Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
MASTER 2
Edition 2013
ISMA
Le droit comptable OHADA a pour source le droit latin. Les principes et règles applicables sont
écris et codifié dans l’acte uniforme OHADA. C’est un recueil de textes régissant le droit des
affaires dans plusieurs pays composant l’espace OHADA.
Après avoir définit la notion d’états financiers et ses objectifs, nous aborderons l’éventail des
textes juridiques de sources comptables et fiscales qui conditionne l’établissement des états
financiers dans l’entreprise.
1- Définitions
Dans le CRC 99-03 relatif plan comptable français, les documents de synthèses sont appelés
compte annuels. Les comptes annuels sont composés nécessairement du bilan, du compte de
résultat et d’une annexe mettant en évidence tout fait pertinent, c’est-à-dire susceptible
d’avoir une influence sur le jugement que leurs destinataires peuvent porter sur le patrimoine,
1.2- La périodicité
Toute entité à l’obligation de produire au moins une fois sur l’exercice les états financiers
annuels. L’exercice étant une période de 12 mois qui doit coïncider avec l’année civile.
Cependant pour les entreprises nouvelles, la durée de l’exercice peut être exceptionnellement
inférieure à douze mois lorsque le premier exercice débute au cours du premier semestre de
l’année civile. Il peut être supérieur à douze mois lorsque le premier exercice débute au cours
du second semestre de l’année civile.
La comptabilité doit à travers les états financiers donnée une information fiable afin d’être
exploité par les destinataires. Pour être utiles et valides, les informations comptables qu'ils
contiennent doivent être:
- « intelligibles » : son lecteur doit pouvoir se forger une opinion sur l’activité de
l’entreprise à la simple lecture des informations comptables
- « pertinentes » : les informations doivent permettre au lecteur de prendre des
décisions économiques appropriées sur le futur de l’entreprise
- « d’une importance relative » : une information comptable ne doit être divulguée que
si et seulement si elle apporte des éléments utiles à la prise de décision. Ce seuil de
signification (langage usuel des auditeurs financiers) dépend du jugement du
professionnel. Par exemple, une baisse infime de la valeur d'un actif de l'entreprise ne
doit pas forcément être reportée.
- L'information doit enfin être « fiable », utilisée sans risque d’erreur.
Cette fiabilité est liée aux dispositifs de fond et de forme à :
• la définition des règles d'évaluation, de présentation ;
• l'application de celle-ci avec régularité et sincérité.
Selon l’article 9 de l’acte uniforme relatif au droit compte « La régularité et la sincérité des
informations regroupées dans les états financiers annuels de l’entreprise résultent d’une
A l’effet de présenter des états financiers reflétant une image fidèle de la situation et des
opérations de l’entreprise, la comptabilité doit satisfaire, dans le respect de la règle de
prudence, aux obligations de régularité et de sincérité. (Art. 3 de l’acte uniforme OHADA
relatif au droit comptable). La prudence étant l’appréciation raisonnable des faits afin d’éviter
le risque de transférer sur les exercices futurs, les incertitudes susceptibles d’influencer le
résultat ou la situation patrimoniale de l’entreprise.
10
11
12
1.1- Bilan
Le bilan est un document de synthèse renseignant sur le patrimoine de l’entreprise à une date
donnée. Il décrit séparément les actifs et les passifs ou encore les biens et les dettes de
l’entreprise.
Le Bilan de l’exercice fait apparaître de façon distincte, à l’actif : l’actif immobilisé, l’actif
d’exploitation attaché aux activités ordinaires, l’actif hors activités ordinaires et l’actif de
trésorerie ; au passif : les capitaux propres et ressources assimilées, les dettes financières, le
passif d’exploitation attaché aux activités ordinaires, le passif hors activités ordinaires et le
passif de trésorerie.
Les éléments d’actifs sont classés par ordre de liquidité croissante tandis que les éléments du
passif sont classés par ordre d’exigibilité. Les lignes et les rubriques du bilan sont codifiées. A
titre d’illustration, dans le bilan la ligne AJ identifie les terrains alors le code AI correspond à la
rubrique Actifs immobilisés.
Il est reconnu au bilan trois finalités principales :
- Permettre en interne au dirigeant de l’entreprise de prendre des décisions
- Servir à la détermination du bénéfice imposable
- Donner les informations au tiers sur le patrimoine et la situation de l’entreprise
13
14
15
L’entreprise présente ces états financiers ou encore DSF en fonction de sa taille. En vertu de
l’article 11 de l’acte uniforme OHADA, peuvent bénéficier du système allégé les entreprises
dont le chiffre d’affaires et le nombre de travailleurs ne dépassent pas 100 millions FCFA et 20
travailleurs.
Dans ce système, on présente les mêmes états que le système mais avec un contenu simplifié.
Par ailleurs, la codification des lignes et des rubriques de ce système sont différents de ceux
du système normal.
16
17
La déclaration statistique et fiscale (OHADA) est basée sur les états financiers OHADA. C’est à
dessein que quelque fois, il peut avoir des confusions acceptables dans l’utilisation des deux
terminologies. D’ailleurs, c’est le cas dans les développements de la précédente partie.
Cette partie est essentiellement consacrée à la pratique de l’établissement de la DSF.
Nous commencerons par aborder la compréhension des différents tableaux de la DSF au
moyen du projet de notice explicative conçu par la commission de mise en place du système
comptable OHADA du ministère des finances du Cameroun. Avant de procéder au montage
proprement dit de la DSF OHADA, nous déclinerons une démarche méthodologique pour
faciliter ce travail.
18
Même si le législateur récupère la plus part des dispositions du système comptable, il reste
parfaitement autonome. Les différentes législations qui régissent notre société sont codifiées.
Ce principe a également prévalu au moment de la mise en place des reformes qui ont donné
naissance à l’OHADA. C’est dans cette optique que pour guider son application, dont celui de
la DSF, le ministère des finances à travers une commission spécialisé a édicté une notice
explicative de la DSF OHADA. Cette notice renseigne sur les instructions particulières de
chaque ligne et chaque rubrique des différents tableaux de la DSF.
Nous les avons regroupées en trois sections.
19
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
1- Désignation de Pour les « Entreprises Individuelles », indiquer les noms et
l’entreprise prénoms du chef d’entreprise et mentionner à la ligne « Sigle »
le nom commercial sous lequel est connue l’entreprise.
Exemple : Désignation de l’entreprise : NONI Paul
Sigle, raison sociale abrégée ou enseigne: Étoile du Nord
2- Immatriculation
2.1- Numéro du C’est le numéro obtenu auprès du greffe du tribunal de
registre de commerce; il doit être suivi du nom de la ville dans laquelle il a
commerce été attribué
2.2- Numéro de C’est le numéro du contribuable qui remplace
l’Identifiant Unique automatiquement le numéro SCIFE et l’ancien numéro de
contribuable. Il s’articule autour de 14 positions dont 12 chiffres
et 2 lettres.
Exemple: M 0255 16604101 Y
3- Forme juridique Mentionner en clair la forme juridique de votre entreprise qui
peut être:
- Société à responsabilité limitée (SARL)
- Société anonyme (SA)
- Association
- Société en commandite simple
- Société en nom collectif
- Coopérative
- Groupement d’intérêt économique (GIE)
- Groupe d’initiative commune (GIC)
Cette liste n’est pas exhaustive, indiquer donc le cas échéant
la forme juridique particulière de l’entreprise (société de fait,
société en participation etc ...)
4- Régime spécial Préciser si l’entreprise entre dans un des cas suivants:
- Entreprise privée
- Société d’État
- Société d’économie mixte
- Société multinationale
5- Régime fiscal Les différents cas sont les suivants:
- Entreprise exonérée d’impôt
- Entreprise assujettie au minimum de 1% du chiffre d’affaires
6- Agréments Mentionner le cas échéant le ou les agréments suivants
obtenus obtenus:
- Agréé au régime des moyennes et petites entreprises
- Éventuellement, préciser un autre régime fiscal privilégié
obtenu.
7- Nature des Ne concerne que les entreprises individuelles
bénéfices - Bénéfices industriels et commerciaux (BIC)
- Bénéfices artisanaux
- Bénéfices agricoles
- Bénéfices non commerciaux (BNC)
20
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
(1) Hors Activités Ordinaires (H.A.O) : Ce sont des opérations et événements distincts des
activités ordinaires de l’entreprise et n’étant pas en conséquence censés se reproduire de
manière fréquente et régulière
21
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
22
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
23
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
24
TABLEAU 10 : AMORTISSEMENTS
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
25
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
1- Contenu du Par cession, il faut entendre la totalité des sorties d’immobilisations, qu’il s’agisse de
vente, d’échange, de destruction avec ou sans perception d’indemnité ou de mise au rebut
tableau pure et simple.
2.1- Si un matériel est détruit avec indemnité, celle -ci est considérée comme prix de
cession
2- Destruction 2.2- Lorsqu’un matériel est mis au rebut ou détruit (sans indemnité), il doit être
et mises au amorti à 100% à la fin de l’exercice au cours duquel cette mise au rebut ou destruction a
rebut eu lieu. S’il n’était pas encore entièrement amorti, une dotation complémentaire est
nécessaire pour rendre la valeur nette comptable nulle.
26
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
27
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
28
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
29
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
30
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
31
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
2- Que signifie : n-1: exercice précédent celui pour lequel la Déclaration est établie.
n-2: Exercice précédent l’exercice n-1
n-3: Exercice précédent l’exercice n-2
4- Imputation des Imputer les reports déficitaires des quatre exercices précédents dans
reports déficitaires la limite de la différence entre la ligne 1 et le total des lignes 4 et 8.
Imputer d’abord les reports de l’exercice le plus ancien.
Lignes 10 à 12
5- Calcul de l’impôt Reporter le bénéfice fiscal DÉFINITIF de la ligne 13 à la ligne 14B et
sur le bénéfice multiplier par le taux de l’impôt. Comparer l’impôt ainsi calculer à celui
définitif figurant à la ligne 14A ; prendre le montant le plus élevé et le porter à
la ligne 14C
Lignes 14 à 20
32
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
3- Réduction d’impôt par Il s’agit à la ligne 7 des réinvestissements de l’exercice pour lequel la
suite des réinvestissements Déclaration est établie
de l’exercice
Déduire à la ligne 9, colonne «Montants» la réduction d’impôt résultant
Lignes 7 à 10 des réinvestissements de l’exercice dans la limite d’une part de la
différence entre la ligne 1 et la ligne 6 et d’autre part la limite de la
moitié
de la ligne 1 c’est-à-dire de la moitié du minimum de perception.
4- Situation des reports ™ Pour les entreprises autres que celles imposées au bénéfice réel,
déficitaires remplir la ligne 26 ou 27 selon le cas.
™ Porter à la ligne 28 les déficits des trois précédents exercices
Lignes 26 à 32 ™ Pour l’imputation de ces déficits à la ligne 29, la Direction des Impôts
n’a pas d’instructions particulières. Les déficits sont déductibles dans
la limite de quatre exercices. Seul le bon sens commande que les
déficits soient imputés en commençant par les plus anciens et
avant
les amortissements différés.
33
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
1- Droits d’accises ™ Pour les bases ad valorem, il est égal à: taux x valeur en francs
(colonne 4, lignes 1 et 2) CFA
™ Pour les bases spécifiques, il est égal à: tarif multiplié (x) par
unité de mesure (poids, capacité, volume ...)
NB : Les colonnes 3 et 4 ne seront remplies que si les produits
bénéficient légalement d’un abattement
Opérations taxables
er
2- Chiffres d’affaires hors Elles sont énumérées à l’article 3 (Loi 98/009 du 1 juillet 1998
taxe instituant la TVA)
™ Ventiler les bases suivant que les biens ou services sont au taux
général colonne 2, ou au taux zéro colonne 3
™ le chiffre d’affaires hors taxe total ligne 17 colonne 5 comprend:
•le CA hors taxe taxable ligne 17 colonnes 2 et 3
•le CA hors taxe non taxable ligne 17 colonne 4
™ Le total de la base taxable ligne 19 colonne 5 est égal à valeur
hors taxe ligne 17 colonnes 2 et 3 + Droit d’accises
éventuellement, ligne 18 colonne 5.
™ Le montant de la taxe TVA ligne 20 colonne 5 est égal à la
somme de la TVA au taux normal ligne 19 colonne 2 x taux et
de la TVA au taux zéro ligne 19 colonne 3 x taux.
™ La TVA brute ligne 22 colonne 5 est égale à la ligne 20 colonne
5 + la ligne 22 colonne 5.
34
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
35
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
NB :
1) Les 16 pays de l’OHADA sont :
1 Bénin 9- Guinée Bissau
2- Burkina Fasso 10- Guinée Conakry
3- Cameroun 11- Guinée Équatoriale
4- République Centrafricaine 12-Mali
5- Comores 13-Niger
6- Congo 14-Sénégal
7- Côte d’Ivore 15-Tchad
8- Gabon 16-Togo
2) Autres pays CEMAC comprennent : RCA, Congo, Gabon, Guinée Équatoriale, Tchad.
3) Autres pays OHADA comprennent les pays OHADA sauf les États membres de la
CEMAC (Cameroun, RCA, Congo, Gabon, Guinée Équatoriale et Tchad)
4) Hors pays OHADA comprennent tous les autres États non membres de l’OHADA
36
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
37
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
38
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
39
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
Comptabilisation de l’auto-équipement
Au prix du marché
40
INSTRUCTIONS
PARTICULIÈRES
41
L’objectif de ce chapitre est de proposer les différentes étapes chronologiques à suivre pour
établir la DSF.
Il existe une multitude de méthodes pour confectionner la DSF. Les outils et programmes
informatiques qui facilitent l’établissement de la DSF ont pour la plus part des démarches
différentes.
Malgré l’existence de ces outils, le montage d’une DSF demande la maîtrise des techniques
et méthodes que l’informatique ne peut pas résorber. Il y’a des préalables que nous pouvons
qualifier de travaux préliminaires d’ordre comptables, juridiques et fiscaux qui nécessitent
l’intervention d’un professionnel. En effet, les logiciels servent généralement à remplir les
tableaux dont la logique est fondée sur la récupération des données d’une balance, leur
transposition à l’état ou leur compilation à travers des calculs arithmétiques.
42
1. COMPTES DE BILAN
2. COMPTES DE GESTION
O Comptes de produits
P Comptes de charges
4. EVENEMENTS POSTERIEURS
43
Objectifs du contrôle
S’assurer que les frais et valeurs incorporelles immobilisés inscrits dans les comptes
- existent
- appartiennent à l’entreprise
- sont correctement évalués
- sont correctement classifiés
Travail à effectuer
2. Rapprocher les mouvements des valeurs brutes avec les pièces justificatives ;
3. S’assurer que ne sont pas inscrits à ce poste des dépenses ayant le caractère
d’éléments corporels à immobiliser ou des dépenses ayant le caractère de charges.
Proposer les ajustements correspondants ;
5. S’assurer que les taux d’amortissement sont conformes aux principes retenus par
l’entreprise et aux règles fiscales ;
Objectifs du contrôle
- existent
- appartiennent à l’entreprise
44
Travail à effectuer :
3. Obtenir un état détaillé des acquisitions, des cessions et des retraits et comparer leur
niveau à celui de l’exercice précédent.
4. Pour les acquisitions, vérifier les pièces justificatives des montants significatifs, et
s’assurer qu’elles sont immobilisées en conformité avec les principes comptables
généralement admis.
5. Pour les retraits et cessions, examiner les pièces justificatives des montants
significatifs et vérifier les écritures comptables correspondantes.
7. S’assurer que le compte « immobilisation en cours » ne contient pas des actifs déjà
en service.
9. S’assurer que les soldes au fichier des immobilisations correspondent aux totaux
inscrits sur les comptes du grand-livre après ajustements proposés lors des travaux
précédents.
10. Vérifier les titres de propriété de l’entreprise en ce qui concerne les terrains et les
immeubles. Circulariser la conservation des hypothèques.
45
12. Au moins pour les immobilisations ayant une valeur significative et selon leur nature :
- contrôler l’existence physique
- vérifier qu’elles sont valablement assurées
- et rapprocher leur valeur comptable de leur valeur actuelle
13. S’assurer que les taux d’amortissements sont conformes aux principes retenus par
l’entreprise et aux règles fiscales.
14. Vérifier par sondage le calcul des dotations et s’assurer que les acquisitions de
l’exercice ont été amorties prorata temporis.
15. Effectuer des procédures d’examen analytique pour vérifier les dotations aux
amortissements :
- comparer les amortissements et dotations aux amortissements par rapport aux
immobilisations brutes et vérifier le caractère raisonnable des changements par
rapport à l’exercice précédent.
- vérifier le caractère raisonnable des comptes d’amortissement en tenant compte des
soldes de l’exercice précédent, de l’incidence des acquisitions et des cessions, et des
taux par catégorie.
Objectifs du contrôle
S’assurer que les autres valeurs immobilisées inscrites dans les comptes :
-existent
-appartiennent à l’entreprise
-sont correctement évaluées
-sont correctement classifiées
Travail à effectuer
46
Objectifs du contrôle
- sont représentatifs des biens qui sont la propriété de l’entreprise à la date de clôture
de l’exercice.
- sont correctement recensés, évalués, énumérés et classés.
S’assurer que les distorsions éventuelles qui existaient à la date de clôture de l’exercice
entre les mouvements physiques et les enregistrements aux comptes d’achats et de ventes,
ont fait l’objet des corrections appropriées.
Comptes concernés : 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39.
Travail à effectuer
47
5. S’assurer que les stocks détenus pour le compte de tiers ont bien été isolés et que les
stocks détenus pour l’entreprise par les tiers ont bien été comptabilisés. Obtenir
confirmation auprès des tiers concernés.
8. Pour des produits finis et en cours, vérifier la détermination des coûts servant de
base à la valorisation des stocks.
9. S’assurer que la sous activité est déduite des coûts de production des produits fins et
en cours, et passée en charges de l’exercice.
10. Vérifier par épreuve que la valeur nette réalisable n’est pas inférieure au prix de
revient. S’assurer que les provisions pour dépréciation sont justifiées, suffisantes et
calculées article par article. De manière approximative, la valeur nette réalisable sera
calculée en diminuant du prix de vente, la marge industrielle et les frais de
distribution.
CLIENTS
Objectifs du contrôle
S’assurer que :
48
Travail à effectuer
1. Obtenir la balance des comptes clients et enquêter sur les soldes inhabituels, les
soldes créditeurs, et les comptes qui pouvaient ne pas être des créances
d’exploitation, ou dont la classification en créances clients ne peut être correct (par
exemple, créances sur le personnel)
2. Pointer le solde de la balance auxiliaire des comptes clients avec le solde du compte
collectif client du grand livre. S’assurer de la non compensation des soldes débiteurs
et créditeurs dans la présentation du bilan.
4. Procéder à la confirmation directe des soldes clients sur la base d’éléments clés
(soldes supérieurs à ……………., comptes qui ont certaines caractéristiques).
7. Obtenir ou établir une balance par antériorité des créances. Vérifier l’exactitude de
la ventilation de cette balance par sondage à l’aide des pièces justificatives.
Rapprocher le total de cette balance avec le compte client au grand-livre.
49
- en cas de provisions forfaitaires, apprécier les pourcentages utilisés, vérifier les bases et les
calculs.
12. Rechercher les éléments inhabituels (écritures d’O.D par exemple) dans les comptes
clients et ventes. Conclure sur la nature des opérations de ces éléments et sur les
contrôles complémentaires à effectuer.
AUTRES CREANCES
Objectifs du contrôle
Travail à effectuer
1. Comparer les soldes de l’exercice avec ceux de l’exercice précédent et enquêter sur
les changements inattendus ;
2. Obtenir le détail des différents comptes des autres créances. Pointer le solde
apparaissant au bilan avec le grand-livre ;
50
6. Vérifier que les provisions pour dépréciations des autres créances couvrent de façon
adéquate les risques de non recouvrement.
7. s’assurer qu’il n’y a pas dans les débiteurs divers, les membres du conseil
d’administration ou du Directoire, et des Directeurs Généraux.
8. faire une revue des encaissements postérieurs de manière à s’assurer qu’il n’y a plus
d’autres montants à comptabiliser à la clôture de l’exercice.
Objectifs du contrôle
S’assurer que les opérations inscrites aux comptes de régularisation actif sont :
- justifiées
- correctement évaluées
- correctement comptabilisées
Travail à effectuer
2. Vérifier par preuve les calculs des montants figurant dans les comptes de
régularisation actif, examiner les documents justificatifs ;
51
DISPONIBILITES
Objectifs du contrôle
S’assurer que :
Travail à effectuer
4. comparer les soldes des comptes de disponibilités avec ceux de l’exercice précédent
et enquêter sur les changements inattendus ;
5. Vérifier s’il n’existe pas des dépôts indisponibles compromis dans les banques et
provisionner s’il y a lieu ;
52
8. S’assurer par sondage que la caisse ne présente pas un solde créditeur à une période
quelconque de l’exercice ;
CAPITAUX PROPRES
Objectifs du contrôle
S’assurer que :
Travail à effectuer
2. s’assurer que les mouvements sont en conformité avec les règles légales et
statutaires et qu’ils ont été correctement enregistrés dans les comptes ;
3. détecter la perte des trois quarts du capital social et surveiller les suites à donner aux
plans juridique et comptable ;
- Rapprocher (au moins pour les montants significatifs) les mouvements et les pièces
justificatives ;
- Obtenir l’accord du chef d’entreprise sur la position de ce compte ;
53
6. Subventions d’investissement :
Objectifs du contrôle
S’assurer que tous les risques et charges prévisibles ont tous fait l’objet d’une provision
correctement évaluée.
Travail à effectuer
2 s’assurer en liaison avec les travaux réalisés dans d’autres sections que tous les
risques ont fait l’objet d’une provision (provisions pour perte à terminaison,
provisions pour perte de change, provisions pour redressements fiscaux). Vérifier les
éléments de base ayant servi à l’évaluation des provisions et porter une appréciation
sur les jugements du client.
4 Vérifier le bien fondé et l’évaluation des provisions pour charges à répartir sur
plusieurs exercices (nature et importance de la charge, vraisemblance de la
provision) ;
54
9 Conclure sur le caractère adéquat des différentes provisions pour risques et charges.
Objectifs du contrôle
Travail à effectuer
55
FOURNISSEURS
Objectifs du contrôle
S’assurer que :
Compte concerné : 40
Travail à effectuer
56
8 Enquêter sur les soldes débiteurs et s’ils sont importants, envisager de procéder à
une demande de confirmation directe de ces soldes.
9 Vérifier la séparation des exercices pour les achats effectués les derniers jours avant
la clôture ou après. S’assurer que les achats ont été comptabilisés sur le bon exercice
en examinant le journal des achats, les bons de réception, les factures des
fournisseurs et les autres pièces justificatives. Faire le lien avec la séparation des
exercices pour les stocks.
10 Pour les soldes importants, vérifier la justification des comptes fournisseurs en les
rapprochant des factures ou relevés émis par les fournisseurs.
Objectifs du contrôle
S’assurer que les autres dettes à court terme inscrites dans les comptes :
Travail à effectuer
1 Faire une feuille récapitulative des autres dettes à court terme, les pointer avec le
grand-livre. Comparer les soldes de l’exercice avec ceux de l’exercice précédent et
enquêter sur les variations anormales et les éléments omis.
2 Vérifier par vraisemblance le calcul de la provision pour congés payés et des charges
sociales sur congés payés.
57
Objectifs du contrôle
S’assurer que les opérations inscrites dans les comptes de régularisation passif sont :
- justifiées
- correctement évaluées
- correctement comptabilisées
Comptes concernés : 47
Travail à effectuer
1 Faire une feuille récapitulative des charges à payer et des produits comptabilisés
d’avance ; la pointer avec le grand-livre, comparer les soldes de l’exercice avec ceux
de l’exercice précédent et enquêter sur les variations anormales et les éléments
omis.
58
4 Vérifier avec les pièces justificatives les imputations aux comptes de produits
constatés d’avance au cours de l’exercice.
COMPTES DE PRODUITS
Objectifs du contrôle.
S’assurer que les produits inscrits dans les comptes de l’entreprise sont :
Travail à effectuer
1 Préparer ou obtenir une analyse comparative par rapport à l’exercice précédent des
ventes (par ligne de produits…) et des autres comptes de produits. Enquêter sur les
comptes dont les variations sont importantes.
2 Rechercher les éléments inhabituels (écriture d’O.D…) dans les comptes de ventes et
dans les journaux de ventes : enquêter sur les éléments relevés.
3 Rechercher les éléments inhabituels dans les comptes de produits (autres que les
ventes) du grand-livre ; enquêter sur les éléments relevés.
5 Vérifier par sondages la séquence numérique des factures des ventes et/ou des bons
d’expédition.
59
Vérifier la corrélation des mouvements avec les ventes comptabilisées sur l’exercice
et avec les mouvements dans les comptes clients.
8 Obtenir une lettre d’affirmation du client sur l’exhaustivité du chiffre d’affaires passé
dans ses comptes.
10 Comprendre comment le résultat a été réalisé et identifier tout fait marquant ayant
affecté l’exploitation au cours de l’exercice.
11 Examiner les pièces justificatives des produits divers d’un certain montant.
COMPTES DE CHARGES
Objectifs du contrôle
- comprennent toutes celles qui ont été consommées ou qui sont connues à la date
d’arrêté des comptes et seulement celles-là.
Comptes concernés : 60, 61, 62, 63, 64, 65, 66, 67, 68.
60
1 Préparer ou obtenir une analyse comparative par rapport à l’exercice précédent des
charges de l’exercice. Enquêter sur les comptes dont les variations sont importantes.
2 Préparer ou obtenir une analyse des comptes suivants et obtenir les documents
justificatifs pour les charges dont les montants sont supérieurs à ceux spécifiés :
- fournitures consommés
- transports consommés
- honoraires
- loyers
- entretiens et réparations
7 Assurance : Vérifier que tous les actifs importants de l’entreprise font l’objet d’une
assurance régulière.
61
Objectifs du contrôle
S’assurer que tous les engagements hors bilan et passif éventuels rattachables à la société
sont :
- réels
- recensés de manière fiable
- imputables à la société
- correctement évalués
- passifs éventuels
Travail à effectuer
4 Revoir les réponses des avocats. Vérifier que tous les litiges et procès sont
provisionnés, à défaut, que les informations à leur sujet sont fournies en annexe
examiner les conséquences éventuelles sur le rapport.
5 Enquêter sur les engagements importants en matière d’achats et ventes, de
construction ou d’acquisition d’immobilisation, d’effets escomptés non échus, de
couverture d’opérations en devises étrangères, d’importation (douanes), de crédit-
bail, de retraite et d’obligation contractuels.
62
Objectifs de contrôle
2 Ceux donnant des informations sur une situation qui n’existait pas à la date de
clôture.
Travail à effectuer
2 Rechercher par l’examen des livres documents relatifs à l’exercice N+1 (situations
intermédiaires, budget, prévisions de trésorerie…) :
63
4 Interroger la Direction sur le fait qu’aucun évènement pouvant affecter les états
financiers ou devant être décrits dans les notes annexes n’est intervenu depuis la
date de clôture de l’exercice.
Objectifs du contrôle
S’assurer que l’entreprise respecte l’ensemble de ses obligations fiscales (impôts, retenues à
la source, douanes).
Travail à effectuer
1 Faire une feuille récapitulative des différentes charges d’impôts et dettes fiscales et
la pointer avec les comptes du grand-livre, comparer les soldes de l’exercice avec
ceux de l’exercice précédent.
64
. Vérifier que l’entreprise applique la TVA sur son chiffre d’affaires conformément aux
dispositions de l’ordonnance présidentielle sur la TVA (champ d’application, taux,
territorialité).
. Vérifier que toutes les déclarations fiscales obligatoires ont été effectuées dans les
délais.
. Rechercher les cas de livraison à soi-même. S’assurer que les règles fiscales ont été
respectées.
. Vérifier les cas d’application du droit d’accises.
. Obtenir ou effectuer un rapprochement entre les déclarations mensuelles de la TVA
et la comptabilité sur l’exercice.
. S’assurer par un test global ou par un test spécifique que les bases déclarées pour la
TVA à récupérer correspondent aux montants comptabilisés dans les charges de la
société. Vérifier le prorata d’assujettissement.
. Pointer le montant de la TVA due avec la déclaration du dernier mois de l’exercice ou
de toutes déclarations non encore payées.
. S’assurer que la TSR est appliquée sur les frais d’assistance technique uniquement
pour la partie déductible, et que la base imposable à la TSR est la base brute hors
TVA.
. S’assurer que la TSR payée au cours de l’exercice, sur la partie de l’assistance
technique non déductible est déduite de l’IS dû par l’entreprise.
. Vérifier que tous les autres revenus versés à l’étranger (jetons de présence…) ont fait
l’objet de prélèvement au titre de la TSR.
65
. S’assurer que l’entreprise effectue sur ses ventes le prélèvement suivant le taux
adéquat conformément à la législation en vigueur, et qu’elle le reverse dans les délais
requis.
. S’assurer que le prélèvement au taux adéquat effectué sur les achats de l’entreprise
est déduit de son IS dû au titre de l’exercice.
11 Droits d’enregistrements :
. Vérifier que les droits d’enregistrements sont payés et comptabilisés sur les loyers de
l’exercice.
. Vérifier que les mêmes droits sont acquittés sur les autres opérations réalisées au
cours de l’opération (marchés, augmentation de capital…)
12 Droits de douanes : s’assurer par un test global ou par un test spécifique sur les
importations et sur certaines exportations (matières premières, bois…) que
l’entreprise paie ses droits de douanes et que ceux-ci sont correctement
comptabilisés.
13 Taxe spécifique : s’assurer que l’entreprise n’est assujettie à aucune taxe spécifique
au titre de ses opérations de l’exercice ou de ses activités. L’évaluer et la
comptabiliser, le cas échéant.
66
67
72
75
EQUILIBRE DE LA BALANCE
Solde Initial Solde Initial Mouvements Mouvements Solde Final
Solde Final Débit
Débit Crédit Débit Crédit Crédit
76
T3 : BILAN ACTIF
T3 L23 = T3 (L2 + L6 + L11 + L18)
T3 L23 = T3 (L2 + L6 + L11 + L18)
T3 L35 = T3 (L25 + L26 + L31)
T3 L36 = T3 L40
T3 L42 = T3 (L23 + L35 + L40 + L41)
T3 L42 C3 = T3 L42 (C1 - C2)
T4 : BILAN PASSIF
T4 L38 = T4 (L14 + L21 +L31 +L36 + L37)
T4 L38 C1 = T3 L42 C3
T4 L38 C2 = T3 L42 C4
77
AMORTISSEMENTS DIFFERES
T10 L20 C2 = T22 L4 C1
T10 L20 C3 = T22 L18 C1
T10 L20 (C1 + C2 -C3) = C4
78
79
La société BETA au capital de 170 300 000 FCFA est une société spécialisée dans la
maintenance industrielle et maritime.
Vous disposez au 31/12/N de sa balance après inventaire .
80
81
CORRIGEE
Exercice N Exercice
N-1
Réf ACTIF
Brut Amort./
Net Net
Prov.
(1)
ACTIF IMMOBILISE
AA Charges immobilisées
AX Frais d’établissement 9 000 000 9 000 000 12 000 000
AY Charges à répartir
AC Primes de remboursement des obligations
AD Immobilisations incorporelles
AE Frais de recherche et de développement
AF Brevets, licences, logiciels
AG Fonds commercial
AH Autres immobilisations incorporelles
AI Immobilisations corporelles
AJ Terrains
AK Bâtiments
AAL Installations et agencements
AM Matériel 179 850 000 22 150 000 157 700 000 104 400 000
AN Matériel de transport 145 000 000 58 000 000 87 000 000 116 000 000
AP Avances et acomptes versés sur immo.
AQ Immobilisations financières
AR Titres de participation 4 000 000 4 000 000
AS Autres immobilisations financières 15 000 000 15 000 000 10 000 000
(1)
AW dont HAO ; Brut………. Net……/…
AZ TOTAL ACTIF IMMOBILISE (I) 352 850 000 80 150 000 272 700 000 242 400 000
ACTIF CIRCULANT
BA Actif circulant HAO 4 000 000 4 000 000
BB Stocks
BC Marchandises 1 785 000 1 785 000 1 148 000
BD Matières 1ères et autres approvisionnements 6 628 000 6 628 000 6 162 000
BE Encours
BF Produits fabriqués 701 000 701 000
BG Créances et emplois assimilés
BH Fournisseurs, avances versées
BI Clients 285 000 285 000
BJ Autres créances 2 602 020 2 602 020
82
83
84
85
Toutes créances et dettes corrigées par des pertes ou des gains de change latents
(écarts de conversion-actif et passif) sont ramenées à leurs montants « historiques »
(valeurs d’entrée). Procédure à appliquer aux premières lignes du tableau de contrôle à
la fin du tableau.
86
N N-1
Excédent brut d’exploitation 50 578 900 ………………
- variation du BFE ( - si emplois ; + si ressources) ; (+ou -) - 2 131 395 ……………….
- Production immobilisée …………….. ………………
Excédent de trésorerie d’exploitation 48 447 505 ……………….
87
- Tableau :
Croissances interne
Croissance externe
FD Acquisitions/Cessions d’immobilisations
financières 9 000 000 ………….. ……………
88
89
La DSF est la déclaration annuelle des impôts et taxes de l’entreprise. Elle met en évidence le
solde des différents impôts et taxes à payer ou à recevoir de l’état. Elle permet
particulièrement le calcul de l’impôt sur les sociétés ou de l’impôt sur le revenu des
personnes physiques. D’où l’importance de la régularité et de la sincérité des données qui
s’y trouve car le système camerounais est déclaratif.
La DSF étant basée sur les états financiers, elle est fortement influencée par les reformes
comptables. Des réflexions sont engagées actuellement en vue de la reforme du système
comptable pour l’adapter au contexte économique actuel des états membres de l’OHADA.
En effet, au niveau de l’UMOA un projet de reforme à vu le jour. Elle propose au niveau des
états financiers un ensemble de modification dont la teneur est la suivante :
« ………. Etats financiers SYSCOA
Selon les articles 11 et 25 du règlement toute entreprise est, sauf exception liée à sa
taille, soumise au “ Système normal ” de présentation des états financiers. Les états
financiers annuels sont présentés conformément à des modèles. Le plan comptable
général – SYSCOA a proposé des tracés d’états financiers pour le Bilan, le Compte de
résultat, le Tableau financier des ressources et des emplois (TAFIRE), et 13 tableaux de
l’état annexé. Les Etats-Parties membres de l’UEMOA ont formalisé un modèle d’états
financiers de 50 pages pour contraindre les entités à respecter les dispositions du
SYSCOA. Ce modèle a été très critiqué par l’ensemble des professionnels et praticiens
qui estiment que :
a. les états financiers sont très volumineux. La présentation du Bilan, du Compte de
résultat et du TAFIRE en 4 pages chacun n’a pas beaucoup d’intérêt pour la
lisibilité de ces documents ;
b. le Bilan ne fait pas apparaître les résultats des exercices précédents non affectés
;
c. les soldes significatifs de gestion du Compte de résultat sont nombreux alors
qu’il n’est utilisé en général que la marge brute, la valeur ajoutée, le résultat des
activités ordinaires, et le résultat net ;
d. les informations fournies par le TAFIRE ne sont pas en général exploitées par les
professionnels ni comprises par les utilisateurs. Certains professionnels ont
90
91
93
94
INTRODUCTION
95
CAS PRATIQUES
CONCLUSION
ANNEXES
96