(a) Montrer que la série (an − an+1 )Sn est convergente. (b) Réciproquement, on suppose que la série de terme général n(un − un+1 )
P
(b) En déduire que la série an (Sn − Sn−1 ) est convergente. converge. Montrer que la série de terme général un converge si, et seulement
P
Corrections (c) On a
cos 2x + 1
|cos x| ≥ cos2 x =
Exercice 1 : [énoncé] 2
donc
(a) On a cos(2nθ) 1
n
! |un | ≥ +
1 − ein
X
ik 2n 2n
Σn = Im e = Im ei
1 − ei Si θ = 0 [π] alors |un | ≥ n1 et donc |un | diverge.
P
k=1
donc Si θ 6= 0 [π] alors par ce qui précède la série converge et puisque
P cos(2nθ)
n
1 − ein la série de terme général n1 diverge, par opérations, la série de terme général
2
|Σn | ≤ ei ≤
1 − ei |1 − ei | |un | diverge.
et la suite (Σn )n≥1 est eectivement bornée.
(b) On a Exercice 3 : [énoncé]
n n n−1
Σk − Σk−1 Σk Σk
(a) (an − an+1 )Sn = O(an − an+1 ) et la série à termes positifs an − an+1 est
X X X P
Sn = = −
k k k+1 convergente.
k=1 k=1 k=0
donc n (b) En séparant la somme en deux et en décalant les indices
Σk
X Σn
Sn = + n n n+1
k(k + 1) n + 1 X X X
k=1 (ak − ak+1 )Sk = ak Sk − ak Sk−1
Or n+1 → 0 car (Σn ) est bornée et k(k+1)
Σn Σk
= O k12 est le terme général d'une
k=0 k=0 k=1
série absolument convergente. On peut donc conclure que (Sn ) converge. puis en regroupant
n n
Exercice 2 : [énoncé]
X X
(ak − ak+1 )Sk = a0 S0 + ak (Sk − Sk−1 ) − an+1 Sn
(a) Par sommation géométrique k=0 k=1
n
! avec an+1 P
Sn → 0.
ei(n+1)θ − 1
Par suite an (Sn − Sn−1 ) est convergente.
X
ikθ
Sn = Re e = Re
eiθ − 1
(c) On applique le résultat précédent à an = 1/n et Sn = nk=0 cos(kx). (Sn ) est
P
k=0
N N N −1 N
X X Sn X Sn X Sn SN
un =
n
−
n + 1
=
n(n + 1)
− S0 +
N +1
Exercice 4 : [énoncé]
n=1 n=1 n=0 n=1 On a !
n
Or einθ − 1
X
ikθ
SN Sn = Re e = Re eiθ iθ
→ 0 et k=1
e −1
N +1
Sn
= O n12 donc la suite des sommes partielles de la série de terme
donc
n(n+1) 2
général un converge. |Sn | ≤ = Mθ
|eiθ − 1|
N
X N
X N
X −1 N
X
un = f (n)Sn − f (n + 1)Sn = (f (n) − f (n + 1)) Sn +f (N +1)SN −f (2)S1
n=2 n=2 n=1 n=2
Exercice 6 : [énoncé]
Le cas α = 1 est entendu. Étudions α ∈ ]−∞P; 1[.
Or f (N + 1)SN −→ 0 car SN = O(1) et f −→ 0. Par l'absurde, supposons la convergence de nanα et introduisons
N →+∞ +∞
De plus n
|(f (n) − f (n + 1)) Sn | ≤ Mθ (f (n) − f (n + 1)) X ak
Sn =
kα
avec f (n) − Pf (n + 1) série convergente (car f converge en +∞) donc par
P
k=1
comparaison (f (n) − f (n + 1)) Sn est absolument convergente. de sorte que Sn − Sn−1 = an /nα .
Ainsi par opérations, converge et donc un converge.
PN P
n=2 un On peut écrire
N ≥2
On a √ √
n n n n
Sk − Sk−1
n n−1
|un | = |cos(nθ)| ≥ cos2 (nθ) X ak
=
X
=
X Sk
−
X Sk
n−1 n−1 k k 1−α k 1−α (k + 1)α
Or cos 2a = 2 cos a − 1 donc cos a ≥ cos 2a + 1 puis
2 2 1
2
k=1 k=1 k=1 k=0
√ √ puis
1 n 1 n n n
|un | ≥
cos(2nθ) + X ak X 1 1 Sn
2n−1 2n−1 = Sk − +
k k 1−α (k + 1)1−α (n + 1)1−α
En reprenant l'étude qui précède avec 2θ au lieu de θ, on peut armer que k=1 k=1
(a) On peut écrire En séparant la somme en deux et en reprenant l'indexation de la deuxième somme
n n n+1 n n n n−1
uk − nun+1 (*)
X X X X X X X
vk = kuk − (k − 1)uk = a2k = ak Sk − ak+1 Sk
k=1 k=1 k=2 k=1 k=1 k=1 k=0
Montrons que la convergence de uPn entraîne que nun → 0. ce qui donne (sachant S0 = 0)
P
Posons Sn les sommes partielles de un .
Par la décroissance de un , on a 0 ≤ nu2n ≤ S2n − Sn . n
X n
X
Par suite nu2n → 0 et aussi 2nu2n → 0. a2k = (ak − ak+1 )Sk + an+1 Sn
De façon semblable, on obtient nu2n+1 → 0 puis (2n + 1)u2n+1 → 0. k=1 k=1
Ainsi nun → 0 et donc La suite (Sn ) converge, elle est donc bornée par un certain réel M .
n +∞
X
vk −→
X
uk D'une part an → 0 et donc an+1 Sn → 0.
D'autre part |(ak − ak+1 )Sk | ≤ M |ak − ak+1 | et donc la série (an − an+1 )Sn
P
n→+∞
k=1 k=1
converge absolument.
(b) Supposons que la série de terme général vn converge. Par addition de convergence, on peut conclure que la série a2n converge.
P
Si la série de terme général un converge alors un → 0.
Inversement, supposons que un → 0. On peut écrire
+∞ +∞
X X vk
un = (uk − uk+1 ) ≤
k
k=n k=n
On a alors
+∞ +∞
X n X
0 ≤ nun ≤ vk ≤ vk
k
k=n k=n
k=n
Exercice 8 : [énoncé]
Posons n
X
Sn = ak
k=1
On peut écrire
n
X n
X
a2k = ak (Sk − Sk−1 )
k=1 k=1