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www.elsevier.com/locate/emchg
Kystes biliaires
Biliary cysts
T. Abita (Chef de clinique) *, F. Lachachi (Praticien hospitalier),
F. Maisonnette (Praticien hospitalier), S. Durand-Fontanier (Maître
de conférence universitaire, praticien hospitalier), D. Valleix
(Professeur des Universités, praticien hospitalier, chef du département
d’anatomie), B. Descottes (Professeur des Universités, praticien
hospitalier, chef de service de chirurgie viscérale et transplantations)
Service de chirurgie viscérale et transplantations, CHU Dupuytren, 2, avenue Martin-Luther-King,
87042 Limoges cedex, France
MOTS CLÉS Résumé Les kystes biliaires sont les formations hépatiques les plus fréquentes. Lésions
Kyste biliaire ; congénitales bénignes, elles sont uniques ou multiples, avec une nette prédominance
Diagnostic des kystes ; féminine. Asymptomatiques dans plus de la moitié des cas, leur découverte est souvent
Traitement des kystes fortuite lors d’explorations abdominales, soit par l’imagerie (échographie, tomodensito-
métrie, imagerie par résonance magnétique), soit par la chirurgie (laparoscopie ou
laparotomie). Elles peuvent cependant évoluer vers des complications diverses : poussée
congestive, hémorragie intrakystique, rupture, infection, compression des structures
avoisinantes intra- ou extrahépatiques. Leur traitement ne se justifie qu’en cas de
complications ou de douleur. Si la résection laparoscopique du dôme saillant passe pour le
traitement le plus appliqué depuis une douzaine d’années, le taux de récidive est assez
important. À côté de cette méthode, il en existe d’autres, chirurgicales (kystectomie,
résection hépatique, transplantation hépatique) ou non (drainage radiologique percu-
tané, injection intrakystique de substances sclérosantes). Avec des avantages, des
inconvénients, et des résultats divers, toutes ces méthodes doivent être bien discutées en
fonction des situations.
© 2005 Elsevier SAS. Tous droits réservés.
Abstract Biliary cysts are frequent hepatic manifestations. They are benign, single or
KEYWORDS
multiple congenital lesions, with a female predominance. In more than half the cases,
Biliary cysts;
Cyst diagnosis;
they remain asymptomatic; fortuitously detected during abdominal investigations, they
Cyst treatment are observable either by imaging (ultrasonography, CT scanning, MRI), either by surgery
(laparoscopy or laparotomy). However, they may evolve and induce various complica-
tions: congestive attacks, intracystic hemorrhage, ruptures, infection, compression of
the surrounding intra- or extrahepatic tissues. Treatment is indicated only in case of
complication or pain. Although laparoscopic resection of the dome is the most frequently
used treatment for about twelve years, the recurrence rate remains high. Besides, other
* Auteur correspondant.
Adresse e-mail : youvey@yahoo.fr (T. Abita).
1769-6763/$ - see front matter © 2005 Elsevier SAS. Tous droits réservés.
doi: 10.1016/j.emchg.2005.08.002
340 T. Abita et al.
therapeutic means exist, such as surgery (cystectomy, hepatic resection, hepatic trans-
plantation) or non-surgical treatments (percutaneous radiological drainage, intracystic
injection of sclerotic substances). All these methods have to be carefully discussed before
selection, owing to various associated advantages, disadvantages and results.
© 2005 Elsevier SAS. Tous droits réservés.
Introduction Sexe
Les kystes biliaires désignent des formations intra- Une nette prédominance féminine est notée avec
hépatiques à contenu liquidien de type séreux, un sex-ratio allant jusqu’à 1/9.4,12 Deux séries font
circonscrites par un épithélium identique à celui cependant état d’une prédominance masculine :
des canaux biliaires avec lesquels elles ne présen- une rapportée par Pétri13 et une autre série in-
tent aucune communication.1 Le terme de « kyste diennne.14
biliaire » est donc assez impropre. Celui de « kyste
hépatique simple » de la littérature anglo-saxonne Âge de découverte
paraît plus adapté. D’autres appellations lui sont
connues : kyste non parasitaire du foie, kyste hépa- Bien que des cas pédiatriques aient été rappor-
tique bénin, kyste hépatique congénital, kyste uni- tés,15 l’âge de découverte est assez tardif, témoi-
loculaire du foie, et kyste solitaire du foie. En gnant d’une évolution lente de cette pathologie
dehors de complications, ses caractéristiques mor- congénitale : exceptionnel avant 10 ans, sa fré-
phologiques rendent son diagnostic aisé en écho- quence augmente avec l’âge ; elle devient assez
graphie et à la tomodensitométrie. Compliqués, ils importante dès 40 ans, et atteint son pic entre 50 et
prêtent facilement le change avec des lésions para- 60 ans.1,4–10
sitaires (kyste hydatique), ou malignes (cystadéno-
carcinome) dont les indications thérapeutiques
sont différentes. En effet si l’évacuation suffit au Cystogenèse
traitement d’un kyste biliaire symptomatique ou
compliqué, la perforation d’un kyste hydatique ex- Il s’agit d’une malformation congénitale qui se
pose à un choc anaphylactique, tandis qu’une ré- développerait à partir de microhamartomes biliai-
section hépatique s’impose pour les kystes néopla- res. Ces derniers étaient décrits par von Meyenburg
siques.2,3 Aussi, une démarche diagnostique en 1918 comme un nombre limité de canalicules
rigoureuse est-elle utile ; elle doit déboucher sur le biliaires entourés par du tissu fibreux (d’où le nom
meilleur traitement pour évacuer les kystes biliai- de complexe de Von Mayenburg ou fibroadé-
res et prévenir les récidives. nome).16 Pour Chauveau et al., ces reliquats em-
bryonnaires initialement connectés à l’arbre bi-
liaire devraient subir une involution complète.17
Épidémiologie Déconnectés de l’arbre biliaire alors qu’ils crois-
sent, ils aboutissent aux kystes biliaires. Ramos a
Fréquence démontré la possibilité d’apparition des micro-
hamartomes après la naissance.18
Pendant longtemps, les kystes biliaires étaient Des causes génétiques sont connues : dans la
considérés comme une affection rare : en 1971, polykystose hépatique isolée, Reynolds et al. ont
seuls 350 cas mondiaux étaient rapportés.4 Cela mis en évidence le gène causal PCLD (polycystic
tient au fait que les premiers travaux concernaient liver disease) situé sur le bras court du chromosome
les kystes compliqués. Depuis, la fréquence des 9;19 dans la polykystose hépatorénale qui se trans-
kystes biliaires asymptomatiques a été mieux ap- met sur un mode autosomal dominant à pénétrance
préciée. L’incidence échographique varie selon les complète, trois gènes sont mis en cause : le PKD1
séries de 0,1 % à 3 %.5–7 Des chiffres plus élevés ont situé sur le chromosome 16 est en cause dans 85 %
été rapportés par Huang et Caremani qui trouvent des cas, le PKD2 situé sur le chromosome 4 (10 % des
respectivement 3,6 % et 4,5 %.8,9 Dans les séries cas), et le PKD3 responsable des formes familia-
autopsiques, la fréquence est inférieure à 2 %.10 les.20 Ces gènes codent pour les polycystines-1 et 2,
Première formation hépatique, il représente pour glycoprotéines transmembranaires ubiquitaires
Ammori et al., 36,7 % des formations kystiques avec localisation biliaire préférentielle. Leur action
hépatiques.11 conjointe maintient l’interaction normale cellule-
Kystes biliaires 341
cellule et cellule-matrice extra-cellulaire. Leur Leur découverte est le plus souvent fortuite au
mutation entraîne hyperplasie cellulaire, hypersé- cours d’examen d’imagerie abdominale (échogra-
crétion fluide, et remodelage de la matrice extra- phie, tomodensitométrie, imagerie par résonance
cellulaire de l’épithélium des hamartomes hépati- magnétique). Certains symptômes sans rapport
ques. avec une complication peuvent être révélateurs : la
pesanteur, la voussure, et la masse situées dans
l’épigastre ou l’hypocondre droit sont dues aux
Anatomie pathologique kystes de grande taille. D’autres symptômes sont
en rapport avec une complication : la douleur abdo-
Aspects macroscopiques minale survient pour des diamètres kystiques de
plus de 8 cm en général ;26 elle traduit une poussée
La forme est en général sphérique ou ovoïde. Le congestive d’un kyste sous-capsulaire (avec mise
nombre est très variable : les kystes solitaires sont sous tension subite de la capsule de Glisson) ou une
les moins fréquents ; la présence d’au moins 3 lé- infection, ou encore une hémorragie intrakystique.
sions définit la polykystose hépatique ; au-delà de L’ictère traduit une compression des voies biliaires
15 lésions, il s’agit d’une polykystose hépatique intra- ou extrahépatiques. L’hypertension portale
massive ; en association avec les kystes rénaux, il est en rapport avec une compression de la veine
s’agit d’une polykystose hépatorénale. La taille porte ou des veines hépatiques. Des vomissements
également très variable, va de quelques millimè- biliaires dus à une compression duodénale sont
tres à une vingtaine de centimètres de diamè- possibles. Une constipation peut survenir par com-
tre.5–10 La paroi est fine et translucide, le contenu pression colique.
clair « eau de roche », ou citrin et sans cloisons. Au total la clinique est très pauvre et le diagnos-
tic positif repose surtout sur l’imagerie.
Aspects microscopiques
La radiographie d’abdomen sans préparation
sans grand intérêt peut montrer une surrélévation
L’épithélium du kyste présente une forte homony-
d’une coupole diaphragmatique. L’échographie est
mie avec l’épithélium biliaire des points de vue du
un examen suffisant pour affirmer un kyste biliaire
phénotype, de l’activité proliférative, et de la ma-
non compliqué : elle montre une lésion sphérique
trice extracellulaire.21,22 Il présente une couche
unique de cellules épithéliales cuboïdes ou en co- ou ovalaire, à bords nets, avec absence de struc-
lonne, monomorphes, dépourvues d’atypie ; le ture interne, s’accompagnant d’un renforcement
stroma absent dans les petits kystes, se réduit à une postérieur des échos (Fig. 1). Ces quatre critères
fine couche de tissu conjonctif autour des kystes de associés à des signes négatifs comme l’absence de
grande taille. cloison et de végétation endokystique, et l’absence
de calcification pariétale sont pathognomoniques
Aspects biochimiques du kyste biliaire. En tomodensitométrie, ils sont
bien limités, arrondis, hypodenses, avant et après
Le liquide intrakystique a une composition hydro- injection intraveineuse de produit de contraste
électrolytique proche de celle du sérum. L’activité (Fig. 2). En imagerie par résonance magnétique, il
de la gamma-glutamyl-transférase est cependant s’agit d’une lésion arrondie homogène, hypo-
supérieure au taux plasmatique, la concentration intense en pondération T1 et fortement hyper-
de glucose est faible, et le composant IgA sécré-
toire est présent.23 En outre, le taux d’activité
acétylcholinestérasique (ACE) est presque nul tan-
dis que celui du CA 19-9 est assez significatif.24 La
sécrétion kystique est hormonodépendante : la sé-
crétine augmente le volume du liquide sans en
modifier la composition, tout comme pour l’épithé-
lium biliaire.25
Diagnostic
Diagnostic positif
Rupture27
Hémorragie intrakystique
Infection bactérienne
Résultats
La ponction-aspiration seule s’accompagne d’un
soulagement rapide mais la récidive est tout aussi
rapide et quasiment de 100 %. Les résultats de la
sclérothérapie allant de 95 à 100 % dans la préven-
tion des récidives semblent encourager certains
Figure 5 Kyste biliaire : vue macroscopique. auteurs à en faire le traitement de choix des kystes
biliaires.39–41 Cependant, de fortes douleurs abdo-
minales surtout après usage d’alcool ont été rap-
portées. La résection du dôme saillant est efficace
sur la régression des symptômes. Selon Descottes et
al., la récidive dépend du siège : toute situation
tendant à recouvrir le toit du kyste est un facteur
favorisant ; il en est ainsi des kystes de la région
postérolatérale du foie.42 Si la kystectomie et les
hépatectomies répondent mieux aux objectifs thé-
rapeutiques, elles peuvent paraître excessives pour
certains cas et comportent une morbidité assez
importante : hémorragie, biliorragie, infections. La
transplantation hépatique comporte les plus gran-
Figure 6 Kyste biliaire ouvert en cœlioscopie. des morbidité et mortalité.
cystadénocarcinome et un kyste parasitaire doit
orienter vers une kystectomie ou une hépatecto- Conclusion
mie.38 En effet l’effraction pariétale de ces deux
types de formations entraînerait une dissémination Le diagnostic d’un kyste biliaire suppose l’élimina-
intrapéritonéale, doublée d’un risque de choc ana- tion d’un kyste hydatique et d’un cystadénocarci-
346 T. Abita et al.
nome. L’échographie est l’examen de choix pour le 18. Ramos A, Torres VE, Holley KE, Offord KP, Rakela J,
diagnostic. La bénignité des kystes biliaires impli- Ludwig J. The liver in autosomal dominant polycystic kid-
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