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Les Boites de vitesses
• La capacité du moteur ( couple moteur) doit être supérieure à la charge (couple résistant) pour les vitesses plus
petites que celle du point de fonctionnement et inférieure pour les vitesses plus grandes.
• Il s'agit
' i donc
d d' ensemble
d'un bl de
d réducteurs
éd di
disposés
é dans
d une même
ê b î
boîte.
3. Caractéristiques cinématiques et dynamiques d’une boite de vitesses
Rendement
Le rendement d d’une
une boite de vitesses est le rapport entre la puissance
de sortie et la puissance d’entrée:
P Cω
η = 2 = 2 2 où : - η est le rendement de la boîte compris entre 0 et 1,
P1 C1ω1 - ω la vitesse angulaire
- C le couple.
Rapport des vitesses
Dans une boite de vitesses à engrenages (transmission par obstacle), la perte de puissance n’affecte pas la
vitesse
ω1
i1, 2 = où i1,2 est le rapport de transmission du train d’engrenages actif
ω2 de la boite de vitesses
Rapport des couples
Rapport des couples
Dans une boite de vitesses à engrenages c’est le couple qui sera affecté par la perte de puissance. Le rapport
des couples s’écrit:
C2 P2 ω1
= = η .i1, 2
C1 P1 ω 2
M. Ben Jaber Cours ‐ Chapitre n°9 : Boites de vitesses 3
4. Classification
On pourra distinguer les boîtes de vitesses selon:
• la technologie des réducteurs: par engrenages classiques, train épicycloïdal, courroie...
• le système de commande : manuelle, semi‐automatique, automatique, séquentielle...
• la synchronisation : permettant de changer de rapport en marche ou à l'arrêt.
•l'orientation (longitudinale ou transversale) qui n'a d'influence que sur les liaisons avec l'arbre moteur et le différentiel.
• Le baladeur craboteur est cannelé intérieurement. De cette façon, il tourne avec l'arbre
qui le porte et peut coulisser sur lui.
•Il porte des crabots (bossages) sur ses faces latérales, en regard des deux pignons qu'il
aura à craboter.
craboter
•On le déplace latéralement grâce à une fourchette de commande venant s'engager dans
une gorge circulaire extérieure G.
•On sait que les pignons situés de part et d'autre du baladeur sont fous sur l'arbre, mais
sans déplacement latéral.
latéral Ils sont toujours en prise sur leur correspondant de ll'arbre
arbre
secondaire.
• Ces pignons portent, sur leur face, en regard du baladeur, des encoches dans lesquelles
viennent s'engager les crabots du baladeur. Ceci les rendent solidaires en rotation avec
l arbre .
l’arbre
Crabotage à pignon craboteur
• Les pignons et le baladeur sont montés comme précédemment.
•La différence est que ll'on
on substitue des dents aux crabots ou encoches.
encoches
• Ces dents possèdent une entrée de denture qui facilitera l'engagement.
• Le baladeur porte, dans la première figure, qu'on vous présente, une denture extérieure,
alors que celle du pignon est intérieure.
• On peut concevoir,
concevoir comme sur la deuxième figure,
figure une denture extérieure sur le pignon
et une intérieure sur le baladeur, le principe ne change pas.
• On y arrive en adjoignant au dispositif de crabotage un petit embrayage. Celui‐ci aura pour rôle d'amener
progressivement la vitesse du pignon à celle du baladeur. L'ensemble du dispositif constituant le "synchroniseur".
• Nous allons présenter ici deux constructions différentes.
synchroniseur à billes.
• P et H sont des pignons fous munis de crabots G et comportant une surface
pg p
conique mâle, ils sont montés libres sur l'arbre secondaire S.
• Ce dernier possède des cannelures sur lesquelles peut glisser le moyeu M qui est
muni d'une surface conique femelle.
q
• Le baladeur C possédant les dentures intérieures de crabotage F, est relié au
moyeu M par les cannelures intérieures et de ce fait est entraîné par l'arbre
secondaire S.
• Le baladeur C est également muni d'une gorge sur sa surface extérieure pour
recevoir une fourchette de commande de vitesses.
• Des billes A poussées par des ressorts logés dans le moyeu viennent s'engager
dans une gorge intérieure du baladeur C, ce qui freine son mouvement, le long de
l'axe de l'arbre, par rapport au moyeu.
• Étant donné que celui‐ci est solidaire du moyeu par les billes A, l'ensemble baladeur ‐ moyeu
va vers la gauche en coulissant sur les cannelures de l'arbre.
• L'ensemble du synchroniseur est étudié de telle sorte que tout d'abord la surface conique du
moyeu vienne en contact avec la partie conique mâle du pignon P.
• La force de frottement entre les deux surfaces coniques produit un couple qui agit sur le
pignon P et tend à égaliser sa vitesses angulaire avec celle de l'arbre S.
• Si on augmente la force sur la fourchette pour déplacer le baladeur C les billes A sont
poussées vers l'intérieur du moyeu M et le baladeur C glisse sur le moyeu M.
• Par la suite les dents F du baladeur viennent en prise sur les crabots G du pignon.
Ainsi le pignon devient solidaire de l'arbre S.
Position repos ou point mort
L’anneau de synchronisation est écarté du pignon fou et le baladeur est en position milieu.
• Le baladeur (2) se déplace vers la gauche et par l’intermédiaire des 3 clavettes qui lui sont
solidaires pousse ll’anneau
anneau de synchronisation (3).
(3)
• Grâce au frottement de l’anneau de synchronisation (3) , la vitesse du moyeu (1) a rejoint celle
du pignon fou (4).
• Si on augmente la force sur la fourchette pour déplacer le baladeur (2) le clavettes sont
poussées vers l'intérieur du moyeu (1) et le baladeur (2) glisse sur le moyeu (1).
Fourchette articulée
Fourchette articulée
• Il est constitué généralement par une bille logée dans un perçage pratiqué radicalement dans un des
alésages servant au guidage de la tige. Cette bille est poussée par un ressort contre la tige sur laquelle sont
fraisés les crans correspondants chacun à l'une des positions que doit occuper la tige.
• Ainsi, lorsque la bille a pénétré dans un cran, il y a verrouillage de la fourchette et il faut exercer un certain
effort sur le levier de changement de vitesses pour que la bille s'efface de son logement et libère la tige.
•Le dimensionnement des dents dépend de la résistance pratique à l’extension du matériau, (Rpe), de la
pression de Hertz ( PHz) admissible et du couple transmis.
•Ce dernier change suivant le rapport sélectionné. De plus, les durées de fonctionnement pour chacun des
rapports ne sont pas identiques
•Les roues et pignons sont fabriqués en aciers faiblement alliés de type 27CD4 OU 27MC5, et ils subissent un
traitement de carbonitruration (traitement de surface thermochimique au carbone et à l’azote) et une trempe
à l’huile.
•L’ensemble des pignons en liaison encastrement avec l’arbre peut former un élément monobloc (les pignons
sont alors nommés, pignons arbrés). C’est une solution idéale pour conférer à l’ensemble une grande raideur.
•Quand la solution précédente est non réalisable, le pignon peut être rapporté sur l’arbre par clavettes ou
cannelures
l ou par frettage
f ou soudure
d ; ill s’agit
’ alors
l d’une
d’ solution
l non démontable.
dé bl
Pignon rapporté sur
Pignon
g l’arbre par cannelure
arbré
6.1. Boites de vitesse à deux arbres
Figure 2
Figure 3
6.2. Boites de vitesse à trois arbres
Rapport engagé : 4ème Rapport engagé :5ème
• La transmission automatique assure le changement des vitesses sans l’intervention de l’opérateur.
• Les boites de vitesses automatiques se composent généralement d’une association de trains épicycloïdaux à un
convertisseur de couple hydraulique
convertisseur de couple hydraulique.
• Une boite de vitesses peut comporter plusieurs trains épicycloïdaux; en automobile, où on utilise plus
fréquemment une combinaison de quatre vitesses, il y aura deux trains épicycloïdaux.
• On obtient les différents rapports de démultiplication en solidarisant certains éléments mobiles (planétaires ou
porte‐satellite) ou en immobilisant certains autres.
Pour assurer ces opérations, on utilise en général des embrayages ou des freins à disques multiples travaillant dans
•Pour assurer ces opérations, on utilise en général des embrayages ou des freins à disques multiples travaillant dans
l’huile.