Dans l’Église il n’y avait pas de codes, mais une compilation où on accumulait les canons des
conciles, des pères et des pontifes romains. La justification d’un canon était leur origine.
Le système code était civil et non ecclésiale. La source du droit était église qui se manifestait
sous forme de concile et de pouvoir qui donne les lois.
L’Église a commencé à donner des canons quand il s’agissait de concile. On n’avait pas de droit
de donner des canons par le biais d’un canoniste ; Il fallait la justification d’un concile.
2eme et 3eme concile de constantinople n’ont pas donné de canon, pour cela il y a eu la
convocation du concile de intrullo qui a été convoqué pour donner des canons au nom des deus
conciles
Les compilations : accumulation des canons pour les rassembler et les mettre à la disposition des
étudiants et de ceux qui gouvernent l’Église.
Entre les deux des collections qui organisent l’Église et l’Église sous le regard de l’Etat.
Avec le temps l’Église a senti le besoin de faire à la manière de l’État, d’un code dont la légalité
provient du pouvoir en cours et non seulement des conciles. C’est le législateur actuel qui change
les lois.
Une manière de voir un recueil canonique : dans l’histoire qui ne gouverne pas l’Église
Et le code qui gouverne actuellement l’Église, dans lequel il y a des canons venant de l’histoire
et d’autres canons donnés par le législateur actuel.
Avec Vatican I, il y eu la décision de faire un code, qui est l’ancien code latin de 1917.
Après Vatican I on a eu le nouveau code latin en 1983 et le code des canons des Églises
orientales en 1990.
On a éliminé le mot rite du nouveau code de canon. Le rite devient le patrimoine théologique,
liturgique, spirituel et disciplinaire. C’est la manière de chaque Église de vivre la foi. Le mot rite
devient une appartenance socio religieuse et historique et non une appartenance à l’Église.
La diversité justifie l’unité sans devenir uniformité et l’unité justifie la diversité sans devenir
schisme.
Tous les conciles et les papes parlent de l’unité de l’Église, mais on n’y a arrive pas parce qu’on
ne la cherche pas là où il faut le faire. Le principe de la communion qui signifie la diversité dans
l’unité.
Selon la tradition juridique et à partir du droit romain on a réparti le droit en trois grands thèmes :
- Les personnes
- Les choses
- Les actes
Le code est l’assemblement de lois d’une église. C’est exclusif, il n’y a pas de lois dans l’Église
en dehors des codes.
Les deux, CIC et CCEO s’appellent les droits communs, c’est qu’il est commun dans toutes les
églises, ce sont deux un pour l’Église latine et un autre pour les orientaux.
Avant le CCEO chaque Église avait ses propres conciles et synodes qui légiféraient des lois
particulières, c'est-à-dire régies dans une église et pas dans une autre.
En 1990 ils ont rassemblé les lois particulières, voir ce qui est commun entre tous (le jeune, les
paroisses…) très peu de lois différentes entre les uns et les autres. Ils ont rassemblé les traditions
et les lacunes qui restent, ils les ont légiférées d’une façon nouvelle. Mais il y a eu 90% de
ressemblance entre CIC et CCEO (le rôle des laïcs, la procédure des tribunaux, les religieux…)
la 10% qui diffère c’est la synodalité.
Les lacunes viennent d’une mentalité orientale qui ne compte pas sur le droit plutôt que sur
l’économia épiscopale. L’évêque décide et tranche. Chaque fois qu’il y a un différent de
problème, c’est l’évêque qui décide ceci est pour le salus animarum (le salut des âmes).
Il y a eu beaucoup de caractère arbitraire dans les jugements des évêques. Ces lacunes sont
refusées par Rome qui n’accepte jamais qu’on vive en orient comme étant catholique comme les
orthodoxes. Le principe de l’économia est anti-œcuménique. Rome veut imposer un autre
système appelé akribia qui est la rigurosité de l’application de la loi.
L’économia en grec peut signifier le profane et le sacré. L’évêque est l’économe de Dieu.
L’akribia est un thème oriental mais c’est un sous titre de l’économie. C’est l’évêque par
économia qui adopte l’akribia.
Les lois chez les orthodoxes ne sont pas obligatoires, mais elles deviennent obligatoire si
l’évêque le veut. Pas de codes en orient parce qu’il y a les évêques.
L’économia a une dimension sacramentelle. Ce baptême après une certaine faute peut être
annulé. Le sacrement pour les orientaux est la grâce, s’il ne mérite plus cette grâce il n’est plus
baptisé, s’ils veulent le réintégrer dans l’Église il faut le rebaptiser.
Dans le mariage aussi, dans un certain couple on force le divorce, chez d’autres non.
Tant que nous sommes héritiers de l’économia même dans l’application des lois nous
n’appliquons pas l’akribia.
Il y a eu 200 cas de droits particuliers pour les églises orientales qui sont d’ordre liturgique et
disciplinaire mais jamais d’ordre ecclésiologique et hiérarchique.
Les normes générales sont rassemblées en un seul livre dans le code latin. Alors que dans le code
oriental ils sont dispersés dans tout le livre.
Dans la mentalité orientale, il n’y a pas de normes générales, c’est l’économia. Ils les ont mises
dans des contextes de lois. Mais même si elles sont dispersées dans le code, elles restent
obligatoires.
Les normes générales sont la base la plus importante pour une formation juridique. On ne peut
pas penser juridiquement sans les connaitre.
La définition du lex : selon saint Thomas « une loi est une obligation rationnelle destinée au
bien publique, promulguée par le chef de la collectivité ».
- La stabilité : les lois sont stables et ne sont jamais à la mesure des personnes. Le
minimum de la vie d’une loi constitutionnelle est de cinquante ans.
- L’universalité : on ne peut pas faire des lois pour une catégorie des gens et laisser les
autres libres de ne pas l’appliquer. Personne n’est exclu de l’application de la loi, sans
une raison justifiée. L’universalité n’est pas dans le sens de mondialité.
- Territorialité : tu es sur un territoire, tu dois connaitre ses lois. Nul n’est sensé ignorer
les lois (territoriales).
- Coercivité : elles ne sont pas facultatives
- Rationnelles : c'est-à-dire œuvres de la raison, il y a une logique. Elles sont loin de
l’impossible et de l’injuste. Rationnelles signifient la présence d’un bien visé.
- Irrétroactives : elles non pas un effet rétroactif, leur effet commence après leur
promulgation.
N.B en droit pénal, il y a rétroactivité pour la peine la plus indulgente.
Les orthodoxes critiquent le code canonique, parce que les normes générales contredisent
l’économia et obligent l’évêque à appliquer le texte tel qu’il est.
- Les lois peuvent être :
o Générales = communes à toutes les personnes
o Personnelles = à une catégorie de personnes (aux religieux, aux latins…)
o Locales = à un lieu déterminé
Les synodes se terminent par des recommandations qui peuvent devenir des lois
locales.
o impératives : il faut faire cela (feu vert)
o prohibantes ou privatives : il est interdit de passer par cette rue. (Feu rouge)
o irritantes, c'est-à-dire invalidantes : celui qui contracte un mariage sous une
contrainte, son mariage est invalide.
- Inhabilitantes : rend inhabile une personne à faire un acte : les handicapés mentaux sont
inhabiles à se marier.
N.B les lois sont des lois sociales qui sont expérimentées dans les sociétés et ce sont les
sociologues qui demandent souvent la promulgation des lois.
La Bible : en tant que spiritualité théologique et non en tant que livre juridique. Dans la Bible il
y a certaines lois positives (posées dans des textes Mt 19 : 9 ; 1Cor 7 : 12 ; Actes 11 : 4- 34 ) la
loi biblique est indérogables.
C’est le pape Benoir XIV qui a permis aux orientaux à avoir des fragments de droit propre (motu
proprio).
Les modes d’expression pontificale : Encyclique, lettre apostolique, décret, motu proprio,
l’exhortation apostolique. (Revue manara 1997, hanna 3lewein)
Le code sont toutes les matières juridiques rassemblées ensemble, or ces motu proprio ne font
pas de code, parce qu’il n’y a pas toutes les matières. Il manque le pénal, les normes générales.
N.B jurisprudence إجتهاد قانوني
C. 1 Les canons du présent Code concernent toutes les Eglises orientales catholiques et elles
seules, à moins d'une autre disposition expresse touchant les relations avec l'Eglise latine.
Le premier canon désigne les destinataires des lois du code (c’est une norme générale).
Pour Khoder, c’est un principe anti-oriental, même s’il est utile. C’est la première fois que les
orientaux s’appuient sur un texte et non sur les jugements de leurs évêques. Le code est anti-
œcuménique.
Il y a des fois où les relations orientales-latines, doivent être traits explicitement, c’est-à-dire
dans un texte. (Exemple des latins qui deviennent orientaux ou inverse).
Il y a une faute dans ce canon, parce que le premier canon dit qu’il s’adresse aux Églises
catholiques alors que le titre dit qu’il s’adresse aux Églises orientales sans dire que seulement les
orthodoxes. Le législateur voudrait dire que ce code sauvegarde les traditions orthodoxes.
C. 2 Les canons du Code, dans lesquels est souvent repris ou adapté l'ancien droit des Eglises
orientales, doivent être évalués principalement d'après ce droit.
Ce code est interprété selon les traditions orientales et pourtant il est copie conforme de la copie
latine. Il y aura deux interprétations différentes du même code. Il faut interpréter le texte oriental
avec une allure orientale. La mentalité orientale est de revenir aux sources des conciles
œcuméniques, à la patrologie orientale, aux conciles généraux des Églises.
C. 3
La norme générale derrière ce canon, il faut une discipline derrière toutes les lois, pour qu’il y ait
obligation de suivre la liturgie… toute source d’obligation doit passer par le code.
Aucune expression pontificale n’est obligatoire à moins qu’elle ne passe par l’obligation
juridique du code.
Toutes les disciplines de la théologie : pastorale, morale, liturgie, dogme, règlements internes,
s’ils n’ont pas des références au code et il leur donne une coercibilité.
L’infraction contre les rubriques liturgiques est pénalisé parce qu’il y a eu ce code qui leur donne
une coercibilité.
Le code est au centre des disciplines pour leur donner une obligation.
Code, décret, décision, motu proprio, prescrit, l’Église les utilise pour transformer les
exhortations pastorales en matière juridique obligatoire.
c.4
Les conventions du Siège apostolique sont aussi importantes que le code. Les conventions sont
des sources de droit commun.
Un concordat entre Vatican et le Liban : à ne pas vendre les terrains de l’Église sans la
permission du pape. Ceci contredit le canon, la convention a dépassé le code et elle est devenue
plus importante que lui, c’est une volonté pontificale.
C.5
Quand on parle de source de droits, on y ajoute les privilèges et les droits acquis.
Un privilège apostolique, est une compétence octroyée à des personnes au-delà des lois. Qui
contredisent les lois parfois. Ce ne sont pas des dispenses.
Un privilège : le pape en l’an 2000 a donné aux pénitents un privilège que chaque fois qu’ils se
confessent ils auront une absolution plénière. C’est un privilège à termus, c'est-à-dire à un temps
déterminé.
C.6
C’est une norme générale. Le code doit décider du sort des lois anciennes. Toujours il doit dire
ce qui est antécédent à moi est abrogé, implicitement abrogé ou explicitement.
Les coutumes centenaires sont devenues obligatoires, si un code et il ne dit pas explicitement que
les coutumes anciennes sont abrogées, elles restent en vigueur.
Une loi entre en vigueur par la promulgation. Elle comporte au moins trois actes :
- La législation : elle est préparée par des commissions préparatoires : c’est préparer le
texte qui va être approuvé
- L’approbation : c’est le pape et l’évêque qui approuve le texte
- La publication : le texte doit être communiqué aux concernés
Une publication faite en dehors de la revue officielle n’est pas valide. la loi doit être publiée dans
les méthodes les plus claires.
Il faut que chaque Église trouve un mode de publication et qu’elle l’adapte dans son droit
particulier.
C. 1491
Même si tu es en passage par un territoire, pendant ton passage dans le territoire tu es soumis aux
lois du territoire. (Ce principe est cassé pour l’évêque de Golf)
c.1492
Un canon qui sauvegarde les coutumes orientales. Parce que l’intention du pape est de
sauvegarder les minorités et le non dissolution des orientaux dans le monde latin majoritaire.
Il faut toujours prendre en considération les spécificités orientales sur le plan liturgique,
ecclésiologique.
c.1493
Il y a deux droits communs dans l’Église : le code latin et le code oriental. Ces deux codes bien
que similaires à 90% ne sont pas les même.
Chaque Église a son droit particulier, qui est émané d’après une autorisation du code commun.
c. 1495
Il y a des lois irritantes : rendent invalide un acte. Une ordination d’un prêtre qui n’est pas
baptisé est une ordination nulle inexistante.
Il y a des lois inhabilitantes : rendent inhabile une personne à exercer un droit quelconque
c. 1497
Dans certains cas, si cette loi est un droit privé à ton voisin, tu peux l’ignorer.
c. 1498
l’interprétation des lois : il y a des lois qui ne sont pas claires et qui doivent être interprétées.
c. 1501
en l’absence d’un texte qui donne une solution possible pour un cas déterminé, il faut aller
chercher ailleurs, par analogie, par comparaison, (on fait emprunt à des codes ou canons trouvés
ailleurs) ayant des conditions homogènes (ecclésiastiques). Si on fait recours à des expressions
civiles, il faut que l’esprit ne soit pas étranger á l’esprit ecclésiastique. (la jurisprudence du dol
n’existe pas dans le droit canon ecclésiastique
Le législateur peut dire qu’un cas est résolu d’une certaine façon, même s’il ne justifie pas son
choix.
Recourir aux canons orientaux, aux synodes, demander à l’autorité législative de juger dans
l’affaire.
Tenir compte de la dualité des codes : oriental et occidental (le droit occidental contient moins de
lacunes que le code oriental). On fait recours même aux casuistiques latines.
c. 1502
Toute loi nouvelle abroge celle qui est avant elle. Il faut se référer au code, je lis le numéro du
canon et le titre du code ; La codification facilite la connaissance des lois
c. 1510
- Sanctifier
- Enseigner
- Gouverner (législatif, judiciaire, administratif).
Les actes administratifs sont les décrets, les percepts et les réscrits.
Les personnes qui ont un pouvoir exécutif ordinaire : l’évêque, le vicaire général. Seul l’évêque
peut déléguer un pouvoir.
Les institutions
Cc 42- 322
Le terme institutions était appelé les personnes (juridiques). Dans les institutions il y a des
personnes juridiques.
L’épiscopat est une institution, le diocèse et les paroisses sont des personnes juridiques.
L’institution peut acquérir un sens moral, et non seulement juridique, comme le pontificat, la
primauté de Pierre (institution morales et théologique) ; c’est la volonté du Christ qui a institué
ces institutions.
C. 42
Ce canon est pris de LG 22. Il met en ressemblance le collège des Apôtres et le collège des
évêques, c’est la succession des Apôtres. Ces collèges ont leur source dans la Parole du Christ.
Le Christ dit à Pierre « pait mes brebis » Cette ecclésiologie donne à Pierre une compétence très
élargie.
C. 43
LG. 22- 23
Le pontife romain est tout d’abord, le vicaire du Christ. Ici il y a une amalgame entre théologie et
droit.
Le pouvoir de Pierre est un pouvoir délégué et non pas un pouvoir source, mais comme il est le
premier homme à avoir un pouvoir de Dieu, il devient un pouvoir source humainement parlant.
Les orthodoxes n’acceptent pas le terme vicaire du Christ pour le pape, pour eux, chaque évêque
est vicaire du Christ.
Le pouvoir du pape est :
Le synode des évêques à Rome a rendu l’infaillibilité et la primauté du pape à une collégialité.
c. 44
Le pontife romain détient son pouvoir par l’acceptation de son élection, il devient ipso facto
jouissant des droits et devoirs ordinaires de son poste.
On peut même élire des prêtres, pour devenir des papes. Mais il faut qu’on l’ordonne évêque puis
il sera pape.
Lorsque le pape démissionne personne n’accepte sa démission. Il n’y a pas un autre en dessus de
lui qui accepte ou refuse sa démission.
c. 45
- Ordinaire : hiérarque de lieu (ra2is ma7alle) ce sont des supérieurs majeurs.les hiérarques
du lieu sont les évêques diocésain. Le patriarche est hiérarque de lieu sur l’éparchie
patriarchale. Il a une liaison avec les personnes.
L’hiérarque de lieu a un pouvoir ipso facto, lié au poste, et est établi dans l’histoire de
l’institution épiscopale. On peut revenir aux conciles ou au Christ lui-même, c’est cette
période qui a instauré la hiérarchie de l’Église.
Les hiérarques on un pouvoir ipso yure. C'est-à-dire de part du code. Ipso yure = comme
les textes le dit. Même les abbés, il faut revenir au texte. L’ipso yure peut être modifié.
La delégation est un acte administratif, une fois écrit dans le texte, elle devient une
délégation admnistrative.
Les hiérarques de lieu sont les évêques diocésains et le pape (le pape est un hiérarque du
lieu universel)
Le pape uniquement a un pouvoir de défigurer l’ipso facto d’un évêque.
c. 46
Le pape n’est pas une personne seul à gérer son églises il est supporter par le collège des évêques
Un principe lancé par le code, plutôt une administration collégiale.
C’est un nouveau canon, le pape est assisté par les éveques. Concept de collégialite.
La collégialité consiste une certaine écoute et une participation dans l’application des
décisions
Depuis vatican II aucun pape n’a agit hors de la collégialité mais il n’a pas agit.
Les patriarches sont régit par des normes spéciales.
Le terme juridique notoire : normes spéciale établie par le pontife romain.
Vous êtes patriarches mais selon Ipsoyure ( se referer a rome dans les eclections
partriarchale du synode )
Les légats pontificaux, sont les nonces apostoliques, les administrateurs pontificaux et les
envoyés pontificaux dans les éparchies.
C. 48
Siège apostolique : pontife romain, dicastère, saint siège mais le nom officiel est celui de l’Église
catholique.
c. 49 – 50
le collège des évêque est une volonté du Christ, c’est un concept théologique. C’est le pape avec
tous les éveques, Pierre et les apôtres. Mais de point de vue juridique, ce collège des éveques est
exercé dans deux types : l’un est solennel (concile œcuménique) l’autre est libre (libre choix du
pape). Mais il y a une exigence nouvelle, c’est de rendre collégiale l’action du pape, pour ne pas
être unilatérale. Le pape doit agir collégialement.
Ce qui est exercé actuellement c’est le synode des évêques auprès du pape. C’est une forme de
synode permanent. Si le pape veut décider quelque chose, il évoque les évêques concernés par
cette affaire. Il est convoqué par thème ou par lieu, soit les deux ensembles. Cela était institué
par Paul VI mais animé par Jean Paul II.
Dans la particularité des synodes convoqués, il y a une représentation internationale (un évêque
le pape dans la décision des particularités). Ceci donne un aspect vaste de consultation.
c. 51- 52
Les orthodoxes n’acceptent que 7 conciles comme œcuméniques, parce qu’ils y étaient présents.
Pour l’église catholique il y a 22 évêques.
Rome a considéré d’omettre l’appellation œcuméniques et de dire que ce sont les conciles de
l’Église catholique, pour faire plaisir aux orthodoxes.
Il y a une contradiction dans le code entre les c. 51 et 52. En 52 on dit qu’ils ont une voix
délibérative, mais les décrets du concile ne sont pas en vigueur si le pape ne les approuve pas
(51). Il y a une voix délibérative, mais qui a besoin d’être approuvée par le pape. Depuis Vatican
II, le pape n’a jamais désapprouvé les actes des synodes permanents. Le pape prend en
considération la majorité des voix consultatives (en synodes permanents).
Les questions sont muries dans l’étude synodale, c’est un processus qui amène à une décision.
Il y a des propositions, des carrefours et des décisions. Le pape prend la décision des carrefours,
ce qui est à jeter et ce qui est à adopter.
c. 55
le terme patriarche est utilisé par l’empereur Théodose, dans le sens de père des chefs et des
tribus dans l’empire romain. Les chrétiens faisaient de cet évêque comme représentant devant
l’empire romain. les évêques des grandes villes sont les patriarche (=père et chef)
la pentarchie a commencé au 5ème siècle, qui étaient quatre, c’est plutard qu’on a ajouté
Jérusalem (vu sa place morale), et donc on a eu la pentarchie. Tous les chefs des cinq villes sont
égaux entre eux. Mais il y a eu toujours dispute entre Rome et les quatre autres qui voulaient
(primous inter paris) le pape est premier parmi égaux. Alors que Rome voulait qu’il soit le
premier dans l’exercice du pouvoir (primat efficient).
c. 56
le patriarche a un pouvoir sur les évêques, le pouvoir du patriarche est divisé en deux sources :
cléri saintitati : (1958) CS, le patriarche était un petit pape, il possédait tous les pouvoirs,
législatif, judiciaire et administratif. Il exerce ses pouvoirs avec le synode. C’est une figure de
chef. Le patriarche est omni potent, il y a eu des problèmes avec les évêques. C’était défigurant
pour le patriarchat.
CCEO, (1990) le patriarche est père et chef, le synode possède le pouvoir législatif et judicaire et
le patriarche a le pouvoir administratif (nomination, biens temporels, application des lois). Il a un
pouvoir moral, c’est un pouvoir représentatif, il représente son Église et parle en son nom. Le
pouvoir moral + beaucoup d’ipso ure fait du patriarche un personnage important dans son Église.
Rome a considéré dans CS que si on donne au patriarche tous les pouvoirs, et que le patriarche
est soumis au pape, ses pouvoirs sont des ipso yure, c'est-à-dire délégués du pape.
Tout ceci est dit dans le C. 110. C’est un canon de base du patriarcat.
c. 102
Le nom officiel des synodes : Synode des Evêques de l'Eglise patriarcales(SEEP). L’insitution
synodale s’appelle ainsi.
On ne donne pas une définition au synode, dans ce canon. On dit quelles sont les compétences et
comment fonctionnent ces institutions.
C. 103
c. 110
Administratif appartient au patriarche. Mais la moitié des actes administratifs ont besoin du
consentement des évêques pour être valides. Pour cela on dit que le synode a la moitié du
pouvoir administratif aussi.
Les pouvoirs administratifs : nommer les postes de la curie patriarcale, les curés de paroisse,
fonder une fondation, abolir une autre, changer, transférer, signer des contrats …
c. 114
La curie patriarcale est composée de Synode permanent, des Evêques de la curie patriarcale, du
tribunal ordinaire de l'Eglise patriarcale, de l'économe patriarcal, du chancelier patriarcal, de la
commission
c. 115
le synode permanent est « endymoussa », un nom grec pour dire le synode de la coupole. La
coupole est la coupole de l’Église de Constantinople. Le patriarche de Constantinople quand il y
avait quelque chose de dangereux concernant l’Église, il appelait 5 évêques et ils priaient dans la
coupole de l’Église et prennent la décision. Pour cela il a pris ce nom.
En l’absence du SEEP c’est le synode permanent qui gère l’Église. Il y dans ce synode un
patriarche et quatre évêques : 3 évêques élus et un évêque nommé ; pour cinq ans.
l’endymoussa :
C. 124 parle des commissions liturgiques. Les autres commissions sont d’ordre synodal et pas
patriarcale.
Le patriarche est le garant de la liturgie. La commission liturgique patriarcale émet des ordres de
sorte que personne ne peut les dépasser. La commission liturgique a l’œil vigilant sur
l’application des rubriques liturgiques, les célébrations…
c. 133
5 patriarcales
17 métropolitaines (ukréniens catholiques, parce que Rome ne voulait pas qu’il y ait des
patriarches en ) et archeveque majeure
Juridiquement aucune différence entre les trois. Ceci pour conserver la pentarchie et pour le
dialogue œcuménique, ne plus accepter des communautés adhérantes à Rome.
L’implantation catholique indienne a créé une communauté indienne catholique, de zéro, sans
faire un schisme avec une Église orthodoxe, pour cela ils lui ont donné un privilège de la rendre
patriarcale.
Les orthodoxes ont dit que Rome ne peut pas créer une Église patriarcale. Toutes les eglises
patriarcale ensembles peuvent créer un patriarcat et non Rome seul
Benedictus a supprimé le nom patriarche de l’occident. Pour lui Jésus a choisi Pierre comme
Chef de l’Église.
Si dans le diocèse il n’y a pas de ville qui prédomine dans les données historiques, on dit
archevêché majeur. Tous les évêques sont égaux
L’assemblée patriarcale est un organe consultatif pour traiter les formes d’apostolat et la
discipline ecclésiastique adéquatement au temps présent.
C. 146
La territorialité et l’extérritorialité.
Le C. 28 de Chalcédoine dit que chaque patriarcat des cinq est autonome, personne ne peut
s’immiscer dans les affaires des autres. Les orientaux voulaient que ce canon reste en vigueur,
même pour Rome. D’où les évêques orthodoxes respectent ce principe.
Pour les églises orientales catholiques, Rome considère que le pape est l’évêque du monde entier.
Pas de patriarche (ipso facto) en dehors du territoire patriarcal c’est-à-dire le droit acquis
Les églises autocéphales (orthodoxes) sont des églises qui n’ont pas d’origine avec leurs églises
mères