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Les nouvelles
théories du
commerce
international
PLAN
III – Le choix d’exportation des
entreprises en concurrence
monopolistique
A.La demande représentative
de Linder
B. La demande de variété : le
modèle de Krugman
C. La recherche de la variété
idéale de Lancaster 2
Nouvelles théories du commerce international
• La réalité des échanges commerciaux ≠ prescriptions
des théories traditionnelles.
• Selon l’AC de Ricardo et le modèle factoriel, les
échanges devraient se développer entre pays
différents.
• Or, ce sont les échanges entre pays industrialisés qui
se développent et ce d’autant plus que les pays sont
proches géographiquement, économiquement et
culturellement.
=> De nouvelles approches pour l’expliquer.
• Des conclusions très sensibles aux hypothèses et de
multiples modèles.
• Leurs points communs reposent sur les deux
hypothèses suivantes :
– l’introduction d’économies d’échelle dans la production,
– la prise en compte de la différenciation des produits :
horizontale (différence de variété) ou verticale (qualités3
différentes).
PLAN
III – Le choix d’exportation des
entreprises en concurrence
monopolistique
A.La demande représentative
de Linder
B. La demande de variété : le
modèle de Krugman
C. La recherche de la variété
idéale de Lancaster 4
La demande représentative de Linder (1)
• Linder (1961) critique le modèle factoriel ; les échanges
commerciaux les + importants sont réalisés entre pays
développés à structures semblables.
• Une condition préalable à l’échange = l’existence d’une
demande interne pour un produit donné.
• Conditions suffisantes à l’échange =
– des coûts pour engendrer un avantage,
– une demande interne suffisamment forte pour
exploiter les économies d’échelle,
– une demande externe pour pouvoir vendre à l’étranger.
La demande interne nécessaire à l’échange est qualifiée
de demande représentative.
• La structure de la demande interne correspond aux
niveaux de développement des pays mesuré par leur
revenu par tête.
• Les pays dont les revenus par tête sont proches
échangent + que les pays de niveaux très différents. Les
pays développés ont des demandes assez semblables pour 5
des gammes diversifiées de produits échangeables.
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L’équilibre du marché en autarcie (1)
• Supposons que toutes les entreprises sont symétriques ;
elles sont toutes soumises aux mêmes fonctions de demande
et de coût.
• Les fonctions de coût total et de coût moyen sont données
par les équations (4.2) et (4.3) suivantes :
C = F + cQ (4.2)
• où F est un coût fixe, indépendant de la quantité produite, c
est le coût marginal et Q la quantité produite par
l’entreprise.
• Dans cette fonction de coût linéaire, le coût fixe est à
l’origine des économies d’échelle : plus la quantité produite
est importante, plus le coût fixe par unité produite est
faible.
• Le coût moyen de la firme est alors :
CM = C/Q = F/Q + c (4.3)
• Lorsque les entreprises sont symétriques, le secteur peut
être décrit par le prix moyen, P, et le nombre d’entreprises,
n. 13
coût moyen.
Le nombre de firmes et le prix (1)
• Le prix choisi par la firme représentative du secteur dépend
du nombre total d’entreprises. Plus leur nombre est élevé,
plus la concurrence est forte et donc plus le prix pratiqué
par chacune est bas.
• Hyp: les entreprises sont nombreuses et chacune voit la
taille du marché et les prix de ses concurrentes comme
donnés.
• Nous pouvons réécrire l’équation (4.1) sous la forme :
Q = (S /n + SbP) – SbP (4.5)
• Si chaque firme considère P, S et n comme des donnés
exogènes, alors l’équation (4.5) apparaît comme une fonction
de demande linéaire. L’équation de revenu marginal pour une
entreprise représentative du secteur est alors :
Rm = P – Q/(Sb) (4.6)
• Chaque firme cherche à maximiser son profit. Elle égalise
donc son revenu marginal à son coût marginal :
15
Rm = P – Q/(Sb) = c ==> P = c + Q/(Sb) (4.7)
P = c + 1/(bn) (4.8)
CC
P2
CM3
E
P1
CM2
P3
PP
18
Le nombre d’entreprises à l’équilibre (2)
• A l’opposé, s’il y a beaucoup
d’entreprise de sorte que le prix
est inférieur au coût moyen, les
entreprises du secteur font alors
des pertes, certaines font faillite
et sortent du marché et n diminue.
• Le nombre de firmes dans le
secteur converge donc vers n1 et le
point E est un point d’équilibre de
LT. 19
CC1
CC2
P1 A
P2 B
PP
n1 n2 n 23
24
Commerce international en concurrence
monopolistique (5)
• Deux pays ayant les mêmes dotations
factorielles, utilisant les mêmes technologies
à rendements d’échelle croissants pour
produire des biens différenciés, seront
conduits à échanger.
• Cet échange de différenciation résulte de la
préférence des consommateurs des deux pays
pour la variété.
• Il apporte, par rapport à l’autarcie, un gain à
chaque individu qui préfère consommer plus de
biens et réduire le volume consommé de 25
chacun d’entre eux.
PLAN
III – Le choix d’exportation des
entreprises en concurrence
monopolistique
A.La demande représentative
de Linder
B. La demande de variété : le
modèle de Krugman
C. La recherche de la variété
idéale de Lancaster 26
La recherche de la variété idéale (1)
• Chaque consommateur a un produit idéal.
• Il existe différentes variétés d’un bien. Chaque variété est
produite par une seule firme avec des économies d’échelle.
• A long terme, lorsque le profit est nul pour toutes les
firmes, tous les biens sont produits au même prix, dans les
mêmes quantités et répartis régulièrement sur le cercle des
caractéristiques.
• Le marché offre un nombre fini de variétés + ou – proches
de cette variété idéale. Avec des économies d’échelle, une
taille critique doit être atteinte ce qui limite le nombre de
variétés disponibles.
• Les consommateurs se contentent de la variété la + proche
de leur variété idéale. Par hypothèse, ils sont d’autant +
satisfaits que la « distance » (en termes de caractéristiques
du produit) entre la variété idéale et la variété consommée
est faible.
• Le libre échange le nombre de variétés : de la taille de
marché => + de variétés produites dans l’ensemble des 2 27 pays
que dans chacun des pays en autarcie.