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On peut définir globalement les mathématiques financières « comme l’application des mathématiques
aux opération financières non instantanées (c’est dire faisant intervenir le temps). Cette discipline fait
intervenir principalement des outils issus de l’actualisation de la théorie de probabilité, du calcul
stochastique, des statistiques et du calcul différentiel. Louis bachelier, par sa thèse intitulée ‘théorie de la
spéculation » 1900 est considéré comme fondateur des mathématiques appliquées aux marchés
financier. Plusieurs raisons ont été avancées pour justifier l’existence et l’utilisation de l’intérêt parmi eux
on peut citer :
La privation de consommation : lorsqu’une personne (préteur) prête une somme d’argent à un autre
emprunteur, elle se prive d’une consommation immédiate. Il est ainsi normal qu’elle recouvre en
contrepartie une rémunération de la part de l’emprunteur pour dédommager de cette privation provisoire.
La prise en compte du risque : une personne qui prête de l’argent, le fait pour une durée étalée dans
le temps. Elle court des lors un risque inhérent au futur la réalisation de risque résulte au moins des
éléments suivants.
Inflation : entre la date de prêt et la date de remboursement, la valeur du pet peut diminuer à la suite
d’une érosion monétaire connue également sous le nom d’inflation. Le préteur peut donc exiger une
rémunération pour compenser cet effet.
Chapitre1 : les intérêts simples
I) Généralité et Définition
De la durée du placement
𝐼 = 𝑓(𝐶, 𝑛, 𝑡)
La formule de l’intérêt dépend de la période du placement (n) qui peut être exprimé en années, en mois,
en jours etc. on a plusieurs formules d’intérêt.
𝑡 𝑛
Si (n) est exprimée en année, la formule est la suivante 𝐼 = 𝐶 × 100 × 1
1
Et par commutativité on aura 𝐼 = 𝐶𝑛𝑡 × 100
Appli 1 : calculer l’intérêt de placement de 3 700 000 effectué pendant 5 ans au taux de 12%.
Solution
𝑛 𝑖𝑒𝑚
Lorsque la durée de placement est exprimée en mois on écrit (12 𝑎𝑛𝑛é𝑒) et la formule devient 𝐼 =
𝑡 𝑛 𝐶𝑛𝑡
𝐶 × 100 × 12 𝐼 = 1200
Appli 2 : calculer l’intérêt d’un placement de 1 200 000 placés pendant 7 mois au taux de 9%
𝐶𝑛𝑡 1 200 000×7×9
𝐼 = 1200 An 𝐼= I=63000
1200
𝑛 𝑖𝑒𝑚
Lorsque (n) est exprimé en jour on utilise (360 𝑎𝑛𝑛é𝑒) et la formule
𝑡 𝑛 𝐶𝑛𝑡
𝐼 = 𝐶 × 100 × 360 𝐼 = 36000
Appli 3 : un placement de 2 500 000 est effectué pendant 190 jours au taux de 10%
Remarque : lorsqu’on travaille en très courte période (jour), on doit connaître la date initiale et la date
finale du placement pour calculer ou exprimer (n). Exple : Déterminer la durée d’un placement effectué
du 7 juillet au 15 décembre.
❖ En intérêts l’unité du capital est de 100 Francs placés pendant 1an. Par conséquent pour un taux
10%, on met 10 pour 3%, on met 3 etc…
Notée par Va, c’est la somme du capital initial (Ci) et des intérêts produites (Ip) :𝑉𝑎 = 𝐶 + 𝐼
Exple: cf. exple 1 C =3 700 000, I=2 220 000 donc VA=C+I=5 920 000
Ck tk tk 𝐶𝑘 × 𝑛𝑘 × 𝑡𝑘
𝐼𝑘 =
36000
Nous appelons taux moyen d’une série de placement, le taux (T) qui est appliquée à l’ensemble des
capitaux par rapport à leurs durées respectives conduits à l’intérêt global.
T (C1n1+C2n2+...+Cknk) = C1n1t1+C2n2t2+...+Cknktk
𝐶1𝑛1𝑡1+𝐶2𝑛2𝑡1+⋯.𝐶𝑘𝑛𝑘𝑡𝑘 𝐶1𝑛1𝑡1
𝑇= D’où 𝑇 = ∑𝑘𝑖=1
𝐶1𝑛1+𝐶2𝑛2+⋯.𝐶𝑘𝑛𝑘 𝐶1𝑛1
Certains pays dans le cadre de leur calcule financier utilise l’année pour 365jrs au lieu de 360jrs.
Ainsi on parle d’intérêt civil noté I dont la formule est la suivante :
𝑡 𝑛 𝐶𝑛𝑡
𝐼′ = 𝐶 × 100 × 365 𝐼′ = 36500
𝐶𝑛𝑡 𝐶𝑛𝑡
Rmq : Relation entre I et I’ 𝐼′ = 36500 𝐼 = 36000
𝑰
Donc 𝑰 − 𝑰′ = 𝟕𝟑
Lorsque le prêteur d’une dette exige de prendre ses intérêts le jour de la négociation on dira que les
intérêts sont précomptés ou payable d’avance. L’emprunteur ne reçoit que le montant effectif de
placement (MEP=C-I) à ce jour de la négociation. Cependant à la fin du prêt au lieu de rembourser
le capital effectivement reçu ou demandera à l’emprunteur de rembourser le montant initialement
négocier.
Exple : considérons un placement à intérêt précompté d’une valeur de 4 500 000 pendant 1 an au
taux de 20%. Calculer le taux effectif de placement (TEP)
Etape 1
Etape 2: MEP?
MEP= C-I
Etape 3 TEP
𝑇𝐸𝑃 = 25%
b) Cas général
𝐶𝑛𝑡
100𝐼 100× 100𝑡
𝑇𝐸𝑃 = 𝑀𝐸𝑃 ×𝑛 𝑇𝐸𝑃 = 100
𝐶𝑛𝑡 D’ou 𝑇𝐸𝑃 =
(𝐶− )𝑛 100−𝑛𝑡
100
100×20
𝑇𝐸𝑃 = TEP=25%
100−(20×1)
Elle est généralement utilisée lorsque l’intérêt globale d’une série de placement effectuer tour au
même taux en très courte
𝐶𝑛𝑡
𝐶𝑛𝑡 36000
𝐼= 𝐼= 𝑡
36000 N= Cn= nombre, 𝐷 = = Diviseur fixe rattaché aux capitaux
36000 𝑡
𝑡
𝑁
𝐼=
𝐷
∑𝑘
𝑖=1 𝐶𝑖 𝑛𝑖
Remarque : si on a plusieurs capitaux 𝐼 = 𝐷
Chapitre 2 : les intérêts composés
I) Définition et généralité
On dit qu’un capital est placé en intérêt composé si l’intérêt simple obtenu à la fin de la première période
de placement est rajouté au capital initial pour former à nouveau des intérêts au taux (i). Et ainsi de suite
jusqu’au fin placement. La faite de rajouter des intérêts sur le capital initial est appelé capitalisation.
Ainsi les intérêts sont calculés d’une manière indirecte en faisant la différence
Valeur acquise (valeur finale) et la valeur actuelle (valeur nominale ou valeur initial).
Considérons un capital (C) placé pendant (n) années à un taux (i). Calculons la valeur acquise de se
placement à la date (n).
Illustration (1 + 𝑖)𝑛
0 n
Pour capitaliser, il suffit de multiplier ce qu’on veut capitaliser par le facteur de capitalisation
Exple : calculer la valeur acquise de l’intérêt composé d’un placement de 8500000 effectuée pendant 3
ans au taux de 8%.
Solution
A partir de la formule on peut calculer actuelle (C), le taux d’intérêt (i) ou bien la durée du placement (n)
𝐶𝑛
𝐶𝑛 = 𝐶(1 + 𝑖)𝑛 C+ (1+𝑖)𝑛 𝐶 = 𝐶𝑛(1 + 𝑖)−𝑛
Pour actualiser il suffit de multiplier ce qu’on veut actualisé par le facteur d’actualisation
(1 + 𝑖)𝑛 × (1 + 𝑖)−𝑛 =1
Exple : calculer la rentabilité d’un projet d’investissement qui donnerait une recette nette de
10 000 000 dans 5 ans avec un investissement initial de 6 000 000 taux d’actualisation 9%
Solution
𝐶 = 64999313.86
2) Détermination de (i)
𝐶𝑛
𝐶𝑛 = 𝐶(1 + 𝑖)𝑛 = (1 + 𝑖)𝑛
𝐶
1
𝐶𝑛 𝐶𝑛 𝐶𝑛 1
( 𝑐 )1/𝑛 = [(1 + 𝑖)]𝑛 ( 𝑐 )1/𝑛 =1+i D’où 𝑖 = ( 𝑐 )𝑛 − 1
3) Determination de (n)
𝐶𝑛 𝐶𝑛
𝐶𝑛 = 𝐶(1 + 𝑖)𝑛 = (1 + 𝑖)𝑛 𝑙𝑛( 𝐶 ) = 𝑛𝑙𝑛(1 + 𝑖)𝑛
𝐶
𝐶𝑛
ln ( )
D’où 𝑛 = ln (1+𝑖)
𝐶
Lorsque la durée du placement (n) n’est pas entier naturel on l’a subdivisé en fonction de sous période et
𝑃
en une somme de période fini k 𝑞 (q=12 ou q=360)
𝑝
𝑛=𝑘+
𝑞
Exple n=5 ans 4mois k=5 p=4 q=12 C=3 500 000
4
𝑛 =5+
12
Résolution
Méthode rationnelle
𝐶𝑛 = 𝐶(1 + 𝑖)𝑛
𝑝 3
𝑛=𝑘+ n= 7 ans 3 mois 𝑛 = 7 +
𝑞 12
Méthode commerciale
𝑛 = 𝐶7 + 𝐼3
𝐶7 = (3 500 000)(1.15)7
C7 = 9310069.52
𝐶7 𝑛𝑡 9310069 ×3×15
𝐼= an 𝐼 = I= 34912.76
1200 1200
Cn = 9659197.18
Rmq : la méthode commerciale est plus élevée que la méthode rationnelle par ce que d’une part :
- On a utilisé la continuité de la variable (n) dans l’expression (1+i)n (fonction exponentielle avec la
fonction avec la méthode rationnelle) et d’autre part
1) Taux proportionnel :
Deux taux conduisant à des périodes de capitalisation différentes sont dits proportionnels si leur rapport
est égal au rapport de leur période de capitalisation respective.
Résolution
𝑡𝑚 1 𝑡𝑎 12%
ta=12% tm= ? = 12 12𝑡𝑚 = 𝑡𝑎 𝑡𝑚 = 12 𝑡𝑚 =
𝑡𝑎 12
𝑡𝑚 = 1%
𝑡𝑠 6 𝑡𝑠
tt=3.5% ts= ? = = 2 donc 𝑡𝑠 = 2𝑡𝑡
𝑡𝑡 3 𝑡𝑡
𝑖
𝑖𝑠 = 𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑠𝑒𝑚𝑒𝑠𝑡𝑟𝑖𝑒𝑙 𝑖𝑠 = 2
𝑖
𝑖𝑡 = 𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑡𝑟𝑖𝑚𝑒𝑠𝑡𝑟𝑖𝑒𝑙 𝑖𝑡 = 4
𝑖
𝑖𝑚 = 𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑡𝑟𝑖𝑚𝑒𝑠𝑡𝑟𝑖𝑒𝑙 𝑖𝑚 = 12
2) Taux équivalent
Différents taux sont équivalent si placer au même capital et pendant la même durée, conduisent à la
même valeur acquise
Remarque : si on quitte une longue période vers une courte le taux proportionnel l’emporte sur le taux
équivalent par contre si on quitte de courte période de longue période le taux équivalent l’emporte sur le
taux proportionnel.
Chapitre 3 : Escompte à intérêt simple
I) Définition et généralité
Le 31 aout A vend à B de la marchandise d’une valeur de 2 500 000, le règlement devant intervenir le 30
octobre. A ; le créancier peut avoir besoin de son argent bien avant cette date du 30/10.
Le 15 septembre A sollicité chez son banquier une avance de 2 500 000 avances garanties par sa
créance qu’il détient sur B le débiteur. Le banquier demandera à A son client de justifier par écrit
l’existence de cette créance de 2 500 000 payable le 30 octobre
A à son tour se retournera sur B et lui demandera alors soit d’apporter sa signature sur le billet à ordre
rédigé par A et montrant une créance de 2 500 000 payable le 23/10.
Soit de rédiger une lettre de change reconnaissant une dette due 2 500 000 au profit de A payable à la
date de 30 octobre. Le Billet à ordre et la lettre de changes ont appelé effets de commerce. Les deux
mentions essentielles portant sur un effet de commerce sont :
Le 15 septembre A se présente chez son banquier pour négocier l’effet, on dit qu’il le lui vend, le banquier
de son côté escompte de l’effet on dit qu’il le lui acheté. Le banquier escompteur ne consentira pas cette
opération commerciale d’escompte que s’il bénéficie d’un intérêt appelé escompte l’effet (prix du service
rendu).
Avec V : valeur nominal, n : l’échéance de l’effet : qui est la distance qui sépare la date de remise à
l’escompte à la date d’échéance d’effet t : taux d’escompte appliquée par la banque.
𝑡 𝑛 𝑉𝑛𝑡
𝑒𝑐 = 𝑉 100 × 360 𝑒𝑐 = 36000
Application
𝑉𝑛𝑡
𝑒𝑐 =
36000
2 500 000×45×25
n=45 jours 𝑒𝑐 = 36000
Ec=78125
Application *
𝑎 = 𝑉 − 𝑒𝑐
a = 2 421 875
Rmq :
𝑉𝑛𝑡
𝑎=𝑉−
36000
𝑛𝑡
𝑎 = 𝑉(1 − )
36000
Rationnellement le client de la banque devant payer l’escompte commercial sur la somme effectivement
reçue et n’ont pas sur la somme initialement négocier (valeur nominale). Ainsi on parle d’escompte
rationnel et de valeur actuelle commerciale rationnelle)
𝑎𝑟 𝑛 𝑡 (𝑉−𝑎𝑟) 𝑛 𝑡
𝑒𝑐 = 𝑒𝑐 =
36000 36000
𝑎𝑟 = 𝑉 − 𝑒𝑟 36000𝑒𝑟 + 𝑒𝑟 = 𝑉𝑛𝑡
𝑒𝑟 (36000𝑒𝑟 + 1) = 𝑉𝑛𝑡
𝑉𝑛𝑡
𝑒𝑟 =
36000 + 𝑛𝑡
2 500 000×45×25
𝑒𝑟 = er =75757.57
36000+(45×15)
𝑎𝑟 = 𝑉 − 𝑒𝑟
31/10 30/11
X
X+30
X1= X ; X2 = X+30
A la date d’équivalence on peut écrire a1=a2 ; V1-EC1= V2- EC2
X= 36000(V2-V1)-KV2T /(V2-V1)T
X= 36000(99000-98400)-(30x99000x7,2)/(99000-98400)x7,2 = 50
X= 50
La date d’équivalence est à 50 jours avant le 31 octobre.
Octobre = 31 jours
Septembre = 30 -11= 19 ; 19+31=50 La datte d’équivalence est le 11 septembre.
VII) Remarque sur équivalence d’effet : effet de remplacement
A doit à B une valeur de 71100 payable le 31 mai. Le 16 mai A éprouvant des difficultés financières
propose à B de remplacer l’échéance du 31 mai au 30 juin avec une valeur nominale V. Déterminer la
valeur nominale de cet effet de remplacement à un taux d’escompte de 10%.
E1
31 mai
V2 ?
N2= 45 jours
T=10 %
En réalité l’escompte commercial ne constitue pas la seule charge payable par le commerçant ou bien le
client de la banque, d'autres retenus sont opérés lors de l’opération d’escompte commercial par le
banquier escompteur. La totalité des sommes payées à l’occasion d’une remise à l’escompte est appelé
AGIOS. L’agio est constitué par l’escompte commercial et les retenus, ses retenus sont appelés
commission. Ainsi, on peut écrire Agios= escompte commercial+ commissions.
1) Les Commissions
Ces commissions calculées sur les mêmes bases que l’escompte, c'est-à-dire qu'’elles dépendantes de
la valeur nominal V, de l’échéance Net du taux rattaché à ses commissions t’. Ces commissions sont
notées : Ct= f (V,n,t’) ; Ct=Vnt’/36000.
Ce sont des commissions qui ne dépendent ni de la valeur nominale V ni de l’échéance n d’aucun taux.
Elles ne dépendent que des conditions de négociations propres à chaque organisme financier. Elles sont
même nulles dans certains cas. Elles sont Notées Cf.
Application :
Soit un effet de commerce d’une valeur de 60 000 négocié le 05 mars et échéant le 15 avril avec les
conditions suivantes :
NB : la TVA payé à l’occasion d’une remise d’escompte est à reverser à l’état. Ainsi, les seuls agios
comptant aux yeux du banquier escompteur sont les agios ht. Calculer le montant de l’agio TTC dans le
précédent. Agios TTC = 1952,9
Chapitre 4 : escompte à intérêt compose
L’escompte à intérêt composé ou escompte rationnel est employé lorsque l’effet à une échéance
lointaine.
La valeur actuelle d’une somme à payer ou à recevoir plus tard est la somme qu'’il faut placer aujourd’hui
pour l’obtenir. C’est le phénomène de l’actualisation.
Exemple 1: Un effet, de nominal 805 255 à échéance dans 5ans et négocié au taux d’escompte de 10% .
Calculer la valeur actuelle de l’effet.
L’escompte à intérêt composé est égal à la différence entre la valeur nominale et la valeur actuelle. Soit
e l’escompte on a : e = Vn – Vo e = Vn – Vn(1+i)-n
Exemple 1 : un capital de 3000 000 payable dans 5 ans et négocié au taux de 8%. Calculer l’escompte
à intérêt composé.
Exemple 2 : un capital de 200 000 à échéance de 4 ans et négocié à un taux i. L’escompte correspondant
est de 47 421. Calculer le taux d’escompte i.
On pose : e = Vn – Vn(1+i)-n
47 421 = 200 000 – 200 000 (1+i)-4 47 421- 200 000 = -200 000 (1+i)-4
-152 579 = -200 000 (1+i)-4 (1+i)-4 = -152 579 / -200 000 = 0,762895
(1+i)-4 = 0,762895 (1+i) = 0,762895 -1/4 (1+i) = 1,07 alors i= 0,07 = 7%.
Deux capitaux ou deux effets sont équivalents à intérêt composé à une date donnée s’ils ont la même
valeur actuelle à cette date. L’actualisation se fait au même taux. S’il s’agit de groupe de capitaux ou
d’effet, il y’a équivalence si la somme des valeurs actuelles du premier groupe est égale à la somme des
valeurs actuelles du deuxième groupe.
Exemple 1 : deux effets de valeur nominale Vn1 = 605 000, échéance dans 2 ans, Vn2 = 805 255
échéant dans 5 ans sont négocié à la même date au taux de 10%. C’est effet sont- ils équivalents.
Solution
Généralement ’lorsqu’on remplace plusieurs règlements par un règlement unique, on peut être amené à
rechercher la valeur nominale ou la date d’échéance de ce règlement unique, cette date d’échéance peut
être appelé l’échéance commune ou l’échéance moyenne.
Exemple 1 :
On remplace trois effets respectivement de 100 000 échéant dans 2ans ; 200 000 échéant dans 3ans ;
150 000 échéant dans 5 ans par un seul effet à échéant 4 ans. Calculer le montant de l’effet unique au
taux d’escompte de 9%.
Exemple 2 :
On remplace trois effets respectivement de 50 000 échéant dans 2ans ; 40 000 échéant dans 3ans ;
30 000 échéant dans 4 ans par un capital unique de 118 000. Déterminer l’échéance du capital unique
au taux de 8%.