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Sentiment de l’absurde omniprésent ajd (WW2…) : plus rien n’a de sens.

Vouloir voir un sens là où il


n’y en a pas est délétère car on finira de toute manière tjs par revenir au sentiment de l’absurde : c’est
précisément ce que montre le mythe de Sisyphe.

La question est donc : comment garder auprès de soi ce sentiment de l’absurde sans se suicider pour
autant ?

4 figures qui y parviennent :

1) Don Juan : homme absurde car se satisfait de sa perpétuelle insatisfaction. Il aime chaque femme
vraiment. Et n’a pas peur du châtiment divin, assume sa vie absurde jusqu’au bout.

2) L’acteur : il meurt et revit chaque jour sur scène. Comme Don Juan, l’acteur consume de
nombreuses possibilités de sa vie, multiplie les expériences. D’où excommunication des acteurs par
l’Eglise catholique (pour leur frivolité, mauvaise mœurs, ce serait des libertins, profitent trop de la
vie…). Et l’acteur n’a pas peur de cette excommunication.

3) Le conquérant : lui aussi, assume l’absence de sens du monde, puisqu’il ose vouloir créer le sien.
Veut diriger le monde car sait qu’il n’est pas déjà dirigé. Et le conquérant n’a pas peur de la mort dans
la bataille.

4) Le créateur (artiste) : c’est l’exemple le plus parfait car le créateur, en créant continuellement,
assume le fait que le monde n’a pas un sens (il crée continuellement des sens, des histoires…)

Alors que Don Juan peut s’imaginer qu’il cherche l’amour, l’acteur peut finir par s’identifier à ses
personnages, et le conquérant peut croire qu’il conquiert pour la liberté… Le créateur apprécie de faire
monter sa pierre tous les jours…

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