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L’action administrative
L’accomplissement de l’activité administrative se matérialise par des actes juridiques et par
des opérations matérielles (qui sont destinés a exécuter des taches d’intérêt général).
Les procédés juridiques de l’administration se réfèrent :
- L’acte administratif unilatéral qui singularise l’action de l’administration dans la
mesure où il résulte de la seule volonté de celle-ci .en ce sens l’administration a le pouvoir de
prendre de tels actes de manières unilatérales.
- Le contrat qui conduit l’administration a conclure un accord avec les partenaires prives
(cocontractants) .ce type de contrat est soumis au régime du droit administratif, d’où
l’appellation « contrat administratif ».: l’adm peut conclure des contrats avec des partenaires
qui seront soumis au droit prive on les appels alors les contrats prives de l’admin
L’unilatéralité de l’acte qui est pris par une seule autorité administrative qu’elle soit
personnelle ou collegiale, car certaines autorités collégiales peuvent édicter des actes
administratifs unilatéraux par exemple le cas des délibérations.
le caractère juridique de l’acte qui le distingue de l’acte matériel destine a assurer les
opérations matérielles de l’administration. soumis au droit admini qui encadre son
élaboration, son existence juridique et sa fin.
Parmi les actes administratifs, il y a lieu de distinguer entre ceux n’ayant pas le caractère
d’une décision exécutoire et ceux constituant une décision exécutoire. Cette distinction revêt
donc l’importance particulière pour la mise en œuvre du contentieux administratif, dans la
mesure où le recours notamment dans le cas pour excès de pouvoir contre l’acte illégal de
l’administration.
I – acte administratif n’ayant pas un caractère de décision exécutoire.
Ce sont des actes non créateurs d’effets juridiques même s’ils émanent d’une autorité
administrative : il peut s’agir d’actes préparatoire d’une décision tels que les avis, les rapports
de commission, les mesures d’ordre intérieur qui comprennent entre autre les circulaires et
les directives.
Mais les circulaires posent un problème quant à leurs qualifications juridiques. Ce sont des
actes utilises très fréquemment par l’autorité administrative marocaine ; il s’agit d’instruction
adresses par les ministres destinées a leurs agents en vertu du pouvoir hiérarchique. sur la
manière de se comporter, d’organiser le service, ou d’interpréter de tel ou tel texte.
ces actes n’ont aucun d’effet sur les administres, toutefois, ils s’imposent aux agents de
service qui doivent respecter ses prescriptions. A ce titre la question qui mérite un éclairage
est de savoir dans quel cas un administré est en mesure d’intenter un recours pour excès de
pouvoir contre une circulaire.
Il existe en fait deux types de circulaires :
1. circulaires interprétatives : qui visent a rappeler et préciser les droits et obligations aux
agents ,les dispositions en vigueur .ces actes ne modifient pas donc les droits et
obligations des administres, ni le statut des fonctionnaires.On dit qu’ils ne font pas
grief c'est à dire qu’ils ne sont pas susceptibles d’un recours pour excès de pouvoir
2. circulaires réglementaires : il arrive que la circulaire ajoute de nouvelles dispositions
en créant des droits, elle devient alors réglementaire est considéré par la jurisprudence
comme un acte administratif unilatéral : C E arrêt du 29 janvier 1954 institution notre
dame du kreisker(le 1er arrêt considérant la circulaire comme étant un acte
administratif).
D’un autre cote, les directives posent également un problème de qualification .elles sont
destinées à encadrer et orienter le pouvoir discrétionnaire de l’administration notamment pour
la prise de décision individuelle.
Le juge refuse de les considérées comme des actes administratifs (C E ,11 déc. 1970, crédit
foncier de France ; C E, 29 juin 1973, société gea).mais comme de simples mesures
d’orientation. Elles ne revêtent aucun caractère impératif dans la mesure où l’administration
peut y déroger.
La notification :qui concerne les décisions individuelles qui sont notifiées aux
intéressés par voie de lettre.Parfois les deux procédés publication et notification sont
adoptés (cas des promotions et nomination des fonctionnaires).
2. Le non rétroactivité des actes admtfs :
C’est un principe général du droit (C E 25 juin 1948 Ste journal l’aurore et CSA 9 mars 1964
arrêt kanoni driss), aussi il est prévu par l’art 4 de la constitution.
L’acte ne peut avoir des effets rétroactifs que lorsque une loi le prévoit (exception), d’autres
exceptions à ce principe concernent, dans certains cas, les décisions annulées pour excès du
pouvoir,
Les décisions d’approbations émises par l’autorité de la tutelle : la date d’effet est celle de la
décision approuvée.
3. L’exécution de l’acte administratif :
L’exécution d’un acte administratif vise à traduire dans le fait, la situation juridique
qu’il crée. Deux hypothèses se présentent à l’administration pour faire exécuter ses
décisions :
La décision à exécuter doit avoir sa base légale dans un texte de portée générale.
Les mesures prises ne doivent –outre passes –le but cherche.
L’urgence autorise l’administration à agir d’office sans avoir au préalable pris une
décision exécutoire qui serait heurté à la désobéissance du particulier
(exceptionnellement).
Le recours à la force s’exerce sous le control du juge, en effet, le recours à la contrainte peut
entrainer la responsabilité de l’administration en cas d’annulation des mesures prises, il peut
même constituer une voie de fait lorsque la mesure porte sur la liberté fondamentale ou un
droit de propriété dont la suppression et du ressort du juge judiciaire.