées à résoudre. Si les courants max
sont dépassés, les tensions ne sont plus garanties (VH < VOH au
niveau 1)
TECHNOLOGIE DES CIRCUITS LOGIQUES

3. Caractéristiques électriques

Exemples de montages

ouba 69
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

1.GENERALITES
1.1.Définition :
 Un système est combinatoire quand ses sorties
ne dépendent que des combinaisons dentrée.

x
S=f(x,y)
y

 Pour une combinaison des variables dentrée ,


l’état de la sortie est unique.

ouba 70
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

1.2. Synthèse d’un système combinatoire

Considérons un cahier de charge d’un système


combinatoire. La réalisation du système passe par la
maîtrise et la compréhension du problème posé et sa
traduction en circuit logique.

Une procédure est généralement définie pour mener


Correctement l’étude.

ouba 71
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

1.2.Synthése d’un système combinatoire

 Identifier les variables d ’entrée et de sortie

 Mettre le problème sous forme de table de vérité.

 Etablir la ou les fonction(s) résultante(s)

 Simplifier

 Etablir le logigramme

ouba 72
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

1.3.Exemple:
Soit une lampe L commandée par deux
interrupteurs a et b. Le fonctionnement est le
suivant:
 a relâché et b relâché L est éteinte
 a appuyé et b relâché L s ’ allume
 a relâché et b appuyé L s ’allume
 a appuyé et b appuyé L s ’ éteint

ouba 73
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

2. LES CIRCUITS COMBINATOIRES


Ce sont des systèmes combinatoires avec des fonctions
spécifiques. Ils sont utilisés généralement dans le traitement
d’informations binaires.
On note :
- Le codeur,
- Le décodeur,
- Le multiplexeur,
- Le démultiplexeur,
- Le comparateur,
- L’additionneur,
- L’unité arithmétique et logique
- …. ouba 74
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

2.1. LE CODEUR :

Le codage ou l’encodage est une opération


transformant une information présente en entrée
sous code 1 en la même information en sortie en
code binaire.

Généralement, un codeur dispose de 2 n voies


d’entrée dont une seule est active à la fois et de n
sorties

ouba 75
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

Encodeur DCB prioritaire au poids fort :


Il code l’entrée activée Ei en la valeur binaire correspondant à i. Si deux
entrée sont activées celle qui a le plus grand poids est codé .

E3 E2 E1 E0
A1 A0

0 0 0 0 - -
0 0 0 1 0 0
0 0 1 0 0 1
0 0 1 1 0 1

0 1 0 0 1 0

0 1 0 1 1 0
0 1 1 0 1 0
0 1 1 1 1 0
1 0 0 0 1 1

1 0 0 1 1 1

1 0 1 0 1 1

1 0 1 1 1 1

1 1 0 0 1 1

1 1 0 1 1 1

1 1 1 0 1 1
ouba 76
1 1 1 1 1 1
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

ouba 77
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

2.2. LE DECODEUR :
Il effectue l ’opération inverse du codeur : n entrées
donnent 2n sorties.

Décodeur DCB : conversion binaire-DCB


A2 A 1 A0 s
S: sortie
0 0 0 S0
activée
0 0 1 S1
0 1 0 S2
0 1 1 S3
1 0 0 S4
1 0 1 S5
1 1 0 S6
1
ouba 1 1 S7 78
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

G est une entrée de validation. Le décodeur est


valide si G=1.

Remarque:
Avec le décodeur on peut réaliser aussi des fonctions
logiques. ouba 79
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

Décodeur 74138
La validation est constituée de 3 entrées.
Les sorties sont actives à l’état bas.

ouba
80
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

ouba
81
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

Décodeur 7 segments:
Il affiche sur 7 segments, les chiffres de 0 à 9 ainsi que les
lettres de A à F.
Il reçoit en entrée un code binaire sur 4 bits et fournit en sortie
7 signaux qui alimentent les segments de l’afficheur.
symbole afficheur

Disposition de la T.V

ouba 82
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

Transcodeur:
Lorsque le système permet de passer d’un code A
quelconque vers un code B. Il est dit transcodeur.

Exemple : transcodeur Décimal / Gray

E S1 S0
E0 0 0
E1 0 1
E2 1 1
E3 1 0

ouba 83
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

2.3. Multiplexeur
Sélection d’une voie parmi 2N par N bits de commande.
Exemple multiplexeur 2 entrées de données, 1 sélection
S D0 D1 Q

0 0 0 0

0 0 1 0
S Q
0 1 0 1

0 1 1 1
0 D0
Q  S D0  SD1 1 0 0 0 1 D1
1 0 1 1

1 1 0 0

ouba 1 1 1 1 84
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

2.3. Multiplexeur
Sélection d’une voie parmi 2N par N bits de commande

I0 S1 S0 Q
I1 0 0 I0
I2 Q
I3
0 1 I1
Mux 4 vers 1
1 0 I2
S1 S0 1 1 I3
Q  S 1 S 0 I 0  S 1S0 I1  S1 S 0 I 2  S1S0 I 3
Application
- Convertisseur parallèle-série,
- Réalisation de fonctions logiquesouba 85
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

Toute fonction logique de N variables est réalisable


avec un multiplexeur de 2N -1 vers 1 et un inverseur

ab c F
00 0 0
00 1 0
01 0 1 0 I0
01 1 1 1 I1 Mux Q= F
10 0 0 c I2 4 vers 1
10 1 1 c I3 S S
11 0 1 1 0

11 1 0
a b

ouba 86
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

Multiplexeur : réalisation de fonctions:


Toute fonction logique de N variables est réalisable avec
un multiplexeur de 2N vers 1

Principe:
 Rappeler l’équation du mux considéré,
 choisir les sélecteurs

 Ecrire l’équation du mux ou la table de vérité avec les


variables de la fonction.
 Par Identification avec la fonction donner les valeurs
des entrées.

ouba 87
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

On peut aussi construire des multiplexeurs complexes


avec plusieurs multiplexeurs à 2 entrées (attention aux
délais).

Multiplexeur à quatre entrées


conçu avec trois multiplexeurs à
deux entrées.

f  S1 ( S 00  S 01 )  S1 ( S 02  S 03 )

On a besoin de 2n _ 1multiplexeurs à 2 entrées pour faire


un multiplexeur à 2n entrées de données.
ouba 88
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

Exemple de multiplexeur du commerce

ouba 89
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

ouba 90
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

2.4. Le démultiplexeur
L’entrée est aiguillée vers plusieurs sorties.

Q0 S1 S0 Q0 Q1 Q2 Q3
E Q1 0 0 E 0 0 0
Q2
0 1 0 E 0 0
1 parmi 2N
Q3
1 0 0 0 E 0
S1 S0 1 1 0 0 0 E

ouba 91
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

2.4. Le démultiplexeur
Equations logiques

Q0  E S 1 S 0 ; Q1  E S 1S 0 Q2  ES1S 0 Q3  ES1S 0

Application:
- Convertisseur série-parallèe,
- Réalisation de fonctions logiques

ouba 92
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

ouba 93
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

2.5. Additionneur

Addition de deux nombres binaires à un bit

A
C
½ add

B S
ouba 94
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

Additionneur complet

Symbole

Schéma avec 1/2 additionneurs

ouba 95
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

Addition de mots de 4 bits

Rque: On peut réaliser aussi l’additionneur à partir de


portes logiques de base.
ouba 96
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

Additionneur de mots de 4 bits

ouba 97
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

2.6. Le Comparateur
2.6.1.Comparateur élémentaire

ouba 98
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

2.6.2. Comparaison de nombre à n éléments binaires:

Cas de nombres à 2 eb

1ère méthode:
Faire la Table de vérité
Sortir les équations

ouba 99
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

A1 A0 B1 B0 S E I
0 0 0 0 0 1 0
0 0 0 1 0 0 1
0 0 1 0 0 0 1
0 0 1 1 0 0 1
0 1 0 0 1 0 0
0 1 0 1 0 1 0
0 1 1 0 0 0 1
0 1 1 1 0 0 1
1 0 0 0 1 0 0
1 0 0 1 1 0 0
1 0 1 0 0 1 0
1 0 1 1 0 0 1
1 1 0 0 1 0 0
1 1 0 1 1 0 0
1 1 1 0 1 0 0
1 1 1 1 0 1 0

ouba 100
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

2ème méthode:

Réalisation à partir de comparateurs à 2 bits et


logique d’interprétation.

b1 a1 b0 a0

COMPARATEUR COMPARATEUR
ELEMENTAIRE ELEMENTAIRE
DE RANG 1 DE RANG 0

LOGIQUE D'INTERPRETATION
A<B A=B A>B

ouba 101
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

3eme méthode:
Réalisation à partir d’un circuit intégré à 4 bits d’entrée

ouba 102
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

Réalisation à partir d’un circuit intégré à 4 bits


d’entrée

ouba 103
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

2.7. L’U.A.L:
Composants capables d’effectuer un ensemble
d’opérations arithmétiques et logiques. Nous pouvons
distinguer 4 types de fonction
 opérations logiques de base
 comparaison et décalage
 addition et soustraction
 multiplication et division

Les n entrées de sélection ou de commande


permettent de sélectionner une opération parmi 2n.
ouba 104
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

ouba 105
LES SYSTEMES COMBINATOIRES

Fonctionnement UAL à 4 fonctions

Opération
F1 F0

0 0 S = A ET B

0 1 S = A OU B

1 0 S = NON A

1 1 S = A + B + Cin

ouba 106
SYSTÈME SEQUENTIEL

LES BASCULES

LES COMPTEURS

LES REGISTRES

LES MEMOIRES

ouba 107
La bascule

Présentation bascule:
La bascule est une mémoire élémentaire à base de circuits
logiques qui ne peut mémoriser qu’un seul bit.
Elle est le composant de base des systèmes séquentiels.

On note principalement 5 types de bascules

 Bascule RS,
 Bascule RSH,
 Bascule D Delay,
 Bascule D latch,
 Bascule JK,
 Bascule T

ouba 108
La bascule

1.La Bascule asynchrones R S


C’est une bascule élémentaire. Elle est la base de toutes les
autres bascules
Structure Symbole

Table de vérité

Schéma

ouba 109
La bascule
Exemple de fonctionnement d’une bascule RS

ouba 110
La bascule
1.La Bascule asynchrones R S
Schéma électrique:
L’équivalent d’une bascule RS est le relais avec mémorisation .

KAKA

Equation : Q= ( S+Q).R devient KA=(S+KA).R

111
La bascule
2. La bascule synchrones R S H
Bascule munie d’une horloge. Les entrées R et S sont
validées par l’horloge.
Schéma logique
Symbole

Mode de déclenchement d’une bascule synchrone:

112
La bascule
2. La bascule synchrones R S H

Table de vérité validée par H

ouba 113
LA BASCULE

3. LA BASCULE D edge triggered


La sortie prend l'état de l'entrée D après l'impulsion
d'horloge. Ceci permet par exemple de synchroniser le
transfert de données en parallèle.

D Q
h
Q

Table de vérité sur F.M Chronogramme

ouba 114
LA BASCULE

4. LA BASCULE D à VERROUILLAGE

Cette bascule ne possède pas de circuit détecteur de front


et la sortie Q prend donc l'état de l'entrée D tant que
l'horloge est à l'état haut.
Elle est commandée sur état

ouba 115
Bascule

5. Bascule JK Schéma
Symbole

Chronogramme
Table de vérité

J K Q
0 0 inchangée
0 1 0
1 0 1
1 1 opposée
ouba 116
La bascule
6. La bascule T

La bascule T a sa sortie qui change d'état à chaque front


descendant de l'horloge . Cette bascule est un diviseur par 2.
Exemple (en technologie TTL) : 74 AS 303.
La bascule T comprend deux bascules RSH avec un inverseur à
porte nand. L'inverseur a un temps d'accès plus rapide que le circuit
RSH Maître.
L’entrée T signifie que la bascule est active sur les fronts
descendants du signal d'entrée.

ouba 117
La bascule

7. Les entrées de forçage

Les bascules disposent aussi d’entrées ASYNCHRONES R


et S actives à l’état haut (ou bas), et prioritaires sur le
fonctionnement synchrone. Cela veut dire que si une action
asynchrone prioritaire est en cours les fronts d’horloge ne
sont plus pris en compte et la table de vérité n’est plus
valable et est remplacée par la suivante :

S R Q
S 0 0 F.N

1 0 1
0 1 0

R 1 1 amb

ouba 118
La bascule

8. Exemple de bascules en circuits intégrés:

Bascule D Bascule JK

ouba 119
La bascule

8. Fonctionnement « toggle ou commutation» des bascules


Les bascules D, RSH et JK déclenchées sur front être configurées en
mode toggle c’est-à-dire une sortie qui oscille entre 1 et O.
Ces modes fonctionnement en font des diviseurs de fréquence par 2.
Le mode toggle est aussi à la base du compteur asynchrone. On peut
le réaliser avec une bascule RSH, D ou JK.

ouba 120
La bascule

9. Application des bascules : les systèmes séquentiels

 Les circuits séquentiels sont des systèmes qui pour


l’exécution du présent état, tiennent compte de l’ état
antérieur. Ce sont des systèmes à mémoire. Ils font
intervenir les notions d ’ordre et de durée.

 La sortie dépend des variables d’entrée et de l’état


antérieur . Pour une même combinaison des entrées, la sortie
peut avoir deux états différents.

ouba 121
La bascule

Exemples systèmes séquentiels:


 Moteur M commandé par deux bouton poussoirs: un bouton de
marche « m » et un bouton d ’arrêt « a » .

Mt-1 a m Mt
m a M
0 0 0 0 0 0 0
Sorties 0 0 1 1
1 0 1 1 0 0 1
0 0 1 différentes 1 1 0 0
0 1 0 0 1 0 0
0 1 1 0
1 1 0 1 1 1 0
1 0 1 1
 Compteurs,
 Régsitres,
 Mémoires etc.

122
Le Comptage binaire

Un compteur est un système séquentiel qui permet de


dénombrer des impulsions appliquées sur son entrée
d' horloge (clk : clock ) .

 Il restitue donc sur ses sorties le nombre des


impulsions comptées sous forme binaire .

 Le nombre d’impulsions ou d’événements dénombré par


le compteur est appelé modulo m.

 On distingue les compteurs asynchrones et les


compteurs synchrones.

ouba 123
Comptage asynchrone binaire

 La base du compteur asynchrone est le mode


toggle des bascules .
Les bascules sont en cascade. La sortie de la
première bascule i est l’horloge de la bascule i+1.

On distingue :
 des compteurs modulo m= 2n . n est le nombre
de bascule.
 des compteurs modulo m < 2n . Ils sont obtenus
avec les premiers par modification ou interruption
de séquence.

ouba 124
Comptage asynchrone binaire

Compteur modulo 2:
Il est la base du compteur asynchrone. On peut le
réaliser avec une bascule RSH, D ou JK.

ouba 125
Comptage asynchrone binaire

1. Compteur modulo m= 2n :
Modulo 4: m= 4 donc on a besoin de 2 bascules

ouba 126
Comptage asynchrone binaire

Compteur modulo 8

ouba 127
Comptage asynchrone binaire

2. Interruption de séquences
Compteur modulo 3 (interruption de séquences)
On réalise une interruption de séquences sur le modulo
4.
Après 3 événements ( 0,1,2) , il faut retourner à 0.
On procède alors à la remise à 0 des bascules

Q1 Q0 Ri Si
0 0 0 0

0 1 0 0
0 0
Ri  Q1Q0
1 0
1 1 1 0
ouba 128
Comptage asynchrone binaire

Compteur modulo 6

Q2 Q1 Q0 R S
0 0 0 0 0
0 0 1 0 0
0 1 0 0 0
0 1 1 0 0
1 0 0 0 0
1 0 1 0 0
1 1 0 1 0
1 1 1 1 0

R  Q2Q1Q0  Q2Q1Q0  Q2Q1


ouba 129
Comptage asynchrone binaire

Compteur chiffre pair (0,2,4,6)

Q2 Q1 Q0 R0 Si
0 0 0 0 0
0 0 1 1 0
0 1 0 0 0
0 1 1 1 0
1 0 0 0 0
1 0 1 1 0
1 1 0 0 0
1 1 1 1 0

R 0  Q0
ouba 130
Comptage asynchrone binaire

3. Modification de séquences

L’action sur une entrée de forçage (RAU) raccourcit le


cycle du compteur de la valeur du poids de cette
bascule.
ouba 131
Comptage asynchrone binaire

ouba 132
Comptage asynchrone binaire

Inconvénient

ouba 133
Comptage asynchrone binaire

Les compteurs asynchrones intégrés:


-Le compteur intégré 7490: Technologie TTL

Ce circuit comporte deux sections. Une section diviseur par 2 et une


section diviseur par 5.Il est possible soit de les utiliser séparément, soit
de les réunir ensemble pour obtenir un compteur BCD modulo 10 ou bien
d'un diviseur par 10

Brochage Table de fonction

ouba 134
Comptage asynchrone binaire

Les compteurs asynchrones intégrés:


-Le compteur intégré 7490: Technologie TTL
Modulo 10

Modulo 100

ouba 135
Comptage synchrone binaire

Les bascules ont la même horloge


Avec n bascules, on réalise un compteur modulo
2n au maximum .
Plusieurs méthodes sont disponibles dont celle
de MARCUS.
Les entrées sont exprimées en fonction des
sorties souhaitées grâce aux tables de
transition des bascules.

ouba 136
Comptage synchrone binaire

Table de transition : bascules RS,D et JK

T. Transition Bascule D
Qt Qt+1 D
O O O
O 1 1
1 O O
1 1 1

transition

t00 t01 t10 t11


D 0 1 0 1

ouba 137
Comptage synchrone binaire

Technique de synthèse des compteurs synchrones:


METHODE DE MARCUS

Choix du nombre et du type de bascule :


Le nombre de bascule peut dépendre aussi du plus
grand événement à dénombrer

 Calcul des fonctions d’entrées (avec table de


transition)

 Vérification des états n’appartenant pas au cycle


(auto initialisation)

Exemple : comptage 0, 3, 2, 7, 4, 0 ...

ouba 138
Comptage synchrone binaire

Technique de synthèse des compteurs synchrones:


METHODE DE MARCUS

Exemple: Réaliser un compteur


synchrone modulo 8 avec des
bascules D

Nombre de bascules : 3

ouba 139
Comptage synchrone binaire

Technique de synthèse des compteurs synchrones:


METHODE DE MARCUS

Equation des entrées

ouba 140
Comptage synchrone binaire

Technique de synthèse des compteurs synchrones:


METHODE DE MARCUS

Logigramme

Généralisation

ouba 141
Comptage synchrone binaire

Technique de synthèse des compteurs synchrones:


METHODE DE MARCUS

Compteur modulo 5

D1  Q1 Q 3 D2  Q1  Q2 D3  Q1Q2
ouba 142
Comptage synchrone binaire

Technique de synthèse des compteurs synchrones:


METHODE DE MARCUS

Equation

Logigramme

ouba 143
Comptage synchrone binaire

Les compteurs synchrones intégrés:

On trouve sous forme de circuits intégrés, des compteurs


synchrones. Leur séquence peut être soit binaire soit BCD.
Certains offrent même des possibilités de prépositionnement à
un nombre quelconque (chargement).

Brochage Table de fonction

ouba 144
Comptage synchrone binaire

Les compteurs synchrones intégrés:

Exemples d’utilisation du compteur synchrone 74162

Compteur modulo 5 Compteur modulo 100

ouba 145
Les registres

Un registre est une mémoire de 1 mot de N bits. Il


peut être constitué d'une association de N bascules
D ou JK.
On note deux types de registres:

Les registres de mémorisation,


Les registres de décalage

ouba 146
Les registres

Registre de mémorisation

Un registre permet la mémorisation de n bits. Il est


donc constitué de n bascules, mémorisant chacune
un bit. L'information est emmagasinée suite à un
signal de commande W ; puis elle est disponible en
lecture après l’activation de R.

ouba 147
Les registres

Registre à décalage
Dans un registre à décalage les bascules sont
interconnectées de façon à ce que l'état logique de
la bascule de rang i puisse être transmis à la
bascule de rang i+1 quand un signal d'horloge est
appliqué à l'ensemble des bascules. L'information
peut être chargée de deux manières dans ce type de
registre: en série ou en parallèles

Entrée série

ouba 148
Les registres

Registre entrée série - sortie série


Décalage à droite

Décalage à gauche

ouba 149
Les registres

Registre entrée série– sortie parallèle

Ce type de registre permet de transformer un


codage temporel (succession des bits dans le
temps) en un codage spatial (information stockée
en mémoire statique).

ouba 150
Les registres

Registre (entrée série ou parallèle) – sortie série

Si X = 1 l'entrée parallèle est inhibée et l'entrée


série est validée.
Si X = 0 l'entrée série est bloquée par contre le
chargement par l'entrée parallèle est autorisé

ouba 151
Les registres

Registre entrée série ou parallèle – sortie parallèle

La commande permet de sélectionner le mode de chargement et


d'inhiber le signal d'horloge en cas de chargement parallèle. Si
X = 0 nous avons /Pr = /Cr = 1, ce qui garantit le fonctionnement
normal des bascules. Si X = 1 alors selon l'état de chacune des
entrées nous avons

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Les registres

Registre universel

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Les mémoires

Une mémoire est un dispositif capable d’emmagasiner


puis de restituer une information. L'unité d’information
(bit, octet, etc.) s’appelle «point mémoire » ou «cellule»

Schéma fonctionnel d’une mémoire

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Les mémoires

Exemple de mémoire à bascule D

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Les mémoires

1. Classification:

 Classification par mode opératoire

Mémoires à écriture et lecture : mémoires vives (volatiles)


• Mémoires statiques (SRAM)
• Mémoires dynamiques (DRAM)

Mémoires à lecture seule : mémoires mortes ou ROM (Read-


Only Memories) Mémoires permanentes)

• Procédé d'inscription inaccessible à l'utilisateur : ROM


• Procédé d'inscription accessible à l'utilisateur :
- PROM (Programmable ROM) : inscription irréversible
- REPROM (REprogrammable ROM) : inscription réversible

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Les mémoires

 Performances des mémoires

- Capacité:
Nombre de bits ou de mots binaires mémorisés

- Temps d'accès / temps de cycle


• Temps d'accès : temps écoulé entre une demande de
lecture et la présence de l'information sur la sortie de la
mémoire: dépend du type d'accès
• Temps de cycle : durée minimale à respecter entre
deux accès à la mémoire

- Consommation

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Les mémoires

2. Structure générale d’une mémoire

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Les mémoires

3. Extension de capacité
On peut augmenter la capacité d’une mémoire par association de
mémoires.
Avec 4 boîtiers mémoires de 1Kx4bits, on peut réaliser les mémoires
suivantes : 1Kx16bits, 4Kx4bits, 2Kx8bits.

Ex1: Réalisation d’une mémoire de 1Kx16bits à partir d'une mémoire


élémentaire de 1*4bits (extension de la longueur des mots).
on utilise 4 boîtiers pour avoir:
- 10 bits d’adresse ( A0 à A9) 1Kmot; (nbre de mots = 2 nbre de bits d’adresse
- 16 bits de données D0 à D15

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Les mémoires

3. Extension de capacité : Ex2: Extension du nombre de mots.

Réalisons une mémoire de 4 Mo à l'aide de 4 boîtiers mémoires de 1 Mo


chacun. Une mémoire de 1Mo possède 20 entrées adresse, A0...A19.
Or, pour adresser 4 Mo il faut 22 entrées adresse, A0...A21.

Les 20 premiers bits d'adresse (A0...A19) servent d'adresser le même


octet au sein des 4 boîtiers. Les deux bits d'adresses restant (A20 et
A21) permettent à l'aide d'un décodeur 1 parmi 4 de sélectionner un
boîtier.

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