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Chapitre 1 :
La nutrition animale
Les aliments prélevés par les animaux dans leur milieu de vie constituent leur source de matière
organique.
Dans l’appareil digestif, les constituants des aliments sont transformés en nutriments sous l’action
d’enzymes. Certaines enzymes sont apportées par les micro-organismes du microbiote.
Les nutriments sont absorbés au niveau de l’intestin. Ils passent dans un liquide au contact de
toutes les cellules de l’organisme : le milieu intérieur (hémolymphe ou sang).
La paroi de l’intestin est très fine et présente de nombreux replis qui augmentent sa surface. Chez
les mammifères, elle est richement vascularisée (elle contient de nombreux vaisseaux sanguins).
4. Le prélèvement du dioxygène
Des organes spécialisés permettent le prélèvement du dioxygène, soit dans l’air (trachées et
poumons), soit dans l’eau (branchies).
Ces organes contiennent de grandes surfaces de parois très fines qui séparent le milieu extérieur
(air ou eau) et le milieu intérieur (sang ou hémolymphe) : ce sont des surfaces d’échanges. Chez
les mammifères, elles sont richement vascularisées.
La circulation du milieu intérieur permet la distribution des nutriments et du dioxygène à toutes les
cellules de l’organisme. Cette circulation peut se faire dans un circuit clos ou dans un système
ouvert.
Dans le cas d’un système clos, les échanges avec les cellules se font au niveau de vaisseau très
fons : les capillaires.
6. L’utilisation des nutriments et du dioxygène
Les cellules utilisent les nutriments et le dioxygène pour produire de l’énergie : c’est la respiration
cellulaire. Les nutriments permettent aussi à la cellule de produire sa matière organique. Ils
peuvent également être stockés.
Lorsqu’ils sont à la lumière, les végétaux verts prélèvent dans l’atmosphère le dioxyde de carbone
(CO2) nécessaire à leur croissance.
Ce prélèvement est pour l’essentiel réalisé par les feuilles, au niveau des stomates. Le feuillage
présente aussi une vaste surface qui capte la lumière.
Les racines prélèvent l’eau et les sels minéraux présents dans le sol.
Ces prélèvements sont effectués par des poils absorbants ou par des champignons associés aux
racines : les mycorhizes.
Les substances prélevées par les racines forment un liquide riche en eau et en sels minéraux : la
sève brute.
La sève brute est transportée dans toute la plante par des vaisseaux conducteurs.
En présence de lumière, l’eau, les sels minéraux et le dioxyde de carbone captés par la plante sont
utilisés pour la synthèse de matière organique. Ce processus est la photosynthèse. Il se déroule
dans les cellules des parties vertes de la plante, tout particulièrement celles des feuilles.
La matière organique fabriquée par photosynthèse est distribuée à tous les organes de la plante
grâce à la sève élaborée. Ce liquide riche en glucides est transporté par des vaisseaux conducteurs
spécifiques.
De jour comme de nuit, la matière organique produite par photosynthèse permet aux cellules
végétales de réaliser la respiration cellulaire et de produire ainsi leur énergie.
Cette matière organique permet également la croissance de la plante. Elle peut aussi être stockée
dans différents organes (graines et fruits notamment).
Chapitre 3 :
Micro-organismes et nutrition
Quels rôles jouent les micro-organismes dans la nutrition des êtres vivants ?
La plupart des plantes vivent en association avec des champignons. Les portions de racines
associées aux filaments de champignons sont nommées mycorhizes.
Les champignons prélèvent dans le sol de la matière minérale (azote, phosphore, eau) qu’ils
transfèrent à la plante. En retour, la plante leur transfère une partie de la matière organique qu’elle
fabrique par photosynthèse.
Les plantes de la famille du haricot vivent en symbiose avec des bactéries. Elles les hébergent dans
des structures rondes nommées nodosités situées dans leurs racines.
Les bactéries prélèvent le diazote de l’air avec lequel elles fabriquent des molécules organiques
riches en azote. Elles transfèrent une partie de ces molécules à la plante. Celle-ci transfère en retour
de la matière organique aux bactéries.
De nombreux herbivores comme la vache, l’hoazin huppé ou encore certaines espèces de termites
sont incapables de digérer par eux-mêmes les aliments qu’ils ingèrent. Ce sont les micro-
organismes qu’ils hébergent dans leur tube digestif (notamment des bactéries) qui les digèrent à
leur place.
Les micro-organismes vivent quant à eux dans un environnement sans cesse alimenté en nourriture.
Chaque partenaire y trouve son compte : micro-organismes et animaux vivent en symbiose.
Chapitre 4 :
Reproduction et milieux de vie
On considère que des individus qui se reconnaissent comme partenaires sexuels font partie de la
même espèce.
Des mécanismes variés (par exemple la parade nuptiale) assurent le rapprochement des partenaires.
L’embryon est issu des divisions de la cellule-œuf. Il se développe soit dans l’organisme maternel
(développement vivipare), soit dans un œuf (développement ovipare).
Chez les vivipares, l’embryon échange nutriments et dioxygène ave sa mère au niveau du
placenta. Chez les ovipares, l’embryon utilise des réserves de nutriments de l’œuf.
Dans une fleur, les grains de pollen contiennent les cellules reproductrices mâles ; le pistil contient
les ovules.
Lors de la reproduction sexuée, un grain de pollen d’une fleur est déposé sur le pistil d’une autre
fleur de la même espèce (pollinisation). La cellule reproductrice mâle est ensuite transportée
jusqu’à l’ovule par le tube pollinique. La fécondation a lieu et donne naissance à une graine.
Le pollen est transporté jusqu’au pistil soit par le vent, soit par les insectes pollinisateurs.
Des végétaux et des animaux sont capables de se reproduire sans cellules reproductrices : c’est la
reproduction asexuée.
Il existe de nombreux types de reproduction végétative chez les végétaux (bouturage, marcottage,
greffage).
Chapitre 5 :
La dynamique des populations
La dynamique des populations décrit l’évolution dans le temps des effectifs d’une
population. Elle dépend notamment du devenir des individus issus de la
reproduction. Plusieurs facteurs qui influencent ce devenir.
Des facteurs physiques comme la température peuvent avoir une influence sur le nombre d’œufs
parvenant à l’éclosion.
Des facteurs chimiques comme la présence de polluants peuvent avoir une influence sur le
nombre d’œufs pondus puis parvenant à l’éclosion, et sur la survie des jeunes.
Les soins apportés par les parents aux œufs et aux petits augmentent leur survie (protection contre
les prédateurs).
Généralement les espèces qui font peu d’œufs ou de petits en prennent davantage soin que celles
qui en font beaucoup.
Un écosystème abrite de nombreux êtres vivants qui établissent des relations alimentaires, de
compétition, etc…
L’introduction d’une espèce dans un milieu peut provoquer des modifications dans la dynamique
des populations présentes.
Chez les plantes à fleurs, la reproduction asexuée permet de coloniser efficacement un nouveau
milieu.
La reproduction asexuée est également souvent observée chez les plantes à fleurs qui prolifèrent de
façon envahissante dans un milieu.
Chapitre 6 :
Le phénotype : sa diversité, son origine
Un individu possède des caractères que l’on peut observer à différentes échelles : organisme,
organe, cellule. C’est un être unique.
Chaque individu présente des caractères individuels. Parmi ces caractères, un grand nombre lui a
été transmis au cours des générations : ce sont les caractères héréditaires.
Les caractères héréditaires sont déterminés par l’information génétique dont le support est présent
dans le noyau des cellules : les chromosomes.
Une cellule humaine (excepté une cellule reproductrice) possède 23 paires de chromosomes.
Parmi ces 46 chromosomes, deux (la 23ème paire) diffèrent selon le sexe de l’individu : la femme
possède deux chromosomes sexuels X identiques, l’homme possède un chromosome sexuel X et
un chromosome sexuel Y.
Un nombre anormal de chromosomes peut entraîner des caractères différents chez l’individu
(par exemple la trisomie 21) ou empêcher le développement de l’embryon.
Chapitre 7 :
L’origine de la diversité génétique des individus
L’information génétique se trouve sous la forme de gènes qui sont des portions d’ADN.
Chaque chromosome comporte de nombreux gènes et chaque gène porte une information génétique
qui détermine un caractère héréditaire.
Chaque gène est présent en deux exemplaires dans chaque cellule : un sur chaque chromosome de
la même paire.
2. Allèles et mutations
Un même gène peut déterminer plusieurs aspects d’un même caractère car il existe différentes
versions du gène : les allèles. La molécule d’ADN des chromosomes présente des différences selon
l’allèle. L’ensemble des allèles détenus par un individu constitue le génotype.
Une paire de chromosomes porte soit deux allèles identiques d’un même gène soit deux allèles
différents d’un même gène. Quand les deux allèles sont différents, soit les deux allèles
s’expriment soit un seul des deux s’exprime : c’est l’allèle dominant.
Les allèles sont à l’origine des différences de caractères héréditaires entre les individus : ils sont
responsables de la diversité génétique.
De nouveaux allèles peuvent apparaître suite à des modifications aléatoires de l’ADN appelées
mutations.
La division cellulaire appelée mitose permet à partir d’une cellule d’en obtenir deux
génétiquement identiques.
Une cellule qui se prépare à se diviser double sa quantité d’ADN par chromosome : chacun des
46 chromosomes simples de l’espèce humaine est copié (dupliqué) et devient un chromosome
double, mais le nombre de chromosomes reste identique.
Lors de la division cellulaire, les chromosomes doubles, dont l’ADN vient d’être copié, se séparent
en deux lots identiques. Chacune des deux cellules-filles reçoit le même nombre de chromosomes
que la cellule-mère.
Cette succession de deux divisions cellulaires qui aboutit à la formation des gamètes s’appelle la
méiose.
Toutes les cellules reproductrices sont génétiquement différentes : elles ne possèdent pas les
mêmes allèles.
5. Allèles et fécondation
Les gamètes, en s’unissant lors de la fécondation pour donner une cellule-œuf, permettent de
rétablir le nombre de chromosomes de l’espèce : pour chacune des 23 paires de chromosomes, un
chromosome vient du père et l’autre de la mère.
Selon le chromosome sexuel apporté par le spermatozoïde (X ou Y), la cellule-œuf sera à l’origine
d’un individu de sexe féminin (XX) ou masculin (XY).
Comme chaque gamète est génétiquement unique, chaque cellule-œuf et donc chaque individu
sera aussi génétiquement unique. C’est ce qu’on nomme le brassage génétique.
cycle cellulaire
Vidéo
Chapitre 8 :
La diversité du vivant aux différentes échelles
Les écosystèmes sont caractérisés par les conditions physico-chimiques du milieu (température,
humidité, etc…), les espèces qui les composent et les relations entre ces espèces.
Il existe une grande diversité d’écosystèmes. Cette diversité s’observe dans l’espace (plusieurs
écosystèmes sont voisins en un lieu donné) ou dans le temps (plusieurs écosystèmes se succèdent à
un endroit donné).
La diversité des espèces à la surface de la Terre fait depuis longtemps l’objet d’inventaires, menés
notamment lors d’expéditions scientifiques.
Il reste de très nombreuses espèces à découvrir, en particulier pour les organismes de petite taille
ou vivant dans des milieux difficiles d’accès.
Différents types de relation lient les espèces entre elles. Elles peuvent être favorables ou
défavorables pour une espèce donnée.
Les individus constituant une espèce sont tous différents, en particulier du fait de leurs différences
génétiques.
Ces différences génétiques sont la conséquence de la diversité des allèles qui existent pour un
même gène.
D’une population à une autre au sein d’une même espèce, la fréquence d’un allèle peut
considérablement varier : on parle de diversité génétique.
Chapitre 9 :
Parenté entre les êtres vivants et évolution
Un caractère commun à plusieurs espèces peut traduire des liens de parenté entre elles. Cela veut
dire que ce caractère leur a été transmis par un ancêtre commun au cours de l’évolution
biologique. C’est chez cet ancêtre commun que, pour la première fois dans l’histoire de la vie, ce
caractère est apparu.
Un arbre de parenté permet de visualiser l’évolution biologique. Il montre « qui partage quoi
avec qui » et permet de répondre à la question « qui est plus proche parent de qui ? » parmi un
ensemble d’espèces.
Dans l’arbre, toutes les espèces (actuelles ou fossiles) sont placées au bout des branches, les
ancêtres communs sont placés aux nœuds et les caractères sont placés sur les branches.
Tous les êtres vivants ont une origine commune et peuvent être classés dans des groupes de la
classification du vivant.
Les êtres vivants appartenant à un même groupe sont plus proches parents entre eux qu’avec les
êtres vivants d’un autre groupe.
L’Homme (espèce humaine) fait partie du groupe des primates. Les ongles et les pouces opposés
aux quatre autres doigts sont des caractères spécifiques des primates.
De nombreuses espèces fossiles sont très proches parentes de l’espèce humaine. Toutes ces espèces
appartiennent au genre Homo. Les plus vieux fossiles connus du genre Homo ont 2.8 millions
d’années.
Le plus vieux fossile connu de l’espèce humaine (Homo sapiens) est âgé de 200 000 ans.
Chapitre 10 :
Apparitions et disparitions d’espèces
1. L’apparition de la vie
La Terre s’est formée il y a plus de 4 milliards d’années mais les plus vieilles traces de vie
identifiées avec certitude (fossiles) sont âgées de 2.7 milliards d’années.
Les scientifiques peuvent reconstituer l’histoire de la vie sur Terre grâce aux fossiles. Cette histoire
n’est pas figée. Elle est actualisée et enrichie à chaque découverte de nouveaux fossiles.
3. La diversification de la vie
Les plus vieux fossiles montrant l’existence d’une grande diversité d’animaux sont vieux de 540
millions d’années. Ils marquent le début de l’ère paléozoïque (primaire). Depuis de nombreuses
espèces sont apparues et ont contribué à la diversification du vivant (diversité des organismes, des
milieux et des modes de vie).
La diversité du monde vivant actuel ne représente qu’une faible partie de la diversité dans
l’ensemble de l’histoire de la vie : de très nombreuses espèces ont disparu.
L’histoire de la vie est marquée par cinq crises majeures durant lesquelles un grand nombre
d’espèces de groupes différents disparaît en 2 à 3 millions d’années.
Par quels mécanismes les individus d’une population peuvent-ils changer au fil des
générations ?
Les individus d’une population portant des caractères avantageux dans leur environnement laissent
plus de descendants. Si ces caractères sont héréditaires, ils se retrouvent chez davantage
d’individus à la génération suivante. Ce processus est la sélection naturelle.
Sous l’effet de la sélection naturelle, une population se modifie.
Les mutations de l’ADN sont responsables de la diversité génétique des individus d’une espèce.
Lorsque l’environnement change, certains caractères héréditaires, et donc certains allèles, sont
avantagés par rapport à d’autres. Sous la pression de la sélection naturelle, ces allèles deviennent
plus fréquents dans la population au fil des générations.
En conséquence, deux populations de la même espèce vivant dans des environnements distincts
acquièrent au fil des générations des caractères différents.
Il arrive un moment où les individus des deux populations sont devenus si différents qu’un
individu d’une population ne peut plus se reproduire avec un individu de l’autre population. Les
deux populations sont devenues deux espèces différentes. Ce processus est l’évolution biologique.
L’évolution biologique n’est ni une opinion, ni une croyance. Elle est fondée sur un raisonnement
logique qui permet d’expliquer des observations et expériences.