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Jusque dans les années 1980, toute l’attention dans les entreprises était portée sur
les clients, les fournisseurs et les partenaires externes. Il a fallu attendre les années
1990 pour constater une homogénéisation de la tendance marquée par une prise en
considération du personnel en interne dans le partage d’informations. Selon Philippe
MOREL, c’est à cette période où l’on a véritablement pris conscience que l’énergie
des travailleurs peut s’accroitre grâce à une bonne politique de communication interne.
La communication interne devient alors un puissant outil de management, essentiel
pour faire adhérer les travailleurs au projet de l’entreprise.
Aussi, plus les collaborateurs sont tenus au courant de ce qui se passe dans
l’entreprise et mieux ils assument avec aisance leur part de responsabilité dans
l’exécution des tâches à eux confiées. C’est seulement à cette condition que ceux-ci
peuvent devenir des portes paroles et des défenseurs chevronnés des valeurs et des
intérêts de l’entreprise.
Il existe plusieurs outils fiables, aussi importants les uns les autres, pour établir une
bonne communication interne mais de prime abord aucun n’est bon ou mauvais de
manière absolue. Il faut plutôt les adapter au contenu du message, au profil des
destinataires et à l’impact recherché et surtout jouer sur la complémentarité des
supports en s’assurant de ce que l’ensemble soit cohérent. (Saucin, 2012). Il est
possible de repartir les supports de communication interne sous trois volets : les
supports écrits, les supports oraux
écrits et les supports audio-visuels.
- Les supports et/ou outils écrits sont entre autres les notes d’information, les
notes de service, le journal interne, la plaquette institutionnelle, les boîtes à
idées ou boîtes à suggestion, les rapports, les comptes rendus, les procès-
verbaux, les revues de presse, les panneaux ou tableaux d’affichage, etc. ;
- Les supports et/ou outils oraux concernent les appels téléphoniques, les
conférences et les discours adressés au personnel, les cercles de qualité, les
groupes de concertation, etc. ;
- Les supports et/ou supports audio-visuels regroupent les journaux lumineux, le
journal téléphonique, la visioconférence, la messagerie électronique, les
réseaux sociaux, les SMS, etc.
1.2. La communication externe
Toutefois, dans les sociétés actuelles dites de sociétés de communication où tout est
rendu public, quelques fois, à grande échelle grâce aux supports de communication
de masse, ne pas communiquer revient à ne pas exister. Aussi, pour la prospérité,
voire la survie de l’entreprise, le savoir-faire ne se suffit plus, il faut également le faire-
savoir.
• L’image affective qui est celle qui correspond à la qualité des liens qui
attachent les publics à l’organisation. C’est le capital sympathie que l’entreprise
saura susciter et accumuler.
1.3.1. Définitions
En regard des malentendus que l’on constate le plus souvent entre deux
interlocuteurs (l’enfant et sa mère, l’élève et le maitre), l’on est en droit de se poser la
question de savoir si est ce qu’il n’existerait pas des règles à observer pour
communiquer. Contre toute vraisemblance, il est possible de répondre à cette
interrogation par l’affirmative. En effet, il existe bel et bien des règles à suivre pour
réussir une communication interpersonnelle. Il y’en aurait même des conditions,
pourrait-on ajouter. Quelles sont alors ces règles et ces conditions qui déterminent la
réussite d’une communication interpersonnelle ? il est intéressant de savoir que
s’exprimer comporte énormément de risques, risque d’être incompris, risque d’induire
son auditoire en erreur, risque de se faire haïr, risque de se faire inculper, risque de
se faire tuer au pire des cas, etc. La réussite d’une communication interpersonnelle
dépend de plusieurs facteurs d’ordre socio-culturels, spatio-temporels, linguistiques,
environnementaux, etc. Au titre des règles à observer et des conduites à tenir, nous
retenons parmi tant d’autres :
- L’identité des acteurs impliqués (émetteur et récepteur) dans une situation de
communication interpersonnelle. Il est bien de savoir à quel type de public ou à
quel individu on s’adresse ;
- La relation qui existe entre les interlocuteurs ;
- Le choix du canal ou support de communication à utiliser ;
- Les conditions optimales du cadre spatio-temporel où a lieu l’échange, c’est à
dire le lieu et l’heure.
Au niveau de l’émetteur :
- Il peut arriver que celui-ci parle trop vite sans articulations ou avec un ton très
bas ;
- Il peut aussi arriver que l’émetteur formule mal les idées qu’il veut transmettre ;
- Il peut arriver également qu’il n’adapte pas ses mots par rapport à son auditoire
;
- L’émetteur peut manquer de crédibilité et jouir d’un statut social jugé inférieur
par rapport à celui de son auditoire.
Au niveau du récepteur :
- Celui-ci peut se trouver dans une situation distraite et ne prête plus d’attention
au message délivré ;
- Le niveau de langue utilisé par l’émetteur peut conduire à une mauvaise
réception de la communication interpersonnelle (bruit sémantique) (langage
trop soutenu ou manque de clarté et de concision)
- Manque d’intelligibilité des messages de la part du récepteur (difficulté de
décodage).
- Recourir à des phrases courtes pour essayer de synthétiser les propos des
interlocuteurs ;
- Utiliser des symboles (>, =,+ ...) et abréviations (bcp, avt, tx...) pour gagner
du temps.