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— loger (un solide), contenir (un liquide ou un gaz), supporter ou retenir une
charge ;
— protéger le produit emballé contre les chocs ou les vibrations par un bon
calage et l’isoler de la chaleur, du froid ou des intempéries ;
— faciliter les manipulations et la préhension ;
— être compatible avec les produits en contact.
On ne donne ici que les propriétés concernant les plastiques dans l’embal-
A 9 780
lage, pour de plus amples informations sur les polymères, le lecteur pourra se
reporter aux articles spécialisés de la rubrique Procédés de mise en œuvre.
Plasturgie des volumes Plastiques et Composites.
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PVDC ■ ■ ■ ■ PVDC ■ ■ ■ ■
PS ▲ ■ ● ■ PS ▲ ● ● ▲
PSc ■ ■ ● ■ ABS ▲ ● ● ▲
PAN ▲ ■ ■ ■
ABS ▲ ■ ● ■
PET non-orienté ■ ▲ ▲ ■
PAN ▲ ▲ ■ ■
PET bi-orienté ■ ■ ▲ ■
PET ▲ ● ■ ■
PA-66 ● ▲■ ▲ ■
PA ▲ ■ ■ ■
PA-11 ▲ ▲ ● ▲
Cellophane ● ▲ ● ■
Pellicule Cellophane
PF et UF ▲ ● ■ ●
— non enduite ● ● ● ▲
PUR ▲ ▲ ■ ● — enduite PVDC ■ ■ ▲ ■
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PE HD 100 ▲ ■ ●
PP 130 ■ ● ●
E/ VAC 70 ● ■ ●
IO 80 ● ▲ ●
EVOH 65 ● ▲ ●
PVCr 75 ● ● ■
PVCs 70 ● ● ▲
PVDC 80 ● ● ▲
PS 75 ● ▲ ●
PAN 80 ● ▲ ▲
Dans le détail, et de façon quasi exhaustive, on obtient différents
PET 120 ■ ■ ■ types d’emballages classés dans le tableau 10 à partir de la double
PA 120 ■ ▲ ■ approche polymères/procédés de fabrication.
● ● ●
L’analyse produit par produit de leurs principales caractéristiques
Cellophane 70
est détaillée par famille homogène (§ 3.3, 3.4 et 3.5).
PF et UF 150 ■ ■ ■
Les plastiques représentent, en valeur, environ un quart du mar-
PUR 90 ▲ ■ ● ché français des matériaux d’emballage. Les éléments actuels de
ce marché sont donnés dans la fiche documentaire « Pour en
■ excellente ▲ moyenne ● faible ou nulle
savoir plus » [Doc. A 9 780].
(0)
3.2 Semi-produits
Tableau 9 – Procédés de mise en œuvre
Procédés Forme engendrée Les emballages plastiques moulés ou soufflés sont réalisés direc-
Injection.................................... objet en 3 dimensions moulé tement à partir de polymères sous forme de granulés, les autres uti-
lisent des produits venant d’extrusion, de calandrage, voire
Extrusion .................................. film, feuille, complexes
d’expansion en continu. On distingue alors les semi-produits
Calandrage............................... feuille mince suivants.
Soufflage.................................. corps creux < 200 L
Injection-soufflage................... corps creux < 5 L, à goulot moulé
Rotomoulage, moulage 3.2.1 Films
au contact ou enroulement .... gros corps creux (cuves, citernes)
Thermoformage ...................... logement à empreintes Ils peuvent être réalisés en PE, PP, PVCs, PA, PET sous des épais-
Expansion ................................ mousse, alvéolaire seurs de 8 à 200 µm (figure 2). Les films sont le plus souvent soudés
pour constituer des emballages de retenue. Les caractéristiques
recherchées concernent alors la transparence, l’imperméabilité ou
la perméabilité, la rétractabilité et la stabilité dimensionnelle pour
3. Typologie des emballages l’impression.
La rétractabilité s’obtient lors de l’extrusion en figeant une position
en matières plastiques d’étirage par refroidissement. Lorsque ces tensions se relâchent lors
d’un échauffement, elles provoquent un effet de serrage, le film issu
est alors appelé rétractable (rétraction 20 à 50 %). En pratique, du
3.1 Classification de base fait même de leur fabrication, tous les films plastiques sont plus ou
moins rétractables, mais on accentue cet effet pour faciliter l’embal-
A priori, on distingue, à partir de leurs formes génériques, lage sous film rétrécissable.
5 classes de produits (figure 1) : Les films de PE présentent une translucidité laiteuse, ceux issus
— les films souples ; de PVC peuvent être très transparents ; les films de PP ou PET sont
— les feuilles formées ; parfois bi-orientés, ce qui leur confère une meilleure transparence
— les corps creux (pour liquides) ; et une bonne stabilité dimensionnelle (égalisation des tensions
— les alvéolaires (mousses) ; internes).
— les formes compactes moulées.
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Procédés
Extrusion ou calandrage Thermoformage Soufflage Expansion Injection
de base
sacs, sachets,
conditionnement automatique, conditionnement petits flacons
PE BD fardelage, palettisation, sur carte tubes souples bouchage
calage,filets
flacons, bidons, seaux, caisserie
PE HD petite sacherie jerricans, fûterie, calage poubelles, palettes,
cuves cônes, bobines
suremballage,
PP grosse sacherie, flacons
conteneurs, liens
PET liens barquettes bouteilles
PVC souple suremballage doses, protection
conditionnement sur carte flacons,
PVC rigide plateaux à empreintes bouteilles
pots, barquettes, barquettes,
plateau à empreintes, boîtes, calage,
PS formage-remplissage, emballages
coffrets intercalaires particulaires
ABS couvercles,
plateaux-palettes
PUR calage
polyester-verre citernes cuves
3.2.2 Feuilles
Tableau 11 – Perméabilité de polymères barrières
de 25 µm d’épaisseur
On les produit surtout en PS, ABS, PVCr, PP, PET, avec des épais-
seurs de 0,5 à 2 mm, parfois plus pour les emballages de transport
Vapeur d’eau Oxygène
(figure 3). Les feuilles sont généralement reprisent pour être ther- Étanchéité
moformées. On recherche ici une bonne rigidité et une facilité de Polymères à 38 oC à 23 oC spécifique
formage à chaud (cadences). et 90 % HR et 0 % HR
(g/m2) (cm3/m2)
EVOH 550 à 1 500 3,9 à 35,5 aux gaz
3.2.3 Complexes
PVDC 87 59 à l’humidité
Ce sont des associations de films ou de feuilles de polymères PAN 2 400 315 aux solvants
différents, en couches minces, de façon à accumuler les caractéris-
tiques positives (figure 4). PET 473 906
En particulier, pour la perméabilité (p) d’un complexe d’épais- PA 4 020 701
seur (e), on obtient : HR humidité relative
e/p = e1 /p1 + e 2 /p 2 + e 3 /p 3
On peut déposer ainsi jusqu’à 7 couches successives. On réalise également des complexes mariant des PE avec de
l’aluminium, pour l’operculation, ou du papier (ou du carton), pour
Le tableau 11 résume les caractéristiques de perméabilité des le conditionnement du lait ou des surgelés (figure 6).
principaux polymères utilisés comme films barrières.
Ces polymères, coûteux, ne sont utilisés qu’en faibles couches,
sur un film support plus épais ou entre 2 films moins onéreux 3.2.4 Mousses ou expansés
(figure 5). Ces compositions permettent de réaliser des condition-
nements adaptés : Trois types de mousses sont utilisées dans l’emballage (PSE, PE,
— durée d’efficacité prédéterminée à la demande pouvant aller PUR). Elles se présentent sous forme rigide, pour isolation ther-
de quelques semaines à plus d’une année ; mique, ou souple, pour amortissement des chocs.
— ultra-barrière à l’oxygène p < 1 cm3/(m2 × 24 h) ou à la vapeur Leur fabrication est schématisée sur la figure 7 et leurs principales
d’eau < 2 g/(m 2 × 24 h), pouvant aller jusqu’à la respiration propriétés sont données dans le tableau 12.
contrôlée.
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Figure 4 – Complexes
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3.3.1 Sacherie
Les sacs sont essentiellement réalisés en PE BD, partiellement en
PE HD et PP, à partir de gaines soudées par leurs fonds ou de films
soudés sur 3 côtés. Cette opération s’effectue sur machine automa-
tique avec souvent une impression en supplément. On distingue
Figure 5 – Fabrication des complexes plastiques par coextrusion plusieurs types de produits :
— le sachet en PE BD, PE HD, PP ou complexes, de faible
contenance pour tous usages ;
— le sac sortie de caisse en PE HD, avec une préhension par
découpe, réservé à l’usage des clients des grandes surfaces d’ali-
mentation, souvent imprimé (caractéristique : crissement lors des
frottements) ;
— le sac cabas en PE BD, avec bretelles ou poignées soudées,
distribué par les commerçants traditionnels ou les grands maga-
sins et toujours décoré ou imprimé à leur marque ;
— le sac poubelle en PE BD, parfois issu de recyclage (couleur
sombre) ;
— le sac grande contenance dit GC en PE BD, d’une épaisseur
de 180 µm, d’une masse à vide de 150 à 200 g et d’une masse en
charge de 30 à 50 kg. On rencontre 2 types de sacs GC (figure 8) :
• le sac gueule ouverte (fond soudé) : l’empilage peut provo-
quer une tendance au basculement,
• le sac à valve (fond collé, type sac papier) : cette dernière
forme brique se prête mieux à la palettisation (stabilité), mais
reste plus onéreuse ;
Applications : engrais, alimentation animale, sel, sucre, farine,
Figure 6 – Fabrication des complexes par extrusion-couchage
granulés plastiques ;
— le sac très grande contenance (100 kg), réalisé à partir de ban-
delettes de PP tissées sur métier ; il a remplacé en Occident le tra-
3.3 Emballages sous forme de films ditionnel sac de jute ;
Applications : conditionnement des récoltes, sable, charbon,
coquillages, etc ;
Les emballages sous forme de films sont en principe perdus, — le conteneur souple (contenance jusqu’à 1 000 kg et plus), de
toutefois, les plus courants, lorsque leur destination est même constitution que le sac très grande contenance, mais surtout
concentrée (sacs GC, films rétrécissables, etc.), font parfois destiné au conditionnement et au transport de produits, sous
l’objet d’une collecte dans un but de recyclage. forme granulaire ou pulvérulente, et de déchets.
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3.3.2 Doses
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Épaisseur
Température Type de charge
Houssage du film
(µm) (oC)
Film rétractable .. 80 à 120 200 à 250 irrégulière, lourde,
fragile
Film étirable ........ 15 à 30 ambiante symétrique,
plus légère
3.3.8 Calage
Plusieurs procédés sont utilisés : films à bulles en PE (figure 15a),
sacs gonflés en PET dans des emballages de transport. On emploie
également des intercalaires réalisés à partir de feuille extrudée
(forme carton ondulé en PP) (figure 15b).
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3.4 Emballages
à partir de feuilles formées
Tous les emballages réalisés à partir de feuilles formées sont Figure 17 – Emballages thermoformés
du type perdu, à l’exception des plateaux-palettes.
Ils sont réalisés, dans tous les cas, par le procédé de thermofor-
mage avec des machines travaillant en semi-continu ou continu, à
grandes cadences. Toutefois, le faible coût relatif des moules per-
met aussi de réaliser des faibles séries (figure 17).
La fabrication est identique à celle des pots et barquettes, mais Il existe 2 procédés concurrents.
les séries sont généralement plus courtes et la taille des produits
■ Coque (blister) : l’objet à conditionner est contenu dans une
plus importante.
alvéole transparente en PVCr thermoformée à la demande pour
Applications : plateaux multilogements pour chocolats, biscuits, caler le produit et le mettre en valeur (figure 20). Celle-ci est ensuite
produits industriels, coffrets repas, etc. fixée, avec son contenu, sur un carton par thermocollage ou par
agrafage. Le support en carton porte le message à transmettre et
facilite le positionnement sur le linéaire des grandes surfaces (il
3.4.3 Formage-remplissage sur machine réduit aussi la démarque).
Applications : quincaillerie, petits outillages, papeterie, mercerie,
La fabrication dans son principe reste la même que celle décrite cosmétiques, etc.
au paragraphe 3.4.1, mais immédiatement après le formage, on
remplit l’empreinte avec le contenu dans des conditions stériles ■ Pelliplacage (skinpack) : ici l’objet à conditionner, posé sur un
(température > 100 oC) ; elle est immédiatement obturée par une carton thermocollant microperforé, sert lui-même de moule pour la
feuille thermocollante (en aluminium, voire en polymère) qui porte formation de son emballage. On aspire sur celui-ci un film de PE
également le décor (figure 19). chauffé qui s’autocolle sur le support en drapant l’objet d’une mince
pellicule qui l’immobilise parfaitement (figure 21).
Les applications les plus spectaculaires concernent les pots de
crème ou de yaourt (PSc) : 40 000 pots de 125 g par heure, et les Applications : pièces détachées (automobile, électroménager),
plaquettes de cachets ou de pilules éjectables (PVC transparent) appareillage électrique, céramiques et porcelaines, plats préparés,
fabriquées en continu sur une roue à empreintes à la vitesse de etc.
50 m/min, une racle distribue alors les produits dans les alvéoles Les avantages et les inconvénients de ces techniques sont notés
avant de les refermer comme précédemment (figure 19b). dans le tableau ci-après. (0)
Comme pour le conditionnement sous film, on dispose de
machines permettant le remplissage et la mise sous vide ou sous
Conditionnement Avantages Inconvénients
atmosphère neutre à des cadences allant de 500 à 1 500 barquettes
par heure. Coque ................... présentation (transparence) petites pièces seulement
Applications : conditionnements de viande, charcuterie, fromage, Pelliplacage ........ meilleure immobilisation ouverture plus difficile
arachides, boissons, médicaments.
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3.5.5 Fûterie
3.5.3 Bouteillerie
3.6 Alvéolaires (ou expansés)
Les bouteilles, de formes essentiellement symétriques, avec des
contenants de 0,5 à 2 litres, sont exclusivement destinées à l’usage
alimentaire. Ce sont des produits réalisés en très grandes séries et
3.6.1 Enveloppage
à des cadences importantes à partir de 2 procédés différents.
Les produits à protéger sont enveloppés, ou intercalés, dans une
— L’extrusion-soufflage (comme précédemment) est effectuée feuille souple de PE ou de PUR découpée.
sur machine rotative en semi-continu ou en continu. Cette produc-
Application : expédition d’échantillons ou de petits produits
tion (en PVCr surtout, parfois en PE) provoque des chutes, qui sont
industriels par la poste.
recyclées dans l’usine même (figure 25). Cadences de production :
3 000 à 10 000 bouteilles par heure et plus.
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Figure 27 – Rotomoulage
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3.6.3 Calage
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4.3 Impression
4.4 Stérilisation
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5.1.4 Remoulage Cette solution n’est pas parfaite puisque des matériaux coûteux
partent ainsi en fumée, parfois polluante, mais elle reste à ce jour
C’est une variante de la régénération physique dans laquelle on la seule voie économique pour détruire des emballages souillés, ce
part d’un mélange de polymères différents. Statistiquement, le PE qui est le cas de la plupart des conditionnements de grande
domine et joue le rôle de liant lorsque l’on coule par gravité la consommation (aliments, produits d’entretien, parfumerie, cosmé-
matière malaxée, et fondue dans un moule (comme en fonderie). tologie, pharmacie, etc.).
On compense l’affaiblissement des caractéristiques mécaniques du
produit ainsi obtenu par une forte épaisseur.
Applications : produits épais tels que piquets, poteaux, palis-
5.2.2 Incinération sans récupération d’énergie
sades, tables, bancs, bacs, tourets, etc. Un petit développement
existe au Japon (surtout à partir de déchets industriels). Elle reste intéressante, d’un point de vue écologique (élimination
des déchets), pour les petites collectivités si l’on opère sans nuisance
et après passage en déchetteries.
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5.2.4 Pyrolyse
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P
O
U
Emballages plastiques R
E
par Maurice REYNE N
Ingénieur de l’École Nationale des Arts et Industries de Strasbourg
Ingénieur Conseil
S
Éléments du marché français
En 1996, la consommation française de plastiques pour l’emballage repré- Grands postes de produits, correspondant
A
sentait environ 1 700 000 t (soit 45 % en masse). Le marché se décompose
approximativement comme suit.
Part des plastiques sur l’ensemble des matériaux
à des articles bien identifiables :
(0) V
d’emballage
Part pondérale : 12 % (matériaux légers, masse volumique moyenne voi-
Produits
Part
(en 103 t) O
sine de 1 kg/dm3). films (tous PE) :
Part en valeur : voisine de 25 %. petite et moyenne sacherie................................................
sac poubelle ........................................................................
178
99
I
À titre indicatif, un emballage ménager sur deux est en matières plastiques.
Ventilation par types de polymères (0)
sac grande contenance (GC) ..............................................
film rétrécissable (rétractable + étirable) ..........................
films PP (OPP) ........................................................................
31
231
68
R
corps creux :
Part PVC....................................................................................... 223
Polymères (% masse)
PE BD (linéaire + radicalaire)
PP
37
15,5
PE HD ...................................................................................
PET .......................................................................................
190
110 P
PVC
PE HD
PS
14,5
13,5
9,5
Substitution de matériaux
Les plastiques ont pris dans l’emballage la place d’autres matériaux
L
PET
PSE
7
2,5
comme l’indique le tableau suivant : (0)
U
autres 0,5
Produits Matériaux d’origine Substitution plastique S
Évolution des cinq dernières années : sachet et sac papier PE BD et HD
— le PE BD linéaire tend à se substituer au PE BD radicalaire ; enveloppage carton PE rétrécissable
— chute de la bouteillerie en PVC au bénéfice de celle en PET ; pellicule transparente cellophane PP (OPP)
— le PP supplante le PS dans l’emballage ; conserve fer blanc, aluminium complexe barrière
— très forte croissance du PET. ficelle, bandelette sisal PP
Ventilation par procédés de transformation (0) feuillard de cerclage acier PP, PET, PA
tube souple zinc PE
bouteille, flacon verre PVC, PET, PE, HD
jerrican, fût acier PE HD
Part capsule acier PE, PP
Procédés (% masse)
bouchon liège EVA, PU
4 - 1998
Les cinq dernières années (1992 à 1997) ont été marquées par :
(1) À partir de feuilles provenant d’une partie de l’extrusion (PS, PP)
— l’introduction de nouveaux catalyseurs métallocènes organométalliques
et du calandrage (PVC).
(à base de métaux de transition : titane, zirconium...), qui permettent une orga-
nisation régulière, un haut degré de pureté et la reproductibilité de la structure
moléculaire du polymère, qui lui confère des propriétés améliorées :
Ventilation par grandes typologies d’emballage (0) mécanique (dureté, choc), tenues thermique et chimique, qualité optique
(transparence). Les métallocènes remplaçant alors les catalyseurs Natta-
Ziegler en usage depuis 1950 (ils utilisent les mêmes réacteurs).
en masse en valeur
Nota : pour les distinguer, on ajoute à leur symbole la lettre m minuscule (PEm, PPm).
rigide (soufflage, injection, thermoformage Les premiers développements ont porté sur les polyoléfines PE et PP dans
épais, expansion) 50 % 60 %
l’utilisation pour films d’emballage et flaconnage médical ;
souple ou flexible (film, thermoformage fin) 50 % 40 %
N
Bibliographie
S Ouvrages
FARHI, MOREL et CHÉRON. – Matières plastiques et
adjuvants. Éd. INRS (1982).
REYNE (M.). – Les plastiques dans l’emballage (poly-
mères, technologies de mise en forme,
recyclage). Éd. Hermès (1991).
Informations spécifiques
Documents de l’IFEC
V
O Normalisation
Bureau de Normalisation des Plastiques et de la Plasturgie NF H 34-010 06-86 Emballages en matières plastiques. Sacs à bretelles. Spé-
I (BNPP)
NF H 34-002 11-80 Récipients en matières plastiques non suremballés desti- NF H 34-011 12-90
cifications et essais.
Emballage en matière plastique. Sacs tissés d’une masse
Organismes
Informations générales Syndicat national du recyclage des matières plastiques (SNRMP).
Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Valorplast avec ses 3 filières : Recy PVC, Recy PE HD, Recy PET.
Chambre syndicale des emballages en matière plastique (CSEMP). Contrôle et essais
Éco-emballage
Bureau de vérification technique (BVT).
Fédération de la plasturgie.
Laboratoire national d’essais (LNE).
Institut français de l’emballage et du conditionnement (IFEC).
Laboratoire Wolff.
Syndicat des producteurs de matières plastiques (SPMP).