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Asservissement de position et
de vitesse d'une articulation
Robotique
2011- 2012
Asservissement en vitesse et position d'une
articulation robotique
Sommaire
Introduction générale :
Automatique est une science et une technique qui permet de maitriser le comportement d'un système
(traduit par ses grandeurs de sortie), en agissant de manière adéquate sur ses grandeurs d'entrée.
Cette discipline traite de la modélisation, de l'analyse, de la commande et, de la régulation des
systèmes dynamiques. Elle a pour fondements théoriques les mathématiques, la théorie du signal et
l’informatique théorique. L'automatique permet l'automatisation de tâches par des machines
fonctionnant sans intervention humaine. On parle alors de système asservi ou régulé. Dans les
systèmes à événements discrets. On parle d’automatisme (Séquence d'actions dans le temps). Par
exemples : les distributeurs automatique, les ascenseurs, le montage automatique dans le milieu
industriel, les feux de croisement, les passages à niveaux. Dans les systèmes continus, l’automatique
est synonyme d’asservir et/ou commander des grandeurs physiques de façon précise et sans aide
extérieure. Par exemples : l'angle d'une fusée, la vitesse de rotation d'un lecteur CD, la position du
bras d’un robot, le pilotage automatique d'un avion. Dans le travail que nous présentons, nous nous
intéressons à l’étude d’un asservissement de position et de vitesse appliqué à une articulation
robotique. Nous avons dégagé trois chapitres dont les deux premiers sont consacrés à donner juste
une idée sur l’asservissement en général et sur le contrôleur PID en particulier. Le dernier chapitre
présente la partie simulation avec les résultats et interprétations.
L’indice n représente l'ordre du système linéaire. Seuls les systèmes pour lesquels m ≤ n sont
réalisables pratiquement.
C'est une fonction rationnelle. L'ordre du système (qui est l'ordre de l'équation différentielle) est le
degré du dénominateur de T(p).
Figure 2: La FT en BF
Il existe plusieurs architectures possibles pour combiner les trois effets (série, parallèle ou mixte), on
présente ici une architecture parallèle :
La fonction de transfert avec la transformée de Laplace du régulateur PID parallèle est la somme des
trois actions:
2.2.1 Asservissement P :
L'asservissement proportionnel est essentiel au fonctionnement du PID. Il permet essentiellement de
donner de la puissance au moteur. Voici quelques résultats expérimentaux sans les effets dérivé et
intégral.
La courbe noire représente la consigne que l'on désire atteindre c'est un échelon de valeur 32. La
courbe bleue représente la vitesse réelle du système. Comme vous pouvez le constater, plus Kp est
grand, plus le système converge vite vers sa valeur finale. Mais en contrepartie, pour des valeurs de
Kp trop grandes, le système oscille (c). Mais là n'est pas notre plus gros problème, en effet, sur ces
courbes on voit nettement que la vitesse du moteur n'atteint jamais la vitesse désirée. C'est ce que
l'on appelle l'erreur statique, elle correspond à la différence entre la vitesse réelle et la vitesse désirée
en régime établie (une fois que le système s'est stabilisé). Pour compenser cette erreur statique, on
rajoute le terme intégral.
2.2.2 Asservissement PI :
Le correcteur intégral sert principalement à supprimer l'erreur statique. L'idée principale est de
"charger" ou intégrer l'erreur depuis le début et d'ajouter cette erreur à la consigne jusqu'à ce qu'elle
devienne nulle. Lorsque cette erreur est nulle, le terme intégral se stabilise et il compense
parfaitement l'erreur entre la consigne et la vitesse réelle.
On voit cette fois-ci que le terme intégral a bien fonctionné et que l'erreur statique est nulle. On
constate aussi que plus le gain Ki est grand, plus le système converge vite. En revanche, plus Ki est
grand, plus le système oscille et plus le dépassement est important. Sur des asservissements en
position le terme dérivé permet de diminuer le dépassement et les oscillations.
On voit que lorsque l'on ajoute le terme dérivé, la commande est extrêmement bruitée. En réalité, on
ajoute à la commande la dérivée de la vitesse réelle, que l'on multiplie par un gain Kd. La dérivée
d'une vitesse est une accélération, cela signifie que l'on amplifie tous les bruits d'accélération et en
plus, on les multiplie par un gain Kd.
Ce bruit est typique des asservissements en vitesse. Sur des asservissements en position, ce problème
est moins fréquent, car la dérivée de la position est la vitesse. Ici, le problème était visible, ces
courbes ont été trouvées sur un système réel (le robot Type 1).
Un contrôleur PID est un contrôleur de boucle ferme qui prend la différence entre un état voulu et
l'état réel et multiple cette différence, l'intégrale et la dérive avec les facteurs P, I et D pour produire
la commande pour le système. Ainsi un ≪direct feed through≫ de l'état voulu, multiplie par F peut
être ajoute.
Comme les fonctions de transfert (Eq. 2 et Eq. 3) ne possèdent pas de fréquence critique
les règles selon Ziegler/Nichols ne peuvent pas être appliquées. Un autre approche, celui du
positionnement des pôles de la fonction du transfert doit être utilise.
Avec la fonction du transfert de l'articulation (Eq. 2) et la fonction du contrôleur PID (Eq. 1) on
calcule que:
En comparaison les coefficients on obtient les coefficients du PID en fonction des pôles :
La relation entre les coefficients du PID et les pôles de la fonction de chaine ouvert peut être calcule
de la même façon. Le résultat est :
Selon les notes du cours les pôles sont choisit a partir du temps de réponse (a 5%) Tr, facteur
d'amortissement désiré avec:
Le signal R(s) change a t=0 sec de 0 a 2 rad. La commande sortant du PID est limite a une amplitude
maximale de 4V. A ce signal s'ajoute au temps t=3 sec une perturbation de -1 V. L'état de
l'articulation est, lui aussi, limite pour ne pas dépasser une amplitude de 3.14 rad.
Les gains du PID sont calcules en utilisant les équations 2.5 et 2.7 avec Tr=0.2 sec , psi=0.95 et
p3=−10 . Les gains résultants sont:
3.3.3 Interprétations :
Il est bien visible comme la sortie de la fonction de transfert (en bleue) suit l'état désiré (en jaune)
avec les spécifications requis, en mode suiveur (t=1) ainsi que en mode régulateur (t=3).
Le seul problème qui arrive est que a t=1, le PID aimerait envoyer une commande (en violet) plus
grande que 4 Volts vers le moteur, mais il n'est pas capable de le faire. Comme le calcul des gains ne
prend pas compte des limites de sortie du PID, le temps de réponse réel est plus grand que les 0.2 sec
envisages mais encore bien plus petit que les 0.5 sec demandées
Eq .3.1
Comme la partie dérivative du PID produit un boucle de calcul, seulement les parties P, I et F sont
utilisées.
La fonction du transfert du contrôleur PI:
Alors:
En comparaissant Eq. 3.3 et 3.4 on trouve la relation entre les gains du PI et les pôles :
Selon les notes du cours les pôles sont choisit a partir du temps de réponse (a 5%) Tr de façon
suivante :
Les gains du PI sont calcules utilisant les équations 3.4 et 3.5 avec Tr=0.2 sec et p2=−20. Les gains
résultants sont:
3.4.3 Interprétations :
Pour l’asservissement en vitesse nous avons ajouté aussi une perturbation à t=3sec pour vérifier le
mode régulateur du PI utilisé. Sur la figure on remarque que la sortie de la fonction de transfert (en
bleu) qui représente la vitesse réelle suit l’état voulu qui représente la vitesse désirée (en jaune) en
mode suiveur à t=1sec ainsi qu’ en mode régulateur à t=3sec, car on voit bien que la perturbation à
influencer sur le comportement du système à t=3sec mais le correcteur PI a rétabli la vitesse de
l’articulation à la vitesse désirée.
Conclusion :
La simulation de ce système en SIMULINK a permis de voir le rôle du correcteur dans
l’asservissement de position et de vitesse de l’articulation robotique notamment en cas de
perturbation.
K1 = 15, Kp = 10 et Kd = 2
Conclusion General :
Ce travail nous a permis de voir comment un asservissement en position et en vitesse peuvent être
atteins avec un contrôleur PID.
Avec la méthode de placement de pôles, les gains du contrôleur peuvent être choisis tels que le
temps de réponse demandé soit atteint pendant que le dépassement est minimisé. Il est à noter qu’il
est important de ne pas se confier aveuglement aux gains obtenus car le calcul ne prend compte ni
des signaux de commande qui peuvent être envoyés au système, ni des limites d'articulation d'un
robot. Il faut alors vérifier ces valeurs et si nécessaire les corriger. En définitif, pour éviter des
dommages à l’articulation à cause des limites articulaires frappées accidentellement, il peut être
intéressant d'installer des mesures de sécurité additionnelles. A la fin de ce travail, nous espérons
avoir répondu au cahier de charges tout en notant que le sujet est intéressant et demande de plus
amples recherches.
Bibliographie :
1/ M.Rivoire, J.L.Ferrier, ‘Cours d’Automatique’, Ed CIHAB- EYROLLES, 1994
2/ M.Rivoire, J.L.Ferrier, ‘Cours d’Automatique Tome 2’, Ed CIHAB- EYROLLES
3/http://www.etudiants.polymtl.ca/cege/quiz/ELE3201/ELE3201_CP_H03_QS.pdf
4/http://mach.elec.free.fr/simulation/intro_auto_matlab.pdf
5/http://dado59.free.fr/www2/automatique.htm
6/http://www.pobot.org/Asservissement-PID.html
7/http://www.iutenligne.net/ressources/automatique/verbeken/CoursAU_MV/ch
apitre7/chap75.html
8/http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=5736
9/ http://public.iutenligne.net/automatique/Duplaix/MAU3/general/index.html
10/ ljegouzo56.free.fr/ELECTRONIQUE/.../Asservissement/Régulation