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Introduction :
Durant ces dernières années, l'opinion publique commence à percevoir que le
travail des enfants est un phénomène massif, les médias propagent un certain nombre
d'idées dont les fondements n'ont pas été réellement étudies. On entend soudainement
parler de "la briqueterie du Bengale", "l'industrie du tapis noué à la main en Inde",
"les mines de charbon en Colombie",..., ainsi que plusieurs autres exemples, mais
quelle est réellement la nature de ce travail dans ce monde ? Quelles ont été les actes
commis pour la prévention de ce phénomène ? Et que reste-t-il à faire ?
ㄱ La pauvreté :
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Sigle désignant : Bureau International de Travail
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La valorisation de l’apprentissage :
Dans les pays en développement, la pression sociale en faveur de la
scolarisation reste faible, car les parents eux-même ont commencé à travailler très
jeunes ; c’est pourquoi ils trouvent cela très normal car la «culture » de l’école n’a pas
suffisamment gagné les esprits.
Les points de vue sur l’activité des enfants diffèrent entre les pays industrialisés, où
domine la vision d’un «fléau social » et les pays en développement où le travail
précoce n’est pas toujours considéré comme un échec social. Dans la plupart de ces
pays, l’école ne constitue pas une garantie de gagner sa vie car apprendre un métier
au près d’un artisan est préférable d’être diplômé en chômage.
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Sigle désignant : Programme International d’Elimination du travail des enfants
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Mais la CISL prévient que ces organisations risquent de limiter les enfants et de les
enraciner dans leurs travaux, bien qu’ils aident à faire respecter les droits du travail.
Conclusion :
Malgré la prise de conscience publique du problème de travail des enfants,
rien n’indique que le travail des enfants tend à diminuer surtout que la pauvreté
s’étend de plus en plus (plus de 300 millions d'enfants travaillent dans le monde).
D’autre part, la sensibilisation à certaines tâches dangereuses risque de faire oublier
les autres travaux des enfants.
Mais la concurrence mondiale économique oblige les états à ne pas
s’intéresser aux aides sociales. Quand est-ce qu’on réalisera que la concurrence se
manifeste dans l’éducation et la réduction des inégalités ? Et quel visage social
voulons-nous donner à notre état et plus généralement à notre planète ?