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Le Système Immunitaire
L’immunité désignait initialement la résistance d’un organisme vis-à-vis d’un agent infectieux. Cette
définition s’est ensuite élargie à l’ensemble des réactions tendant à éliminer des substances
étrangères. L’immunologie (in, menus : privé, exempt de charge) est la science qui a pour objet
l’étude des réactions réflexes cellule-humorales d’un organisme à une stimulation due à une
substance reconnue par celui-ci comme étrangère. Cette substance étrangère est dénommée
antigène. Un antigène est une protéine ou un polysaccharide qui, introduite dans un organisme
vivant, provoque une réaction réflexe d’anticorps ou immunoglobulines spécifiques. L’immunité
peut être définie comme l’ensemble des mécanismes biologiques permettant à un
organisme de reconnaître et de tolérer ce qui lui appartient en propre (le soi) et de reconnaître
et de rejeter ce qui lui est étranger (le non soi) : les substances étrangères ou les agents infectieux
auxquels il est exposé, mais aussi ses propres constituants altérés (comme des cellules
tumorales).

L’immunité met en jeu deux processus apparus successivement au cours de


l’évolution des espèces :

— l’immunité non spécifique, d’action immédiate, qui fait intervenir des cellules
responsables de la phagocytose
— l’immunité spécifique, qui se développe en quelques jours et dépend de la
reconnaissance spécifique de la substance étrangère, prélude à sa destruction ;
elle garde le souvenir de la rencontre

On entend par immunogène toute substance qui, introduite dans l’organisme, est capable
d’induire une réaction immunitaire, humorale ou cellulaire. La réponse immunitaire (RI) qui
réalise l’immunité est une réponse réflexe cellulaire et/ou humorale à une excitation antigénique
exogène et/ou endogène, génétiquement contrôlée, naturelle et/ou conditionnée

Les objectifs d’une réponse immunitaire efficace

1 - Assurer la survie de l’organisme


2 - Eliminer le pathogène par une réponse spécifique

3 - Limiter les dégâts tissulaires liés à l’inflammation (la réponse immunitaire)

4 - Rétablir l’homéostasie de l’organisme

5 - Empêcher la réintroduction du pathogène

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Les acteurs du système


immunitaire

— Les organes de l’immunité (moelle osseuse, thymus, rate, ganglions lymphatiques et tissu lymphoïde)
sont le lieu de production et de différenciation des cellules de l’immunité.

— Les antigènes, facteurs déclenchant, sont le plus souvent des protéines.

Les lymphocytes sont un type de globules blancs (ou leucocytes), relativement nombreux mais peu abondants
dans la circulation sanguine. On les trouve essentiellement dans les ganglions lymphatiques, la rate, etc. où ils
jouent un rôle important dans l’immunité.

Il existe 2 types de lymphocytes :

- 1) les lymphocytes T appelés également lymphocytes T tueurs ou lymphocytes T. suppresseurs. Ils


participent à la réaction immunitaire en combattant spécifiquement les cellules infectées par un virus
ainsi que les cellules cancéreuses
- 2) les lymphocytes B qui donnent naissance aux mastocytes fabricant les anticorps
(immunoglobulines) qui sont libérés dans le sang

— Les cellules présentatrices d’antigènes ou CPA capturent les antigènes, les conditionnent et les
présentent sous forme «immunogène» aux lymphocytes.

— Les molécules du CMH (Complexe Majeur d’Histocompatibilité) s’expriment à la surface des cellules
et participent à la présentation de l’antigène aux lymphocytes en exerçant la fonction de reconnaissance du
«soi». Chez l’homme, le CMH est aussi appelé HLA (Humann Leucocyte Antigène).

Il existe deux classes de molécules du CMH : les molécules de classe I sont présentes à la surface de
toutes les cellules nucléées de l’organisme tandis que les molécules de classe II ne s’expriment qu’à la
surface des cellules présentatrices d’antigènes.

— Les marqueurs CD (pour Cluster of différentiation, numérotés 1, 2, 3,4 ... il en existe plus de 100)
sont des molécules dont la présence sur la membrane cellulaire identifie une cellule ou révèle son état
fonctionnel. Ce sont des récepteurs spécifiques de différents médiateurs solubles ou de ligands portés par
diverses cellules qui interviennent au cours de la réaction immunitaire.

— Les récepteurs pour l’antigène sont fixés dans la membrane des lymphocytes. Grâce à ce récepteur,
chaque lymphocyte reconnaît spécifiquement un antigène.
— Les ligands sont des molécules sécrétées ou fixées dans la membrane d’une cellule et qui se lient à un
récepteur

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— Les cytokines (monokinis, lymphokines, interleukines...) sont des molécules sécrétées par les
cellules de l’immunité activées. Elles agissent sur les autres cellules pour coordonner les différentes
phases de la réaction immunitaire.

— Les anticorps sont la forme sécrétée de l’immunoglobuline de membrane d’un lymphocyte B et on


les retrouve dans le sérum et les humeurs. Chaque anticorps est capable de se fixer spécifiquement à
l’antigène qui a déclenché sa production.

Les facteurs déclenchant


A l’origine de toute réponse immunitaire, il y a la pénétration d’un élément étranger qui, d’une part,
déclenche la réaction immunitaire (c’est l’effet immunogène) et, d’autre part, réagit d’une manière
spécifique avec les produits de cette réaction (c’est l’effet antigène). Les antigènes sont
nombreux et variés : bactéries, virus, parasites, cellules étrangères, substances toxiques,
médicaments... Seules certaines structures, appelées « site » ou « déterminant » antigénique ou
« épitrope », sont actives. Certaines petites molécules ou fractions de molécules (que l’on nomme
haptène) n’ont d’effet immunogène qu’associées à une grosse molécule porteuse mais c’est
l’haptène qui détermine la spécificité de la réponse.

Les protéines membranaires

Parmi les protéines synthétisées par l’organisme, certaines sont ancrées dans la membrane
cytoplasmique des cellules : ce sont les protéines membranaires. Toute cellule possède un
ensemble de protéines membranaires intervenant dans les communications intercellulaires.

Ces molécules de surface assurent une double fonction :


— une fonction de reconnaissance : elles peuvent reconnaître un ligand spécifique (molécule
de la matrice extracellulaire, molécule membranaire d’une autre cellule ou médiateur soluble).
— une fonction effectrice : permettre l’adhésion des cellules et/ou délivrer à la cellule reconnue des
signaux qui seront captés par des enzymes membranaires ou cytologiques et transmis au noyau
pour activer ou inhiber l’expression de certains gènes

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Organes du système immunitaire

Les organes du système immunitaire

La moelle osseuse
A°) Caractères généraux :
Toutes les cellules du système immunitaire sont dès le départ créées dans la moelle osseuse. Elles se forment
selon un processus appelé l’hématopoïèse. Durant l’hématopoïèse, les cellules issues de la moelle osseuse
vont se différencier soit en cellules matures du système immunitaire, soit en précurseurs de cellules qui migrent
hors de la moelle osseuse et qui vont mature ailleurs. La moelle osseuse produit des cellules B, des cellules
tueuses, des granulocytes et des thymocytes immatures, en plus des globules rouges et des plaquettes.

La moelle osseuse est le tissu qui comporte les mécanismes assurant la production des
différentes cellules sanguines indispensables à la vie.

- Localisation de la moelle osseuse :


Elle se situe dans les os spongieux du squelette humain (c’est à dire : qui possèdent une structure

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alvéolaire ou poreuse, de consistance molle). Elle s’étend à l’intérieur des os, séparée du tissu
osseux proprement dit par une couche composée de particules d’os où des cellules appelées
ostéoclastes (destruction) et ostéoblastes (fabrication) assurent un remaniement perpétuel.

- Composition de la moelle osseuse :


Elle est composée d’un mélange du tissu assurant la fabrication des globules qui circuleront ensuite
dans le sang (appelé tissu hématopoïétique) et du tissu adipeux (graisse).
On distingue :

— la moelle rouge, active, où domine le tissu hématopoïétique

— la moelle jaune, presque uniquement graisseuse.

Au total l’organisme renferme, chez l’adulte, entre 3.000 et 4.000 cm3 de moelle osseuse dont 1.500
cm3 de moelle rouge active. La moelle osseuse des sujets jeunes est plus riche que celle des sujets
âgés (alors plus graisseuse) : Lorsque le sujet est jeune, la numération moyenne de la moelle
osseuse est de 20 à 30.000 cellules par millimètre cube de liquide prélevé dans les os. Après 40
ans, la moyenne est de 15.000 cellules / mm3. La fabrication de la moelle osseuse peut être stimulée
par différents facteurs: Séjour en altitude, stress, certains médicaments ou facteurs de croissance.

- Mode de fonctionnement de la moelle osseuse :

A la naissance, tous les os sont remplis de moelle active (rouge).A partir de l’âge de trois ans, la
moelle des os longs perd progressivement son activité et se transforme en moelle jaune. Chez
l’adulte, seule la moelle des os courts et plats reste active. Cette moelle rouge est responsable de la
fabrication des éléments du sang et du système immunitaire. Elle est en effet le siège d’une
prolifération constante de cellules appelées «cellules souches» et qui possèdent deux fonctions
principales : la capacité d’auto-renouvellement et de différenciation en cellules plus mûres.

Ces cellules sont les suivantes :

— les érythroblastes qui produiront les globules rouges chargés de capter


l’oxygène dans les poumons et de le distribuer aux tissus

— les mégacaryocytes qui produiront les plaquettes, responsables de la coagulation du


sang, et donc de l’arrêt des hémorragies, en tapissant la paroi interne des vaisseaux sanguins

— les myéloblastes qui donneront naissance aux polynucléaires, responsables de


la défense contre les infections en absorbant et en digérant les microbes

— les monoblastes qui deviennent des monocytes, et des macrophages qui participent
également à la lutte contre les inflammations et les infections dans les tissus

— les lymphocytes B et T (cellules de la famille des globules blancs) qui sont responsables de

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la défense immunitaire ; ils sont capables de reconnaître des organismes et de les mémoriser,
ce qui leur permettra d’agir plus vite et plus puissamment lors d’une agression ultérieure

Le thymus
a) Structure
Le thymus apparaît, chez l’embryon, comme une émanation épithéliale de la troisième fente
branchiale, qui a d’abord la forme d’une glande en tube, mais qui subit une transformation au cours de
laquelle le tissu épithélial forme un réticulum envahi peu à peu par des lymphocytes. Ainsi se constitue
un organe lymphoïde, d’une nature assez particulière, puisqu’il a une origine épithéliale, et non
mésenchymateuse. Le thymus est surtout développé à la naissance et pendant la première enfance. Il
est logé dans le médiastin antérieur, derrière le sternum, devant la trachée et les gros vaisseaux, entre
les deux poumons.

Le thymus (chez le nouveau né) et sa situation dans le médiastin antérieur.

Vers l’âge de trois ans, le thymus atteint son volume maximal et un poids de 25 à 40 grammes. Après
la période de puberté, l’involution de l’organe commence et celui-ci régresse plus ou moins vite sans
disparaître complètement ; chez l’adulte, ses vestiges forment des nodules lymphoïdes épars dans le
tissu adipeux péricardique. Chaque lobe du thymus est constitué par un grand nombre de lobules,
de 0,5 mm à 2 millimètres de diamètre, séparés les uns des autres par des lames conjonctives,
dépendances du tissu conjonctif qui enveloppe l’organe. Chaque lobule est constitué par du tissu
lymphoïde ou, plus exactement, par du tissu lymphe-épithélial, puisqu’il s’agit d’une différenciation, très
particulière, d’un tissu épithélial qui a pris l’aspect d’un réseau

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Ce tissu lymphe-épithélial montre à la coupe deux régions :

— une zone corticale, dans laquelle les lames conjonctives périphériques envoient
des cloisons incomplètes ;
— une zone médullaire, interne. Le réticulum de la substance corticale est serré.

Lethymus

Ses mailles sont remplies de très petits lymphocytes appelés thymocytes, qui sont des cellules de 7
microns de diamètre, à noyau très développé et à cytoplasme réduit à une très mince couche. Dans
la zone corticale, les thymocytes se multiplient activement. La substance médullaire, plus claire que la
précédente, possède un réseau plus lâche, dont les mailles contiennent les mêmes thymocytes,
mais ceux-ci ne sont jamais en mitose. On en trouve beaucoup en voie de destruction. Les
thymocytes se forment donc dans la zone corticale et gagnent peu à peu, tout en évoluant, la zone
médullaire : ils évoluent donc dans la direction centripète et non dans la direction centrifuge, comme les
lymphocytes des ganglions lymphatiques. Ils passent dans le sang au niveau d’un riche réseau
vasculaire situé entre la zone corticale et la zone médullaire.

Thymocytes

La médullaire contient des éléments caractéristiques groupés autour des vaisseaux sanguins qui
irriguent le thymus. Ce sont des formations concentriques qui peuvent atteindre jusqu’à 180
microns et qui, observées au microscope, rappellent l’aspect d’un bulbe d’oignon sectionné en deux.
Ces éléments sont les corpuscules de Vassal.

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Corpuscule de vassal

Les corpuscules de Vassal, au nombre de 2 à 6 par lobule, sont des amas d’éléments en voie de
dégénérescence : à la périphérie du corpuscule, des cellules épithéliales plates sont encore
reconnaissables ; elles entourent des cellules centrales amorphes chargées de débris nucléaires et de
différentes inclusions. La région médullaire contient des thymocytes matures. On y trouve aussi des
cellules épithéliales médullaires, des macrophages et des cellules dendritiques.

Cellules dendritiques

b) Rôle du thymus
Le rôle du thymus est particulièrement important pendant les premières années de la vie. Il
consiste à produire de lymphocytes T. (variété de globules blancs jouant un rôle important dans
la réponse immunitaire de l’organisme). Ce résultat est obtenu grâce à la sécrétion de tyrosine
et de thymopoïétine. Autrement dit, le thymus rend les lymphocytes T. immunocompétents,
c’est-à-dire capables de se défendre contre les agents pathogènes (responsables de
maladies).Le rôle exact du thymus est de produire en quantité et en diversité un grand
nombre de lymphocytes T. de façon à ce qu’au cours de la vie d’un individu chaque
lymphocyte T puisse reconnaître son agent agresseur (microbes, etc....) venant de
l’extérieur, d’une façon bien spécifique (le soi).

C’est au cours de l’enfance que le thymus est le plus actif. Chez la personne âgée, il est
particulièrement difficile de le distinguer du tissu conjonctif (tissu de soutien de l’organisme) qui
l’entoure.

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Globalement, le thymus peut être comparé à un chou-fleur dont chaque lobe est divisé en lobules qui sont
séparés par des cloisons. Chaque bouquet du «chou-fleur» comprend une partie périphérique appelée le
cortex (écorce) et une partie centrale, la médulla.

Le thymus est un organe qui n’agit pas directement contre les éléments étrangers (antigènes) comme
pourraient le faire les autres organes lymphoïdes. En effet, il existe une barrière, la barrière hématothymique,
qui empêche les antigènes habituellement présents dans le sang d’entrer dans la région corticale du
thymus et de cette façon de mettre en branle trop rapidement les lymphocytes qui ne sont pas encore
matures (mûrs). D’autre part, la capacité du thymus est d’ordre hormonal. En effet, cet organe secrète par
l’intermédiaire de cellules appelées les thymocytes des hormones qui donnent aux lymphocytes la
capacité de devenir immunocompétents (d’obtenir la capacité de défendre l’organisme).

Rate

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Sa couleur est rouge foncé. Sa consistance est très plastique et friable. Son poids, très variable, est
en moyenne de 200 grammes

Sur la face antéro-interne se trouve le hile de la rate, qui présente plusieurs orifices par lesquels passent
les vaisseaux et les nerfs. La rate reçoit une grande quantité de sang par l’artère splénique, qui se bifurque
en deux branches avant d’arriver au hile. Le sang en ressort par la veine splénique.

A l’examen au microscope, il est possible de visualiser deux zones de structures différentes


dans la rate :

— La pulpe blanche formée essentiellement de tissu lymphoïde et constituant des manchons


autour des artères centrales (qui sont de petites ramifications de l’artère splénique). Cette partie de la
rate assure une fonction immunitaire comparable à celle que jouent les ganglions lymphatiques qui
participent à la lutte contre les infections par la production de lymphocytes, d’anticorps et de
phagocytes (globules blancs capables de digérer des éléments étrangers).

Néanmoins, il existe une différence essentielle entre la rate et le système lymphatique général, c’est la
possibilité que présente cet organe d’être en communication directe avec la circulation sanguine. Elle
peut, de cette manière, induire la production d’anticorps dans l’organisme quelle que soit leur origine
(substances, toxines, bactéries, cellules étrangères, etc...)

— La pulpe rouge est surtout constituée des sinus veineux et des cordons spléniques, mais aussi
du tissu conjonctif réticulaire (tissu permettant de remplir et de soutenir les éléments précédemment

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décrits). La pulpe rouge contient les érythrocytes et des macrophages en grande quantité ainsi qu’une
variété de globules blancs permettant la digestion des corps étrangers : les macrophagocytes. Une
grande quantité de sang est apportée à la rate par l’intermédiaire des capillaires (minuscules artères)
qui s’ouvrent dans les cordons spléniques. Dans cette partie de la rate, les macrophages de la pulpe
rouge interviennent dans la destruction des érythrocytes inutiles et des vieilles plaquettes ainsi que des
agents infectieux du sang en raison de l’ouverture des capillaires dans les cordons spléniques (ce circuit
n’est pas fermé comme il l’est ailleurs dans l’organisme).

- Rôle de la rate
La rate à de nombreuses fonctions :
C’est tout d’abord un important réservoir de sang, la rate joue un rôle de stockage : en cas de besoin
par l’organisme (par exemple, pendant une hémorragie), elle est capable de libérer rapidement environ
150 à 200 ml de sang dans la circulation générale.

— La rate est le siège de l’érythropoïèse (fabrication des globules rouges) chez le fœtus.
Après la naissance, cette fonction s’arrête en dehors de certaines situations comme en présence
d’une anémie hémolytique (par éclatement des globules rouges).
— Prolifération des lymphocytes (variété de globules blancs)
— Purification du sang par extraction des globules rouges, des plaquettes détériorées, et
filtration de façon générale par élimination des débris cellulaires inutiles, des virus, des corps
étrangers, des toxines, etc...

Cet organe est capable d’éliminer des globules rouges inutilisables par l’organisme comme ceux
anormaux du paludisme, ceux recouverts d’anticorps (anémie hémolytique auto-immune), ceux qui sont
déformés par une hémoglobine anormale (thalassémie), etc...

— La rate joue également un rôle dans la maturation (mûrissement) des globules rouges.
— La rate permet d’emmagasiner puis de réutiliser les produits de dégradation des globules
rouges. Néanmoins, une partie de ces déchets est dirigée vers le foie.

C’est le cas du fer qui est récupéré puis emmagasiné dans les macrophagocytes de la
rate (variété de globules blancs) puis réutilisé par la moelle osseuse pour la
fabrication de l’hémoglobine servant à transporter l’oxygène à l’intérieur des hématies
(globules rouges).

— Cet organe emmagasine également les plaquettes (environ 30 % des plaquettes de tout
l’organisme en temps normal)

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Les ganglions lymphatiques


A°) Caractères généraux
Les ganglions lymphatiques sont des organes lymphoïdes, dont la grosseur moyenne est celle d’un
pois, placés sur le trajet de la lymphe. Leur nombre, pour tout l’organisme, est compris entre 500 1000.
Ils sont surtout nombreux en certaines régions, là où confluent de nombreux vaisseaux lymphatiques,
où ils sont réunis en groupes.

Les principaux groupes se rencontrent à la racine des membres, au niveau de l’aine et de l’aisselle,
et au cou, et, plus profondément, au niveau des viscères. Le groupe le plus important, situé dans
l’abdomen, est celui du mésentère, qui reçoit, comme voie lymphatique afférente, les vaisseaux
chylifères. Chaque ganglion a une forme globuleuse ou discoïde avec une dépression superficielle, le
hile, qui lui donne l’aspect réniforme.

Structure d’un ganglion lymphatique

B°) Structure
Le ganglion est entouré d’une capsule conjonctive plus ou moins épaisse. Cette capsule émet vers
l’intérieur des cloisons (peu développées chez l’homme, qui circonscrivent des loges, dans chacune
desquelles on distingue facilement deux zones :

— l’une périphérique, claire, la substance caverneuse, ou sinus

— l’autre centrale, opaque, la substance corticale, ou follicule.

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C°) Rôle des ganglions lymphatiques : Le rôle des ganglions lymphatiques est d’assurer
continuellement la filtration naturelle de la lymphe. Ce rôle d’épuration s’accompagne de celui de la
fabrication des lymphocytes (variété de globules blancs) et de contact des cellules de défense de
l’organisme avec les antigènes (corps étrangers, microbes) afin de faciliter les défenses spécifiques
en cas d’infection.

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Les Cellules du système immunitaire : Il y a deux catégories principales de cellules dans le


sang. Les plus fréquentes sont les globules rouges ou érythrocytes qui transportent l’oxygène
vers les tissus du corps et éliminent le carbone bioxyde. L’autre groupe est les globules blancs ou
leucocytes. Ce sont les cellules immunitaires. Certains globules blancs détectent des corps
étrangers spécifiques auxquels l’organisme a déjà été exposé auparavant. Ces cellules
immunitaires aux fonctions particulières s’appellent lymphocytes.

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Globules blancs

D’autres globules blancs n’ont pas de fonctions spécifiques et peuvent donc attaquer une
variété de corps étrangers à l’organisme. Ils comprennent les neutrophiles, les éosinophiles et
les cellules NK (de Natural = naturel, Killer = tueur). D’autres globules blancs n’ont pas de
fonctions spécifiques et peuvent donc attaquer une variété de corps étrangers à l’organisme.
Ils comprennent les neutrophiles, les éosinophiles et les cellules NK (de Natural = naturel,
Killer = tueur). Les Lymphocytes : Il y a deux types de lymphocytes : les lymphocytes B (ou
cellules B) sont à l’origine de la production des anticorps. Les anticorps sont des protéines qui
peuvent s’attacher à un site spécifique d’un corps étranger. Quand ça arrive, les anticorps
signalent aux autres cellules immunitaires d’attaquer l’envahisseur. Les lymphocytes T
(ou cellules T) ont des noms différents selon les molécules présentes à la surface. Les cellules
CD4 (aussi connues sous les noms de lymphocyte T CD4 ou lymphocyte T facilitateur) sont les
coordinateurs des différentes réactions immunitaires. Elles aident les lymphocytes B à
identifier les corps étrangers contre lesquels elles produisent des anticorps. Elles secrètent
également une substance qui permet aux cellules CD8 de se multiplier. Les CD4 stimulent
également les macrophages (voir ci- dessous) pour éliminer certains organismes, dont ceux
responsables de nombreuses maladies du SIDA. Lorsque les CD4 sont détruites par le
VIH, toutes ces fonctions du système immunitaire sont interrompues. Les cellules CD8
(aussi connues sous les noms de lymphocyte T CD8 ou lymphocyte T cytotoxique) s’attachent
aux cellules infectées par des virus et les éliminent. Autres cellules immunitaires. Les cellules
NK attaquent les cellules carcinogènes ou infectées par des virus, de manière similaire aux
lymphocytes. Cependant, comparées aux lymphocytes qui ne reconnaissent et n’attaquent
que les cellules infectées par un virus spécifique, les cellules NK peuvent détruire une bien
plus grande variété de cellules infectées. Les éosinophiles attaquent les organismes trop
grands pour être absorbés par de simples phagocytes, comme par exemple les vers. Les
phagocytes sont des cellules qui attaquent et détruisent les corps étrangers en les
enveloppant. Il y a deux types de phagocytes : Les macrophages se déplacent dans les
tissus et le sang et éliminent les cellules infectées par un virus ou les organismes pouvant
être à l’origine de maladies spécifiques (exemple : le SIDA). Les neutrophiles quittent le
sang pour se diriger vers les tissus infectés ou enflammés. Ils attaquent principalement les
bactéries.

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La phagocytose

La phagocytose est un mécanisme cellulaire par lequel certaines cellules, les phagocytes, ingèrent puis
dégradent par digestion intracellulaire des éléments solides capturés dans le milieu extracellulaire comme des
bactéries ou d’autres cellules. Elle constitue une ligne de défense non spécifique qui se déroule en n’importe
quel endroit de l’organisme, mais elle est également impliquée dans les réponses spécifiques lorsqu’elle est
réalisée par certains phagocytes situés dans les organes lymphoïdes périphériques. Dans ce dernier cas,
la phagocytose réalisée par des cellules spécialisées, les macrophages, est impliquée d’abord dans la
phase d’induction puis dans la phase effectrice.

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Lecture irienne du terrain


immunodéficient
Voire les diaporamas envoyés en annexes

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