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Introduction :

Des transformations en profondeur de la vie économique sont de plus en plus accentuées :


Globalisation, vitesse des échanges, intensité des flux. Alors, dans quelle mesure les
Organisations peuvent rester compétitives dans un environnement mondialisé, incertain et
constamment en mouvement ?

Une réponse est l’intelligence économique. Celle-ci a pour rôle premier de mettre
l’information stratégique à la disposition des décideurs au bon moment. Or par définition,
l’intelligence économique nécessite une économie et aussi une intelligence, c’est-à-dire, un
potentiel de renseignement. En conséquence, seules les Organisations dotées de capacités
d’organiser leurs ressources peuvent faire de l’intelligence économique une action de haute
résonance stratégique.

Faire de l’intelligence économique ne se limite pas seulement à collecter, traiter, exploiter et


diffuser l’information ; c’est aussi entreprendre des actions pertinentes en vue d’influencer
sur son environnement. L’intelligence économique est une démarche d’anticipation et de
projection dans le futur, une démarche de mise en évidence de liens unissant différents
acteurs dans un même secteur d’activité.

Cette action repose sur une profonde connaissance de l’environnement et des réseaux
existants afin de pouvoir agir et réagir à temps. Nous allons examiner l’audit qui doit être un
mode préalable à l’implantation de tout dispositif d’intelligence économique.
Section 1 : Généralités sur l'intelligence économique

1.1 Historique de l'intelligence économique :

Depuis l'ère des temps l'information constitue une manière considérable utilisée dans les
conquêtes territoriales que ce soit dans le domaine militaire ou commercial, en effet la
recherche d'informations, son exploitation et l'élaboration d'une stratégie sont des concepts
très anciens.

L'intelligence économique n'est pas une pratique novatrice née exclusivement du


développement de la technologie et de la société de l'information.

L'intelligence économique existe depuis très longtemps où chaque pays, en fonction de son
histoire, de son passé culturel et religieux et sa situation géographique, de ces richesses
naturelles ou industrielles a conduit au cours des siècles a une démarche qu'on peut qualifier
d'intelligence économique.

Dans son acceptation moderne elle fus développer à la fin des années 60 aux Etats unis par
Harold Wilensky .

En France l'intelligence économique est apparu en 1990 et la première définition officielle du


concept est apparue en 1994 , à l'initiative du commissariat général du plan , dans un rapport
présidé par M.Henri , intitulé : '' intelligence économique et stratégie des entreprise ''.

En Algérie , après l'indépendance , l'Algérie a élaboré un système national de l'information


économique et sociale qui produit des informations pertinentes à multiples caractères .

Et c'est en 2006 que l'intelligence économique a été abordée pour la première fois au conseil
du gouvernement qui , après l'avoir défini et reconnue la nécessité de sa pratique, invite les
entreprises à la mettre en œuvre .

1.2 Définition de d'intelligence économique :

La définition de l'intelligence économique a longtemps fait l'objet d'intenses débats théoriques


et pratiques.

La première définition de l'intelligence économique moderne date de 1967 par Harold


Wilensky , dans un ouvrage intitulé l'intelligence organisationnelle , il définit l'intelligence
économique comme l'activité de production de connaissance servant les buts économiques et
stratégiques d'une organisation , recueillie et produit dans un contexte légale et a partir de
sources ouvertes .
Cette définition a été reprise et travaillée une première fois en France par la commission
d'intelligence économique et stratégie des entreprise du commissariat générale du plan en
1993 , sous la présidence de Henri Martre .

L'intelligence économique est l'ensemble des activités coordonnées de collecte, de traitement


et de diffusion de l'information utile aux acteurs économiques , en vue de son exploitation. on
peut y ajouter les actions d'influence et de notoriété ainsi que celles liées a la protection de
l'information . Elle se distingue de l'espionnage économique et/ou industriel car elle se
pratique ouvertement et utilise uniquement l'informations blanches ( par des moyens légaux) .

Selon le rapport de Martre , il existe cinq niveaux de l'intelligence économique:

 Niveau international (stratégie d'influence des états ) ;


 Niveau transnational ( grands groupes multinationaux) ;
 Niveau national ( stratégie concertée entre centres ) ;
 Niveau intermédiaire ( interprofessionnel, branches d'activités ) ;
 Niveau de base ( entreprise ).

1.3 Les objectifs et enjeux de l'intelligence économique :

. L'intelligence économique a pour objectif d'assurer la protection de l'organisation de


l'entreprise et l'ensemble de ses actifs matériels et immatériels, de permettre l'élaboration de
stratégie d'influence , de contrôler la concurrence par la gestion des flux d'informations ,
d'anticiper les menaces et de déceler les opportunités.

Il s'agit de pérenniser son activité tout en augmentant ses capacités et ses résultats par
l'anticipation et la maitrise des marchés et de ses acteurs .

1.3.1 Les Objectifs :

 La diffusion d'une culture de l'intelligence économique qui ambitionne une évolution


des comportements individuels et collectifs des acteurs économiques publics et privés,
dans une vision collective et pluridisciplinaire ;
 La création d'une synergie public-privé et le développent d'une perception nouvelle de
leurs relations basées sur la confiance mutuelle , indispensable à l'essor de l'industrie
nationale ;
 La promotion du développement et la garantie de la sécurité du patrimoine
technologique et industriel national par la mise en place de dispositif de veille capable
de faire face aux enjeux de l'ouverture du marché national à la concurrence et de
décourager les pratiques déloyale des concurrents .
1.3.2 Les enjeux :

L'intelligence économique va permettre a une entreprise de :

 Protéger son patrimoine informationnel;


 Anticiper et gérer les crises avec la veille sur la notoriété et sur la réputation des
produits et service ;
 Saisir les opportunités et d'accéder à de nouveaux marchés au niveau national et
international ;
 Renforcer la rentabilité et mieux manager l'innovation ;
 Faire aboutir ses projets en pratiquant l'influence de lobbying ;
 Savoir travailler avec d'autres entreprises , d'autres cultures sur le plan national et
international ;
 Œuvrer pour la préservation et l'amélioration de la compétitivité .

Section 2 : Dimension et principales fonction de l'intelligence économique

D'un point de vue fonctionnel , l'intelligence économique est un triptyque qui regroupe trois
systèmes complémentaires et interdépendant : la veille , la sécurité et l'influence , chaque
dimension remplit un ensemble de fonction spécifiques .

Cette section a pour objet de montrer d'abord les dimensions de l'intelligence économique
puis ces principales fonctions .

2.1 Dimension de l'intelligence économique :

Les composants de l'intelligence économique sont : la veille , l'influence et la protection .

2.1.1 la veille :

Pour l'entreprise , l'objectif de la veille est d'anticiper tout changement, de détecter les
menaces et les opportunités .

la veille doit l'aider à prendre des décision stratégiques et à renforcer sa position


concurrentielle.

La veille peut s'appliquer à différents domaines stratégiques de l'entreprise , on distingue alors


différents types de la veille :

 La veille stratégique;
 La veille commerciale;
 La veille concurrentielle;
 La veille technologique;
 La veille environnementales;
 La veille d'image;
 La veille juridique et réglementaire .

2.1.2 La protection de l'information :

Une information est un ensemble cohérent de données reliées entre elles et permettant de
créer un cadre global d'analyse .

des lors qu'une donnée est converti en information , elle revête une valeur stratégique et elle
devient un capital important pour l'entreprise, et sa protection devient alors une nécessité
majeur et même une question de survie pour l'entreprise qui la détienne .

2.1.3 L'influence et le lobbying :

a) L'influence : L'influence est la dernière étape de l'intelligence économique et c'est la


que l'entreprise passe a l'action . elle s'appuie directement sur le premier volet de
l'intelligence économique ( la veille ) , celle-ci c'est la fonction offensive de
l'intelligence économique qui va permettre a l'entreprise d'agir directement ou
indirectement sur son environnement pour le rendre plus propice à la réalisation de ses
objectifs .

b) Le lobbying : Selon Moinet et Deschamps : '' le lobbying consiste à influencer une


décision en présentant de manière ouverte les clés d'analyse d'un problème , ses
tenants et ses aboutissants. Cette intervention dans le processus de décision publique à
pour objectif de faire concorder les choix politiques avec des intérêts particuliers .''1

c) la mise en place des actions d'influence: Pour que les actions d'influence soient
efficaces et réussies il faut :

1
MOINET.N , DESCHAMPS.C : La boite à outils l'intelligence économique , Dunod , Paris , 2011, P27 .
 Repérer les décisions publiques susceptibles d'impacter l'entreprise ;
 Cibler les interlocuteurs ;
 Utiliser différents moyens ( les réseaux sociaux , la presse, l'internet..);
 Faire des alliances ;
 Adapter le comportements vers les interlocuteurs ;
 Inscrire les actions d'influence dans la durée ;
 Surveiller l'intelligence économique - réputation .

2.2 Les principales fonctions de l'intelligence économique :

Pour illustrer les principales fonction de l'intelligence économique , on distingue quatre


fonctions que doit remplir l'intelligence économique .

a) La maitrise des connaissances et savoir faire : Les connaissances et le savoir-faire


de l'entreprise constituent son capital le plus précieux .
Cette première fonction de l'intelligence économique nécessite une identification et
une protection de l'acquis , une veille globale de l'existant et un enrichissement
permettant un développement interne et une acquisition externe .
b) La détection des opportunités , des risques et des menaces : L'intelligence
économique est un processus informationnel qui permet à l'entreprise d'anticiper les
opportunités et de réduire les risques et les menaces d'incertitude de son
environnement.

c) La coordination des acteurs et des activités : Cette fonction est au cœur de


l'intelligence économique , car elle permet de coordonner entre les différents action
isolées mises en œuvre individuellement par les acteurs à travers une démarche
collective et concertée .

d) La mise en œuvre des stratégies d'influence : L'influence est un instrument de la


stratégie des entreprises confrontées à la mondialisation des marchés , elle consiste à
procéder à des interventions destinées a agir directement ou indirectement sur
l'environnement en diffusant de l'information auprès de la cible que l'on désire
influencer . cette information pèse dans le sens des intérêts de l'entreprise initiatrice .
Section 3 : Processus et finalités de l'intelligence économique

3.1 Processus de l'intelligence économique :

L'intelligence économique est un processus à caractère stratégique ayant pour ultime objectif
de mener à une prise de décision, à un moment opportun .ce processus se concrétise par un
ensemble d'actions coordonnées entre elles , mettant en œuvre des moyens humains et
matériels au sein d'une entreprise .

Ce point développe les grands principes en matière d'information que constitue le cycle du
renseignement. il doit couvrir l'ensemble de la chaîne qui permet de transformer l'information
en connaissance utile pour la décision et l'action : la définition ou le recueil des besoins, leur
traduction en renseignements , la planification de la recherche , la collecte , le traitement,
l'analyse et la diffusion .

Le schéma ci-après explicite clairement les différentes étapes du processus d'intelligence


économique :

Figure n°01: Le processus de l'intelligence économique


Expression du
besoins en
information 1

Difusion de
l'information Collecte de
analysée l'information 2
5

Mémoirisation
Analyse de
et sécurité de
l'information
l'information
collectée
3
4

Source : Merabet,T et Saadi,L (2015),La mise en oeuvre de l'intelligence économique , université de bejaia
(Algerie) .

3.2 Les finalités de l'intelligence économique :

 Lire la complexité et la globalisation;


 Penser global , agir local;
 Anticiper et construire le futur ;
 Créer , innover , influencer, conquérir et protéger
 Accroitre les compétitivité en s'adaptant aux règles de la concurrence;
 Accroitre la compétitivité en modifiant les règles de la concurrence ;
 Détecter les opportunités et écarter les menaces ;
 Décider a escient , réagir vite .
Chapitre 2 : L’audit de l’intelligence économique

Section 1 : Définition, objectifs et approches de l’audit de l’intelligence économique

1.1 Définition :

En règle générale, l’audit est défini comme

« Étant une mission d’examen et de vérification de la conformité :

– d’une opération ;

– d’une activité particulière ;

– de la situation générale de l’entreprise » ou de l’organisation.

L’audit est également un contrat qui implique :

 Un entretien préalable entre le donneur d’ordre et le futur auditeur peut déboucher sur
un refus de mission.
 La communication à l'auditeur d'une abondante documentation sur l'organisation
auditée.
 La signature d'un contrat définissant plusieurs types d'obligations dont une obligation
de secret qui engage l'auditeur.
 La signature d'une lettre de mission et la diffusion aux frais du donneur d'un
questionnaire de motivation à l'ensemble des personnels.
 Un audit d'intelligence économique ne doit pas et ne peut être confidentiel...

1.2 Les objectifs :

 Rendre compte de la façon dont vit l'intelligence collective de l'organisation.


 L'audit d'intelligence économique n'évalue pas la performance de l'organisation ou des
individus mais celle du système d'intelligence économique.
 Il rend compte de la manière dont celui-ci utilise les compétences et les connaissances
de ses membres pour satisfaire aux finalités et objectifs du projet.

1.3 Les approches de l’audit de l’intelligence économique :

1. L'auditeur externe : apporte un regard extérieur enrichissant, Il s'agit de l'un des


métiers de l'intelligence économique.
2. L'auditeur interne : connaît bien l'organisation mais son audit ne doit pas se
transformer en inspection. Il peut manquer de recul.
3. Un auditeur mixte : c’est la solution la plus raisonnable.

Section 2 : Méthode de l’audit de l’intelligence économique

2.1 Démarche générale :

Pour bien réussir l’audit, il faut le formuler en Projet, un nouveau paradigme de management
adapté à la turbulence et à l’incertitude de l’environnement. Chaque projet doit s’auto
organiser en fonction de ses spécificités et de son environnement. Plus l’environnement d’un
projet est incertain et turbulent, plus l’autonomie de l’équipe Projet doit être grande.

La pratique de l’auto organisation génère la performance. Et tout Projet se ramène à un travail


ponctuel avec des objectifs précis, avec un délai de réalisation, c’est-à-dire, une date de début
et une date de fin bien définie, et le plus souvent avec un budget.

Il n’existe pas une solution unique pour résoudre tous ces problèmes. La démarche dépend de
l’auditeur et de son expérience.

L’audit d’intelligence économique doit examiner grosso modo, les enjeux et les risques d’un
tel dispositif, c’est-à-dire, les aspects psychosociologiques et humains, en passant en revue les
fonctions couvertes par le cycle de l’information, analyser les zones vulnérables, le projet
d’entreprise, sa déontologie, le processus de décision, le coût de l’intelligence économique, le
budget informationnel propre à l’organisation à externaliser, le prix de l’ignorance,..etc.

Ceci peut être expliqué en utilisant une démarche qui présente des types d’explication plus au
moins complets tels que ceux qui suivent :

– Tout audit commencera par une évaluation financière de la production Informationnelle.

L’intelligence économique existe déjà au sein de l’entreprise. Même en l’absence de toute


formulation, celle-ci représente déjà un coût. Son budget est une réalité. Il appartiendra à
l’auditeur de le rendre visible. Le recueil, la mémorisation, l’analyse, le partage, la diffusion,
la protection de l’information coûtent du temps et de l’argent. Il conviendra d’en ajouter
également le coût de l’ignorance qui peut révéler parfois exorbitant.

– L’audit vérifie l’état des projets managériaux de l’organisation et s’assure enfin que le
système d’intelligence doive déboucher sur la perception concrète de menaces et
d’opportunités de toute nature.

– L’audit examine également la capacité de l’organisation à pouvoir identifier et créer des


réseaux pour soutenir chacun de ses projets ? Ses systèmes d’information sont-ils utilisés à
bon escient ?

Les auditeurs vérifieront sa capacité d’influence sur son environnement. Ils mesureront sa
faculté à repérer et à intégrer les réseaux d’influence susceptibles de l’aider à anticiper sur des
réglementations, des normes, des appels d’offre, des alliances dans tous les domaines.

– L’audit vérifie également dans quelle mesure l’organisation est consciente de sa propre
image auprès de ses fournisseurs, de ses clients, de ses partenaires commerciaux ou
industriels. Possède-t-elle les moyens humains et informationnels de l’améliorer ?

2.2 Autre démarche :

Autre démarche permettra à l’audit d’être étendu aux opérations majeures constitutives de
l’intelligence économique, afin d’évaluer, pour chacune d’elles, l’état des lieux et les mesures
à préconiser. Cette démarche touche les opérations de base suivantes :

 Opérations de surveillance : veille technologique et concurrentielle, veille et fonds


documentaires, veilles spécifiques, sources d’information, recherche et collecte
d’information, usage d’Internet ;
 Opérations d’exploitation : diffusion de l’information, différents documents diffusés,
analyse et validation, synthèse des informations ;
 Opérations de décision : aide à la décision, documents correspondants, processus de
décision
 Opérations plus spécifiques : organisation en réseaux, éthique et déontologie, accès
aux renseignements économiques, image de l’entreprise, sécurité- sûreté.

A l’issue de l’audit, il convient d’établir un rapport d’audit qui servira de base aux actions
d’implantation de l’intelligence économique. Bernard besson et Jean-Claude Possin ont
préconisé, dans leur livre, dans le paragraphe relatif aux « Fiches réponses de l’auditeur », un
modèle qui suffit pour réaliser un rapport d’audit.

Section 3 : Les produits et acteurs de l’audit de l’intelligence économique


3.1 Les produits de l’audit de l’intelligence économique :

a) Les produits :

 Notes d'informations
 Mains courantes
 Rapports quotidiens
 Flashs
 Synthèses
 Etudes
 Journal d'entreprise
 Enquêtes sondages.

b) Critères d'évaluation des produits :

 Visibilité et accessibilité des produits


 Respect des règles déontologiques
 Présence de résumés
 Lisibilité des auteurs-lecteurs collèges d'experts internes ou externes en relation avec
le produit
 Mise à jour, visibilité des sources et annexes
 Nombre, vitesse de diffusion des produits
 Ratios auteurs/lecteurs/personnels
 Protection
 Evaluation des sources humaines et écrites

3.2 Les acteurs de l’audit de l’intelligence économique :

L’auditeur peut être soit extérieur à l’organisation, soit membre de l’organisation. Il est très
recommandé de confier la mission (chef de Projet) à la personne susceptible de devenir
ultérieurement directeur de l’intelligence économique. Celui-ci pourrait être assisté par un
spécialiste extérieur. Confiés à une équipe interne ou sous-traités, les deux cas obéiront au
même processus.

Un audit complet et efficace touche l’organisation dans sa totalité. Toutes ses composantes
doivent faire l’objet de cet audit. Les personnes à auditer sont :

 Le donneur d'ordre, c’est-à-dire, le chef de l’organisation


 Les documentalistes et bibliothécaires
 Les acteurs de la veille scientifique et technique
 Les ingénieurs qualité
 Les commerciaux
 Les informaticiens et responsables des télécommunications
 Les juristes Les secrétaires de direction ou de division
 Les DRH et Les directeurs financiers
 Les responsables des risques industriels de la sécurité de la sureté et de
l'environnement
 Les représentants du personnel
 Ceux qui ont répondu au questionnaire de motivation

Conclusion :

L'Audit du système de l’intelligence économique varie en fonction de la taille et de la


vocation de l’organisation en question.

L’implantation d’un dispositif d’intelligence économique, pour avoir un impact réel sur la
compétitivité de l’entreprise ou un avantage dans la compétition des Etats, doit être un acte
stratégique de premier plan.

C’est pour cela qu’il importe de commencer par auditer le système d’intelligence économique,
afin d’apprécier l’efficacité de sa propre intelligence collective et d’en mesurer le coût et les
effets. On peut estimer ainsi qu’il est nécessaire d’effectuer un audit précis de l’existant. Ceci
va diriger tout le processus.
Bibliographie :

- Bernard besson et Jean-Claude Possin, L'Audit d'intelligence économique : Mettre en place


et optimiser un dispositif coordonné d'intelligence collective, 2éme édition, Dunod,2002.
- M.B.Besson, Intelligence économique et Organisations, OCDIE du pôle 2 du référenciel de
formation à l’intelligence économique.

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