1 - Généralités:
On a vu,dans un précédent chapitre,que les évolutions au cours du temps de 2 grandeurs liées e(t) et
s(t) étaient régies par une équation différentielle.
Dans le domaine des faibles variations, celle-ci sera linéaire et à coefficients constants.
L’identification d’un système est déterminée par le type même de l’équation différentielle:
- équation différentielle du 1er ordre ⇒ système du 1er ordre.
- équation différentielle du 2ème ordre ⇒ système du 2ème ordre.
La transformation de Laplace va permettre de déterminer ensuite la fonction de transfert du système
étudié.
Lorsque les grandeurs seront périodiques,on parlera de fonction de transfert isochrone.
Lorsque les grandeurs seront quelconques,on parlera de fonction de transfert isomorphe.
fo
Deux types d’analyse peuvent être effectués:
in
- analyse temporelle:
9.
on impose une variation à la grandeur d’entrée e(t) et l’on observe l’évolution de la grandeur de sortie
s(t).On obtient un régime transitoire que l’on compare à celui de systèmes connus simples soumis à
fo
i2
De façon classique,on étudie la réponse transitoire à un échelon (réponse indicielle),à une rampe,à
in
on impose une variation sinusoïdale à la grandeur d’entrée e(t) et l’on observe l’évolution de la
grandeur de sortie s(t) en régime permanent (⇔ au bout d’un certain temps).
ko
.in
in
2 - Définitions:
9.
s( t ) = s 0 2 sin ( ω t + ϕ ) , la fonction de transfert isochrone liant les 2 grandeurs est le rapport des
amplitudes complexes
S( jω)
H( jω) =
E( jω)
En pratique,on recherche la transformée de Laplace de l’équation différentielle et l’on remplace
p par jω.
Exemple:
Soit as''+bs'+ cs = k e ( avec s(t) et e(t) ) on obtient ap ²S + bpS + cS = k E
puis a ( jω)²S + b( jω)S + cS = k E
k k
et donc H( jω) = =
a ( jω)² + bjω + c ( c − aω 2 ) + jbω
2.2.Réponse fréquentielle:
Comme H(jω) est un nombre complexe,on est amené à étudier la variation du module de H en
fonction de ω mais aussi le déphasage ϕ de s(t) par rapport à e(t).
En pratique,au lieu de H, on s’intéresse au gain logarithmique G défini par G = 20 log |H| où G est
exprimé en décibels (dB).
Rappelons la définition du décibel:
P
Il est défini comme étant 10 log avec P0 = 1mW pour une résistance de charge de 600Ω et
P0
une tension U0 =0,7775 V (ou 12mW sous 50Ω)
Par exemple : 7.1mV sous 50Ω correspond à -30dB.
U ² ( 7,1.10 −3 )² 10 −3
En effet, P = = ≈ 10 −6 W = 10 −3 mW donc 10 log = −30dB
R 50
fo 1
U
Si l’on raisonne en amplitude,alors on peut définir le décibel comme 20 log
U0
in
9.
U
U= 0 ⇒ - 6dB
ko
in
2
9.
fo
i2
2.3.Représentations graphiques:
ko
.in
fo
2.3.1.Lieu de BODE:
i
ko
in
en rd/s
- le diagramme des phases:
en ordonnée : arg [ H(jω)] = φ en rd ou degrés.
en abscisse : log ω
On appelle décade un rapport de 10 en fréquence ou en pulsation
octave un rapport de 2 ..............................................
Intérêt de cette représentation:
Si la fonction de transfert peut se mettre sous forme de produit A(jω).B(jω), ceci se traduit par la
somme des lieux respectifs de A et de B dans les 2 diagrammes.
(En effet, le logarithme d’un produit se traduit par une somme de log )
Si l’on multiplie seulement par un facteur K, ceci se traduit par une translation dans le diagramme des
gains de la valeur 20 log |K|
2.3.2.Lieu de NYQUIST:
Il traduit, dans le plan complexe, l’ensemble des positions des extrémités du vecteur image de H(jω)
lorsque ω varie de 0 à l’infini.
La courbe est orientée dans le sens des ω croissants.
2.3.3.Lieu de BLACK:
On montre qu’il permet de déduire la FTBF à partir de la FTBO pour les systèmes à retour unitaire.
fo
i2
ko
in
2.4. Fonction de transfert isomorphe:
9.
Si, à une grandeur d’entrée e(t) correspond la grandeur de sortie s(t), toutes deux nulles tant que t ≤0
fo
i2
alors la fonction de transfert isomorphe liant les 2 grandeurs est le rapport des transformées de
Laplace de ces grandeurs
ko
.in
S(p )
H( p ) =
29
E( p )
fo
i
ko
in
k
Si l’on reprend l’exemple du paragraphe 2.1, on aura H(p ) =
ap ² + bp + c
9.
i2
3.1.Définition:
Un système est dit du 1er ordre si la relation liant une variation s(t) de la grandeur de sortie à une
variation e(t) de la grandeur d’entrée peut s’écrire sous la forme:
3.2.Analyse temporelle:
3.2.1.réponse indicielle:
⎛ ds ⎞
Les conditions initiales sont : s(t=0) = 0 et ⎜ ⎟ =0
⎝ dt ⎠ t =0
à t= 0 e passe de 0 à 1.
ds i
L’équation différentielle s’écrit τ + s i ( t ) = K u(t) avec u(t) = 1 pour t ≥ 0
dt
La résolution de cette équation donne
s i = K ( 1 - e -t /τ )
fo
in
9.
Points
fo
i2
caractéristiques
t = τ si = 0,63 K
ko
in
t = 3τ s = 0 95 K
9.
Remarque:
la tangente à t = 0 coupe l’asymptote au point t = τ
fo
i2
Exemple : circuit RC
ko
.in
29
fo
i
ko
in
9.
i2
ko
⎛ ds ⎞
Les conditions initiales sont : s(t=0) = 0 et ⎜ ⎟ =0 e = a t u(t)
⎝ dt ⎠ t =0
ds r
L’équation différentielle s’écrit τ + s r ( t ) = Kat u(t)
dt
avec u(t) = 1 pour t > 0 et u(t) = O pour t ≤ 0
Cette solution peut être déduite facilement de la réponse indicielle précédente en effectuant la
primitive de cette dernière (avec K → K a ) et en déterminant la constante d’intégration de sorte
que sr(0) = 0
fo
3.2.3.réponse impulsionnelle:
in
ds i
On part de l’équation différentielle de la réponse indicielle τ + s i ( t ) = K u(t)
ko
in
dt
d ds i ds i
9.
ds i ds d
Posons alors s d = τ + s d ( t ) = K δ (t)
ko
.in
,on obtient
dt dt
29
in
On a donc:
K -t/ τ
9.
sd = e
τ
i2
ko
ds
Si l’on reprend l’équation différentielle τ + s = K e , on obtient aprés transformation complexe
dt
τ (jω)S + S = K E d’où:
K
H( jω) =
1 + jτ ω
- Diagramme de Bode:
astuce : sachant que 2 nombres complexes inverses ont leurs modules inverses et leurs arguments
opposés, on peut déduire facilement :
K
module | H| = argument φ = - arctan ( τ ω )
1 + ( τ ω)²
G = 20 log K - 10 log ( 1 + τ²ω² )
fo
Cherchons les limites:
in
ω→0 τ²ω² << 1 ⇒ G ≈ 20 log K = Cte
9.
in
9.
fo
i2
ko
.in
29
zone filtre
fo
passe bas
ω < ωc
i
ko
in
9.
i2
ko
ω = 1/ 2τ écart = 1 dB φ = -26°34’
ω = 1/τ écart = 3 dB φ = - 45°
ω = 2/τ écart = 1 dB φ = - 65°26’
fo
i2
ko
in
9.
fo
i2
ko
.in
29
fo
- Diagramme de Nyquist:
i
ko
in
Pour un système du 1er ordre, la courbe est un demi-cercle.
K (1 − j τ ω )
9.
K
En effet,comme H( jω) = = =X + j Y
1 + jτ ω 1 + τ ² ω²
i2
K Kτω Y
ko
- Diagramme de Black:
trés utilisé pour régler un systéme asservi car une modification du gain K se traduit par une
translation verticale de la courbe.
fo
in
3.4.Fonction de transfert isomorphe:
ds
9.
τ p S + S = K E d’où: K
H( p ) =
1+ τ p
ko
in
fo
i2
4.1.Définition:
ko
.in
Un système est dit du 2ème ordre si la relation liant une variation s(t) de la grandeur de sortie à une
29
in
1 d²s 2λ ds
λ : coefficient d’amortissement réduit + +s= K e
9.
K : gain statique
ω02 dt ² ω0 dt
i2
K ω 02
H(p) =
ω 02 + 2 λ ω 0 p + p 2
Une seconde forme canonique rencontrée s’écrit
K
H(p) =
(1 + τ 1p )(1 + τ 2 p )
4.2.Analyse temporelle:
⎡ ω ⎤
9.
s = K⎢1 − e − λ ω0 t ( ch ω t + λ ( 0 )sh ω t ) ⎥
⎣ ω ⎦
fo
i2
in
asservissements
ko
.in
Remarque importante :
Si l’on pose λ = ch ϕ ( ⇒ sh ϕ = λ2 − 1 )
29
fo
on obtient une expression plus facile à retenir:
i
ko
in
e - λ ω0 t
s = K[1 - sh(ωt + ϕ ) ]
9.
λ2 − 1
i2
ko
ω = ω0 1 − λ 2
puis, à partir de la première expression on remplace ω par j ω, ce qui donne :
fo
⎡ ω ⎤
s = K⎢1 − e − λ ω0 t (cos ω t + λ ( 0 ) sin ω t ) ⎥
in
⎣ ω ⎦
9.
Remarque importante:
ko
in
fo
i2
.in
e - λ ω0 t
s = K[1 - sin(ωt + ϕ ) ]
29
1 − λ2
fo
λ = 1/√2
i
courbe C
ko
in
λ = 1/2 courbe D
9.
λ = 0,3 courbe E
i2
λ = 0,1 courbe F
ko
1
La constante de temps principale est τp =
λ ω0
Le premier maximum apparaît au bout d’une demi-période ,
c’est-à-dire pour
π
t1 =
ω0 1 − λ 2
ce qui donne s( t 1 ) = K [ 1 + e − λ ω0 t1 ] car sin(ωt 1 + ϕ ) = sin( π + ϕ ) = − sin ϕ = − 1 − λ ²
fo
in
9.
fo
i2
ko
in
9.
fo
i2
.in
La détermination du premier dépassement Dp permet d’obtenir la valeur du coefficient
d’amortissement λ.
29
fortement instable.
in
9.
1 d ² s 2λ
ko
ds
Si l’on reprend l’équation différentielle + + s = K e ,on obtient aprés
ω 02 dt ² ω 0 dt
⎛ 1 ⎞ ⎛ 2λ ⎞
transformation complexe ⎜ ⎟
2 ( jω )² S +
⎜ ⎟ ( jω ) S + S = KE d’où:
⎝ ω0 ⎠ ⎝ ω0 ⎠
K
H ( jω ) = 2
⎛ ω ⎞ ⎛ ω⎞
1− ⎜ ⎟ + 2 jλ ⎜ ⎟
⎝ ω0 ⎠ ⎝ ω0 ⎠
ω H ( ju) =
K
Posons u= la pulsation réduite, alors
1 − u + 2 jλ u
2
ω0
K ⎡ 2λ u ⎤
On déduit le module |H|= et l’argument φ = -arctan⎢ ⎥
(1 − u²)² + 4 u² λ ² ⎣ 1 − u² ⎦
- Diagramme de Bode:
Le gain est
⎡ ⎤
⎥ = 20 log K − 10 log[ (1 − u²)² + 4 u² λ ² ]
K
G = 20 log| H | = 20 log ⎢
⎢⎣ (1 − u²)² + 4 u² λ ² ⎥⎦
Cherchons les limites:
ω→0 u→0 ⇒ G ≈ 20 log K = Cte asymptote horizontale
φ(ω) = arctan( 0 ) = 0
ω→∞ u→∞ ⇒ G ≈ 20 log K - 40 log u asymptote inclinée
φ(ω) → - arctan( 0- ) = -π
L’intersection est telle que 20logK=20logK - 40log u ⇒ u = 1 ⇒ ω = ω0
En ce point φ(ω0 -) = - arctan( +∞ ) = -π/2 et φ(ω0 +) = - arctan( -∞ ) = -π/2
Lorsque ω→∞ la courbe de gain admet une asymptote de pente -40dB/décade
fo
la courbe des phases tend vers -180°
in
fo
i2
in
K
Alors,on peut poser H ( jω ) =
9.
(1 + jτ 1 ω )(1 + jτ 2 ω )
fo
i2
.in
1 1
F1 ( jω ) = F2 ( jω ) =
fo
1 + jτ 1 ω 1 + jτ 2 ω
i
ko
in
et comme G=20 log |H| celà revient à ajouter un gain pur 20 Log K et 2 courbes pour obtenir la
courbe finale.
9.
-20dB/dec
ko
-40dB/dec
fo
in
9.
fo
i2
ko
in
9.
fo
i2
ko
.in
29
fo
i
ko
in
9.
Cas λ = 1
i2
ko
Ici, celà revient à mettre en série 2 systèmes du 1er ordre de constantes de temps identique.
Pour ω = 1 / τ , l’atténuation a pour valeur -6dB par rapport au point de cassure (intersection de
l’asymptote 20 log K et de l’asymptote inclinée)
(voir courbes (B) )
Cas λ < 1
Plusieurs courbes suivant la valeur de λ:
λ = 1 / √2 courbe ( C )
1 / √2 < λ < 1 courbes entre (B) et (C)
λ < 1 / √2 courbes (D) (E) (F)
la courbe présente un pic de résonance pour
ω R = ω 0 1 − 2λ 2 si λ < 2 2
En effet, on peut rechercher la valeur de u pour laquelle le module |H| est maximum.
d[(1 - u 2 ) 2 + 4u 2 λ2 ]
Celà revient à étudier = 0
du
G(ω R )
On définit le facteur de résonance Q tel que: 20 log Q =
fo G(ω 0 )
| H( jω R )|
ce qui donne ici
1
Q= =
in
H( 0 ) 2λ 1 - λ 2
9.
in
- Diagramme de Nyquist:
9.
Dans le plan complexe,on représente l’ensemble des positions de H(jω) en utilisant les coordonnées
polaires :
fo
i2
K ⎡ 2λ u ⎤
| H| = φ = -arctan⎢
ko
.in
⎣ 1 − u² ⎥⎦
module et l’argument
(1 − u ² )²+ 4u ²λ ²
29
in
ω = ω0 H(jω) = K / 2jλ = -jK / 2λ ( imaginaire pur)
9.
ω→∞ H(jω)→0-
ko
- Diagramme de Black:
⎡ K ⎤ ⎡ 2λ u ⎤
G = 20 log⎢ ⎥ et φ = -arctan⎢
⎣ 1 − u² ⎥⎦
Comme
⎣ (1 − u ² )²+ 4u ²λ ² ⎦
Ici aussi la représentation va dépendre des valeurs de λ.
Quelques valeurs remarquables:
pulsation ω Gain G Phase φ
ω=0 20 log K 0
⎡ K ⎤ dépend de λ
ω = ωR
20 log⎢ ⎥
⎣ 2λ 1 - λ 2 ⎦
⎡ K ⎤ -π/2 et -π/2
20 log⎢
ω = ω0 ⎣ 2λ ⎥⎦
fo
ω→∞ -∞ -π
in
9.
fo
i2
ko
in
9.
fo
i2
ko
.in
29
fo
i
ko
in
9.
i2
ko
1 d²s 2λ ds
Si l’on reprend l’équation différentielle + + s = K e ,on obtient aprés transformation
ω 02 dt ² ω 0 dt
⎛ 1 ⎞ ⎛ 2λ ⎞
de Laplace ⎜⎜ ⎟ p ²S + ⎜⎜ ⎟⎟ pS + S = KE
2 ⎟
d’où:
⎝ ω0 ⎠ ⎝ ω0 ⎠
K
H( p ) =
p² ⎛ 2λ ⎞
+ ⎜⎜ ⎟p + 1
ω 0 ⎝ ω 0 ⎟⎠
2
4.5.Remarques:
L’étude des systèmes du 2ème ordre a mis en évidence quelques pulsations remarquables qu’il faut
apprendre à reconnaître:
ω0 : pulsation propre du système non amorti (pulsation de cassure)
ωP = ω = ω0 1 − λ 2 pseudo pulsation
On démontrerait que ω C = ω 0 1 − 2λ 2 + 1 + (1 − 2λ 2 ) 2 .
fo
i2
ko
in
9.
fo
i2
ko
.in
29
fo
i
ko
in
9.
i2
ko
5. Stabilité :
Un système sera stable si les pôles de sa fonction de transfert sont à parties réelles négatives.
exemple :
1
Supposons H( p ) = alors comme FTBO = H(p) et
p( p + 1)
H( p ) 1
le retour étant unitaire, on a FTBF = =
1 + H( p ) p ² + p + 1
1 3
les pôles sont p = − ± et le systéme est stable car Re(p) = -1/2
2 2
On définit la MARGE DE PHASE comme étant égal à 180° + argument pour un gain de OdB
fo
i2
elle est donc donnée pour la pulsation qui correspond à un gain de 0dB.
ko
in
et la MARGE DE GAIN comme − 20 log H(jω) pour un argument de 180°.
9.
Elle permet de préciser le facteur minimal par lequel on peut multiplier la valeur du facteur de gain
fo
pour que le système devienne instable. (une translation en échelle log correspond à une multiplication
i2
)
ko
.in
En effet, M g = 20 log
fo
H( jω) π
i
ko
in
Habituellement, on se fixe une marge de phase de 45° et une marge de gain de 12dB.
9.
i2
ko
BODE
Le système sera stable si la
courbe de gain passe en dessous
de 0dB lorsque la courbe de
phase passe par -180°
fo
in
9.
fo
i2
ko
in
BLACK
9.
.in
29
fo
i
ko
in
9.
i2
NYQUIST
ko
pn an a n− 2 a n−4 …
p n −1 a n −1 a n− 3 a n−5 …
p n− 2 − 1 an a n−2 − 1 an a n−4 b3 …
b1 = b2 =
a n −1 a n−1 a n−3 a n −1 a n −1 a n−5
fo
p n− 3 − 1 a n −1 − 1 a n −1 c3 …
in
a n−3 a n−5
c1 = c2 =
b1 b1 b2 b1 b1 b3
9.
fo
i2
… … … … …
p0 … … … …
ko
in
9.
fo
i2
Un système sera stable si tous les termes de la première colonne sont de même
signe.
ko
.in
Le nombre de changements de signe est égal au nombre de pôles à partie réelle positive.
29
exemple :
fo
2K
Soit H( p ) = alors
i
p( p + 2)( p + 3)
ko
in
2K
9.
FTBF= 3
p + 5 p ² + 6 p + 2K
i2
ko
p3 1 6 0 Limites de la Méthode :
- les coefficients du polynôme
doivent être réels et constants.
p2 5 2K 0
- non valable pour les sytèmes avec
stable si retard.
p 1
30 − 2K 0 0 0 < K < 15 - inapplicable lorque le pivot est
égal à 0.
5
- inapplicable quand tous les termes
p0 2K 0 0 d'une ligne sont nuls
6. Erreur statique :
L'erreur statique est ε( ∞ ) = Limε( t ) mais si l'on applique le théorême de la valeur finale,
t→∞
fo
ceci se traduit par Lim[pε(p)]
in
p→0
9.
1
Si en entrée , on envoie un échelon (réponse indicielle) ⇒ X( p) = , on a pour erreur statique
fo
p
i2
⎡ ⎤
ko
1
in
Lim ⎢⎣ 1 + FTBO ⎥⎦
9.
p→ 0 fo
i2
7. Critère de Naslin :
ko
.in
b0
Soit un système de fonction de transfert H( p ) = n −1
n>2
a n p + a n −1 p + ... + a1 p + a 0
29
n fo
a i2
i
αi =
ko
a i −1 a i + 1
9.
si tous ces rapports sont égaux à α alors on a un polynome normal et on peut écrire avec une
bonne approximation les formules suivantes :
i2
a1
log ( D%) = 4,8 - 2α et Tp = 2, 2 (temps du 1ermaximum réponse indicielle)
ko
a0