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20.

NUMERISATION DE L’INFORMATION

1. Comment les informations sont-elles transmises ?


Une information est un élément de connaissance codé à l’aide de règles communes
à un ensemble d’utilisateurs (langages, écritures, etc…).

1.1. La chaîne de transmission d’informations :


La chaîne de transmission d’informations est l’ensemble des éléments permettant
de transférer de l’information d’un lieu à un autre.
On désigne par canal de transmission le dispositif par lequel les informations sont
transmises de l’émetteur au récepteur.

Une chaîne de transmission d’informations comporte :


- un encodeur ;
- un canal de transmission composé de l’émetteur, du récepteur, du milieu de
transmission et de l’information transmise ;
- un décodeur.

1.2. Evolution des chaînes de transmission d’informations:


Les technologies de transmission d’information se sont développées au milieu du
XXème siècle avec l’avènement de l’électronique :
- le passage de l’électricité à l’électronique a permis la miniaturisation des
dispositifs ;
- le développement de l’informatique a permis de coder tous les types
d’informations (sonore, vidéo, texte, etc) et de les transmettre par les mêmes
procédures et les mêmes réseaux ;
- le passage du fil de cuivre à la fibre optique a permis d’améliorer la qualité et le
débit des transmissions ;
- la téléphonie mobile, le Wi-Fi, le Bluetooth ont permis de s’affranchir des liaisons
filaires.

2. Qu’est-ce qu’un signal numérique ?


2.1. Signai analogique et signal numérique:
Le monde qui nous entoure est décrit par des grandeurs analogiques. Ces grandeurs
varient de manière continue en fonction du temps. L’intensité de la voix, la pression
atmosphérique, la température en un lieu donné, etc sont des grandeurs
1
analogiques.
Ces grandeurs sont converties en signaux électriques par des capteurs
(microphone, pressiomètre, thermomètre …). Si le signal électrique observé varie
de façon continue au cours du temps, il est dit analogique.
S’il varie par paliers, il est dit numérique.

Un signal analogique varie de façon continue au cours du temps.


Un signal numérique varie de façon discrète, par paliers.

Les systèmes de mesure analogique sont progressivement remplacés par des


systèmes d’acquisition numérique. Le stockage, la duplication et le transport sont
plus fiables si les signaux sont numériques.
Les ordinateurs ne traitent que des signaux numériques.

2.2. Le codage binaire:


Un système numérique comme un ordinateur est composé de circuits électroniques.
Chacun d’eux peut fournir deux niveaux de tension électrique : une tension basse
codée 0 et une tension haute codée 1. On parle de langage binaire.
Un bit est la plus petite unité d’information numérique. Il ne peut prendre que
deux valeurs : 0 ou 1.
Les informations numériques sont codées en langage binaire.

2.3. De l’analogique au numérique:


Un signal analogique peut être numérisé par un convertisseur analogique-
numérique (CAN)

a. La résolution du convertisseur :
La plus petite variation de tension analogique que peut repérer un convertisseur
est appelé la résolution ou le pas du convertisseur.
Cette résolution dépend du nombre de bits du convertisseur, ainsi que de son
calibre. Elle s’exprime en volt (V).
Le calibre définit l’intervalle des valeurs mesurables de la tension analogique à
numériser. La largeur de cet intervalle est appelé plage de mesure.
Le pas p (en V) d’un convertisseur dépend de son nombre de bits n et de la plage
𝐩𝐥𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐞𝐬𝐮𝐫𝐞
de mesure : p = .
𝟐𝐧

La résolution ou pas d’un convertisseur fixe les valeurs que pourra prendre la
tension numérisée. Ces valeurs sont des multiples entiers du pas.

2
b. La numérisation du signal :
Le procédé permettant de passer d’un signal analogique à un signal numérique est
appelé la numérisation.
Les étapes principales de toute numérisation ou toute conversion analogique-
numérique sont l’échantillonnage, la quantification et le codage.

● L’échantillonnage:
Le convertisseur prélève des échantillons du signal analogique à intervalles de
temps Te égaux appelés période d’échantillonnage.
La fréquence d’échantillonnage fe est le nombre de prélèvements effectués par
𝟏
seconde. C’est l’inverse de la période d’échantillonnage : fe = 𝐓 .
𝐞
La fréquence d’échantillonnage est réglable. Elle ne peut pas dépasser la valeur
maximale indiquée par le constructeur.

● La quantification:
La valeur de l’échantillon prélevée est comparée à l’ensemble des valeurs (multiples
entiers ou pas) permises par la résolution du convertisseur. Elle est remplacée
par la valeur permise la plus proche.

● Le codage:
La valeur permise est codée par un nombre binaire.

La qualité d'une numérisation est d'autant plus grande que le pas du


convertisseur est petit et que la fréquence d'échantillonnage est élevée.

3. Quelles sont les caractéristiques d’une image numérique ?


Une image numérique est affichée sur un écran constitué d’un nombre de points
colorés appelés pixels. Chaque pixel est composé de trois sous-pixels colorés en
rouge, vert et bleu. On parle de pixellisation de l’image.
Le mot pixel provient de « picture element » qui signifie en anglais « élément
d’image »

3.1. Le codage des pixels en couleur:


Parmi les différents types de codage, le codage RVB 24 bits est les plus utilisé.
Chaque sous pixel est codé par un octet, constitué par une séquence de 8 bits.
● Chaque sous-pixel peut prendre 𝟐𝟖 = 256 nuances.
Chaque pixel est codé sur 3 octets.

● Un pixel peut prendre 256 x 256 x 256 couleurs, soit environ 16 millions.

3
Chaque couleur d'un sous-pixel est repérée par une série de nombres. Ainsi, chaque
pixel d'une image numérique est codé.
Une image numérique est donc codée par un tableau de nombres.
R
● Exemple:
J M
R 0 255 128 255 255 255
V 0 0 128 171 255 255
B 0 0 0 0 0 255 V B
C
- Les pixels noirs sont codés R0 V0 B0
- Les pixels rouges sont codés R225 V0 B0 (ils n’émettent que de la lumière rouge)
- Les pixels jaunes sont codés R225 V225 B0 (rouge et vert)
- Les pixels oranges sont codés R255 V171 B0 (rouge et vert)
- Les pixels blancs sont codés R225 V225 B225
- etc….

3.2. Le codage en niveaux de gris:


En codage RVB 24 bits il est possible de réaliser 256 nuances de gris en
affectant la même valeur à chaque sous pixel.

● Exemple:

R 0 64 94 174 226 255


V 0 64 94 174 226 255
B 0 64 94 174 226 255

- un pixel noir est codés R0 V0 B0


- un pixel blanc est codés R225 V225 B225
- un pixel gris est codés R64 V64 B64 (plus le gris est sombre, plus la valeur
commune aux trois sous pixels est faible).

Les images en niveaux de gris présentent 256 nuances de gris dans lesquelles
les trois sous-pixels d'un pixel ont le même codage.

3.3. Définition et taille d’une image numérique:


a. La définition :
Les pixels sont disposés suivant un quadrillage composé de m lignes et de n
colonnes.
La définition d’une image est le nombre de pixels qui constituent cette image ; elle
est donc égale à m  n pixels.
4
b. La taille :
La taille de cette image, exprimée en octet, est la place occupée par le codage de
l'image.
La taille est égale au produit de sa définition par le nombre d'octets qui
codent un pixel. Elle s’exprime en octet.
Elle est donnée par la relation :
taille = nombre d’octets par pixel  définition.

● Exemple:
La taille d’une image dont la définition est 640  480 en codage 24 bits (3 octets)
est : 3  640  480 = 921 600 octets.
En niveau de gris, un pixel peut être codé par 1 seul octet. Dans ce cas, la taille de
l’image précédente serait de : 1  640  480 = 307 200 octets.

● En informatique, on utilise les puissances de 2:

Nom kibioctet mébioctet gébioctet tébioctet


symbole Kio Mio Gio Tio
Valeur 𝟐𝟏𝟎 𝟐𝟐𝟎 𝟐𝟑𝟎 𝟐𝟒𝟎

5
20. NUMERISATION DE L’INFORMATION.

SI L’ENONCE DEMANDE DE…. IL EST NECESSAIRE DE ….


●Identifier l’encodeur
Identifier les éléments d’une chaîne de ●savoir reconnaître les éléments qui
transmission d’informations. constituent le canal de transmission.
●Identifier le décodeur.
●Savoir que la définition d’une image
correspond au nombre de pixels qui la
constituent.
●Savoir que la taille d’une image est liée
au nombre de pixels qui la constituent
Calculer la définition et la taille d’une cette image et au nombre d’octets
image. utilisés pour coder chaque pixel.
●Connaître la signification d’un codage
RVB 24 bits.
●Savoir qu’un niveau de gris correspond
à un pixel codé par un nombre unique.
●Savoir définir une image numérique.
●Savoir que chaque case d’un tableau de
nombres correspond au codage RVB d’un
pixel.
Associer un tableau de nombres à une ●Savoir différencier un codage couleur
image numérique. d’un codage en niveau de gris.
●Savoir associer une couleur à un codage
RVB en utilisant la synthèse additive des
couleurs.
Reconnaître des signaux de nature ●Savoir qu’un signal analogique varie de
analogique et des signaux de nature façon continue au cours du temps.
numérique. ● Savoir qu’un signal numérique varie de
façon discontinue au cours du temps.
●Connaître les différentes étapes de
numérisation d’un signal.
Définir les étapes principes de la ●Savoir définir et déterminer une
numérisation. fréquence d’échantillonnage.
●Savoir définir le pas d’un convertisseur.
●Savoir qu’un signal numérique est codé
en langage binaire.

6
20. NUMERISATION DE L’INFORMATION

EXERCICE 5: p. 529:
Identifier les éléments d’une chaîne de transmission d’informations
La norme Pict Bridge permet d'imprimer directement une photographie numérique
en reliant l'appareil photo numérique à une imprimante à l'aide d'un câble USB.
1. Qu'appelle-t-on chaîne de transmission d'informations?
2. Identifier les différents éléments de la chaîne de transmission lors d'une
impression avec la norme Pict Bridge

EXERCICE 5:
1. Une chaîne de transmission d’informations est l’ensemble des éléments qui
permettent de transmettre une information d’un lieu à un autre.
2. Le thème photographié constitue l’information à transmettre ; l’appareil photo
a joué le rôle d’encodeur lors de la prise de vue ; le câble USB joue le rôle de canal
de transmission, l’imprimante celui de décodeur.

EXERCICE 6: p. 529 : Connaître les conditions de transmission


C. CHAPPE, ingénieur français, réussit en 1791 à envoyer le premier message
télégraphique sur une distance de 26 km, depuis Saint-Martin-du-Tertre, dans Val
d'Oise, jusqu'à Belleville, au Nord de Paris. La transmission s'effectua grâce à des
relais sémaphores placés sur des points hauts et distants d'une dizaine de
kilomètres. Les signaux furent observés à la longue vue et reproduits pour être
observés par le relais suivant. Jusqu’en 1837, le télégraphe de Chappe resta le
moyen le plus rapide de propagation de l'information.
1. Montrer que le télégraphe de Chappe contient tous les éléments d'une chaîne
de transmission d'informations.
2. Indiquer quelques inconvénients de ce moyen de communication.

EXERCICE 6:
1. Le premier opérateur joue le rôle d’encodeur. Le second opérateur, à l’aide de
sa longue vue, décode le signal.
Le canal de transmission est l’air entre les deux relais, la nature du signal est la
lumière (ondes électromagnétiques).
2. Ce mode de transmission ne fonctionne ni la nuit, ni par temps de brouillard.

EXERCICE 7: p. 529 : Citer les canaux de transmission


Citer un exemple de canal de transmission utilisé pour :
a. la téléphonie;
7
b. la télévision;
c. la radio.

EXERCICE 7:
a. Dans un canal de transmission utilisé pour la téléphonie filaire, on trouve les
téléphones émetteurs et récepteurs, les câbles coaxiaux reliant les téléphones et
les signaux électriques qui circulent dans les câbles.
Le milieu de transmission peut également être une fibre optique ; dans ce cas, le
signal est de nature électromagnétique.
b. Dans un canal de transmission utilisé pour la télévision, on trouve les antennes
émettrices et réceptrices, les satellites.
Le milieu de transmission est l’atmosphère terrestre, voire au-delà (pour les
satellites), et les signaux sont de nature électromagnétique.
c. Dans un canal de transmission utilisé pour la radio, on distingue les antennes
émettrices et réceptrices.
Le milieu de transmission est l’air et les signaux sont des ondes hertziennes (ondes
électromagnétiques).

EXERCICE 8: p. 529: Définir un signal numérique


La numérisation de vidéos permet notamment de la dégradation des images et du
son lors de leur transmission.
1. Préciser la différence entre un signal analogique et un signal numérique.
2. Rappeler les étapes de la numérisation d’un signal.

EXERCICE 8:
1. Un signal analogique est un signal qui varie de façon continue au cours du temps,
alors qu’un signal numérique varie de façon discontinue, par paliers, au cours du
temps.
2. Pour numériser un signal, il faut l’échantillonner, c’est-à-dire prélever à
intervalles de temps égaux des échantillons du signal analogique, puis le quantifier,
c’est-à-dire affecter à chaque échantillon une valeur permise qui dépend de la
résolution du convertisseur, valeur qui est ensuite codée par une suite de nombres
binaires.

EXERCICE 9: p. 530: Calculer une fréquence d’échantillonnage


Un signal sonore converti en signa numérique est représenté sur le document ci-
dessous :

8
2

0 8
2 4 6
Temps (ms)
-1

-2

1. Déterminer la fréquence f du signal sonore étudié.


2. a. Définir la fréquence d'échantillonnage fe.
b. Calculer sa valeur et la comparer à celle de f.
fe
c. Dans quel sens faut-il faire évoluer le rapport pour que le signal numérisé
f
soit le plus fidèle possible au signal réel?

EXERCICE 9:
1. Deux périodes ont une durée de 9,0 ms, donc la période du signal est T = 4,5 ms.
𝟏
f = 𝐓= 2,2. 102 Hz.
2. a. La fréquence d’échantillonnage fe représente le nombre d’échantillons
prélevés par seconde.
b. Graphiquement, on compte 10 échantillons prélevés en 2,0 ms, soit :
2,0 1 1
Te = 10 = 0,2 ms = 2.10-4 s ; fE = T = 2.10−4 soit fe = 5,0 .103 Hz.
E
fE 5,0.103 𝐟𝐄
= donc = 23 soit fE = 23. f.
f 2,2.102 𝐟
c. Pour que le signal numérisé soit le plus fidèle possible au signal réel, il faut que
𝐟𝐄
le rapport augmente.
𝐟

EXERCICE 10: p. 530: Calculer le pas d’un CAN


Le convertisseur analogique numérique d'une carte d'acquisition possède les
caractéristiques suivantes : calibre ± 4,5 V; n = 12 bits.
1. Indiquer la plage de mesure de ce CAN.
2. a. À quoi correspond le pas d'un convertisseur?
b. Quelle est sa valeur?
plage de mesure
Donnée : p = .
2𝑛

9
EXERCICE 10:
1. La plage de mesure de ce CAN est de 9,0 V.
2. a. Le pas d’un convertisseur représente la plus petite variation de tension
analogique que le convertisseur peut repérer.
plage de mesure 9,0
b.  = = 212 = 2,2. 10–3 V
2n
Le pas de ce convertisseur est de 2,2. 10–3 V.

EXERCICE 11: p. 53: Définir une image numérique


Les écrans de télévisions, d'ordinateurs, ainsi que de téléphones mobiles affichent
des images numériques.
1. Qu'est-ce qu'une image numérique?
2. Nommer la plus petite unité composant une image numérique.

EXERCICE 11:
1. Une image numérique est une image codée par un tableau de nombres.
2. La plus petite unité composant une image numérique est le pixel.

EXERCICE 12: p.530: Connaître la signification d’un tableau de nombres +++


Le tableau ci-dessous est le codage en 24 bits d'une partie d'une image numérique
:
R 111 54 93 125
V 111 54 93 125
B 111 54 93 125
R 114 103 159 106
V 114 103 159 106
B 114 103 159 106
R 125 158 154 84
V 125 158 154 84
B 125 158 154 84

1. Que représentent les valeurs inscrites dans une case de ce tableau?


2. Ce codage correspond-il à une image en couleur ou en niveaux de gris? Justifier.
3. a. Quelle est la taille de cette partie d'image codée si chaque pixel est codé par
24 bits?
b. Quelle est la taille de cette partie d'image si chaque pixel est codé par 8 bits
?
EXERCICE 12:
1. Une case du tableau contient le codage RVB d’un pixel dans le système décimal.
2. Chaque pixel étant codé par trois nombre décimaux identiques, il s’agit d’une
image en niveaux de gris.
3. a. L’image possède trois lignes et quatre colonnes.
10
Sa définition est de 3  4 = 12 pixels.
Chaque pixel est codé sur 24 bits, soit 3 octets.
La taille de l’image est de 3  12 = 36 octets.
b. Chaque pixel est codé sur 8 bits, soit 1 octet.
La taille de l’image est de 12 octets.

EXERCICE 13: p. 530:


Associer un tableau de nombres à une image numérique
Le document ci-dessous correspond à l'image agrandie et pixellisée de la
photographie située en haut à droite.
Les tableaux ci-dessous (A, B et C) correspondent au codage de trois zones (1, 2
et 3) repérées sur l'image :

R 78 71 75 R 247 243 237


V 103 97 101 V 243 236 228
B 45 36 38
B 242 233 219
R 74 70 74 R 251 246 236
V 99 95 99 V 251 243 227
B 42 37 44
B 251 238 222
R 76 68 75 R 249 244 214
V 101 91 93 V 249 243 197
B 44 35 48 B 249 241 190

(A) (B)

R 133 141 143


V 6 7 17
B 17 14 18
R 165 137 133
V 70 1 1
B 40 13 12
R 138 143 131
V 6 8 6
B 17 22 12

(C)
1. a. Qu'est-ce qu'un pixel?
b. Comment apparaît un pixel sur l'image?
c. Qu'observerait-on si l'image était encore agrandie?
2. Quelle est la couleur dominante des zones 1, 2 et 3 sélectionnées?
3. Attribuer un tableau de nombres (A), (B) ou (C) à chacune des zones
sélectionnées, en justifiant.

11
EXERCICE 13:
1. a. Un pixel correspond au plus petit détail d’une image.
b. Un pixel est représenté par un carré sur l’image (voir p. 530 du manuel).
c. Si l’image était encore plus agrandie, les pixels seraient représentés par des
carrés plus grands.
2. Les zones 1, 2 et 3 sont respectivement rouge, blanche et verte.
3. Les tableaux correspondent au codage RVB de chaque pixel :
 Le rouge correspond à une intensité dominante pour le sous-pixel rouge, ce qui
apparaît dans le tableau (C).
La zone 1 correspond au tableau (C).
 Le blanc est obtenu par synthèse additive de rouge, de vert et de bleu. Il faut
donc que les trois sous-pixels aient une valeur proche de 256.
Cela apparaît dans le tableau (B). La zone 2 correspond au tableau (B).
 Le vert correspond à une intensité dominante pour le sous-pixel vert, ce qui
apparaît dans le tableau (A).
La zone 3 correspond au tableau (A).

EXERCICE 14: p. 531: Jouer avec la Wiimote ®


La Wiimote® est le dispositif de contrôle de la console de jeux vidéo Wii® de
Nintendo®. Elle dispose d'émetteurs-récepteurs infrarouges qui lui permettent
de communiquer avec la console placée près de la télévision.
1. Quels éléments constituent le canal de transmission d'informations?
2. a. A quel type d'ondes appartiennent les infrarouges ?
b. À quelle vitesse se propagent-ils?

EXERCICE 14:
1. Le canal de transmission est constitué des émetteurs récepteurs infrarouges,
de l’air de la pièce dans laquelle est placé le jeu et des ondes infrarouges.
2. a. Les ondes infrarouges sont des ondes électromagnétiques.
b. Toutes les ondes électromagnétiques dans le vide se déplacent à la vitesse de
la lumière de valeur c = 3,00. 108 m · s–1.

EXERCICE 15: p. 531: Échantillonnage et CD +++


Afin de pouvoir restituer correctement un son, la fréquence d'échantillonnage doit
être au moins le double de la fréquence de l'harmonique le plus haut de ce son (voir
chapitre 2).
La fréquence d'un son audible par l'oreille humaine est comprise entre 20 Hz et
20 kHz.
1. Quelle fréquence d'échantillonnage minimale faut-il choisir pour numériser
correctement un son ?
12
2. La fréquence d'échantillonnage standard pour les CD est de 44,1 kHz. Cette
valeur est-elle en accord avec le résultat de la question précédente?
3. Les standards d'enregistrement sur CD codent les sons sur 16 bits.
Combien de niveaux d'intensité sonore différents peut-on coder?
4. Quelle est la durée maximale d'enregistrement disponible sur un CD dont la
capacité de stockage est de 700 Mio? (1 Mio = 220 octets.)

EXERCICE 15:
1. La fréquence maximale du son audible par l’oreille humaine étant de 20 kHz, il
faut choisir une fréquence d’échantillonnage minimale de 40 kHz.
2. Cette fréquence d’échantillonnage est légèrement supérieure à la valeur trouvée
à la question 1 ; cette valeur est donc en accord avec le résultat de la question
précédente.
3. La mesure est codée sur 16 bits ; on peut donc coder 216 = 65 536 niveaux
d’intensité sonore différents.
4.
● 16 bits = 2 octets
● 700 Mio = 700  220 octets.
1 1
● Période d’échantillonnage : Te = f = 44,1.103 s
e

Nombre de bits 2 700  220


Durée d’enregistrement (s) 1 T
44,1.103

𝟕𝟎𝟎 × 𝟐𝟐𝟎 𝟏
 T =  = 8,32. 103 s = 139 min.
𝟐 𝟒𝟒,𝟏 × 𝟏𝟎𝟑

EXERCICE 16: p. 531: Acquisition… d’une carte d’acquisition


Pour l'équipement des salles de physique du lycée, on a besoin de mesurer des
tensions allant de 0 à 4,5 V, à 10 mV près. Une carte d'acquisition trouvée dans
le commerce contient un CAN 8 bits et a pour calibre 0 - 5,0 V.
1. Déterminer le pas p du convertisseur de ce modèle.
2. Ce modèle correspond-il aux besoins du lycée?
3. Quel doit être le nombre minimum de bits du CAN pour que sa précision soit
suffisante ?
plage de mesure
Donnée : p = , avec n le nombre de bits du convertisseur.
2n
ln c
Coup de pouce ; si bn = c, alors n = ln b.

13
EXERCICE 16:
1. Le pas du convertisseur a pour expression :
plage de mesure 5,0
p= = = 20. 10–3 V = 20 mV.
2n 28
2. On a besoin, au cours de ce TP, d’une précision de 10 mV. Or, ce CAN a une
résolution trop grande (20 mV). Il ne correspond pas aux besoins du lycée.
(La plus petite variation de tension analogique que peut repérer un
convertisseur est appelé la résolution ou le pas du convertisseur).
3. Le pas  doit avoir une valeur au maximum égale à 10 mV.
plage de mesure 5,0
plage de mesure ln ln
n
De 2 = , il vient : n = = 10 × 10−3
= 9,0.
p
p ln 2 ln 2
Le CAN doit comporter 9 bits.

EXERCICE 17: p. 531: Un scanner à plat


Pour scanner un document, on le place sur la vitre d'un scanner à plat. Une fente
lumineuse motorisée balaye le document. La lumière de grande intensité ainsi émise
est diffusée par le document et renvoyée vers une série de capteurs grâce à un
système de miroirs. Le document est parcouru ligne par ligne, puis chaque ligne est
décomposée en « points élémentaires » correspondant à des pixels. La couleur de
chaque pixel est décomposée selon trois composantes (rouge, vert, bleu). Chacune
des composantes de couleur est mesurée et représentée par une valeur. Avec un
codage de chaque pixel sur 24 bits, chacune des composantes aura une valeur
comprise entre 0 et 255.

Plaque de verre Document à scanner

Source lumineuse (mobile)


Miroir fixe

Miroir se déplaçant avec la


source mobile.

Capteurs CCD

1. Qu'est-ce qu'un pixel?


2. Comment le scanner code-t-il les couleurs des images?
3. Pourquoi peut-on dire qu'un scanner numérise une image?
4. Combien de couleurs peuvent être restituées par ce scanner?
14
EXERCICE 17:
1. Un pixel est la plus petite unité composant l’image numérisée.
2. Un scanner code les couleurs d’une image en analysant les composantes RVB de
chaque pixel, puis en associant des valeurs comprises entre 0 et 255 à chaque
composante.
3. Un scanner numérise une image, car il découpe une image en pixels et lui associe
un tableau de nombres.
4. Chaque pixel peut restituer 256  256 256 couleurs, soit plus de 16 millions
de couleurs.

EXERCICE 18: p. 531: Mesures dans un ballon expérimental +++


Des lycéens utilisent un émetteur spécialement conçu pour mettre en œuvre un
système de télémesure à bord de ballons expérimentaux. La notice de l'émetteur
indique :
● Nombre de voies de mesure : 8.
● Tensions d'entrées : entre 0 V et 5V.
● Résolution : 5 mV pour chaque voie.
● Fréquence des mesures : 2 par seconde.
1. Quelle est la fréquence d'échantillonnage du convertisseur analogique-
numérique?
2. a. Définir le pas p d'un convertisseur.
b. Montrer que le convertisseur analogique-numérique de l'émetteur est de 10
bits.
plage de mesure
Donnée : p = , avec n le nombre de bits du convertisseur.
2n

EXERCICE 18:
1. Le convertisseur effectue deux mesures par seconde, donc sa fréquence
d’échantillonnage est : fe = 2 Hz.
2. a. La résolution ou le pas du convertisseur est la plus petite variation de
tension analogique que peut repérer le convertisseur.
b. Calculons le nombre n de bits :
𝐩𝐥𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐞𝐬𝐮𝐫𝐞
 = avec p = 5 mV = 5.10-3 V et la plage de mesure = 5 V.
𝟐𝐧
5 5
Donc : 5.10-3 = ou 2n = 5.10−3 = 1000
2n
𝐋𝐧𝟏𝟎𝟎𝟎
Ln(2n) = Ln 1000 soit n.Ln2 = Ln1000  n = = 10 bits.
𝐋𝐧𝟐

15
EXERCICE 19: p. 532: Botanicalls : vos plantes vous appellent !

Le Botanicalls Twitter Set est une invention ingénieuse destinée à ceux qui ont
tendance à négliger leurs plantes d'appartement.
Il comporte un capteur d'humidité à planter dans la terre dans laquelle se trouve
la plante et une carte électronique à insérer dans son ordinateur. Cette carte est
reliée au capteur par un câble USB. Elle collecte et transmet, à l'aide d'un câble
Ethernet, les résultats de mesures hydriques réalisées régulièrement par le
capteur. Si la plante est en danger, un message est déposé sur un compte Twitter
créé par le propriétaire de la plante et celui-ci peut recevoir un SMS sur son
téléphone portable.
1. Relever dans le texte les éléments constitutifs de la chaîne de transmission
d'informations dans ce dispositif.
2. Représenter, à l'aide d'un schéma, les étapes de la transmission d'informations
de la plante à son propriétaire.
3. Identifier les supports de transmission successifs mis en jeu et préciser la
nature des signaux transmis.

EXERCICE 19:
1. Les éléments du texte constitutifs d’une chaîne de transmission d’informations
sont : le capteur d’humidité – le câble USB – la carte électronique – le câble
Ethernet – le réseau Internet (Twitter) – le téléphone portable.
2.

Réseau Réseau Téléphone


Capteur Carte
internet téléphonie mobile

16
3.

Direction du signal Support de Nature du signal


transmission
Signal transmis du Câble électrique Signal
capteur vers la carte de Electrique
l’ordinateur
Signal transmis de Câble Éthernet Signal électrique
l’ordinateur au réseau
Internet
Signal transmis du réseau Atmosphère Ondes
Internet au téléphone terrestre électromagnétiques
portable

EXERCICE 20: p. 532: Le réseau téléphonique


De nombreuses communications transitent par le réseau téléphonique. Ce dernier
étant majoritairement numérisé, les centraux téléphoniques n'échangent plus un
signal électrique engendré par la parole, mais des échantillons de ce signal prélevés
8000 fois par seconde. Chaque échantillon est ensuite codé sur 8 bits.
1. Rappeler les principales étapes de la numérisation d'un signal.
2. Déterminer la fréquence d'échantillonnage utilisée par les centraux
téléphoniques.
3. Combien de niveaux d'intensité sonore peut-on obtenir avec le codage proposé ?
4. Combien d'informations une ligne téléphonique doit-elle transporter par
seconde pour transmettre la parole d'un usager?
Le résultat sera donné en kibibit par seconde (Kibit.s-1).
Donnée : 1 Kibit = 210 bits.

EXERCICE 20:
1. La première étape de la numérisation est l’échantillonnage qui consiste à
prélever à intervalles de temps égaux des échantillons du signal analogique.
Après l’échantillonnage, vient la quantification. À chaque échantillon est affectée
une valeur permise qui dépend de la résolution du convertisseur.
La dernière étape de la numérisation est le codage. À chaque échantillon quantifié,
on attribue un nombre binaire.
2. La fréquence d’échantillonnage des centraux téléphonique est de 8 000 Hz.
3. Le nombre de niveaux d’intensité sonore que l’on peut obtenir avec un codage 8
bits est de : 28 = 256 niveaux différents.
17
4. Sachant que 8 000 échantillons sont prélevés par seconde et que chacun est
codé sur 8 bits, on obtient : 8  8 000 = 64 000 bits/s, soit 62,5 Kibit/s.

EXERCICE 21: p. 532: chacun son rythme


Cet exercice est proposé à deux niveaux de difficulté. Dans un premier temps,
essayer de résoudre l'exercice de niveau 2. En cas de difficultés, passer au
niveau 1.
Le signal électrique correspondant à un son musical affiché sur l'écran d'un
oscilloscope analogique est reproduit ci-dessous :

Sensibilité verticale : 1,0 V/div.


Sensibilité horizontale : 2,0 ms/div.
plage de mesure
Donnée : pas p = , avec n le nombre débits du convertisseur.
2𝑛

Niveau 2 (énoncé compact)


En utilisant les échelles de représentation 1 cm → 2 ms et 1 mm → pas de
résolution, représenter l'allure de la courbe obtenue, échantillonnée à la
fréquence fe = 1,0 kHz avec un CAN de 6 bits ayant une plage de mesure de 0 Va
10V.

Niveau 1 (énoncé détaillé)


1. La fréquence d'échantillonnage étant de 1,0 kHz, quelle est la durée séparant
deux mesures consécutives?
2. a. Le CAN étant de 6 bits avec une plage de mesure de 0 V à 10V, calculer le pas
du convertisseur.
b. Indiquer les huit premières valeurs que peut quantifier le convertisseur à partir
de 0 V.
3. La date t = 0 correspond au bord gauche de l'écran de l'oscilloscope. Reproduire
et compléter le tableau suivant :

18
t(ms) 0 1 2 3
uanalogique
Unumérique

4. En utilisant les échelles de représentation :


1 cm → 2 ms et 1 mm → pas de résolution, représenter le signal numérique.

EXERCICE 21:
1. Deux mesures consécutives sont séparées d’une durée qui est la période
d’échantillonnage : Te = 1/ fe = 1,0.10-3 = 1,0 ms.
𝐩𝐥𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐞𝐬𝐮𝐫𝐞 𝟏𝟎,𝟎
2. a. Le pas du convertisseur est de :  = = = 0,156mV.
𝟐𝐧 𝟐𝟔
b. Les huit premières valeurs que peut quantifier le convertisseur sont :
0 ; 0,156 ; 0,313 ; 0,469 ; 0,625 ; 0,781 ; 0,938 ; 1,094 (en volt).
3. Pour passer de la valeur analogique à la valeur numérique :
● on divise la tension analogique par le pas,
●puis on multiplie la partie entière du nombre obtenu par le pas.
Exemple pour le premier cas :
Ua 1,1
= 10 = 7,04

26
10,0
7 = 1,094.
26
4. Représentation d’un signal numérique :

T(ms) 0 1 2 3 4 5 6 7 8
Ua(V) 1,1 0,0 2,4 2,7 1,1 0,0 2,4 2,7 1,1
Un(V) 1,094 0 2,34 2,66 1,094 0 2,34 2,66 1,094

EXERCICE 22: p. 533: Stockage de photos numériques


Une image numérique possède une définition de 5 millions de pixels.
Chaque pixel de cette image est codé sur 16 bits.
1. Déterminer la taille de cette image.
2. Combien d'images de ce type peut-on stocker sur une carte mémoire de capacité
de stockage de 2 Gio?
Donnée : 1 Gio = 230 octets.

EXERCICE 22:
1. Une image contient 5 millions de pixels, chacun codé sur 16 bits ou 2 octets.
Cette image contient 16  5  106 = 8  107 bits, soit 1 107 octets.
19
La taille de cette image est de 1  107 octets.
2. On peut stocker 2  1030 / 1107 = 214 images de cette taille sur la carte
mémoire.

EXERCICE 23: p. 533: Précision d’un multimètre


Un multimètre numérique possède les caractéristiques suivantes :
● CAN 16 bits;
● calibres : ± 20 V; ± 2 V; ± 200 mV; ± 20 mV.
1. Pour chaque calibre, indiquer le pas du CAN de ce multimètre.
2. Pour le calibre ± 200 mV, le multimètre affiche une tension de1 76,02 mV.
a. Ce format d'affichage paraît-il approprié compte tenu de la résolution du CAN?
b. Évaluer l'incertitude relative, due au pas du CAN, portant sur une mesure de 1
76,02 mV.
plage de mesure
Donnée : p = , avec n le nombre de bits du convertisseur
2n

EXERCICE 23:
1. Pour le calibre ± 20 V, le pas du CAN est :  = = 6,1.10-4 V.
𝐩𝐥𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐞𝐬𝐮𝐫𝐞 𝟒𝟎,𝟎
𝟐𝐧
= 𝟐𝟏𝟔
● Pour ± 2 V, p = 6,1  10–5 V.
● Pour ± 200 mV, p = 6,1  10–3 mV.
● Pour ± 20 mV, p = 6,1  10–4 mV.
2. a. Le format d’affichage paraît approprié, car la résolution du multimètre sur
ce calibre est 0,0061 mV et l’affichage indique une valeur avec deux décimales,
soit une précision de 0,01 mV.
b. L’incertitude relative portant sur cette mesure est de :
6,1.10-3 / 176,02 = 3,5.10-5 soit 0,003 5 %.

EXERCICE 24: p.533: Critère de Shannon et théorie de l’échantillonnage+++


Un instrument de musique joue un La1 de fréquence F1 = 110 HZ.
On en réalise quatre numérisations (A, B, C et D) en changeant uniquement la
fréquence d'échantillonnage fe.
Les spectres en fréquences obtenus sont représentés ci-après.
Le dernier graphe montre le résultat de l'échantillonnage lors de la numérisation
D.
D'après le critère de Shannon, la fréquence d'échantillonnage doit être au moins
deux fois égale à la fréquence de l'harmonique de rang le plus élevé contenu dans
le son à numériser pour ne pas altérer le signal.
On considère que la numérisation A est très fidèle au son émis par l'instrument.
1. Quelle est la fréquence d'échantillonnage utilisée lors de la numérisation D ?

20
2. Quel est la fréquence f de l'harmonique de rang le plus élevé contenu dans le
La1 joué par cet instrument ?
3. a. Comparer la fréquence d'échantillonnage à f pour chaque numérisation.
b. Le critère de Shannon est-il vérifié ?
4. Est-il nécessaire d'augmenter indéfiniment la fréquence d'échantillonnage pour
améliorer la numérisation d'un son ?

Spectre en fréquences A Fréquence d’échantillonnage


Tension (mV) feA = 3,5 kHz
200

150

100
50
Fréquence
(Hz)
0 100 200 300 400 500

Spectre en fréquences B Fréquence d’échantillonnage


Tension (mV) feB = 1,5 kHz
200

150

100

50
Fréquence
(Hz)
0 100 200 300 400 500

Spectre en fréquences C Fréquence d’échantillonnage


Tension (mV) feC = 800 Hz
200

150

100

50 Fréquence
(Hz)
0 100 200 300 400 500

21
Spectre en fréquences D Fréquence d’échantillonnage feD
Tension (mV)
200

150

100

50
Fréquence
(Hz)
0 100 200 300 400 500

Résultat de l'échantillonnage lors de la numérisation D :


Tension (mV)
400

200 
 
 Temps (ms)
20
0
5  10  15  25 30
 
-200

-400

EXERCICE 24:
1. Onze périodes (il ya 11 points de mesure) d’échantillonnage s’étendent sur
29,5
29,5 ms. La période d’échantillonnage est : TeD = 11 = 2,68 ms = 2,68.10-3 s, soit
une fréquence d’échantillonnage feD = 370 Hz.
2. D’après le spectre en fréquences A, dont la numérisation du son est très fidèle,
l’harmonique de rang le plus élevé (le quatrième) a une fréquence :
f = 4 f1 = 4  110 = 440 Hz.
3. a. Comparaison :
● Numérisation A : feA / f = 3,5.103 / 440 = 7,95 : 𝐟𝐞𝐀 = 7,05  f
● Numérisation B : feB / f = 1,5.103 / 440 = 3,5 : 𝐟𝐞𝐁 = 7,05  f
● Numérisation C : feC / f = 800 / 440 = 1,8 : 𝐟𝐞𝐂 = 7,05  f
● Numérisation D : feD / f = 370 / 440 = 0,84 : 𝐟𝐞𝐃 = 7,05  f
b. Le critère de Shannon est vérifié pour les numérisations A et B.
Il ne l’est pas pour les numérisations C et D.
4. On constate que le spectre en fréquences de la numérisation B est identique à
celui de la numérisation A qui est très fidèle au son émis.
Or, feB < feA ; il est donc inutile d’augmenter indéfiniment la fréquence
d’échantillonnage, car la qualité de la numérisation n’en est pas meilleure.

22
EXERCICE 25: p. 534: La téléphonie mobile
On peut communiquer grâce au réseau mobile (GSM) en téléphonant, en envoyant
des SMS, mais aussi en surfant sur Internet. Un site radio composé d'une antenne
et d'équipement électronique gère la communication avec le reste du réseau.
« En Europe, nous avons deux groupes de fréquences pour la téléphonie mobile :
autour de 900 mégahertz et autour de 1800 mégahertz (MHz). Le premier groupe
se divise, en fait, en deux blocs de fréquences : l'un compris entre 890 et 915
MHz, l'autre entre 935 et 960 MHz. N'oublions pas que, en téléphonie, la
communication est bilatérale : le premier bloc assure l'émission, le second la
réception. Le deuxième groupe va de 1710 à 1785 MHz pour l'émission, et de 1805
à 1880 MHz pour la réception.
Chacun des blocs est ensuite divisé en canaux. [...]
En GSM (pour Global Solution for Mobiles), l'écart de fréquence entre deux
canaux adjacent sa été fixé à 200 kHz, soit 0,2 MHz. [...]
Le GSM utilise un système de transmission numérique qui permet d'accroître le
nombre de communications par multiplexage temporel [...].
Dans le combiné, la voix est numérisée, et cette opération génère un flot continu
de données qui vont tout d'abord être compressées. Or, le débit que peut assurer
un canal d'une largeur de 200 kHz est très supérieur à celui que nécessite
l'acheminement de ces données une fois compressées. Du coup, le téléphone ne les
transmet pas toutes au fur et à mesure de leur production, mais les stocke
temporairement dans une mémoire pour les émettre par "paquets" toutes les 2.0
millisecondes.
La durée de transmission d'un paquet de données étant loin d'occuper ce laps de
temps, il reste encore du temps libre. Le réseau GSM le met à profit pour
acheminer les communications issues d'autres correspondants.
En pratique, grâce à ce multiplexage temporel, chaque canal peut convoyer jusqu'à
8 émissions ainsi imbriquées (7 communications + 1 canal de contrôle).
Chaque antenne relais dispose généralement de 16 canaux et peut donc traiter
jusqu'à112 communications en même temps. »
Extrait de G. Martin, « La démultiplication des fréquences », La Recherche
n° 366, juillet-août 2003.
1. Décrire le canal de transmission dans la téléphonie mobile.
2. Quelle est la nature des informations transmises par le réseau GSM?
3. a. Comment qualifier le signal associé à la voix?
b. Que signifie l'expression en gras dans le texte?

23
4. a. Combien de groupes de fréquences constituent le réseau GSM?
b. Sans multiplexage temporel, un canal permet la transmission d'une
communication. Déterminer le nombre de communications que peut convoyer
chaque groupe de fréquences sans utiliser le multiplexage.
5. a. Combien de communications simultanées un émetteur peut-il traiter sans
multiplexage temporel?
b. Expliquer la technique du multiplexage temporel.
c. Combien de communications simultanées un émetteur peut-il traiter avec le
multiplexage temporel?

EXERCICE 25:
1. Dans la téléphonie mobile, le canal de transmission est constitué des antennes
émettrice et réceptrice, des ondes électromagnétiques et du milieu de
propagation de ces ondes, l’air.
2. Le réseau GSM permet de transmettre des SMS, des sons, des images, des
vidéos, de surfer sur Internet, etc.
3. a. La voix est un signal analogique, ce qui signifie que l’intensité sonore varie de
façon continue dans le temps.
b. « La voix est numérisée » signifie que le signal électrique correspondant aux
sons émis est échantillonné, quantifié, puis codé en langage binaire.
4. a. Deux groupes de fréquences sont utilisés pour le réseau de téléphonie mobile.
b. Le premier groupe utilise deux blocs de fréquences, un compris entre 890 et
915 MHz, et un autre entre 935 et 960 MHz.
La largeur de chaque bloc est donc de 25 MHz.
Un bloc est ensuite divisé en canaux de 0,2 MHz, il y a donc 125 canaux dans un
bloc.
Le premier groupe peut donc envoyer 125 communications.
Par un raisonnement analogue, on déduit que le deuxième groupe peut assurer 375
communications simultanées.
5. a. Avec un seul émetteur, on ne pourrait avoir que 375 + 125 = 500
communications simultanées.
b. Pour traiter davantage de communications, le GSM utilise le multiplexage
temporel. Les informations correspondant à la voix numérisée sont stockées et
envoyées toutes les 20 ms. Ce stockage permet de traiter simultanément 7
communications différentes.
c. Avec le multiplexage, un émetteur peut traiter simultanément 500  7 = 3
500 communications.

24
EXERCICE 26: p. 534: Un problème de résolution
Paul souhaite faire des copies d'une ancienne photo argentique de 10 cm sur 10
cm. Pour cela, il la scanne en choisissant une résolution de 25 ppp (nombre de points
par pouce) et l'imprime.
Il obtient une image assez décevante codée en RVB 24 bits :

1. a. Une photo argentique est-elle numérique?


b. Quel élément de la chaîne de transmission d'informations constitue le scanner?
2. Pourquoi Paul est-il déçu par l'image obtenue? Comment peut-on l'expliquer?
3. Expliquer l'expression « codage RVB 24 bits ».
4. a. Sachant qu'un pouce mesure 2,54 cm, déterminer la définition de cette image.
b. Quelle est la taille de cette image? On exprimera le résultat en Kio
(1 Kio = 210 octets).
c. Quelle serait la taille de l'image en choisissant une résolution de 180 ppp? On
exprimera le résultat en Mio (1 Mio = 220 octets).

EXERCICE 26:
1. a. Une photo argentique n’est pas numérique, car elle n’est pas codée par un
tableau de nombres.
b. Le scanner est l’encodeur.
2. L’image est pixélisée, car la résolution choisie pour scanner n’est pas suffisante.
3. Chaque pixel de l’image est codé sur 3 octets, c’est-à-dire sur 24 bits. Chaque
sous-pixel est codé sur 1 octet, ou 8 bits, et peut prendre 256 nuances
différentes, soit dans le rouge, le vert ou le bleu.
25 ×10 25 ×10
4. a. La définition de l’image est de : 2,54  2,54 = 99  99 = 9 801 pixels.
b. Chaque pixel est codé sur 3 octets.
29 403
Sa taille est donc 3  9 801 = 29 403 octets, soit : = 28,7 Kio.
2.1010
c. Avec une résolution de 180 ppp, la taille serait de :
25 ×10 25 ×10
3  2,54  2,54 = 3  709  709 = 1 508 043 octets,
1 508 043
soit : = 1,44 Mio.
2 × 1020

25
EXERCICE 28: p. 535: La télévision numérique et Internet
La technologie Asymmetric Digital Subscriber Line (ADSL) permet d'amener au
domicile des particuliers par l'intermédiaire de la ligne téléphonique. Cette
technologie a néanmoins ses limites. En effet, il faut que l'installation ait la
capacité de transmettre au minimum 20 Mbit par seconde. Ce nombre doit rester
constant, ce qui n'est pas le cas dès qu'on s'éloigne de plus de 3 km des centres
de traitement des données numériques. D'autre part, il faut pouvoir assurer une
connexion entre la box et le poste de télévision qui ne se situe pas toujours dans
la même pièce. Des solutions sont proposées pour convoyer les données sur le
réseau électrique de l'habitation par l'intermédiaire de boîtiers CPL {courant
porteur en ligne), avec des débits élevés et stables. La résolution de l'écran est
également essentielle, mais elle aussi a ses limites. La télévision haute-définition
(TV HD) offre une définition de 1366 x 768 pixels, tandis que la TV HD 1080 p en
offre une de 1920 x 1080. Pour un téléviseur de même dimension, la taille des
pixels diffère selon la définition de l'écran. Pour ne pas distinguer les différents
pixels, il faut se situer à une distance supérieure à trois fois sa diagonale dans le
cas d'un écran TV HD et seulement deux fois sa diagonale pour l'écran TVHD
1080p.
1. Dans quel langage l'image numérique reçue par une
TV HD est-elle codée?
2. Que représentent les valeurs qui caractérisent la définition des écrans?
3. Quel est l'écran qui permet d'exploiter au mieux la finesse des détails?
4. On considère un écran de télévision dont les dimensions sont de 94 x 53 cm.
a. Vérifier l'affirmation écrite en gras dans le texte,
b. À quelle distance des écrans TV HD et TV HD 1080p devra-t-on se placer afin
de bénéficier d'un confort de vision?

EXERCICE 28:
1. L’image est codée en langage binaire.
2. Les valeurs qui caractérisent la définition des écrans représentent le nombre
de colonnes et le nombre de lignes qui constituent l’image. Le produit du nombre
de colonnes par le nombre de lignes est égal au nombre de pixels qui constituent
l’image, c’est-à-dire sa définition.
3. L’écran qui exploitera au mieux la finesse des détails est celui qui possède la
plus grande définition : TVHD : 1 366  768 = 1 049 088 pixels ;
TVHD 1080p : 1 920  1 080 = 2 073 600 pixels.
La TVHD 1080p possède une définition pratiquement deux fois plus grande.
4. a. Pour la TVHD, le côté d’un pixel est : 94 / 1366 ou 53 / 768 = 0,069 cm.
26
Pour la TVHD 1080p, le côté d’un pixel est : 94 / 1920 ou 53 / 768 = 0,049 cm.
La taille des pixels varie bien selon la définition des écrans comme l’indique le
document.
b. Dans le cas de la TVHD, il faut se placer à une distance égale à trois fois la
diagonale de l’écran, soit : 3  √0,94² + 0,53² = 3,2 m.
Dans le cas de la TVHD 1080p, il faut se placer à une distance égale à deux fois
la diagonale de l’écran, soit : 2  √0,94² + à, 53² = 2,2 m.

EXERCICE 29: p. 536: Des codages différents +++


La photographie ci-dessous a été prise avec un appareil photo numérique ayant une
définition de 3110 x 1944. Elle est codée en 24 bits RVB. La taille de cette photo
est de 18,0 Mio.
Un logiciel de traitement a permis d'obtenir une image en niveaux de gris
correspondant à cette photographie.

1. Peut-on qualifier l'appareil photo de convertisseur?


2. Qu'appelle-t-on image numérique?
3. a. Expliquer ce que signifie « ayant une définition de3110 x 1944».
b. Retrouver la taille de cette photo.
4. a. Quelle est la taille d'un pixel pour une image codée en niveaux de gris sur 8
bits ?
b. Calculer la taille de cette image codée en niveaux de gris.
Quels sont les avantages et les inconvénients de ce codage?
5. Un logiciel de capture de couleur a permis de déterminer les codes RVB
correspondant à différentes zones de ces deux photographies.
Les résultats sont regroupés dans les tableaux ci-contre.
a. Quelle est la définition des zones correspondant aux tableaux ci-contre?

27
b. En expliquant la démarche, attribuer chacun des tableaux ci-contre à une zone
possible de couleur d'une des photographies.

R 214 216 214 R 40 44 51


V 59 58 59 V 40 44 51
B 45 45 44 B 40 44 51
R 214 214 214 R 36 36 37
V 59 59 60 V 36 36 37
B 45 45 44 B 36 36 37
R 217 218 214 R 44 39 45
V 61 60 60 V 44 39 45
B 43 46 45 B 44 39 45
(A) (B)

R 222 222 189 R 122 124 126


V 224 222 189 V 161 162 170
B 226 226 189 B 152 150 152
R 187 214 187 R 120 122 120
V 187 214 187 V 166 168 171
B 187 214 187 B 153 150 153
R 169 159 137 R 122 129 129
V 169 159 137 V 161 170 170
B 169 159 137 B 152 155 154
(C) (D)

EXERCICE 29:
1. L’appareil photo est un convertisseur analogique numérique.
2. Une image numérique est formée par un tableau de points ou pixels.
3. a. L’image est constituée de 3 110 colonnes de 1 944 pixels chacune.
b. Chaque pixel de l’image est codé sur 24 bits, soit 3 octets. La taille de cette
image est donc de :
𝟏𝟖 𝟏𝟑𝟕 𝟓𝟐𝟎
3  3 110  1 944 =18 137 520 octets, soit : = 17,3 Mio.
𝟐 × 𝟏𝟎𝟐𝟎
4. a. Pour une image en niveaux de gris, chaque pixel est codé sur 8 bits, soit un
octet. Un pixel a une taille de 1 octet.
b. Sa taille est donc de : 1  3 110  1 944 = 6 045 840 octets, soit :
6 045 840
= 5,77 Mio.
𝟐 × 𝟏𝟎𝟐𝟎
Une image en niveaux de gris a l’avantage d’avoir une taille plus faible. On n’a alors
aucun renseignement sur la couleur.
5. a. Chacun des tableaux de nombres comporte 9 codes RVB.
Ils correspondent donc au codage de 9 pixels.
b.
28
●Dans le tableau (A), la composante rouge prédomine.
Il s’agit donc d’une zone rouge de la photographie en couleur, le rouge de la
combinaison du surfeur par exemple.

●La zone de la photographie correspondant au tableau (B) comporte un codage


identique pour les composantes RVB. C’est donc une zone de la photographie en
noir et blanc. Les nombres ont des valeurs faibles, il s’agit par conséquent d’une
zone sombre, une partie de la combinaison du surfeur par exemple.

●Les codes du tableau (C) correspondent à une zone claire de la photo en noir et
blanc, car les valeurs des codes sont élevées. Cela peut correspondre, par exemple,
à l’écume de la vague.

●Le tableau (D) a un codage dont les intensités du vert et du bleu prédominent,
celle du rouge est moins importante. Cela correspond à une zone bleu-vert, l’eau
par exemple.

EXERCICE 30: p. 537: Appareil photo numérique+++


La notice d'un appareil photographique numérique indique une « résolution » du
capteur CCD de 3072 x 2048, soit 6,3 mégapixels (Mpx).
Une image est dite de qualité « photo » quand la taille du pixel est suffisamment
petite pour qu'un œil normal n'en perçoive pas les détails. On considère qu'un œil
normal peut percevoir des détails lorsque les rayons lumineux issus de ces détails
arrivent dans l'œil avec un angle supérieur à une minute.
En codage normal, un pixel est codé en RVB 24 bits.
Données :
• 1 Mio = 1 024 Kio et 1 Kio = 1 024 octets.
• 1 pouce = 2,54 cm.
1
• 1 minute d'angle = 60°
Questions
1.a. Qu'appelle-t-on une image numérique?
b. Par abus de langage, les fabricants utilisent le terme « résolution ».
Quel est celui qui convient en réalité?
c. Le constructeur affiche une « résolution » de 3072 x 2048.
Que représentent ces valeurs?
2. a. Combien d'octets sont utilisés pour coder un pixel ?
b. Déterminer la taille d’une image correspondant à la « résolution » indiquée par
le fabriquant.
Exprimer le résultat en Mio
29
3. Calculer la taille du plus petit détail que l’on peut observer à l’œil nu sur un
objet situé à 25 cm de l’œil.
4.a. Quelle est la résolution minimale d’une image numérique de qualité photo
située à une distance de 25 cm de l’œil ?
On exprimera la résolution en ppp/ pixel par pouce
b. On souhaite imprimer une photo prise avec cet appareil.
Quelle est la taille maximale de l’impression qui permet d’avoir une qualité
photo ?
On l’exprimera en cm x cm.

EXERCICE 30:
1. a. Une image numérique est constituée de pixels disposés en lignes et colonnes.
b. La « résolution » est un abus de langage, cette désignation est utilisée à
la place de la « définition ».
c. Le capteur indique que l’image comporte 3 072 colonnes de 2 048 pixels chacune.
Ces valeurs représentent la définition de l’image, c’est à-dire le nombre de pixels
constituant chaque image.
2. a. L’image est codée en RVB 24 bits, ce qui signifie qu’un pixel est codé par 3
octets de 8 bits chacun.
b. La taille de l’image est donc :
𝟏𝟖𝟖𝟕𝟒𝟑𝟔𝟖
3  3 072  2 048 = 18 874 368 octets, soit : 𝟐 × 𝟏𝟎𝟐𝟎 = 18 Mio.
1
3. 1 minute d’angle = ( )°.
60
Soit ℓ la taille de l’objet que l’on peut observer à d = 25 cm :



d

ℓ 1
tan  = ; ℓ = d  tan , soit : 25  tan (60) ou ℓ = 0,0073 cm = 7,3  10–3 cm.
d
4. a. La taille du pixel doit être inférieure à 7,3  10–3 cm.

2,54.10−2
Dans un pouce, on aura : 1 = 349 ppp au minimum.
25 × 10−2 tan( )
60
b. Taille maximale de l’impression :
3072 / 349 = 8,8 pouces = 22 cm ;
2048 / 349 = 5,9 pouces = 15 cm.
Les dimensions maximales d’une image située à 25 cm de l’œil avec une résolution
de 349 ppp sont de 22 cm  15 cm.

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