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TIC DE
LE MIC
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Assurances et gestion des risques, Vol. 83 (1-2)
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Insurance and risk management, Vol. 83 (1-2)
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ES
MODÉLISATION STOCHASTIQUE DE RISQUE
TECHNIQUE D’ASSURANCE NON VIE :
APPLICATION A UNE LIGNE D’ACTIVITÉ ET
MESURE ANNUELLE DE RISQUE
Cherif EL MSIYAH *
ABSTRACT
This article attempts to study the annual approach of risk measurement tech-
niques for non-life insurance and stochastic models that can be used to evaluate
the economic capital of these risks. We treat separately the reserve risk and
underwriting risk and we propose an application on a business line to assess
these risks.
Keywords: reserve risk, underwriting risk, solvency II, line of business, bootstrap.
RÉSUMÉ
Mots clés : risque de provision, risque de souscription, solvabilité II, ligne d’acti-
vité, bootstrap.
* Faculty of Science Legal, Economic and Social Ain Sebaâ – Casablanca Hassan II University and Laboratoire
d’Economie d’Orléans-LEO, Orléans University
Introduction
Les sociétés d’assurance non vie sont exposées à un ensemble de fac-
teurs de risque qui affectent l’évolution des sinistres et leurs paiements.
Bien qu’il soit difficile d’identifier ces facteurs de risque ; l’inflation,
l’environnement économique et social, les cycles de souscription, le
cadre légal et juridique, les conditions météorologiques et la techno-
logie constituent les principaux facteurs. Certains de ces facteurs
peuvent être assez bien modélisés (cf. l’inflation, cycle de souscription,
les conditions météorologiques…), d’autres comme le changement dans
le cadre légal et juridique peuvent être plus difficiles.
DÉVELOPPEMENT
Survenance 1 2 3 4 5 n=6
t-5 1
t-4 2
t-3 3
t-2 4
t-1 5
t 6
t+1
mij peut être spécifié en deux formes. La première est donnée par :
n
mij = xi y j avec ∑y k = 1 , yk étant la proportion de la perte ultime à
k =1
affecter à chaque année k de développement et xi représentant la perte
ultime espérée.
TS = P − E − ( ct +1,1 + Rt +1,1 )
C tnc+1 = N t +1 X t +1
Par une modélisation séparée, on peut procéder comme pour les sinistres
standards en modélisant le nombre et le montant des catastrophes.
Avec :
bt +1 ( k ) la part du marché de la société dans la ligne d’activité k durant
l’année t + 1
Yt k+1,i la part du montant de catastrophe pour la ligne d’activité k durant
l’année t + 1
C t +1 = C tnc+1 + C tc+1
Bt +1, j pour j = 1
At +1, j = j −1
B
t +1, j ( 1 − ∑ At +1,k ) poour j > 1
k =1
∑A ∑A t ,k t −1, k ∑A t − 2, k
k= j k= j k= j
P = U t − U t +1 + π
EXERCICE
1 2 3 4 5 6
DE SURVENANCE
1988 1 3209 4372 4411 4428 4435 4456
1989 2 3367 4659 4696 4720 4730
1990 3 3871 5345 5398 5420
1991 4 4239 5917 6020
1992 5 4929 6794
1993 6 5217
EXERCICE
1 2 3 4 5 6
DE SURVENANCE
1988 1 4563 4589 4590 4591 4591 4591
1989 2 4718 4674 4671 4672 4672
1990 3 4836 4861 4861 4863
1991 4 5140 5168 5173
1992 5 5633 5668
1993 6 6389
EXERCICE
1 2 3 4 5 6
DE SURVENANCE
1988 1 414 460 482 488 492 494
1989 2 453 506 526 536 539
1990 3 494 548 572 582
1991 4 530 588 615
1992 5 545 605
1993 6 557
Les données dans les tableaux ne font pas de distinction entre risque
standard et risque catastrophe. De ce fait, dans la description du
modèle simplifié que nous appliquons dans la présente section, nous
ne prenons pas en compte le fait empirique que la liquidation d’un
sinistre unique à grande perte diffère de celle des pertes d’un ensemble
de sinistres standards. On utilise la loi binomiale négative et la loi
Gamma respectivement pour simuler le nombre et le montant des
sinistres. Les données sont également brutes de réassurance. La perte
à transférer aux réassureurs peut ainsi être étudiée et fixée en fonction
de l’objectif de l’assureur et de son niveau du capital dans le bilan.
L’impact en termes de baisse de capital économique par le transfert de
risque vers le réassureur peut être estimé de manière séparée.
3.3. Résultats
L’application de la méthode de chain-ladder sur le tableau de règle-
ments cumulés, donne une provision de 2427 à la date initiale (début
de t + 1), comme le montre le tableau suivant :
EXERCICE DE
1 2 3 4 5 6 Provisions
SURVENANCE
1 3209 4372 4411 4428 4435 4456
2 3367 4659 4696 4720 4730 4752 22
3 3871 5345 5398 5420 5430 5456 36
4 4239 5917 6020 6046 6057 6086 66
5 4929 6794 6872 6902 6914 6947 153
6 5217 7204 7287 7318 7332 7367 2150
Provisions 2427
Conclusion
Au niveau global d’une société d’assurance non vie, l’évaluation du
risque et du capital doit tenir compte de la diversification des porte-
feuilles en termes de nature d’activité des différentes branches et d’im-
plantation géographique de l’assureur. On peut distinguer la
diversification à l’intérieur de chaque branche ou ligne d’activité et
celle qui peut être créée par l’exercice d’une activité qui couvre diffé-
rentes branches.
∑C i , j +1
λj = i =1
d j −1
∑C i, j
i =1
n
Le facteur de développement cumulé est donnée par Λ j = ∏λ
k= j
k
et
Cˆi , j
Cˆi , j −1 = pour j = di − 1, di − 2,..., n − 1
λ j −1
∑∑r 2
ij
φˆP =
i =1 j =1
où
f
1
m= n( n + 1) le nombre d’observation
2
∑y k =1
k =1
c. Simulation de Rn+1
Bibliographie
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NOTES
1. Les années d’origine peuvent également être celles de souscription ou de déclaration de sinistres.
2. La période de développement peut être exprimée également en semestres ou trimestres selon les LOB.