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CP 26E
SOMMAIRE
-3-
NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
Avril 2017
2.6. Le marquage.....................................................................................................................41
2.6.1. Les textes de référence ........................................................................................41
2.6.2. Coexistence de la marque NF avec le marquage CE ...........................................42
2.6.3. Le logo NF............................................................................................................42
2.6.4. Les modalités de marquage .................................................................................42
2.6.4.1. Contenu du marquage ..........................................................................43
2.6.4.2. Fréquence de marquage ......................................................................43
2.6.5. Conditions d’apposition du logo NF ......................................................................43
2.6.6. Conditions de démarquage du logo NF ................................................................44
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Mise à jour et
historique des
modifications
Partie 1
Partie 2
Partie 7
Quelles sont les exigences à
respecter ?
Comment remplir les
- pour le produit
dossiers ? FABRICANT
- pour le contrôle de la production
Modèles de courriers en usine
- pour le marquage
Partie 6
Partie 3
Quels sont les coûts ?
- Tarifs applicables Comment obtenir la
- Conditions de facturation certification ?
- dossier de demande
- visite d’admission
- processus d’obtention
Partie 4
Partie 5
Quelles sont les modalités
Quels sont les intervenants ? de suivi ?
- Organisme certificateur - surveillance
- Auditeurs/inspecteurs - modifications et évolutions
- Laboratoire d’essais
- Comité particulier
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
Avril 2017
Ces référentiels de certification sont établis et peuvent être révisés, en tout ou partie, par les
organismes certificateurs mandatés, après consultation des parties intéressées. Ils sont approuvés
par le Directeur Général d’AFNOR Certification pour acceptation dans le système de certification
NF. La date d’approbation est précisée dans chacun de ces référentiels.
Le présent document est établi conjointement et validé par le CERIB et le CSTB, organismes
mandatés pour les marques mentionnées ci-avant, après consultation des parties intéressées. Il
constitue la partie commune des référentiels mentionnés ci-avant. A ce titre, il est approuvé par le
Directeur Général d’AFNOR Certification et annule toute version antérieure. Il peut être révisé
dans les mêmes conditions.
Les principales modifications ayant un impact sur le processus de certification des produits sont
repérées par un trait dans la marge.
Partie N° de
Date Modification effectuée
modifiée révision
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
Avril 2017
Partie N° de
Date Modification effectuée
modifiée révision
Tout le Janvier
0 Création du document
document 2007
aux titulaires,
aux demandeurs,
aux membres du comité particulier,
aux auditeurs et personnels concernés du CERIB et du CSTB, aux sous-traitants (le cas
échéant).
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
Avril 2017
Cette partie présente les généralités sur la marque NF et sa matérialisation et donne les définitions
générales communes aux applications des marques NF :
La Marque NF est accessible à tout demandeur dont les produits entrent dans le champ
d'application défini en Partie 1 de chacun des référentiels de certification des produits sus-cités.
1.3. La marque NF
Créée en 1938, la marque NF est une marque collective de certification, qui a pour objet de
certifier la conformité des produits aux documents normatifs nationaux, européens et
internationaux les concernant, pouvant être complétés par des spécifications complémentaires,
dans des conditions définies par des référentiels de certification. Elle est délivrée par AFNOR
Certification et son réseau d’organismes partenaires, qui constituent le réseau NF.
Le droit d’usage de la marque NF est accordé sur la base de la conformité à une (des) norme(s) et
de façon générale à l’ensemble d’un référentiel de certification, pour un produit provenant d’un
demandeur et d’un processus de conception et/ou de fabrication et/ou de commercialisation
désignés. L’attribution du droit d’usage ne saurait en aucun cas substituer la responsabilité de
l’organisme mandaté à celle qui incombe légalement à l’entreprise titulaire du droit d’usage de la
marque NF.
La marque NF s’attache à contrôler des caractéristiques de sécurité des personnes et des biens,
d’aptitude à l’usage et de durabilité des produits, ainsi que des caractéristiques complémentaires
éventuelles permettant de se différencier sur le marché.
Unanimement reconnue par les acteurs économiques, les consommateurs, les pouvoirs publics et
les institutions, la marque NF s’est forgée une réputation incontestable, reconnue par le statut très
rare de marque notoire en France. Sa notoriété repose sur :
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
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la conformité aux normes, symbole du consensus obtenu entre les parties intéressées ;
l’assurance d’avoir des produits de qualité, sûrs et performants, ayant fait l’objet de contrôles ;
le souci de répondre aux attentes évolutives des marchés ;
la confiance dans la robustesse des processus de certification mis en œuvre pour sa
délivrance (rigueur, transparence et impartialité, maîtrise des processus) ;
la confiance dans la compétence et l’impartialité des organismes qui la délivrent.
Le droit d’usage de la marque NF est accordé par AFNOR Certification ; chaque application est
gérée par un organisme mandaté nommé par AFNOR Certification :
Les coordonnées des Organismes Mandatés sont précisées en Partie 5 des référentiels produits.
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La composition des référentiels des certifications NF 384, 394, 395 et 396 et leur articulation avec
le présent document sont précisées dans les documents spécifiques à chacune d’elles.
Version
citée par la
NF EN 13369 Règles communes pour les produits préfabriqués en béton
norme
produit
2.2.2. Matériaux
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Version
Additions pour béton hydraulique – Additions calcaires –
NF P 18-508 en
Spécifications et critères de conformité
vigueur
Version
Additions pour béton hydraulique – Additions siliceuses –
NF P 18-509 en
Spécifications et critères de conformité
vigueur
Version
NF P 18-545 en Granulats – Eléments de définition, conformité et codification
vigueur
Version
Produits préfabriqués en béton - Surfaces et parements de
FD CEN/TR 15739 en
béton – Eléments d’identification
vigueur
P 18-503 / Surfaces et parements de béton – Eléments d’identification
2.2.3. Essais
2.2.4. Conception
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Mémento Qualité CERIB : ensemble des fiches pratiques en ligne destinées à faciliter
l’application des dispositions relatives à l’assurance qualité des produits (essais, matériels de
mesure, système qualité, etc.).
Le ciment utilisé doit être certifié par la marque NF « Liants Hydrauliques » ou une certification de
produit équivalente.
2.4.1.2. Granulats
Les granulats utilisés doivent être des granulats pour béton conformes à la norme NF EN 12620
(pour les granulats courants) ou à la norme NF EN 13055-1 (pour les granulats légers) et au
complément national NF P 18-545.
2.4.1.3. Additions
L’eau de gâchage doit être conforme à la norme NF EN 1008. L’eau provenant d’un réseau de
distribution public satisfait à cette condition sans contrôle.
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2.4.1.5. Adjuvants
Les adjuvants utilisés relèvent de la norme NF EN 934-2 et doivent être non chlorés. Ils doivent
être certifiés par la marque NF « Adjuvants pour bétons, mortiers et coulis » ou une certification de
produit équivalente.
Dans le cas contraire, il doivent être produits dans des usines de production d’adjuvants titulaires
du droit d’usage de la marque NF « Adjuvants pour bétons, mortiers et coulis » ou une certification
équivalente et être couverts par le même système de contrôle de production en usine que ces
derniers.
Les agents de cohésion utilisés doivent être produits dans des usines de production d’adjuvants
titulaires du droit d’usage de la marque NF « Adjuvants pour bétons, mortiers et coulis » ou une
certification équivalente et être couverts par le même système de contrôle de production en usine
que ces derniers.
2.4.1.7. Ajouts
Le demandeur/titulaire doit exiger de son fournisseur qu’il lui communique la composition chimique
de l’ajout afin qu’il en vérifie l’aptitude générale à l’emploi.
Les aciers utilisés doivent être certifiés par la marque NF « Aciers pour béton armé » ou une
marque de certification équivalente.
2.4.1.9. Armatures
Les armatures façonnées pour béton armé non certifiées par la marque NF « Armatures » ou une
marque de certification équivalente doivent faire l’objet d’un contrat définissant les exigences et la
nature des contrôles effectués par le fournisseur sur l’ensemble des phases de production.
Les treillis raidisseurs doivent être certifiés par la marque NF « Armatures » ou une marque de
certification équivalente.
Le fabricant définit lui-même ses prescriptions internes pour que les armatures aient un niveau de
qualité équivalent à celui des armatures certifiées. En particulier, le fabricant :
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
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Les armatures de précontrainte utilisées sont des torons et des fils non lisses en acier à haute
résistance et bénéficient d’un certificat ASQPE (Association pour la Qualification de la
Précontrainte et des Équipements des ouvrages) ou équivalent.
Les exigences en matière de sécurité concernant ces dispositifs ne relèvent pas des présentes
certifications : il y a lieu de se reporter à la réglementation en vigueur.
Les boucles de levage incorporées dans les produits doivent respecter les dispositions du
§ 92.4 du fascicule 65. En particulier :
Les inserts de levage doivent être employés selon le cahier des charges du fournisseur et être
conformes aux stipulations de l’OPPBTP (Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment
et des Travaux Publics) lorsqu’elles existent.
2.4.2. Le béton
2.4.2.1. Exigences complémentaires sur les BAP
2.4.2.1.1. Évaluation des déformations différées du béton (retrait et fluage)
soit la (les) formule(s) de BAP de l’usine est (sont) inscrite(s) dans les limites actuelles des
formules génériques définies au tableau ci-dessous (pour le volume de pâte et la résistance
caractéristique f ck, la valeur E/C étant inférieure ou égale à 0,50), auquel cas il n’y a pas de
dossier particulier à fournir ;
1
Eau efficace/quantité de ciment seul (sans ajouts).
2
G = pourcentage en volume des granulats de taille supérieure à 80 µm.
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
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soit la formule du BAP diffère des formules génériques, auquel cas l’industriel devra justifier
les caractéristiques relatives au fluage (déformation totale, déformation endogène) et au
retrait hydraulique par des mesures sur une durée au moins égale à 3 mois, ou le cas
échéant, par l’utilisation d’un modèle basé sur les méthodes d’homogénéisation (modèle
trisphère développé par De Larrard et Leroy) dont le domaine d’application couvre la (les)
formule(s) de BAP utilisée(s) par le demandeur. Il est indiqué ci-après la méthodologie de
détermination expérimentale des paramètres utiles pour les méthodes d’homogénéisation :
1 pi .mi
n
1 i
g
M
2. Compacter le mélange :
verser dans un récipient métallique cylindrique et calibré, de diamètre (d) > à 5 fois
la dimension du plus gros granulat (exemple : 16h32) ;
remplir le récipient, araser, peser la quantité de mélange non utilisée (m2) et en
déduire la masse du mélange sec mis en place dans le récipient (ms) ;
brider le récipient sur une table vibrante ;
appliquer une contrainte de 10 kPa sur l’échantillon par le biais d’un piston introduit
dans le cylindre ;
vibrer l’ensemble pendant 2 min.
3. Calculer g* :
1
Correspond à la désignation, selon NF EN 12390-2, des moules 16 x 32.
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4 ms
g*
d 2 h s
Cette opération est répétée 3 fois, la valeur g* retenue est moyenne de ces 3 mesures.
Les classes de résistance certifiables sont celles définies dans l’EN 206 et rappelées ci-après.
Elles sont C20/25 pour le béton armé et 30/37 pour le béton précontraint.
C25/30 25 30
C30/37 30 37
C35/45 35 45
C40/50 40 50
C45/55 45 55
C50/60 50 60
C55/67 55 67
C60/75 60 75
C70/85 70 85
C80/95 80 95
C90/105 90 105
Le fabricant peut choisir des paliers intermédiaires par pas de 1,0 N/mm² ; dans ce cas, les
propriétés du béton sont obtenues par interpolation linéaire.
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Les valeurs obtenues sur cylindre 160 x 320 mm sont équivalentes à celles obtenues sur cylindre
150 x 300 mm. Celles obtenues sur cube de 100 mm confectionné et conservé dans les conditions
de fabrication doivent être multipliées par un coefficient 0,9 pour obtenir la valeur équivalente sur
cylindre.
Le cas échéant, le référentiel de certification propre au produit spécifie une (des) valeur(s)
minimale(s) supérieure(s) à celle(s) énoncée(s) ci-avant.
Pour que le béton résiste aux agressions environnementales, sa composition doit respecter les
valeurs limites du tableau NA.F.1 ou NA.F.2 de NF EN 206-1/CN :2012, au choix du fabricant.
Lorsque le béton doit satisfaire à plusieurs classes d’exposition, les exigences les plus
contraignantes s’appliquent.
Le dosage minimal en liant équivalent et le rapport maximal eau efficace/ liant équivalent résultant
des exigences précédentes peuvent être modifiés si pour un ciment et une addition donnés, la
performance de durabilité peut être démontrée équivalente à celle du béton de référence
conformément à l’Annexe E de la norme NF EN 206-1 et à la « Méthodologie d’application du
concept de performance équivalente des bétons » publiée par la FNTP.
Le béton doit être mis en place de manière à ne pas contenir une quantité notable d'air occlus
autre que l'air entraîné et à éviter une ségrégation néfaste.
2.4.2.4.2. Cure
La méthode de cure et les conditions de protection contre la dessiccation doivent être définies
conformément aux dispositions du § 4.2.1.3 de la norme NF EN 13369 dans la version applicable
au produit et faire l’objet d’enregistrements.
La protection contre la dessiccation doit être maintenue jusqu'à ce que la résistance minimale du
béton (exprimée soit par le degré de durcissement, soit par la résistance mesurée sur cylindre ou
sur cube à la fin de la cure), indiquée dans le tableau 2 de la NF EN 13369, ait été atteinte. La
résistance du béton doit être mesurée sur éprouvette de béton protégée contre la dessiccation
comme le produit.
Pour des durées d’utilisation prévues au projet supérieures à 50 ans ou pour des conditions
environnementales locales particulières, d’autres valeurs peuvent être données selon les
prescriptions propres à leur destination, comme indiqué dans le dossier de conception.
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
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Les traitements thermiques appliqués doivent être définis conformément aux dispositions du
§ 4.2.1.4 de la NF EN 13369 dans la version applicable au produit et faire l’objet
d’enregistrements.
2.4.3. Armatures
2.4.3.1. Enrobage des armatures
Sauf exigences particulières définies dans le référentiel de certification du produit (en particulier du
fait de la norme DTU applicable) ou dans la commande, l’enrobage minimal des armatures doit
satisfaire aux exigences définies au § 4 de la norme NF EN 1992-1-1 (Eurocode 2 partie 1-1) et au
§ 4 de son annexe nationale NF EN 1992-1-1/NA.
La contrainte de tension initiale appliquée à un produit doit être définie dans les documents de
fabrication conformément au et enregistrée.
L’écart entre la force de précontrainte appliquée et celle visée (voir l’annexe K de NF EN 13369) à
l’extrémité active, immédiatement après la mise en tension, doit rester dans les tolérances des
classes A (tolérances normales) ou B (tolérances réduites) de la NF EN 13369, en cohérence avec
les contraintes de tension initiale correspondantes.
De plus l'écart entre l'indication de la mise en tension et la contre-mesure de vérification (selon les
procédures de l'usine, cf. tableau 4 note 2) ne doit pas excéder 7 %.
Lors du transfert de la force de précontrainte, le béton doit avoir une résistance minimale fcm,p d’une
fois et demie la contrainte maximum de compression dans le béton et pas moins de 25 N/mm² sur
cylindre.
Dans tous les cas la résistance doit être adaptée aux conditions d’ancrage des torons.
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Avril 2017
pour une tension initiale F0.max = mini de (0,85 Fprg, 0,95 Fpeg) :
Fils :
Torons :
2.4.4.2. Aspect
Chaque référentiel précise les exigences minimales et les tolérances applicables aux
caractéristiques relatives à l’aspect des produits définies en référence au FD CEN/TR 15739
« Produits préfabriqués en béton – Surface et parements en béton – Eléments d’identification » ou
à la P 18-503 « Surface et parements en béton – Eléments d’identification ».
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
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Le respect de ces dispositions est attesté par la traçabilité de l'exigence parasismique pour
l'ouvrage concerné dans la commande et/ou le dossier de conception et les documents de
fabrication validés par le bureau d’études.
Les règles permettant le respect de ces dispositions, ainsi que les consignes relatives à
l'apposition de la lettre "S" sur le marquage des produits destinés à un ouvrage parasismique, sont
explicitées dans la documentation du Contrôle de Production en Usine.
Une déclaration de la direction quant à son engagement dans la qualité des produits, le
développement, la mise en œuvre et l’amélioration continue du système qualité doit être établie.
Les tâches, les responsabilités et l’autorité du personnel impliqué dans le contrôle de production
en usine doivent être définies.
L’ensemble des installations, équipements et personnel nécessaires pour réaliser les contrôles et
essais requis doit être disponible chez le demandeur/titulaire.
Le fabricant doit définir également les critères de compétence de son personnel chargé des
contrôles et essais ; une suppléance aux postes-clés doit être prévue. Des enregistrements
démontrent que le personnel concerné répond à ces critères et que les connaissances du
personnel en relation avec cette application de la marque NF sont entretenues.
Pour chacune des applications de la marque NF visées ici, le producteur doit établir, documenter,
tenir à jour et appliquer un système de contrôle de la production en usine qui permette d’assurer
que le produit mis sur le marché satisfait aux prescriptions du référentiel de la marque NF.
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
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Les résultats obtenus sont utilisés pour maîtriser le matériel, les matières premières et autres
matériaux incorporés, le procédé de fabrication et le produit.
Ce système doit être examiné (revue de direction) à la fréquence spécifiée dans les documents
afin d’assurer qu’il demeure constamment approprié et efficace. Des enregistrements des revues
de direction doivent être établis.
La maîtrise des documents – MQ, procédures, instructions de travail, plans, normes et procédures
de contrôles de la production en usine – doit être telle que seuls les documents en vigueur soient
disponibles aux endroits appropriés.
La modification du produit entraîne obligatoirement une mise à jour des documents et des dossiers
permettant de conserver trace des dates et des circonstances de la modification réalisée.
Tous les enregistrements qualité sont gérés (fiches d’autocontrôle, fiches de suivi du matériel de
laboratoire, fiche de réclamation client,…).
Les registres utilisés pour l’enregistrement des contrôles et essais sur les matières premières, le
béton frais, les fournitures et le produit fini ainsi que le rapport hebdomadaire de laboratoire,
doivent être tenus à jour en permanence.
Ces documents doivent être disponibles sur le site de production et être à la disposition de
l’auditeur/inspecteur délégué par l’organisme mandaté.
Les exigences relatives aux approvisionnements doivent être définies. Elles doivent a minima
contenir les exigences du § 2.4 du présent document et être portées sur les bons de commande.
Lorsque nécessaire, les données, prouvant qu’ils conviennent, doivent être fournies.
Les contrôles et essais communs aux applications de la marque NF décrites en partie 1 sont
définis dans le tableau 1 ci-après.
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
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1
Voir également fiches n° 143 et 144 du mémento qualité CERIB.
2
Allégement possible. voir § suivant.
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
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Dans le cas où le granulat est certifié par la marque NF, le fabricant est dispensé du contrôle.
Lorsque le producteur est déjà titulaire d'une certification pour des produits autres que ceux visés
par le référentiel spécifique au produit, les allégements déjà accordés dans le cadre de l'autre
certification sont pris en compte.
Après admission, les organismes mandatés peuvent autoriser le fabricant à réduire la fréquence
de contrôle (analyse granulométrique, teneur en eau et équivalent de sable pour les sables) à un
essai au moins trimestriel lorsque le contrat passé avec le(s) fournisseur(s) prévoit le respect des
spécifications et la communication au moins hebdomadaire des analyses de contrôle
(granulométrie, teneur en eau et pour les sables, équivalent de sable).
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
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Le fabricant peut appliquer l'allégement précité 15 jours après en avoir informé les organismes
mandatés, dans la mesure où il remplit toutes les conditions prévues.
A chaque changement d'origine des granulats, l'ensemble des contrôles est repris à la fréquence
d'un contrôle par semaine jusqu’à concurrence de 30 analyses pour établissement du nouveau
fuseau.
2.5.5. Production
Les documents de fabrication doivent, selon les cas, comporter les informations ci-après :
Le plan de contrôle en production porte au moins sur les étapes du processus de fabrication
définies dans les tableaux 2, 3, 4 et 5 ci-après :
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
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1
1/an vérification du matériel de dosage des ciments et granulats (justesse et fidélité) par un organisme
accrédité COFRAC ou équivalent.
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
Avril 2017
L’ensemble de ces vérifications doit faire l’objet d’un enregistrement (fiche de suivi de production,
rapport de maintenance, fiche de poste, …).
Élément du
Contrôles/essais Objectif Fréquence
procédé
À la première livraison d’une
nouvelle origine des
Évaluer la conformité au
granulats, en cas de
Proportion de Analyse fuseau granulaire (établi sur la
modification de dosage, puis
constituants granulométrique1 base de 30 résultats) et à la
une fois par semaine2 et en
teneur en eau prévue
cas de doute après un
contrôle visuel
1
Voir également fiche n° 182 du mémento qualité CERIB
2
Allégement possible, voir ci-après.
3
Voir également fiche n° 382 du mémento qualité CERIB
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
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Élément du
Contrôles/essais Objectif Fréquence
procédé
Calcul Au démarrage, puis
Rapport
(voir également fiche n° S’assurer de la conformité à la En cas de modification de la
eau/ciment du
352 du mémento qualité valeur spécifiée composition de béton et
béton frais
CERIB) Une fois par mois
La composition du béton est considérée comme modifiée dans le cas d’un au moins des
changements suivants :
1
Spécification liée à certaines classes de durabilité vis-à-vis du gel-dégel. Si l’usine n’utilise pas
d’entraîneur d’air, des mesures de performances sur le béton doivent être effectuées selon la fiche n° 407
du mémento qualité CERIB.
2
Il est possible de réduire les essais à 3 éprouvettes par classe de résistance et par semaine ; toutefois la
traçabilité des traitements thermiques réalisés reste exigée.
3
En particulier, si le béton est réalisé avec entraîneur d’air, il n’y a pas d’exigence sur l’absorption d’eau
maximale.
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
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Après admission le fabricant réduit la fréquence des analyses granulométriques à une analyse par
trimestre, si celui-ci pratique la surveillance du dosage en ciment (relevé au moins hebdomadaire
et report sur un registre de la valeur de la lecture des bascules).
La fréquence d'une mesure de la teneur en eau par semaine par composition de béton est
maintenue.
Le fabricant peut appliquer l'allégement précité 15 jours après en avoir informé les organismes
mandatés, dans la mesure où il remplit toutes les conditions prévues.
- période de démarrage (minimum 20 jours de production) : les deux essais sont journaliers
- période courante :
o l’essai d’étalement est effectué journellement ;
o si :
l’essai à la boîte en L est stabilisé (pour les 15 dernières valeurs, le
coefficient de variation est < 10 % et chaque valeur individuelle est comprise
entre 0,8 et 1,2 fois la moyenne) et
les valeurs individuelles d’étalement sont situées dans une fourchette de
+/- 50 mm autour de la moyenne sur les 15 dernières valeurs,
l’essai à la boîte en L est effectué une fois par mois et en cas de non-respect de la
fourchette d’étalement.
suivi de la non ségrégation du béton par l’essai de stabilité au tamis selon la NF EN 12350-
11. Pendant la phase de démarrage, cette mesure est effectuée une fois par semaine, dans
le cas où il n’y a pas d’agent de viscosité dans la formule, et une fois par mois dans le cas
contraire. Par la suite, la périodicité de ces contrôles devient respectivement mensuelle et
trimestrielle.
1
Des informations sur les essais des BAP sont également disponibles dans les fiches N° 378, 429 et 430
du mémento qualité CERIB
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
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Dans le cas où le titulaire bénéficie d’un allégement des fréquences des contrôles sur le béton
frais, les relevés du dosage en ciment et de la teneur en eau sont classés.
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Élément du
Contrôles/essais Objectif Fréquence minimale
procédé
Armatures
Contrôles selon § 2.4.1.11
réalisées par le Contrôle permanent selon le
et procédure interne de Conformité aux spécifications
fabricant lui- CPU de l’usine
l’usine
même
exécution des soudures
selon les données
Autocontrôle : tous les
Inserts ayant techniques du plan et les
produits
un rôle Contrôle visuel prescriptions du fournisseur
Vérification interne : 1
mécanique absence d’improvisation en
produit par semaine
cas de données
manquantes
Pliage et
soudage des Contrôle visuel Conformité au plan 1 par semaine
armatures
propreté avant
positionnement
Contrôle visuel absence de raboutage 1 par semaine
si gainage : conformité aux
Toutes
prescriptions1
armatures
Inserts Autocontrôle : tous les
produits
Mesurage Conformité du positionnement Vérification interne : 1
produit par semaine et par
moule
Moules et
Contrôle visuel Propreté et huilage 1 fois par jour
bancs
1 relevé sur une armature par
Pression manométrique au Mesurage de la tension et/ou
Précontrainte cycle, moule et type
vérin, allongement ou force2 de l’allongement
d’armature
Autocontrôle : tous les
Conformité aux plans de produits
Avant moulage Contrôle visuel
fabrication Vérification interne : 1
produit par jour
Compactage correct
Absence de reprises de
Mise en place
Contrôle visuel bétonnage non prévues 1 fois par jour
du béton
Respect des consignes si
ferraillage
Protection Contrôle visuel 1 fois par jour
contre la Conformité aux spécifications
dessiccation Degré de durcissement ou du § 2.4.2.4.2 ci-avant 1 fois par semaine
(cure) résistance du béton
1
Le gainage est possible avec des gaines permettant d’assurer une étanchéité suffisante contre les
risques de pénétration de laitance.
Les gaines sont exemptes de tout produit agressif, sans adhérence avec l’armature, fixées dans leur
position définitive (figurant sur le dessin d’exécution), après la mise en tension, avec les moyens
appropriés à leur maintien pendant la mise en place du béton et obturées en extrémité.
2
Lorsque la mise en tension est effectuée par l’un de ces moyens, le contrôle est effectué par l’un des
autres moyens ou au tensiomètre.
- 33 -
NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
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Élément du
Contrôles/essais Objectif Fréquence minimale
procédé
Vérification des conditions
1 fois par poste
Traitement concernées1 Conformité aux spécifications
thermique Enregistrement du cycle du § 2.4.2.4.3 ci-avant
1 enregistrement par cycle
d’étuvage
Résistance à la
Résistance à la compression sur Conformité de résistance à la
3 éprouvettes par moule ou
compression au éprouvettes vibrées et compression du béton au
banc2
relâchement conservées dans les § 2.5.5.2.3 ci-après
conditions de fabrication
Vérifier :
l’absence de relâchement
brutal par sectionnement,
Relâchement
Contrôle visuel le relâchement simultané et 1 par poste
des armatures progressif de toutes les
armatures,
le respect des consignes de
sécurité3.
Coupe des
Contrôle visuel Conformité à la procédure4 1 par poste
armatures
Pour le béton armé, lorsque la résistance à la fin de la protection contre la dessiccation est vérifiée
par essai, d’autres éprouvettes que le cylindre 16 x 32 cm ou le cube 15 x 15 cm peuvent être
utilisées en appliquant les coefficients de conversion du tableau ci-après.
Pour le béton précontraint, lorsque le cycle d’étuvage prévu est terminé, la mise en précontrainte
peut être effectuée si le seuil de résistance requis f cr est atteint, c’est-à-dire conforme à la valeur
portée sur la fiche de fabrication. f cr ne peut être inférieure aux valeurs minimales prescrites par le
référentiel produit ou en l’absence de prescription spécifique, au § 2.4.3.2.3 ci-avant.
1
En particulier, positionnement des sondes à proximité immédiate de la surface du béton et nombre de
sondes conforme à la consigne
2
En alternant sur les files lorsque le moule en comporte 2 (ou plus), pour un même béton coulé
simultanément sur les files concernées, avec un même traitement thermique.
3
Notamment les prescriptions de l’OPPBTP.
4
L’emploi du chalumeau est autorisé pour la coupe au ras du béton.
5
En alternant sur les files lorsque le moule en comporte 2 (ou plus), pour un même béton coulé
simultanément sur les files concernées, avec un même traitement thermique.
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
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Non
Non
Non
Y a-t-il déjà eu 2
Oui
délais d’attente ?
Non
Problème majeur
-------------------------
Délai d’attente
Etude approfondie
avant relâchement
Investigations
complémentaires
Résultats
Rebut Non Oui Relâchement
satisfaisants ?
- 36 -
NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
Avril 2017
en période de démarrage,
en période courante.
L’ensemble de ces vérifications doit faire l’objet d’un enregistrement (fiche de suivi de production,
cahier de fabrication, fiche d’autocontrôle, fiche de poste, registres). Ces enregistrements satisfont
aux mêmes exigences que les registres produits finis (voir ci-après).
Ils ont pour objet essentiel de vérifier la conformité des produits aux normes définies au
paragraphe 2 de leur référentiel de certification spécifique pour les caractéristiques applicables et
sont effectués selon les modalités et fréquences précisées dans le référentiel de certification du
produit, lors d’une demande d’admission, d’extension ou de modification du processus de
fabrication, et dans le cadre de la surveillance.
Élément du
Objectif Contrôles/essais Fréquence minimale
procédé
Comparaison du
Vérification du marquage Au démarrage du poste et
Marquage marquage
apposé une fois par jour
apposé/consigne
Vérification du respect des
Comparaison des zones zones de stockage et de
de stockage utilisées/plan l’isolement des produits
Stockage non conformes Une fois par jour
Note : Les contrôles de résistance en compression et, le cas échéant, d’absorption d’eau du
béton, sont définis au tableau 3.
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
Avril 2017
Ce paragraphe précise les conditions d’acceptation ou de refus immédiat des produits, les
conditions et traitements des contre-essais.
Les produits non conformes ne sont pas marqués NF ou sont démarqués du logo de la
certification.
Les résultats des contrôles et essais, sont enregistrés sur les registres dès leur exécution :
Ces registres sont archivés dans des conditions qui assurent leur disponibilité et garantissent leur
conservation. Leur durée minimale d'archivage est de 5 ans. Y sont consignés les résultats des
contrôles effectués ainsi que les décisions prises en cas de résultats non conformes et toutes
informations utiles.
Sur ce registre sont consignées les synthèses des différents contrôles, et le cas échéant des
réclamations clients, ainsi que des décisions prises au vu des résultats d’essais. La quantité
d’éléments produits et la quantité d’éléments non conformes sont précisées.
Les destinataires de ce rapport sont indiqués.
Note : Le registre peut être un classeur collationnant les informations demandées et issues du
système d’information de l’entreprise.
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
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Le fabricant doit établir, documenter et tenir à jour des procédures de manutention, de stockage,
de conditionnement, de marquage, de traçabilité et de livraison du produit : voir publication
technique CERIB « Système de Contrôle de Production en Usine – Guide pour l’élaboration du
Manuel Qualité » (2006). De plus :
le demandeur/titulaire doit conserver les enregistrements des clients, à qui les premiers
produits ou lots de produits acceptés après les essais définis dans le système de contrôle
de production en usine et marqués CE et NF, ont été vendus ;
les produits ne doivent pas être livrés avant le délai déclaré par le fabricant dans son
dossier de certification. Ce délai fixe doit permettre l’exploitation des résultats des contrôles
nécessaires à la vérification de la conformité du produit.
Les équipements nécessaires à la mise en œuvre des contrôles, mesures et essais définis
précédemment doivent être répertoriés et leur état périodiquement vérifié ; la destination
(personnel et poste occupé) de ces équipements doit être maîtrisée.
L'ensemble des installations, équipements et personnel nécessaires pour réaliser les contrôles et
essais requis doit être disponible chez le demandeur/titulaire.
L'ensemble du matériel d'essai et de mesurage doit être étalonné, contrôlé et maintenu en état de
manière à pouvoir prouver la conformité des éléments aux prescriptions imposées. La
documentation et les certificats de ce matériel doivent être tenus à disposition.
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
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Matériel de vérification de
Vérification ou étalonnage
l’épaisseur d’enrobage béton des 1 fois par an
raccordé à l’étalon officiel1
armatures
Si le résultat d'un essai ou d'un contrôle relatif à un élément n'est pas satisfaisant, le fabricant doit
prendre aussitôt les dispositions nécessaires pour pallier le défaut. Une fois le défaut rectifié,
l'essai ou le contrôle concerné doit être répété sans retard, à condition que cela soit
techniquement possible et nécessaire pour prouver que les défauts ont été corrigés.
2.5.9.2. Défectueux
Les défectueux (c'est-à-dire les produits non conformes à une ou plusieurs prescriptions de leur
référentiel de certification) doivent être stockés sur une aire spécifique identifiée dans l’attente de
la décision du client. Les mesures prises (le cas échéant : réparation, livraison après accord du
client ou destruction en cas de refus) sont enregistrées.
Les détails de toutes les réclamations reçues quant à la qualité des produits doivent être
enregistrés. Le registre doit comporter la description du produit, l'identification du chantier, la date
de fabrication, la nature de la plainte et l'action entreprise en conséquence.
1
Pour les contrôles effectués au mètre ruban : acheter un mètre ruban Classe 2 et le gérer comme un
consommable.
2
Sauf étuve : 1 sur 2 ans.
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
Avril 2017
Le titulaire doit mettre en place une méthode de suivi qualité destinée à éviter le renouvellement
des anomalies et des non-conformités détectées en interne ou via les réclamations clientèle.
Il doit prévoir :
une analyse des procédés et opérations de fabrication, des résultats d’essais et des
réclamations, pour déterminer les causes possibles des productions non conformes, afin
d’adopter des mesures correctives pour éviter que les non conformités réapparaissent ;
une gestion qui garantit que les actions correctives sont mises en œuvre et qu’elles
produisent l’effet escompté.
2.6. Le marquage
Au-delà de l’identification d’un produit certifié et de sa traçabilité, le marquage d’un produit par le
logo NF assure une meilleure protection des utilisateurs et permet la défense des titulaires contre
les usages abusifs et les contrefaçons.
Le Code de la Consommation
Par ailleurs, la mention des principales caractéristiques certifiées a pour objectif de rendre
transparentes pour les consommateurs et les utilisateurs, les caractéristiques techniques sur
lesquelles porte la marque NF. Elle valorise ainsi la certification et son contenu. On appelle
« caractéristique certifiée » toute caractéristique technique dont le contenu est contrôlé dans le
cadre de la marque NF.
Les règles de marquage ci-après ont pour but de guider le titulaire dans le respect des exigences
réglementaires, et des exigences de la certification NF. Les Règles Générales de la marque NF
précisent les conditions d’usage, les conditions de validité et les modalités de sanction lors
d’usage abusif de la marque NF.
Sans préjudice des sanctions prévues aux Règles Générales de la marque NF, toute annonce
erronée des caractéristiques certifiées et tout usage frauduleux du logo NF expose le titulaire à
des poursuites pour fraude et/ou publicité mensongère.
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
Avril 2017
Ces modalités sont illustrées dans les exemples donnés dans les référentiels spécifiques à chaque
produit.
2.6.3. Le logo NF
Le produit certifié NF fait l’objet d’une désignation et d’une identification distinctes de celles des
produits non certifiés NF.
Le titulaire ne doit faire usage du logo NF que pour distinguer les produits certifiés NF et ceci sans
qu'il existe un quelconque risque de confusion avec d’autres produits et en particulier des produits
non certifiés NF.
Comme indiqué au § 2.6.1, il est recommandé d’informer le consommateur sur les principales
raisons et avantages d’utiliser un produit certifié. Dans le système de certification NF, les
caractéristiques certifiées doivent apparaître sur au moins l’un des supports (produit, emballage ou
documentation)
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
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Un marquage lisible et durable est apposé à l’extérieur du produit, soit directement sur le produit
par tampon encreur ou jet d’encre, soit par étiquettes agrafées ou collées.
Dans tous les cas, la lisibilité et la durabilité du marquage doivent être assurées au moins jusqu’à
la pose du produit.
Tout autre marquage complémentaire est admis, mais en aucun cas il ne doit interrompre le
marquage prévu par la marque NF.
Dans la mesure où il est apposé sur un produit la marque NF et le marquage CE, les deux logos
doivent figurer sur la même face du produit.
Avant admission :
l’identification de l’usine productrice (pour les sociétés ayant plusieurs sites de production, chaque
usine est identifiée d’un signe distinctif),
le numéro d’identification de l’élément et/ou toute(s) autre(s) information(s) permettant d’assurer la
traçabilité de sa fabrication,
les indications propres au produit et définies dans son référentiel de certification.
Après admission : en plus des indications ci-dessus, le marquage comprend le logo de la marque
NF.
Les indications mentionnées au § 2.6.4.1 doivent être apposées sur chaque élément fabriqué.
Tous les produits admis, fabriqués à compter de la date figurant sur la décision d'accord du droit
d'usage de la marque NF et conformes aux exigences des règles de certification qui leurs sont
applicables, doivent être marqués du logo NF.
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
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Toute suspension et tout retrait du droit d'usage de la marque NF entraîne l'interdiction d'utiliser la
marque NF et d'y faire référence sous quelque forme que ce soit . De la même manière, les
produits accidentellement non conformes doivent être démarqués. Dans ce cas, le logo NF,
apposé sur les produits, ne doit plus être visible.
Le titulaire ne doit faire usage de la marque NF dans tout support que pour distinguer les produits
certifiés et ceci sans qu'il existe un quelconque risque de confusion.
Les représentants des organismes d’inspection, sont habilités, lors des visites, à prélever les
documents techniques et commerciaux et tout autre support faisant référence à la marque NF.
Lorsque cela est possible, les bons de livraison doivent porter la mention « marque NF » ou
« certifié NF » ou encore « NF » en fin de chaque désignation du produit. Si tous les produits objet
du bon de livraison sont titulaires de la marque NF, la mention peut être unique par exemple
« produits marque NF » ou « produits certifiés NF ».
Pour l'information aux utilisateurs sur le produit certifié prévue par le Code de la consommation :
L’organisme mandaté fournit sur demande les informations relatives à la validité d’un certificat.
Lorsque le titulaire fournit des copies de documents de certification à autrui, il doit les reproduire
dans leur intégralité.
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
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La liste des titulaires du droit d’usage de la Marque NF [de l’application concernée] est mise à jour
chaque semaine et est disponible sur les sites internet www.cerib.com (rubrique « Evaluation,
usines et produits certifiés NF & Qualif-IB »), www.cstb.evaluation.fr et www.marque-nf.com.
Elle comporte :
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
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Constitution du dossier de
demande de certification
Examen de la recevabilité
administrative et technique de la
demande de certification
Contrôles en usine :
- inspection/audit
- prélèvements
Essais au Laboratoire de la
marque (le cas échéant)
Présentation éventuelle
au comité particulier
Décision et notification
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
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Dans tous les cas, le demandeur précise le tableau NA.F.1 ou NA.F.2 qu’il a choisi pour les
exigences sur la composition de béton.
L’organisme mandaté peut être amené à demander les compléments d’information nécessaires à
la recevabilité du dossier lorsque celui-ci est incomplet.
Dès que la demande est recevable, l’auditeur/inspecteur se met en relation avec le demandeur
pour organiser la visite.
a) les contrôles et essais prévus en partie 2 sont en place depuis au moins 3 mois pour l'ensemble
de la production relevant de la demande ;
b) le produit en demande d'admission a fait l'objet du nombre minimal d’essais défini en partie 2 du
référentiel concerné.
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
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La durée d’une visite (variable en fonction de l’organisation des usines et du nombre de modèles)
est de l’ordre de 2 jours. Elle est effectuée par un auditeur/inspecteur désigné par l’organisme
mandaté.
La réalisation de l’audit peut notamment se faire en présence d’un observateur qui est tenu au
respect de la confidentialité. Cet observateur peut être imposé à l’organisme mandaté par des
normes ou des accords dont il est signataire (lors des audits COFRAC en particulier). La présence
de cet observateur fait systématiquement l’objet d’une information au demandeur par l’organisme
mandaté préalablement à l’audit.
L’organisme mandaté peut également proposer au demandeur la participation de tout autre
observateur.
Dans le cas où l’entreprise bénéficie d’une certification de son système qualité sur la base de la
norme NF EN ISO 9001, l’organisme mandaté prend en compte cette certification considérant que
ce système répond aux exigences de la publication technique CERIB « Système de contrôle de
production en usine – Guide pour l’élaboration du manuel qualité » (2005) et si les conditions
suivantes sont satisfaites :
Dans ce cas, les vérifications relatives à l’existence et à l’efficacité du système qualité sont alors
limitées aux points du référentiel directement en relation avec la certification du produit. Elles sont
éventuellement complétées du traitement des remarques et non conformités figurant au rapport
d’audit établi dans le cadre de la certification d’entreprise ayant une incidence sur la qualité finale
des produits.
De plus, le demandeur est alors tenu de présenter le dernier rapport d’audit de son système
qualité et l’attestation en cours de validité. L’auditeur/inspecteur peut cependant ré-auditer les
points du système qualité s’il constate des écarts pouvant remettre en cause la qualité des
produits certifiés ;
b) La vérification de conformité des résultats des contrôles sur produits finis effectués par l’usine ;
c) La réalisation d’essais et mesures en usine selon le § 3.3.1.2.2 de la présente partie, sur des
produits prélevés par l’auditeur/inspecteur parmi les produits en cours de fabrication ou prêts à
être livrés et ayant déjà fait l’objet de contrôles par l’usine. Ces dispositions visent à valider les
résultats des essais effectués par le laboratoire de l’usine.
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
Avril 2017
l’auditeur/inspecteur remet au demandeur une fiche de fin de visite sur laquelle figurent les
constatations de la visite ;
L’ensemble de ces documents permet d’établir le dossier anonyme présenté pour avis au comité
particulier.
Lors de l’instruction d’une demande de droit d’usage de la marque NF, les essais exigés dans le
référentiel spécifique au produit concerné sont réalisés sur le site de production en présence de
l’auditeur/inspecteur.
Lorsque la diversité des produits est importante, l’auditeur/inspecteur effectue les prélèvements en
tenant compte :
Les résultats des essais réalisés dans le cadre de la visite d’inspection sont reportés sur le registre
de l’usine avec une identification particulière.
L’interprétation des résultats se fait selon les modalités définies à la partie 2 du référentiel
concerné.
Lorsqu’une spécification sur l'absorption d'eau est prévue (ex. : choix du tableau NA.F.2 par le
fabricant) et compte tenu de la durée de l'essai, le prélèvement de l'auditeur/inspecteur, effectué 1
fois par an sur une des compositions de béton, est envoyé au CERIB par l'usine et testé dans les
laboratoires du CERIB qui établit un rapport d'essai ;
autres essais éventuellement prévus par le référentiel produit.
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
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Après consultation du comité particulier, qui établit sa proposition sur la base d’un dossier
anonyme, l’organisme mandaté prend l’une des décisions suivantes :
accord de la certification ;
refus de la certification .
Le demandeur peut contester la décision prise conformément à l’article 11 des Règles Générales
de la marque NF.
Les demandes d’extension du droit d’usage de la marque NF doivent être faites avant la visite de
surveillance suivant la date de début de la fabrication, de façon à permettre les prélèvements et
essais en cours de visite. Si les essais requis par le référentiel sont incomplets, les résultats
complémentaires sont communiqués à l’inspecteur lors de la visite ou envoyé à l’organisme
mandaté dès qu’ils sont disponibles.
3.3.2.1. Cas d’un nouveau produit (ou nouvelle gamme) non titulaire ou d’un nouveau
type de béton
3.3.2.1.1. Recevabilité
3.3.2.1.2. Modalités
Dès que la demande est recevable, l’auditeur/inspecteur se met en relation avec le demandeur
pour organiser la visite.
Le comité particulier peut habiliter le Bureau à se prononcer sur une extension de droit d'usage de
la marque NF à un nouveau produit non titulaire ou une nouvelle composition de béton dans les
intersessions du comité particulier, sur la base d'un dossier anonyme.
Après avis favorable du Bureau, l'extension est notifiée par l’organisme mandaté à l'intéressé. Le
comité particulier est informé de la décision dès la première réunion suivant cette notification.
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
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Lorsqu'un fabricant met en service une nouvelle installation de fabrication de même technique que
la précédente, le droit d'usage de la marque NF pour les produits du référentiel concerné peut être
étendu pour les produits identiques à ceux fabriqués sur l'ancienne installation et dans les
conditions ci-après.
le fabricant n'a pas fait l'objet de sanction au cours des 12 mois précédant la demande ;
le fabricant formule par écrit une demande d'extension accompagnée des résultats d'essais
sur les bétons et les produits finis.
Dès que la demande est recevable, l’auditeur/inspecteur se met en relation avec le demandeur
pour organiser la visite.
Le comité particulier est informé de cette décision dès la première réunion suivant cette
notification.
3.3.2.3. Mise en service d’une nouvelle installation de fabrication d’une autre technique
que la précédente
Lorsqu'un fabricant met en service une nouvelle installation de fabrication d'une autre technique
que la précédente, la procédure appliquée dans ce cas est celle décrite au § 3.3.1.
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
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Contrôles en usine :
- inspection / audit
- prélèvements
Essais
Présentation éventuelle
au Comité Particulier
Décision et notification
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Cette partie comporte les modalités communes de surveillance périodique (audits et essais), de
maintien et de reconduction des certificats, d’extension des certificats et les dispositions
communes concernant les modifications relatives au titulaire, les sanctions et les conditions
d’abandon volontaire.
L’organisme mandaté organise la surveillance des produits certifiés en faisant procéder à des
vérifications dans l'unité de fabrication ou dans le commerce. Elles ont pour but de contrôler le
respect par le fabricant de ses obligations.
Au cours de toute visite et en tous lieux, quel que soit l’objet principal de sa mission,
l’inspecteur/auditeur s’informe de l’usage qui est fait de la marque NF et de toutes questions
relatives à l’application des Règles Générales de la marque NF et du (des) référentiel(s) de
certification relatif(s) au(x) produit(s) marqué(s).
respecter les exigences définies et les modalités de marquage décrites dans le référentiel
du produit concerné et dans le présent document ;
mettre à jour sa documentation qualité en relation avec l’application de la marque NF ;
informer systématiquement l’organisme mandaté du changement d’une des
caractéristiques du (des) produit(s) certifié(s).
En raison de la présence obligatoire du responsable qualité, l’usine est informée une semaine
avant la date de la visite.
La fréquence normale des visites d’inspection est fixée à 2 visites par an.
Les modalités particulières de surveillance liées à une procédure d'extension sont les suivantes :
lorsque l'extension est liée à une déclaration préalable du fabricant, il est vérifié, dès la
visite d'inspection suivant la déclaration que les conditions préalables étaient effectivement
remplies au moment de la déclaration et que le marquage des nouveaux modèles est
conforme ;
lorsque l'extension est instruite à l'occasion d'une visite périodique d'inspection, les
dispositions sont celles précisées au référentiel de certification du produit.
En cas de résultat d’essai et de contre-essai non conforme sur un produit objet d’une demande
d’extension du droit d’usage, la demande est jugée comme non recevable et le produit doit être à
nouveau présenté à l’extension au plus tard pour la visite suivante, qui peut éventuellement être
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
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La durée d’une visite par marque NF (variable en fonction de l’organisation des usines et de la
diversité des productions dans la marque) est de l’ordre d’une journée par famille de produit.
Les visites sont effectuées par un auditeur/inspecteur du CERIB ou du CSTB selon une répartition
convenue entre les deux organismes.
La réalisation de l’audit peut notamment se faire en présence d’un observateur qui est tenu au
respect de la confidentialité. Cet observateur peut être imposé à l’organisme mandaté par des
normes ou des accords dont il est signataire (lors des audits COFRAC en particulier). La présence
de cet observateur fait systématiquement l’objet d’une information au titulaire par l’organisme
mandaté préalablement à l’audit.
L’organisme mandaté peut également proposer au titulaire la participation de tout autre
observateur.
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
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Une fiche de fin de visite est remise à l’issue de la visite au fabricant ou au responsable qualité de
l’usine. Un rapport de visite est adressé au fabricant après chaque visite. Il inclut :
une synthèse d’audit/inspection précisant, concernant l'efficacité du système qualité mis en
place, les points forts, les points faibles et un relevé explicite des non conformités le cas
échéant ;
une synthèse des essais réalisés sur produits finis par le fabricant ;
les résultats des essais sur produits finis effectués par l’auditeur/inspecteur en cours de
visite.
a) Cas des entreprises faisant l'objet d'une certification du système de management de la qualité
La prise en compte du système qualité d’une usine, bénéficiant d’une certification de son
système qualité selon la norme NF EN ISO 9001, est possible dans le respect des modalités de
la partie 3. Dans ce cas, la vérification des dispositions de management qualité est allégée. Les
vérifications relatives à l’existence et à l’efficacité du système sont alors limitées aux points du
référentiel directement en relation avec les produits relevant de la présente marque NF
(cf. partie 2). Elles sont éventuellement complétées du traitement des remarques et non
conformités figurant au rapport d’audit établi dans le cadre de la certification d’entreprise ayant
une incidence sur la qualité finale des produits.
b) Cas des entreprises ne faisant pas l'objet d'une certification du système de management de la
qualité
les modifications du système qualité depuis la dernière visite et leur mise en application,
l’application effective de l’ensemble des exigences sur le système qualité (chaque
rubrique est vérifiée par sondage),
la mise en œuvre effective des actions correctives suite aux constats de la dernière
visite et la mesure de leur efficacité.
4.2.4.2. Essais
4.2.4.2.1. Essais réalisés sur site de fabrication
Les essais exigés par le référentiel spécifique au produit concerné sont réalisés en présence de
l’auditeur/inspecteur à chaque visite.
Note : Lorsqu'une spécification sur l'absorption d'eau est prévue (ex. : choix du tableau NA.F.2
par le fabricant) et compte tenu de la durée de l'essai, le prélèvement de
l'auditeur/inspecteur, effectué 1 fois par an sur une des compositions de béton, est
envoyé au CERIB par l'usine et testé dans les laboratoires du CERIB qui établit un rapport
d'essai.
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NF 384, 394, 395 et 396 – Tronc commun révision 3
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Lorsque la diversité des produits est importante, l’auditeur/inspecteur effectue les prélèvements en
tenant compte :
Les résultats des essais réalisés dans le cadre de la visite d’inspection sont reportés sur le registre
de l’usine avec une identification particulière.
L’interprétation des résultats se fait selon les modalités définies à la partie 2 du référentiel.
En cas de réclamations d’utilisateurs, les contrôles peuvent comporter des prélèvements ou essais
sur les lieux d'utilisation des produits admis (dans ce cas, le titulaire est invité à se faire
représenter pour assister aux prélèvements et aux essais).
Sur la base des résultats des contrôles, l’organisme mandaté notifie au titulaire l'une des décisions
suivantes, éventuellement après avis du comité particulier (ou de son Bureau) auquel le dossier
est présenté sous forme anonyme :
c) Reconduction du droit d’usage avec suspension d’un ou de plusieurs modèles (voir § 4.2.1.2).
La demande de réintégration est examinée en fonction des résultats d’une visite
supplémentaire.
d) Suspension du droit d'usage de la marque (la durée de suspension a une durée maximale de
6 mois renouvelable 1 fois. Au-delà de ce délai, le retrait du droit d’usage est prononcé).
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Dans le cas des décisions b), c) et d), les frais des vérifications supplémentaires sont à la charge
du titulaire, quels que soient leurs résultats. Les décisions sont exécutoires à compter de leur
notification.
Le titulaire peut contester la décision prise conformément à l’article 11 des Règles Générales de la
marque NF.
Dans le cas d'une infraction grave aux règles de certification, et à titre conservatoire, l’organisme
mandaté peut prendre toute décision prévue ci-dessus. Il est rendu compte des décisions ainsi
prises au comité de marque.
Des mesures d’allégement peuvent être prises par l’organisme mandaté sur proposition du comité
particulier pour les usines qui n’ont fait l’objet d’aucune sanction.
En cas de fusion, liquidation ou absorption du titulaire, tous les droits d'usage de la marque dont il
pourrait bénéficier cessent de plein droit. Le titulaire doit informer sans délai l’organisme mandaté
de toute décision susceptible d'entraîner à terme soit une modification juridique de la société, soit
un changement de raison sociale.
Avant tout transfert total ou partiel de la production dans un autre lieu de fabrication, le titulaire doit
informer l’organisme mandaté, par écrit, des nouvelles modalités de production envisagées et
cesser de faire état de la marque jusqu'à décision de l’organisme mandaté suite à un
audit/inspection du nouveau lieu de fabrication et, le cas échéant, présentation au comité de
marque (reconduction du droit d'usage de la marque NF ou instruction d'une nouvelle demande,
avec essais réduits ou complets).
Le titulaire doit mettre sous contrôle et présenter à la marque NF selon la procédure d’extension,
tout nouveau produit qu’il fabrique et qui relève du champ d’application de la marque NF pour
laquelle il bénéficie du droit d’usage.
Toute modification apportée au produit après son admission doit être déclarée par écrit à
l’organisme mandaté.
L’organisme mandaté traite cette déclaration comme au § 4.4.3 ; le cas échéant, il détermine si les
écarts par rapport au produit admis nécessitent de passer par une demande d’extension.
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Le titulaire doit déclarer par écrit à l’organisme mandaté toute modification qu’il prévoit dans son
organisation qualité (moyens de production et de contrôle, système qualité, ...) susceptible d’avoir
une incidence sur la conformité des produits certifiés aux exigences du référentiel de certification
produit et du présent document.
Selon la (les) modification(s) déclarée(s), l’organisme mandaté détermine les suites à donner au
dossier (acceptation, cessation temporaire de marquage, audit/inspection avec ou sans essai,
essais complémentaires par le fabricant, essais en laboratoire extérieur, …), le cas échéant en
s’appuyant sur l’avis du comité particulier ou de son Bureau.
Toute cessation temporaire de contrôle interne d’un produit certifié NF entraîne une cessation
immédiate du marquage NF de celui-ci par le titulaire sous quelques formes que ce soient.
En cas de cessation des contrôles spécifiés au référentiel de certification sur l’ensemble des
produits certifiés relevant de la marque NF en question excédant 6 mois, la reprise du marquage
NF ne peut être envisagée qu’au vu des résultats d’une visite d’inspection.
Un arrêt prolongé de production supérieur à 2 ans d’un type de produit dans une application
donnée de la marque NF conduit au retrait du droit d’usage de la marque NF pour le type de
produit en question.
Au cas où le titulaire cesse définitivement de fabriquer un produit admis ou en cas d'abandon d'un
droit d'usage de la marque, le titulaire doit en informer l’organisme mandaté en précisant la durée
qu'il estime nécessaire à l'écoulement des produits, portant la marque, qui lui restent en stock.
L’organisme mandaté propose les conditions dans lesquelles ce stock peut être écoulé, si
nécessaire après avis du comité de la marque NF ; à l’expiration du délai d’écoulement du stock,
une décision de retrait du droit d’usage de la marque NF est prononcée.
Dans les cas a) et b), le démarquage du logo NF concerne, outre le marquage du produit lui-
même, toute référence à la marque NF sur l’ensemble des supports maîtrisés par le fabricant.
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Chaque référentiel de certification expose les noms et fonctions des organismes intervenant dans
le fonctionnement de la certification :
organisme mandaté,
organismes d’inspection,
laboratoire(s) d’essais,
comité particulier (constitution, composition, bureau).
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PARTIE 6. LE TARIF
Cette partie a pour objet de définir le montant des prestations afférentes à la certification NF et de
décrire les modalités de recouvrement.
Elle fait l’objet d'un document indépendant décrit dans chaque référentiel et révisé annuellement.
Elle peut d'autre part être obtenue, sur simple demande, auprès de l’organisme mandaté ou
téléchargée sur son site internet
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Elle groupe les modèles des documents à fournir pour la marque NF considérée, en particulier le
modèle de lettre de demande de certification, le modèle de fiche de renseignements généraux et le
modèle de dossier technique.
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PARTIE 8. LEXIQUE
Distributeur : personne distribuant les produits du demandeur/titulaire, qui n’intervient pas sur le
produit pour modifier la conformité aux exigences de la marque NF.
Les types de distributeurs peuvent être les suivants :
- distributeurs qui distribuent le produit sous la marque commerciale du titulaire. Dans ce
cas, aucune démarche n’est à engager au titre de la Marque NF.
- distributeurs qui distribuent le produit avec changement de marque commerciale. Le
demandeur/titulaire doit formuler une demande de maintien de droit d’usage.
Si le distributeur ne souhaite pas qu’il soit fait référence explicite au fabricant, une demande
d’admission à la marque NF doit être formulée par le distributeur. Dans ce cas, l’usine de
fabrication n’est pas mentionnée explicitement sur le certificat.
Admission : décision prise par l'organisme de certification par laquelle le demandeur obtient le
droit d'usage de la marque NF pour cette famille de produits.
Extension : décision prise par l'organisme de certification par laquelle le droit d'usage de la
marque NF est étendu, pour la famille admise, à un nouveau produit ou à un produit modifié.
Maintien : décision prise par l'organisme de certification qui ne nécessite qu'une procédure
administrative, sans modification des produits admis.
Reconduction : décision par laquelle le titulaire se voit renouveler le droit d'usage de la marque
NF pour une période donnée, sur la famille certifiée.
Titulaire : entité juridique qui bénéficie du droit d'usage de la marque NF pour une famille donnée
de produits.
Type de béton : béton d'une fabrication continue en usine réalisé avec la même composition et
les mêmes préparation, moulage et protection contre la dessiccation, pour la même classe de
matériau durci (1 type = 1 composition, 1 classe de résistance et 1 traitement thermique).
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Béton autoplaçant (BAP) : béton très fluide, homogène et stable, mis en œuvre sans ou avec
légère vibration (la compaction s’effectuant essentiellement sous le seul effet gravitaire) et
conférant à la structure une qualité au moins équivalente à celle correspondant aux bétons
classiques vibrés.
Note : les bétons autoplaçants se distinguent principalement des bétons classiques par leurs propriétés à
l’état frais résultant des principes de formulation suivants :
Teneur en eau totale : l’eau d’apport plus l’eau déjà contenue dans et à la surface des granulats
plus l’eau des adjuvants et des additions utilisée sous la forme de suspension et toute eau
résultant de l’ajout de glace ou de chauffage à la vapeur.
Teneur en eau efficace : différence entre la quantité d’eau totale contenue dans le béton frais et
la quantité d’eau absorbable par les granulats. L’eau absorbable est conventionnelle. Elle se
déduit du coefficient d’absorption des granulats qui est mesuré selon la norme NF EN 1097-6. Voir
également fiche n° 352 du mémento Qualité CERIB.
Ajouts : le terme « ajouts » regroupe tous les produits qui sont incorporés au béton et qui ne sont
ni des ciments, ni des granulats, ni des adjuvants, ni de l'eau de gâchage, ni des additions, par
exemple : fibres métalliques ou non, produits augmentant la viscosité ou la thixotropie du béton
autre qu'un adjuvant, etc.) (complément national EN 206-1).
Dans le cas d’utilisation d’ajouts, les compositions du béton avec et sans ajout doivent être
considérés comme différentes.
Famille de béton (pour la mesure d’absorption d’eau si nécessaire) : ensemble des types de
béton de même classe de résistance, même traitement thermique et même type de ciment, dont
les granulats principaux ont la même origine géologique :
granits
porphyres
Roches magmatiques
diorites
basaltes
grès
quartzites
Roches sédimentaires
silex
calcaires
roches
cornéennes
Roches métamorphiques
gneiss
schistes
Rapport eau/ciment : rapport en masse de la teneur en eau efficace à la teneur en ciment dans le
béton frais.
Dans cette définition, le terme rapport « eau/ciment » peut être remplacé par celui du « rapport
eau efficace/(ciment + k x addition) ». En France, le terme « (ciment + k x addition) » est appelé
liant équivalent et noté « liant éq. » (complément national EN 206-1). Voir également fiche n° 352
du mémento qualité CERIB.
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Enrobage (des armatures) : distance entre la surface de béton la plus proche et la surface d’une
armature qu’il contient.
Enrobage (nominal) prévu au projet : valeur de l’enrobage indiquée dans les documents du
projet (au moins égal à l’enrobage minimal plus l’écart négatif admis).
Résistance potentielle du béton : résistance du béton telle que déduite d'essais sur des
éprouvettes cubiques ou cylindriques conformes à l'EN 12390-3, confectionnées et conservées
dans des conditions de laboratoire conformément à l'EN 12390-2 (R à 28 jours).
Résistance structurale indirecte du béton : résistance du béton telle que déduite d'essais sur
des éprouvettes cubiques ou cylindriques conformes à l'EN 12390-3, vibrées et conservées aussi
près que possible du produit de structure considéré.
Pour la résistance à 28 jours, les éprouvettes sont conservées à l'extérieur du laboratoire jusqu'à
27 jours d'âge dans un bac à sec (surface du bac > double de celle des éprouvettes et hauteur du
bac < 1,5 celle des éprouvettes) et conservées dans le laboratoire 24 heures avant essai.
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Dimension critique : dimension ayant une incidence critique sur une performance essentielle,
telle que la résistance du produit et/ou la stabilité de la construction.
Dimension réelle (du produit) : dimension obtenue par mesurage (sur le produit fini)
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